« C’était une épidémie. Le mot n’est pas trop fort. Et une épidémie qui s’aggravait... »
Non, ces mots là n'étaient pas récemment prononcées à l'égard de la pseudo pandémie baptisé "covid-19", mais il y a bien des siècles déjà à l'égard non pas de cette psychose du petit virus, mais d'une autre forme de délire : "l'hystérie convulsionnaire" (*)
Eh oui. Cette coronapsychose - avec toute sa cohorte de malades plus ou moins imaginaires de la covid-19 (!) - me rappelle furieusement d'autres "épidémies délirantes" du passé, si semblables en tellement de points !
1)- Les histériques de St-Médard !
2)- Les abductés américains (enlevés par les extra-terrestres dans leurs soucoupes volantes ; il y eu aussi là une véritable épidémie :D )....
3)- « L'épidémie de lobotomies » principalement aux États-Unis, mais aussi partout dans le monde (!)
4)- Les sorcières .... enfin, surtout les "chasses aux sorcières" et "procès en sorcellerie" !!!
5)- Et aussi dans une moindre mesure, "l'affaire de la Mummie" (il ne s'agissait pas tant là d'une "épidémie" que d'un recours à une "thérapie"! toute aussi morbide que celle des vaccins (!))
Tiens, commençons d'ailleurs par cette histoire de "Mummie", telle que je la rapportais déjà il y a quelques années - presque une trentaine déjà :) - :
• Voiçi un petit extrait de mon "Encyclopédie non-conformiste du IIIe Millénaire" ("POUR LES ENFANTS DU MONDE ENTIER,..."), où l'on trouve quelques propos relatifs aux causes des épidémies... et à la fameuse Mummie ! (Oui oui "Mummie", pas "momie" quoiqu'il s'agisse bien de momie ... Mais utilisé là en ... "Complément alimentaire" (!) :/ )
Les grands médias de cette mi-Octobre 1995 nous parlent de la fameuse "MÉLATONINE", nouveau médicament réputé comme un remède miracle de tous les maux de l'humanité, et même capable par surcroît de : "faire vivre centenaire"(sic), un neuro-endocrinologue du Texas affirmant encore qu'elle peut également : protéger du cancer, du Sida, lutter contre les radiations et les émanations toxiques !... :O
[Il s'agit à l'origine d'une hormone naturellement sécrétée par l'épiphyse, une glande pinéale située à la base du cerveau !... Mais celle qui est commercialisé n'est plus qu'un ersatz synthétique et chimique, n'ayant que peu de rapport avec la vraie mélatonine, abondamment produite par un organisme sain, non intoxiqué par tous ces poisons de notre société moderne !...
(Et méfiez-vous si on vous vend un jour de la "mélatonine naturelle", car, si elle n'est pas chimique, elle provient forcément de cadavres ! La seule vraie mélatonine est celle que produit votre propre cerveau, quand vous mangez sainement, avec des produits végétaux de l'agriculture biologique !!!)]
... Fichtre, c'est tout de même formidable !... Mais quand donc un chercheur de génie nous pondra à son tour un médicament contre la bêtise, l'irresponsabilité et la folie furieuse ???
(Un vaccin par exemple ;) )
Il convient de rester tout aussi prudent envers les traitements chimiques qu'envers ceux présentés comme étant naturels et sains (comme cet autre "médicament miracle" contre le cancer, avec qui se fourvoient même les alimentations bio, et qui nécessite la mort d'animaux certes peu aimés : le cartilage de requin !...).
{Ah tiens d'ailleurs, à son propos (bien que par "conscience vegane avant l'heure", je m'étais déjà indigné et opposé à ce médicament il y a plus de 25 ans, je me suis réintéressé à son cas à l'occasion de cet article. Et le résultat ne m'étonne même pas :/ ) :
« ... Le supplément de cartilage de requin a connu une grande popularité au tournant des années 1990. Selon la croyance populaire, le requin ne souffrirait pas de cancer parce que son corps est formé, en majeure partie, de cartilage. Ce qui ne serait pas tout à fait juste. Bien que la prévalence soit faible, certaines formes de cancer sont présentes chez des espèces de requins... Fait non négligeable, les chercheurs ont dû interrompre leurs travaux puisque après seulement un mois, environ la moitié des patients des deux groupes avaient abandonné le traitement. La qualité de vie s'était détériorée chez ceux qui prenaient du cartilage de requin (Benefin®). Les effets indésirables étaient nombreux : diarrhée, brûlures d'estomac, douleurs au dos, aux articulations et aux membres ainsi que réduction du nombre de globules blancs (cellules du système immunitaire). Seulement 10 % des sujets ont poursuivi pendant plus de six mois. ... »
(Cf. https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2005081508)
Et aussi tiens :
« ... En tant que scientifique, le médecin rhumatologue ne donne son avis que sur les produits "dont les bénéfices sont prouvés" et à condition, bien entendu, "qu’ils soient compatibles avec la santé ou le traitement du patient". Cependant, "même si les bénéfices sont modestes", le spécialiste souligne l’efficacité du glucosamine ou de la chondroïtine, "évalués sur la base d’études et qui présentent des propriétés anti-inflammatoires comparables à celles des médicaments". Il signale par ailleurs "un effet placebo non négligeable".
Le docteur Senbel met aussi ses patients en garde contre la tentation de piocher sans discernement dans le rayon "compléments alimentaires" du pharmacien, car les produits sont nombreux et parfois "farfelus" : "On trouve de tout. Cela va de l’huile de krill (plancton des mers froides formé de petits crustacés, NDLR) au cartilage de requin. En tant que médecin et scientifique, je ne peux que conseiller la modération. En plus d’être inutiles, ces produits sont souvent chers" , prévient-il ... »
(Cf. https://www.mmj.fr/actualite/arthrose-des-traitements-naturels-pour-soulager-les-douleurs) }
En fait, ce médicament pseudo-naturel qu'est la "Mélatonine" connait aujourd'hui le même type d'engouement enthousiaste et aveugle que celui des premières vagues d'antibiotiques et des premières vaccinations contre la rage, la variole ou la tuberculose,... et qui se sont tous avérés - les années ou décennies suivantes - comme plus dangereux encore que le mal qu'elles étaient sensées soigner!... >>
{Ça c'est donc ce que j'écrivais en 1995.... Il aura fallu attendre 16 ans pour que "ce remède miracle de tous les maux de l'humanité" soit finalement classée sur la liste II de substances vénéneuses (par arrêté du ministère de la santé du 23 septembre 2011), et attendre encore 2014 pour que le "Conseil d'État" confirme le bien-fondé du ministre de la Santé «en estimant que la mélatonine devait être regardée comme une substance présentant pour la santé des risques directs ou indirects» ... et pour qu'elle soit enfin interdite ! (Mais quand-même autorisée sur ordonnance :/ (!))
[De nos jours, on peut lire que :
- « La mélatonine n'est pas un traitement de choix des troubles du sommeil, écrit "Prescrire" dans son n° 421 de novembre 2018, relayée par Le Point. D'efficacité incertaine au-delà d'un effet placebo, elle expose à des effets indésirables, en particulier neuropsychiques, cutanés et digestifs. » La revue médicale indépendante met ainsi en garde sur l'efficacité de cette hormone utilisée par les insomniaques. En théorie et depuis février 2014, la mélatonine ne devait plus être délivrée qu'en pharmacie et sur prescription médicale, suite à un arrêté du ministère de la Santé qui la présentait comme « une substance potentiellement dangereuse pour la santé » !
( Cf. https://www.topsante.com/medecine/troubles-du-sommeil/insomnie/troubles-du-sommeil-la-melatonine-exposerait-a-de-trop-nombreux-effets-secondair-628988)
Et encore : - « Si la mélatonine synthétique a déjà fait couler beaucoup d’encre, notamment pour ses effets controversés ainsi que sa réelle utilité, la voici au centre de nouvelles préoccupations. Ce mercredi 11 avril 2018, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) en France a mis en garde contre les risques que présentent les compléments alimentaires contenant de la mélatonine. Au point de la déconseiller à certaines personnes, pour éviter ses effets secondaires !
=> "Des symptômes généraux (céphalées, vertiges, somnolence, cauchemars, irritabilité), des troubles neurologiques (tremblements, migraines) et gastroentérologiques (nausées, vomissements, douleurs abdominales)", résume l’Anses dans un communiqué. En effet, des effets ont été signalés après la prise de ces compléments, vendus avec ou sans prescription en France et en Belgique. Après avoir examiné ces signalements, l’agence de sécurité sanitaire a conclu à des « risques » pour la santé, notamment pour les femmes enceintes, enfants et adolescents. ...
Devraient également s’abstenir les personnes souffrant de maladies inflammatoires, auto-immunes, d’épilepsie, d’asthme, de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité. Ou du moins, pas avant d’avoir demander conseil à leur médecin. Car les effets indésirables sont signalés depuis 2009 et ne semblent pas diminuer. « La consommation est également déconseillée pour les personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue chez lesquelles une somnolence pourrait poser un problème de sécurité », ajoute l’Agence.
( Cf. https://parismatch.be/actualites/societe/134428/contre-les-insomnies-le-choix-dangereux-de-la-melatonine)
À noter que certains "scientifiques" (!) continuent - comme pour les vaccins et en son temps le désormais célèbre Mediator (et tellement d'autres "médicaments" :( ) -, à vanter ce médicament chimique devenu extraordinairement "complément alimentaire naturel" (?!?) (Il se vend 1,4 million de boîtes de compléments alimentaires à base de mélatonine chaque année !) ; pensez-donc, c'est une manne financière :
=> Le marché global de la mélatonine était évalué à 700 millions de dollars en 2018. Il atteindra les 2.790 millions de dollars fin 2025 !
( Cf. https://francais.medscape.com/voirarticle/3605646)
Lire simplement sur la notice la liste des effets secondaires de la mélatonine vendue en France en tant que médicament (sous le nom de CIRCADIN, dosée à 2 mg).
Impressionnant non ?
- Plus de 50 effets secondaires seraient provoqués par la mélatonine !!!
Voici juste un exemple des effets secondaires mentionnés :
« Céphalées, rhinopharyngite, mal de dos et arthralgies, herpès zoster, angine de poitrine, palpitations, hypertriglycéridémie, hypocalcémie, hyponatrémie, irritabilité, nervosité, impatience, insomnie, rêves anormaux, anxiété, troubles de l’humeur, agressivité, agitation, pleurs, symptômes de stress, désorientation, réveil tôt le matin, augmentation de la libido, humeur dépressive, dépression, migraine, léthargie, hyperactivité psychomotrice, sensations vertigineuses, somnolence, syncope, altération de la mémoire, baisse de l’acuité visuelle, vue trouble, larmoiement accru, vertige positionnel, vertige, reflux gastro-œsophagien, troubles gastro-intestinaux, cloques au niveau de la muqueuse buccale, ulcération de la langue, gêne gastro-intestinale, vomissements, bruits intestinaux anormaux, flatulence, hypersécrétion salivaire, halitose, gêne abdominale, trouble gastrique, gastrite, dermatite, sueurs nocturnes, prurit, rash, prurit généralisé, sécheresse cutanée, fatigue, douleur, soif. ... »
Et dire qu'il y en a encore pour défendre ce super médicament "naturel" :(
Mais le ton commence enfin à changer dans nos chers médias :
- https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2615075-melatonine-definition-risques-dosage-posologie-danger-effets-secondaires-hormone-sommeil/
- https://www.doctissimo.fr/medicaments/news/melatonine-effets-indesirables
-...
Enfin bref, si le sujet vous intéresse, je vous rappelle mes trois anciens articles sur ce blog :
• ATTENTION : MÉDECINE DANGEREUSE !!!
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2013/02/danger_13.html)
• "DIANE" : PILULES A MERES !!!
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2013/02/diane.html)
• MÉDIATOR / MÉDIS A TORT ?
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2011/05/medis-tort.html) ]}
Page de l'ouvrage "Les Grandes Énigmes" (Éditions Larousse / France Loisirs, 1993) |
Mais reprenons ce que j'écrivais alors, il y a maintenant plus de 20 ans :
<< ... Tout cela n'est pourtant guère moderne, et le combat que je livre ici pour dénoncer la folie de notre mondiale "passion" pour les "substances carnées" (viandes, charcuteries, protéines animales, ...), les vaccins, antibiotiques, transplantations et autres "produits miracles" de la cellulothérapie, était déjà celui du grand Ambroise Paré vis à vis de cette miraculeuse substance de l'époque : la "Mummie" !
[Étrange médication qui n'était d'ailleurs guère différente de ce dernier scandale qui vient d'éclater début 1997, à propos de l'hormone de croissance, que l'on tirait de l'hypophyse de cadavres humains pour l'injecter dans des enfants qui n'étaient même pas malades !
Ils étaient juste un peu plus petit "que la norme" (!), et des dizaines n'auront pu grandir, mort de ce traitement. Là encore, comme avec l'alimentation carnée, on s'attaque seulement à "la contamination par les prions de la vache folle". Mais il faut savoir que c'est bel et bien le principe même du traitement qui a tué ces pauvres enfants. Tous, heureusement, n'en sont pas mort, mais cela n'est peut-être pas beaucoup mieux, car ce traitement insensé à déclenché toute une gamme de pathologies diverses, et un affaiblissement général des défenses immunitaires de l'organisme ! :( :( :(
Aujourd'hui, il paraît que c'est interdit de prélever ces hormones sur les cadavres... alors on continue d'injecter à ces malheureux enfants qui n'étaient pas malades... des hormones chimiques de synthèse. Triste !... 😢 ]
Le Dr. Paul Niehans - inventeur de cette incroyable thérapie cellulaire dont je vous parlais plus tôt -, est fier d'avoir validé sa fameuse thérapie grâce au "sauvetage miraculeux" du pape Pie XII (qui tint alors à lui manifester sa confiance en l'appelant à siéger à "l'Académie pontificale des Sciences", comme successeur de Sir Alexander Fleming, père de l'aussi fameuse pénicilline. Ce qui fit d'ailleurs naître une autre rumeur malveillante, lui donnant des liens de parenté avec une famille impériale allemande, liens qui expliquaient ainsi son succès auprès des "gens du monde" (!))...
Mais la "Mummie" aussi avait eu l'aval de grands de ce monde !!!
{Eh oui.... Comme les vaccins de nos jours :(
D'ailleurs je viens d'apprendre que le Président russe Vladimir Poutine venait de vacciner sa propre fille avec le tout nouveau vaccin expérimental anti-covid 😮
M'ouais... Bien hasardeux quand-même ; cela me rappelle cette triste anecdote à propos de "l'épidémie de lobotomies" que j'évoquerais aussi ici :
• " ... Autre célébrité, Rosemary Kennedy, la sœur de John Fitzgerald Kennedy. Elle a également été opérée en 1941 dans le plus grand secret à la demande de son père, Joseph Kennedy. Elle en gardera d’énormes séquelles, restant handicapée à vie !"
(Cf. https://information.tv5monde.com/terriennes/durant-50-ans-84-des-lobotomies-furent-realisees-sur-des-femmes-en-france-belgique-et)}
Voici par exemple le témoignage que j'ai découvert dans l'ouvrage "Les Grandes Énigmes", au chapitre "année 1483" (Voire l'illustration un peu plus haut sur "les ressuscités du vendredi saint" !) :
« (...) Tandis qu'au Caire, Chrétiens, Musulmans et Juifs s'émerveillent devant les cadavres "ressuscités" de leurs ancêtres, les plus audacieux s'aventurant tout au plus jusqu'à tâter leurs os, les Européens, à la même époque, n'hésitent pas à consommer, en tant que remède, les corps plus ou moins desséchés d'antiques momies. 😮
Fabriqué en principe à partir de momie, le remède en question, appelé "Mummie", parvient chez les pharmaciens (les apothicaires !) sous trois formes : morceaux de cadavre, pâte noirâtre ou encore poudre obtenue en consumant les corps !
(Et après ça, on va s'étonner des épidémies de peste ou de choléra... tout comme on s'étonne aujourd'hui de "l'épidémie" des maladies immuno-dépressives.
Mêmes lois de causes à effets !!!
Notons d'ailleurs que la fameuse peste noire qui fit périr la majorité de la population française, a sévi pendant des siècles à travers le monde depuis cette période pour s’éteindre totalement sans aucune vaccination ! ;) )
Certains laboratoires, considérant sans doute que la recherche de momies est par trop fastidieuse, trouvent bien plus commode d'utiliser pour leur sinistre commerce des cadavres plus accessibles, mais aussi nettement plus frais... (c'est un peu ce que l'on constate aujourd'hui, non seulement chez les laboratoires de recherches qui encouragent le trafic des animaux à "expérimenter", mais aussi chez ceux qui encouragent les odieux trafics d'organes humains!...) (...)
C'est à la fin du Moyen-Âge que l'Europe commence à se régaler de Mummie. Elle considère cette substance comme un remède contre toutes sortes de maux parmi lesquels les douleurs gastriques et les blessures, et il est bientôt prescrit à toute occasion. Le roi de France François 1er (1494-1547), est l'un de ses plus fameux consommateurs. Jamais il ne se déplace sans sa Mummie. (...)
Ambroise Paré (1510-1590), le grand chirurgien français de la seconde moitié du XVIè siècle, dénonce avec virulence au début des années 80 l'usage de la mummie dans ses écrits...
Après avoir tenté de faire comprendre à ses contemporains que les anciens Égyptiens n'ont pas embaumé parents et amis pour faciliter leurs problèmes de digestion, il insiste sur le fait que le remède est pire que le mal, et qu'il est cause de douleurs et de vomissements.
Il n'est guère écouté, même après avoir rapporté le récit de son collègue Gui de la Fontaine, qui a visité les ateliers de fabricants de Mummie à Alexandrie, et surpris quelques-uns de leurs secrets de fabrication... »
(On peut vraiment affirmer que, parfois, les maladies et épidémies sont bien méritées, notamment quant on a encore cet aperçu des remèdes de nos anciens auxquels leurs contemporains accordaient grand crédit : chenilles triturées dans du miel, cendre de coquilles d'escargots, sang de bouc, poudre de vieille pipe calcinée, etc. !...
Même lorsqu'il s'agissait des plantes, le remède était plutôt folklorique, telle cette plante utilisée contre les calculs urinaires, appelée "Saxifrage" ("plante qui brise les pierres"), non pas parce qu'elle était capable de "briser" les calculs, mais parce que cette plante poussait parfois dans les fentes des rochers, semblant ainsi les percer avec ses racines !!!) :D
{Bon, on pourrait certes se moquer de cette médecine "moyenâgeuse", mais quand on regarde de près avec quoi sont fabriqués nos "vaccins modernes", franchement je trouve pas ça beaucoup plus sensé et intelligent.
Rappel par exemple de l'un de mes vieux articles sur FB concernant ce délire vaccinal (Cf. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=488473404871508&id=100011265574907) :
"Les vaccins sont des produits naturels" !
Dixit le "médecin" (?!?) qui a écrit << Vaccins pour les nuls >> (...)
Pour un peu on apprenait également qu'ils étaient aussi des produits bio et vegan et éthiques ! :/
[Cf. "Grand Soir 3" du 2 novembre. Entre la 10e et 16e minutes, le Dr HANDSCHUH, puis le Dr TANGY, Institut Pasteur, auteur de "Les vaccins pour les nuls"... Vers 13e minute :
- "Les vaccins sont des produits naturels !" (Sic) Et dans la même veine délirante : - "la SEP est une maladie d'adulte ; en vaccinant les bébés, il n'y a pas de SEP 30 ans plus tard !" (Re-sic)]
- C'est vrai quoi .... Il n'y a pas plus naturel comme produits que les vaccins !
=> https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=452225335162982&id=100011265574907
Extrait : "... De nombreux vaccins antiviraux ont été conçus et continuent d’être fabriqués à partir de souches cellulaires dérivées de foetus avortés ! Cette information n’est généralement pas connue des parents, des professionnels de la santé et des responsables gouvernementaux !... )
En effet, rien de plus naturel que les vaccins :P
=> RAPPEL des constituants de la soupe du diable actuellement associés aux vaccins courants (Ce qui suit est tellement gros qu'on a du mal à y croire :/ ) :
ALUMINIUM (adjuvant) : Produit responsable de dommages cérébraux, suspecté d'être la cause de la maladie d'Alzheimer, de certaines démences, de comas et d'attaques. Responsable également d'allergies cutanées. Lourdement impliqué dans la myofasciite à macrophages.
SULFATE D'AMMONIUM : Un poison suspecté d'attaquer le foie, le système nerveux, le système gastro-intestinal et respiratoire.
BÊTA-PROPIOLACTONE : Produit connu pour ses propriétés cancérigènes. Un poison suspecté d'attaquer le foie, le système respiratoire et gastro-intestinal ainsi que la peau et les organes des sens.
LEVURES GENETIQUEMENT MODIFIEES (OGM),
ADN BACTERIEN OU VIRAL D'ANIMAUX : Substances qui peuvent se combiner à l'ADN des vaccinés et entraîner des mutations génétiques inconnues.
LATEX : Produit qui peut produire des réactions allergiques mettant en péril le pronostic vital
GLUTAMATE DE SODIUM: Produit neurotoxique connu pour ses effets mutagènes, tératogènes- entraînant des malformations et monstruosités- et ses effets sur la descendance. Responsable d'allergies.
FORMALDEHYDE (formol) : Constituant principal des substances employées dans l'embaumement ; carcinogène, impliqué dans les leucémies, les cancers du cerveau, du colon, des organes lymphatiques; suspecté d'occasionner des problèmes gastro-intestinaux; poison violent pour le foie, le système immunitaire, le système nerveux, les organes de reproduction. Utilisé pour inactiver les germes.
MICRO-ORGANISMES : Des virus ou des bactéries vivants ou tués ou leurs toxines. Le vaccin polio contenait du SV40, virus de singe retrouvé ensuite chez les humains dans les os, l'enveloppe des poumons – Mésothelium, dans les lymphomes et les tumeurs du cerveau.
POLYSORBATE 80 : Connu pour causer des cancers chez les animaux.
TRI(N)BUTYLPHOSPHATE : Suspecté d'être un poison pour les reins et les nerfs.
GLUTARALDEHYDE: Poison s'il est ingéré; responsable de malformations néonatales chez les animaux d'expérimentation.
GELATINE: Produite à partir de certaines parties de la peau des veaux ainsi que des os de bovins déminéralisés et de peau de porcs. Responsable d'allergies.
GENTAMYCINE ET POLYMYXINE B : Antibiotiques toxiques pour les reins et le système nerveux; responsables d'allergies pouvant être mortelles.
MERCURE (conservateur) : Une substance des plus dangereuses, qui a une affinité pour le cerveau, le foie, l'intestin, la mœlle osseuse et les reins. D'infimes quantités peuvent causer des dommages graves au cerveau. Les symptômes de l'intoxication au mercure sont multiples, et certains sont superposables aux désordres autistiques.
NEOMYCINE : Antibiotique qui perturbe l'absorption de la vitamine B6. Un défaut d'assimilation de la vitamine B6 peut entraîner une forme rare d'épilepsie et de retard mental. Réactions allergiques pouvant être mortelles. Toxique pour les reins et le système nerveux.
PHENOL / PHENOXYETHANOL : Utilisé comme antigel. Toxique pour toutes les cellules et capable de dérégler les réponses du système immunitaire... } ......
Enfin bref, finissons-en avec notre "Mummie/Momie" :
Le commerce reste florissant jusqu'à la fin du XVIIe siècle (parce que, comme nous devrions d'ailleurs le faire avec nos criminelles industries vivisectionnistes "vaccino-chimico-pharmaceutiques" (et sans oublier les commerçants de Tabac, qui coûtent très cher à notre agonisante Sécurité Sociale )), à cette époque, en Égypte, les laboratoires fabriquant la Mummie se trouvent lourdement imposés, et finissent peu à peu par cesser leurs activités !...
OUF :P
{À noter que je relatais également cette histoire dans mon article de mars 2019 sur "2013 Continuum" "La belle histoire gâchée du vaccin ..." (https://2013-continuum.blogspot.com/2019/04/gachee.html) }
•••••••••••••
Posons maintenant un regard sur ces autres faits d'Histoire que j'évoquais en intro ...
Vous ne connaissiez pas la si passionnante histoire des "convulsionnaires de St-Médard" ?
En illustration de cet article vous trouverez deux pages du vieil ouvrage dans lequel j'avais découvert ces faits la première fois au cours de ma jeunesse :) ...
[Et aussi un peu plus tard dans l'ouvrage de Michael Talbot "l'Univers est un hologramme"]
Et sinon, leurs histoires racontées sur la toile aujourd'hui.
Comme sur ces sites (par exemple :) ) :
• Le 2 mai 1727, le corps du bon diacre était déposé par les bedeaux de Saint-Médard dans le modeste charnier du cimetière, à un emplacement bientôt recouvert d’une dalle de marbre noir posée sur quatre dés. Aussitôt, la tombe devint un objet de vénération pour les pauvres haillonneux que François de Pâris avait aidé durant sa vie et déjà un premier miracle s’y produisit : le jour même de l’enterrement, la dénommée Madeleine Beigny, paralysée du bras gauche, recouvra l’usage de son abattis après l’avoir frotté à la bière du défunt. Dans les jours qui suivirent, une crise de folie mystique déferla sur la capitale et les guérisons miraculeuses se succédèrent sur la tombe du diacre...
Et chaque journée charriait dans le petit cimetière Saint-Médard son lot de moribonds, de paralytiques et autres infirmes aux membres viciés, couverts d’ulcères ou de plaies. Les éclopés commencèrent également à ramasser des poignées de terre du cimetière pour s’en servir comme médicament : « on en fait des emplâtres, des compresses, on la met dans les oreilles, sur les plaies, on s’en frotte comme d’un onguent, on la mêle à la soupe, on en prend à jeun » rapporte l’historienne Catherine-Laurence Maire dans son excellent ouvrage (...).
Des petits malins en profitèrent même pour vendre cette terre par sachet aux badauds pressés de s’essayer à cette nouvelle cure miraculeuse ! (...) Mais tandis que la police pourchasse les culs-de-jatte et les mendigots qui continuent de rôdailler autour de Saint-Médard ; et d’envoyer au cachot les jansénistes récalcitrants, la célèbre sépulture du diacre Pâris devient tout à coup le théâtre de nouvelles scènes extravagantes et spectaculaires. Coïncidence ? Je ne crois pas…
En effet, comme pour répondre aux répressions contre les miraculés et leurs zélateurs, se développe une singulière épidémie de convulsions. Oui, des convulsions !
Tout à coup, aux abords de la tombe, de nombreuses jeunes femmes, mais aussi des hommes et des enfants, en majorité issus des quartiers populeux de Paris et proches du courant janséniste, sont pris de soudains tremblements, en mode danse de Saint-Guy !
Les uns se mettent à miauler, les autres à aboyer, crier, haleter ou encore tourbillonner sur eux-mêmes comme des derviches, avant de se tordre en tous sens, animés de violents transports.
Tonnerre de bleu…
Mais la scène démentielle que je suis en train de vous peindre ne s’arrête pas là.
Car pour les délivrer de leurs cabrioles endiablées, les convulsionnaires implorent à grands cris qu’on les batte sans ménagement et s’imposent des pénitences qui font frémir d’horreur. Certains d’entre eux s’allongent sur la terre battue et demandent qu’on les piétine de la tête au pied, d’autres supplient qu’on les cogne à coups de bûches ou de chenets, d’autres encore qu’on leur enfonce des épingles dans la tête, qu’on les flagelle ou qu’on les larde à coup d’épée… Au secours !
Et, c’est le cas de le dire, puisque c’est le nom de secours que l’on a donné à ces diverses tortures censées soulager les convulsionnaires et administrées par de robustes gaillards aux fortes poignes (les frères secoureurs) qui se dévouent — si j’ose dire — pour dérouiller les pauvres convulsionnaires, de toutes leurs forces. Et le plus dingue dans tout cela, c’est que ces derniers prétendent n’éprouver aucune douleur. Bien au contraire, ils affirment même trouver l’extase au milieu de ces souffrances insoutenables. (...)
Ainsi, au bout de quelques mois, on dénombre pas moins de 800 convulsionnaires à Saint-Médard.
Dans tout Paris de petites brochures relatant les dernières guérisons miraculeuses et convulsions circulent sous le manteau, au nez et à la barbe du lieutenant de police Hérault qui traque sans relâche les colporteurs et imprimeurs clandestins.
Les Nouvelles ecclésiastiques, un journal janséniste tiré à six mille exemplaires est massivement distribué à la population, et deviendra même le plus important journal clandestin du XVIIIe siècle.
Mais de nombreuses voix s’élèvent contre la pantomime indécente des convulsionnaires, comme en témoigne ce rapport de police : « Ce qu’il y a de plus scandaleux, c’est d’y voir des jeunes filles assez jolies et bien faites entre les bras des hommes, qui, en les secourant, peuvent contenter certaines passions, car elles sont deux ou trois heures la gorge et les seins découverts, les jupes basses, les jambes en l’air. »
Face à cette véritable épidémie de folie et à ces scènes délirantes jugées obscènes, il fallait bien que quelqu’un intervienne pour ordonner aux convulsionnaires de cesser instamment leurs jongleries !
C’est ce que fit le jeune Louis XV, après avoir fait examiner plusieurs d’entre eux par des médecins et chirurgiens, lesquels affirmèrent que les convulsions n’avaient rien de surnaturel et qu’il s’agissait d’une supercherie destinée à profiter de la crédulité du peuple. Sur ordre du roi, il fut dès lors défendu de pénétrer dans le petit cimetière dont les portes furent scellées le 29 janvier 1732.
On raconte qu’un mariole y vint graver, en gros caractères, l’inscription suivante devenue célèbre : "De par le Roi, défense à Dieu De faire miracle en ce lieu." 😄
Pensez-vous que ces coups de filet et la fermeture du cimetière allaient arrêter les convulsionnaires ?
Que nenni. Au contraire, pour ces derniers, les miracles et les convulsions sont un signe de protection envoyé par Dieu en réponse aux persécutions envers les jansénistes. Il leur faut donc poursuivre coûte que coûte leur œuvre démentielle. Par le truchement de quelques précieuses reliques — des morceaux d’étoffe ayant appartenu au diacre Pâris, ou un peu de terre recueillie près de son tombeau —, les guérisons miraculeuses et les prodiges se poursuivent dans tous les quartiers de Paris et même dans les provinces… jusqu’à Montpellier !
Aussi, rien de plus courant, à l’époque, que de croiser, au détour d’une rue, une femme agitée de violentes secousses, gigotant à même le sol, entourée de passants venus s’unir en prière ou tenter d’apercevoir un bout de fesse tout en se donnant des airs de componction…
Et il y en a encore des pages et des pages ici :
=> https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2019/12/15/les-convulsionnaires-de-saint-medard/ (*)
Pages de l'ouvrage "L'Univers est un hologramme" (Éditions Pocket, 1994) |
[Un autre site racontant différemment la même histoire ;)
=> http://www.histoiredelafolie.fr/psychiatrie-neurologie/les-convulsionnaires-du-cimetiere-de-la-saint-medard-et-le-diacre-paris-par-adrien-borel-1935
Extrait :
... On pourrait penser alors, comme l’ont fait plusieurs des biographes du diacre, hommes pieux certes, mais surtout bons Jansénistes, que ce furent précisément les miracles de Saint-Médard qui, en motivant la colère des Jésuites, finirent par amener le roi à fermer le cimetière. L’exploit d’un Janséniste, même mort, déclarait-on, portait une ombre insupportable à la Congrégation et risquait de lui enlever de nombreux partisans. Encore une fois, il est vraisemblable que Louis XV ne se fût point laissé arracher son ordonnance pour si peu : il y avait autre chose. Depuis quelques mois la tombe du bienheureux ne se bornait plus à des miracles. Elle était devenue la source de phénomènes bizarres, étranges, extraordinaires, tellement extraordinaires que le bruit s’en répandait dans toute la ville et qu’un grand concours de peuple entourait chaque jour Saint Médard.
Et chose plus étonnante encore, ces faits étranges d’abord limités à un très petit nombre de fidèles s’étendaient maintenant à la manière d’une épidémie !...
Des dizaines des centaines de personnes y étaient prises, excitant ainsi l’étonnement et l’admiration. De toutes parts, malades, fidèles, curieux, douteurs ou convaincus se pressaient vers le quartier Saint-Marcel et l’on racontait que des scènes pour le moins hallucinantes s’y passaient. On disait même à demi-mots que ces spectacles n’étaient pas sans quelque inconvenance et qu’ils déshonoraient une terre chrétienne. (...) Le cimetière Saint-Médard fut donc fermé et ses fidèles dispersés. Mais il était déjà trop tard. Sur la porte close par ordre du roi, une main inconnue écrivit ce distique qui fut fameux le soir même à Paris : « De par le Roi défense à Dieu « De faire miracle en ce lieu ».
Le roi fut écouté.
Il n’y eut plus de miracles à Saint-Médard puisqu’aussi bien on ne pouvait y accéder.
Seulement le miracle se déplaça et se transporta dans tout Paris, où pendant dix ans, de 1732 à 1742, ses manifestations défrayèrent la chronique et continuèrent de passionner l’opinion.
"C’était une épidémie. Le mot n’est pas trop fort. Et une épidémie qui s’aggravait !"
C’est cette extraordinaire histoire que je voudrais maintenant vous raconter. ...]
•••••••••••••
Passons à une autre histoire maintenant : celle de nos "abductés" !
Je me souvenais bien l'avoir lu dans l'un de mes ouvrages déjà mentionnés ici, mais j'ai eu beau les rechercher - pas une mince affaire ça 😜 - puis les lire et relire .... Impossible de retrouver le passage en question. Le contenu de ces pages m'était certes resté en mémoire, mais malheureusement plus le titre de l'ouvrage 😕
Enfin bref.... Je me suis donc résolu à quitter ma bibliothèque - et ses nombreuses annexes 😏 - pour rechercher quelque chose d'approchant sur le web.
Et voilà donc 😊
•... Il faut noter qu’à partir des années 80, les cas d’abductions, surtout aux Etats-Unis vont se multiplier de manière exponentielle. On assiste si on en croit les spécialistes à une véritable épidémie d’enlèvements extraterrestres !...
Les cas d’abduction se compteraient par milliers…
La grande majorité des scientifiques n’accordent aucun crédit à ces histoires d’enlèvements. Selon certains psychiatres, on assiste plutôt à une forme contemporaine d’hystérie.
Ou alors, nous sommes face à des symptômes aiguës de paralysie du sommeil ou encore de faux souvenirs. ...
Cf. https://www.rtbf.be/lapremiere/emissions/detail_entre-mysteres-secrets-la-fascinante-histoire-des-ovnis/accueil/article_ovni-les-enlevements-extraterrestres-existent-ils?id=10529587&programId=17045
Et pour développer succinctement le sujet ici, afin de vous éviter de zapper de sites en sites au risque de vous égarer dans la toile 😉
=> Certains des individus qui ont écouté l'émission radio "La Guerre des Mondes" d'Orson Welles en 1938 ont rapporté aux psychologues qui les ont interviewés avoir eu des sensations étranges : sentir l’odeur des gaz martiens ou encore la chaleur de leurs rayons !!!
Ces cas ont été documentés à l’époque par Cantril, Gaudet & Herzog (1940).
Mais est-ce que l’influence culturelle peut vraiment aller jusqu'à générer une hallucination visuelle ?
Il semblerait que nous puissions répondre oui à cette question !
C'est cependant un sujet délicat à aborder puisqu'une attaque classique à l'encontre des chercheurs qui évoquent le sujet est qu'« ils prennent les témoins pour des fous ».
Il s'agit d'un contre-argument d'épouvantail qui se base sur des conceptions datées et naïves de l’hallucination et de la psychopathologie. De plus, il s'agit aussi bien plutôt d'un contre-argument éthique que scientifique : ce contre-argument serait en substance qu’il ne serait pas « gentil » d'envisager qu'un témoin puisse avoir eu une hallucination, indépendamment de la validité de l'hypothèse explicative. Autrement dit, cela attaque la personnalité du chercheur (si il ou elle est une « gentille » personne) plutôt que l’argument réellement avancé...
Il est cependant vrai qu'on pensait auparavant que les hallucinations étaient principalement des symptômes de psychose.
Les deux étaient en quelque sorte synonymes : si on avait des hallucinations, on était psychotique ; et inversement. Cependant, des études récentes ont montré que les hallucinations sont en réalité bien plus courantes dans la population générale qu'on ne le croyait auparavant.
Des sujets ne souffrant pas d'une psychopathologie peuvent donc avoir des hallucinations !
Cf. http://www.i6doc.com/resources/download.cfm?GCOI=28001100109030&thefile=93852-PSYCHO-Abrassart-these-INT-WEB.pdf&securityToken=C66BB74E5EC97F13CF32ECA9EFEB11E6.cfusion
{A noter que cette publication regorge de pages toutes plus intéressantes et passionnantes .... Mais il y en a quand-même plus de 300 hein... Je ne peux vraiment pas tout citer ici 😛😛😛 }
Et encore tiens 😁 :
•... Le phénomène des enlèvements par les extraterrestres, aussi désigné dans la littérature ufologique francophone au moyen de l'anglicisme « abduction », consiste dans le fait que des sujets témoignent avoir été enlevés et emmenés à l'intérieur d'engins volants venus d'un autre monde. Les enlevés rapportent avoir subi des examens, ayant parfois une forte connotation sexuelle, une fois à l'intérieur. Certains sujets rapportent même des enlèvements à répétition tout au long de leur vie.
Certaines femmes disent être tombées enceintes suite à une insémination, mais qu’ensuite les extraterrestres sont revenus prendre le fœtus avant l’accouchement.
Ces expériences exceptionnelles sont généralement vécues de manière traumatique.
Si le phénomène des contacts présente les extraterrestres comme des bienfaiteurs de l'humanité, celui des enlèvements a clairement une tonalité horrifique.
Si le phénomène OVNI s'est rapidement répandu sur pratiquement toute la planète, les enlèvements par les extraterrestres restent encore aujourd'hui quelque chose de plus typiquement américain.
Dans un sondage récent, réalisé par le magazine Science & Vie57, 12% des Français croient dans la réalité du phénomène des « abductions » mais 0% rapportent avoir eux-mêmes été enlevés par des extraterrestres.
Les cas d'enlèvements ne sont pas totalement inexistants, mais restent néanmoins rares en Europe.
Les enlèvements par les extraterrestres n'existaient pas au tout début du phénomène OVNI.
C'est une composante qui n'est apparue qu'une quinzaine d'années après l’observation originelle de Kenneth Arnold. En effet, il faut attendre 1961, et l'affaire Betty et Barney Hill, pour que ce sous-phénomène s'ajoute à la mythologie ufologique.
{A noter qu'un film hollywoodien est en préparation sur cette histoire ; une nouvelle vague de témoignages bientôt donc ? 😋 }
... Il s'agit donc véritablement d'une complexification du soucoupisme.
Il est cependant possible de trouver bien avant des éléments qui les évoquent dans la science-fiction, dans le cadre du paradoxe science-fiction et soucoupes volantes. Jason Colavito (2005) retrace l'origine du néo-évhémérisme chez l'écrivain Howard Phillips Lovecraft, tout particulièrement dans son roman "Les Montagnes hallucinées".
En ce qui concerne les enlèvements, ce même écrivain présente dans sa nouvelle de 1930 "Celui qui chuchotait dans les ténèbres", des extraterrestres (les Mi-go) qui retirent par chirurgie les cerveaux des êtres humains, les placent dans des cylindres et les emmènent avec eux pour des voyages dans l'espace. Nous sommes ici trente ans avant l'affaire Betty et Barney Hill.
Ce n'est bien entendu qu'un exemple parmi d'autres : on peut en effet retrouver beaucoup de prototypes du narratif des enlèvements dans la bande-dessinée américaine du début du 20e siècle, même si l'impact culturel d'Howard Phillips Lovecraft ne doit pas être sous-estimé. (...)
La psychose pourrait par exemple expliquer ce qui est rapporté par des hallucinations et des délires !
Les troubles de conversion et le syndrome de Münchhausen pourraient expliquer certaines manifestations physiques rapportées par les sujets comme l'apparition de taches sur le corps, etc.
Le trouble dissociatif de l'identité pourrait rendre compte des temps manquants, ainsi que les messages de personnalités distinctes (ici les extraterrestres). (...)
Lors d'une paralysie du sommeil, le sujet se réveille mais est incapable de bouger pendant un certain temps. Il éprouve généralement une peur intense durant cette période de paralysie. Il peut aussi avoir l'impression que quelqu'un ou quelque chose effectue une pression sur son torse, ce qui rend sa respiration difficile. Ce trouble du sommeil s'accompagne enfin parfois d'hallucinations visuelles ou auditives. Les sujets auront alors l'impression d'une présence dans la pièce. Celle-ci prendra une forme spécifique en fonction de la culture de la personne.
En Europe, durant l'Antiquité et le Moyen-Âge, la paralysie du sommeil était expliquée par les incubes et succubes, des démons (mâles et femelles) qui étaient supposés venir abuser leurs victimes durant leur sommeil. Encore aujourd'hui, à Zanzibar, un démon surnommé Popobawa viole les hommes pendant la nuit. Des vagues d'attaques ont encore défrayé la chronique dans cet archipel ces dernières années, ce qui est un bel exemple d'illusion de masse !...
En japonais, la paralysie de sommeil se nomme kanashibari (金縛り), ce qui signifie « maintenu par une étreinte de fer ». On peut aisément imaginer que ces visiteurs de chambre à coucher, comme ils sont parfois surnommés dans la littérature, interviennent dans la génération de certains folklores.
Comme on peut le voir, il existe une boucle de rétroaction entre la culture et l'expérience de la paralysie du sommeil. Chris French (2009) écrit à ce sujet :
« Il semble probable que l'expérience centrale ait joué un rôle dans le développement de systèmes de croyance associés au monde des esprits dans beaucoup de cultures et que ces mêmes systèmes de croyances, une fois constitués, sont capables d'influencer le contenu des hallucinations des épisodes de paralysie du sommeil des générations suivantes. »
La paralysie du sommeil peut être l'expérience qui va déclencher le fait que quelqu'un va aller consulter un thérapeute Nouvel Âge. Il ne s'agit pas d'un trouble du sommeil très connu dans le grand public. Le sujet trouvera alors un moyen d'expliquer son expérience autrement.
Dans la culture occidentale contemporaine, une personne souffrant de ce trouble peut chercher à l'expliquer de diverses façons. Les enlèvements par les extraterrestres seront une des explications disponibles (French, C. C., Santomauro, J., Hamilton, V., Fox, R., & Thalbourne, M., 2008), parmi d'autres (possession démoniaque, fantômes, etc.). (...)
Au-delà des observations individuelles, il s’est produit depuis la naissance du phénomène en 1947 des pics de témoignages. Les ufologues ont surnommé ceux-ci des vagues d’OVNI.
Afin de discuter des mécanismes sociopsychologiques qui nous semblent à l’œuvre lors de celles-ci, nous allons nous pencher d’un côté sur la diffusion de l’émission radio "La Guerre des mondes" d’Orson Welles en octobre 1938 et de l’autre sur la vague belge de 1989-1992.
Il nous semble en effet que la réaction du public à l’émission radio nous permet d’éclairer ce qui s’est déroulé des décennies plus tard en Belgique sur une plus grande échelle et pendant plus longtemps.
(...) Le 30 octobre 1938, l’émission radio "La Guerre des mondes" fut diffusée aux États-Unis pour Halloween. Elle fut réalisée par Orson Welles (qui était âgé de 23 ans à l'époque), sur la base d'un scénario d'Howard Koch. Il s'agissait d'une pièce de théâtre conçue pour la radio, inspirée du roman d'H. G. Wells et interprétée par la troupe du Mercury Theatre. Elle prenait l'apparence de divers flashs d'informations (qui étaient eux-mêmes une nouveauté à l'époque), comprenant des interviews de scientifiques, de militaires, etc. On parlerait aujourd'hui d'un documenteur, néologisme forgé à partir de documentaire et menteur. La réaction du public fut impressionnante et resta dans l'histoire de ce média. L'émission de radio était un résumé relativement fidèle du roman, si ce n'est pour la localisation géographique, qui avait été déplacée de la Grande-Bretagne vers les États-Unis. Des astronomes rapportent dans un premier temps avoir observé une activité inhabituelle sur Mars, puis un météore s'écrase à Grover's Mill, dans le New Jersey. Il s'avère après examen qu'il s'agit en réalité d'un engin extraterrestre. Un occupant en sort et attaque les personnes présentes. Des scènes de destruction s'en suivent, scènes qui deviendront typiques du genre de l'invasion extraterrestre. L’histoire se termine lorsque les étrangers à ce monde périssent, non pas à cause de la résistance humaine mais de bactéries. En ce qui concerne l'imaginaire colonial que nous évoquions plus haut, le roman La Guerre des mondes fut écrit par H. G. Wells (1898) comme une transposition sous forme de fiction du génocide des Tasmaniens par les colons anglais. Le début de l'émission explicitait clairement le fait qu'il s'agissait d'une fiction : Orson Welles y lisait en effet l'introduction du roman. Nombre d'auditeurs manquèrent malheureusement celui-ci parce qu'ils étaient en train d'écouter une émission extrêmement populaire, The Chase and Sandbourn Hour. A peu près un quart d'heure plus tard, le premier sketch comique se termina au profit d'un air d'opéra. Beaucoup de gens changèrent alors de chaîne à ce moment-là (ce que l'on appelle aujourd'hui du zapping) et tombèrent alors sur le "documenteur" qui en était à la découverte de l'engin spatial à Grover's Mill.
Deux raisons différentes nous amènent à discuter ici de cet événement.
La première est qu'il s'agit d'un exemple d'illusion de masse !...
Il est important de bien distinguer les illusions des hystéries de masse.
Lors d'une hystérie de masse, les individus présentent des symptômes (nausées, maux de tête, douleurs musculaires, convulsions, etc.).
Un exemple est la contagion psychosociale engendrée en 1997 au Japon par la diffusion d'un épisode du dessin animé Pokémon suite à une séquence présentant des flashs bleus et rouges. Un nombre considérable d'enfants rapportèrent des symptômes les jours qui suivirent. Il est clair que certains avaient souffert d'une crise d'épilepsie générée par les flashs sur l'écran de télévision. Cependant, ces cas ne peuvent pas rendre compte de l'ampleur de la réaction, surtout lorsqu'on songe que ce type de séquences n'était pas du tout original à cet épisode-là (le 38ème de la série) et avait été souvent utilisé dans d'autres dessins-animés nippons par le passé sans générer de réaction aussi spectaculaire.
Beaucoup d'enfants ne rapportèrent pas avoir eu une crise d'épilepsie, mais juste des maux de tête, des nausées et des vomissements. Benjamin Radford et Robert Bartholomew (2001) argumentent de manière convaincante qu'il s'agissait en réalité d'un cas d'hystérie de masse.
Il n'y a par contre pas de symptômes physiques lors d'une illusion de masse.
Cette clarification conceptuelle étant faite, notre argument est que l'illusion de masse engendrée par La Guerre des mondes est similaire à celle qui se produit lors d'une vague d'OVNI.
Autrement dit, Orson Welles créa une minivague, extrêmement limitée dans le temps. Cet exemple souligne le rôle clé joué par les médias dans les contagions psychosociales. On retrouve cet aspect lorsqu'on se penche par exemple sur les conditions d'émergence et de maintien de la vague belge (Abrassart, 2010b), période durant laquelle les médias ont répercuté de manière fort peu critique les informations diffusées par la SOBEPS.
Pour prendre un exemple plus récent, une minivague s'est produite en 2009 dans les départements français de l'Aisne, des Ardennes et de la Marne. Les travaux de Thibaut Alexandre (2012) démontrent que celle-ci trouve son origine dans les contacts d'un ufologue avec le quotidien régional L'Union. La comparaison a bien entendu ses limites, tout particulièrement parce qu'il était très facile pour les auditeurs du Mercury Theatre de vérifier qu'ils étaient en train d'entendre une pièce radiodiffusée. Il leur suffisait par exemple de changer de chaîne sur leur radio pour se rendre compte qu’on ne parlait pas ailleurs de l’invasion extraterrestre.
Lors d'une vague d'OVNI, les médias de masse sont le plus souvent complaisants et échouent à diffuser des informations critiques.
Ils donneront principalement la parole à des tenants des hypothèses extraordinaires, ce qui fait que le grand public sera surtout exposé à un discours allant dans le sens des interprétations extraterrestres de l'événement en question. Une boucle de rétroaction s'installe alors entre la couverture médiatique et les observations. Remettre les vagues d'ovnis dans le contexte plus général des illusions de masse permet, nous semble-t-il, de mieux appréhender les mécanismes à l'œuvre.
Page extraite de l'ouvrage "Fraudes et Mystifications" (Éditions Time-Life / France Loisirs, 1995) |
• Panique ou illusion de masse ?
La seconde raison pour laquelle nous discutons de l’émission "La Guerre des mondes" est qu'il existe à l’heure actuelle un débat dans le monde académique autour de la question de savoir s'il y a réellement eu une panique ce soir-là. A l'origine de celui-ci se trouvent les travaux de David Miller (1985) et de William Sims Bainbridge (1987).
Le problème de fond est que la manière dont la panique a été présentée dans la presse écrite de l’époque fut largement exagérée.
En lisant les articles des quotidiens, le lecteur a l’impression que la diffusion de l’émission a généré des réactions extrêmes sur l’ensemble du territoire américain, alors qu’en réalité elles furent limitées à la région du New Jersey où se déroulait l’action du récit.
Il est finalement logique que les gens qui aient été le plus inquiétés par ce qui était annoncé à la radio étaient ceux qui vivaient dans la région des événements et pas à des centaines de kilomètres de là.
Cette controverse a amené le sociologue français Pierre Lagrange (2005) à défendre la thèse que la panique de "La Guerre des Mondes" n’est qu’un mythe rationaliste basé sur la croyance dans l’irrationalité des foules. Il nous semble que c’est cependant aller un peu vite en besogne.
En effet, le psychologue Hadley Cantril et ses assistants (1940) documentèrent à l’époque les réactions à la diffusion de l’émission radio. Les informations que nous avons ne proviennent donc pas exclusivement de la presse écrite. De plus, des événements similaires se produisirent dans les années qui suivirent ailleurs dans le monde, quand d’autres radios voulurent répéter la démarche d’Orson Welles. Il faut en effet savoir que La Guerre des mondes s'est exportée dans d’autres pays après la panique originelle générée par Orson Welles : au Chili (1944), en Équateur (1949), au Portugal (1958, 1988 et 1998), au Brésil (1971) et enfin à nouveau aux États-Unis (1968 et 1974).
Ces diverses occurrences sont détaillées dans l'ouvrage de John Gosling (2009) Waging the War of the Worlds. Il s'agit à chaque fois d'émissions de radio ou de télévision reprenant la structure générale du roman d'H. G. Wells, mais en le transposant dans le pays concerné. Elles s'inspirent toutes plus ou moins de l'adaptation originale de 1938. Ces événements ont été documentés, souvent de manière plus fiable que lors de l'émission d'Orson Welles.
Etudiant par exemple la panique au Chili en 1944, John Gosling (2009, p. 108) nous explique que :
« L'importance et la nature précise de la terreur générée par l'émission d'Orson Welles sont toujours sujettes à discussion, mais à Quinto il y a un fait horrible et inattaquable : les bureaux d’El Comercio furent brûlés par une foule furieuse à cause d'une émission de La Guerre des Mondes, et des gens sont morts. Il n'y a absolument aucun doute à ce propos. »
Il est de plus intéressant d'observer que souvent le producteur ou le réalisateur de ces émissions avait tenté de prévenir un dérapage en informant le public et les autorités (polices, pompiers, etc.) autant que faire se peut, mais qu’à chaque fois une panique plus ou moins importante s'est produite malgré ces efforts.
Le fait que l’illusion de masse originale ne fut pas un événement unique
renforce les conclusions que l’on peut en tirer !...
Quant aux traitements sensationnalistes de l’événement par la presse écrite, les rationalistes sont souvent les premiers à se plaindre, encore aujourd’hui, de comment les médias présentent les informations au grand public de manière fort peu critique ! (...)
Divers éléments confirment qu'il y a bel et bien eu une illusion de masse, le plus important étant, comme nous l'avons déjà mentionné, l’étude menée par le psychologue Hadley Cantril et ses assistants (1940). Il faut par contre aborder avec esprit critique les articles qui ont été publiés les jours qui suivirent dans la presse écrite. Une certaine animosité régnait à l'époque entre ce média et la radio et il se pourrait fort bien que certains en aient profité pour critiquer de manière excessive la concurrence. Il est clair que certains journalistes firent du mauvais travail et propagèrent des informations incorrectes, y compris des anecdotes dont la véracité était plus que douteuse.
Cependant, quand on y réfléchit un tant soit peu, cela n'a en soi absolument rien d'étonnant : les médias de masse sombrent très souvent dans le sensationnalisme.
Aux erreurs journalistiques des jours qui suivirent se sont ajoutées au cours des décennies des déformations et exagérations qui demandent à être corrigées par un rigoureux travail d'érudition !!! ...
Les assistants d'Hadley Cantril interviewèrent 135 personnes qui avaient rapporté avoir paniqué durant la radiodiffusion. Parallèlement à ces études de cas qui forment le corps de sa recherche, le psychologue mobilise de nombreuses données empiriques : plusieurs sondages (Gallup et autres), des articles de presse, etc. (...) Certaines personnes interviewées par les assistant d'Hadley Cantril rapportèrent avoir vu les flammes de la bataille, d'autres avoir senti l'odeur des gaz martiens ou encore leurs rayons de chaleur. Un témoin raconte par exemple (Cantril, H., Gaudet, H., & Herzog, H., 1940, p. 94) : « J'ai mis ma tête à la fenêtre et j'ai pensé que je pouvais sentir le gaz. Et j'ai pensé que je ressentais de la chaleur, comme si le feu venait dans notre direction. »...
On trouve aussi dans The Invasion From Mars : A Study in the Psychology of Panic (1940, p. 173) le cas de Monsieur Lewis, qui se trouvait au moment de la diffusion de l'émission chez un ami :
« Ils sont tous les deux montés dans la voiture pour aller avertir leur famille et leurs voisins. Durant le trajet, ils sentirent le gaz dont le présentateur radio avait parlé ».
Hadley Cantril et ses assistants argumentent spécifiquement contre l'idée répandue dans les médias à l'époque que seules les personnes ayant un faible degré de scolarité ont paniqué. Si les gens ayant suivi des études universitaires avaient plus de chances de faire preuve d'esprit critique, certains ont malgré tout pris peur. Autrement dit, si niveau d'éducation et esprit critique sont corrélés, ce ne sont pas pour autant deux concepts interchangeables.
{Tiens, j'ai revu le chef-d'œuvre "Dune" récemment, inspiré par la remarquable saga de science-fiction de Frank Herbert. Face au danger le héros de l'histoire ne cesse de se répéter de ne pas avoir peur, car "la peur tue l'esprit" "la peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale" (!)....
J'avoue avoir vu ce film en avant-première à sa sortie en 1984, et cette phrase était depuis lors resté gravée dans ma mémoire (Ce n'est qu'après que j'ai dévoré tous les livres de cette hallucinante mais éblouissante saga née aussi comme moi en 1965 :) ).
Eh oui, la peur tue l'esprit ! C'est une "petite mort":
La mort de la raison, du bon sens et de l'intelligence !!! ... }
Des croyances religieuses, par exemple chrétiennes fondamentalistes, ont aussi affecté les sujets de manière à faciliter l'acceptation du documenteur comme faisant état d'événements réels. Hadley Cantril et ses assistants (1940, p. 149) écrivent : « L’aptitude à la pensée critique ne permet pas à elle seule d’empêcher de paniquer. Elle peut être supplantée par une prédisposition liée à la personnalité d'un individu ou par les émotions que suscite une situation d'écoute particulière.
Pour que l’esprit critique soit exercé de manière constante, il doit être possédé par une personne invulnérable aux situations de crise et imperméable aux circonstances extérieures. » !
{Bref, une sorte d'autiste indifférent aux sentiments passionnels exacerbés comme votre serviteur 😉 }
(...) Si une panique ne s'est pas déroulée la nuit du 30 octobre 1938, il nous semble clair au vu des différents éléments que nous avons évoqués qu’une illusion de masse s’est bel et bien produite. Elle fut effectivement beaucoup plus localisée que la presse écrite ne l’a fait croire par la suite. John Gosling (2011) a écrit sur son blog un texte où il adresse la même question, intitulé "When is a Panic not a Panic ?" : « Panique est un mot fort. Il implique des tas de choses. Des gens qui courent dans toutes les directions, des actes complètement irrationnels, une incapacité à voir les choses de manière rationnelle et à agir en conséquence. Si on s'en tient à la définition générale du dictionnaire, cela ne s'est pas produit la nuit de l'émission d'Orson Welles. Mais quelque chose d'aussi extraordinaire l'a fait. Les événements de cette nuit ont été particulièrement bien rapportés et enregistrés.
Les journaux furent le lendemain matin remplis de comptes rendus de comportements fous, dont il faut bien dire que certains ont pu être exagérés, voire inventés de toutes pièces par les journalistes de l'époque. Il y avait sans nul doute un résidu d’animosité entre les journaux et la radio à cause de la bataille pour les cœurs et les esprits du public et il ne serait pas correct de ne pas prendre cela en compte lorsqu'il s'agit d'évaluer l'étendue de la réaction. Mais au cours des années, de nombreux autres rapports sont apparus qui n'ont pas été influencés par les passions du moment. Ils délivrent un récit beaucoup plus sobre et très convaincant des événements de cette nuit, prouvant pour nous que de très nombreuses personnes furent sérieusement alarmées. Beaucoup crurent que les Martiens attaquaient, certains firent leurs bagages, d'autres réunirent leurs proches ou allèrent à l'église.
Une bonne proportion pensa que la radio s'était trompée, et qu'il s'agissait en réalité d'une attaque surprise allemande. » (...)
• ET ENCORE :
On assista entre 1989 et 1992 à un déferlement de témoignages d’OVNI en Belgique : c’est ce qu’on a surnommé la vague belge dans la littérature ufologique. Presque 25 ans après sa fin, celle-ci continue aujourd’hui à être régulièrement présentée dans les médias comme inexplicable, principalement sur la base des deux ouvrages de la défunte SOBEPS (1991, 1994).
Différentes éléments semblent avoir amené l’apparition de cette vague (Van Utrecht, 2007).
Le premier fut une observation en Russie le 9 octobre 1989.
Le journal Pravda rapporta qu’un groupe d’enfants avaient vu dans un parc à Voronezh un vaisseau spatial atterrir et un géant à trois yeux accompagné d’un nain mécanique en descendre. Un des enfants serait devenu temporairement invisible suite au fait qu’il aurait été touché par un rayon laser. Cette histoire fut diffusée dans les médias occidentaux, alors que cela faisait un bon moment qu’aucune affaire d’OVNI n’avait défrayé la chronique.
Le second symptôme précurseur de la vague se produisit le 25 et 26 novembre 1989 : des habitants de la région flamande de la Belgique rapportèrent avoir vu un disque lumineux au-dessus de leurs maisons. L’explication de ces observations s’avéra être un laser projecteur tournant - ou canon à lumière - de discothèque situé à Halen, une petite ville de la province du Limbourg.
Rappelons qu’à l’époque où ces projecteurs commencèrent à être utilisés, ils générèrent bon nombre d’observations comme la population n’était pas familiarisée avec ceux-ci.
(On observe à l’heure actuelle un effet similaire lié à la popularité croissante des lanternes thaïlandaises, particulièrement pour les mariages. Beaucoup de gens ne les connaissent pas et sont induits en erreur lorsqu’ils voient un ensemble de points flotter silencieusement dans le ciel. L’absence de son combiné au fait que les témoins connectent parfois les points et observent dès lors une structure qui n’existent que dans leur perception conduisent aisément à des méprises...)
Le cas de Voronezh et les méprises avec un canon à lumière du 25 et 26 novembre 1989 préparèrent la Belgique à une importante vague d’OVNI ! (.......)
Dans le cadre conceptuel du modèle sociopsychologique, l’explication des vagues d’OVNI est une illusion de masse dont le mécanisme fondamental a été décrit par Philip J. Klass (1986).
Un aspect essentiel de cette illusion de masse est la boucle de rétroaction qui s’établit entre les médias et les observations. Nous avons tout d’abord montré dans ce chapitre comment la diffusion de l’émission radio "La Guerre des Mondes" a généré une mini-vague, extrêmement limitée dans le temps. Nous nous sommes ensuite penchés sur la vague belge et avons montré que ces événements sont compatibles avec l'hypothèse d’une illusion de masse.
La conviction de ces auteurs concernant l’inexplicabilité de la vague se fonde plus sur un sentiment général d’incrédulité que sur les preuves tangibles récoltées durant les événements. Ils ont en effet jusqu’à présent échoué à prouver qu’il s’était réellement passé quelque chose de réellement extraordinaire en Belgique durant cette période. Oui, ils ont beaucoup de témoignages d’observations mais cela ne suffit pas pour rejeter les explications prosaïques. Un sentiment général d’incrédulité ne suffit pas non plus : en science, il faut pouvoir prouver ce que l’on avance.
Les phénomènes sociopsychologiques peuvent être très impressionnants.
La vague belge restera peut-être dans l’histoire comme les procès des sorcières de Salem ou encore la bête du Gévaudan (Smith, 2011). ...
➨ Enfin bref, il y en a encore de très nombreuses pages sur le sujet mais mon but ici n'était pas de parler ufologie et zététique, mais juste de porter un regard amusé sur les phénomènes de "psychose collective" - alimentée par les médias ! -, que ce soit avec le phénomène de "pandémie coronique", que celui de ces autres crises de folie collective historique comme les convulsionnaires de St-Médard ou les abductés américains !
D'ailleurs, comme le disait l'auteur de cette étude sur le phénomène ovnis dans la présentation de sa thèse de doctorat "psychosociologique" :
- << On pourrait n’y voir qu’un travail journalistique et pas celui d’un psychologue. Tout d’abord, remarquons que ce travail, aucun journaliste ne l’a fait ! Il faut bien dire que le journalisme d’investigation et le journalisme scientifique souffrent énormément à cause d’internet : les rédactions de journaux n’ont tout simplement plus les moyens de payer des gens compétents et de les laisser se plonger dans un sujet durant de longues périodes. Au contraire, on peut légitimement se plaindre de la manière dont les médias présentent l’information scientifique à l’ère du « piège à clics ».
De plus, nous argumenterons qu’il s’agissait d’une illusion de masse (mass delusion en anglais), phénomène intéressant aussi bien les sociologues que les psychologues.
Notre explication de la vague belge est une illustration de la façon dont une contagion psychosociale peut générer un phénomène de grande ampleur ! >>
Intéressant n'est-ce pas ce parallèle avec la coronapsychose actuelle et son inévitable cortège de témoignages de "malades de la covid-19" qui nous racontent leur état maladif cauchemardesque évidemment lié sans contestation possible au vilain sarscov2...
Pffffff ... À croire qu'avant lui les gens n'étaient jamais malades, jamais souffrants, jamais hallucinés ... (Et je ne parle même pas là de tous ces effets secondaires de médicaments ou de traitements qui provoquent justement ces cauchemars, hallucinations, altérations de la réalité et j'en passe !!! :( )...
Aussi incroyable et insensé que cela peut nous sembler aujourd'hui - même pour les fans d'"X-Files" :) (oui j'avoue, j'étais plus fan de Scully que de Mulder ;) ) -, il faut quand-même se souvenir que suite aux premiers témoignages quelque peu sciencefictionnesques d'enlèvements par les extra-terrestres, il y eu vraiment une "épidémie d'enlèvements".... Quasi même une véritable pandémie ! 😂
Pensez-donc, comme l'écrivait par exemple Marie-Thérèse de Brosses dans son "Enquête sur les enlèvements extraterrestres" :
- « Depuis 1975, les témoignages ne cessent de se multiplier par paliers successifs. Les quelques dizaines de cas connus dans les années 70 ont proliféré au point de se compter par milliers à partir de 1987 ! [Dans son étude paru cette année là - "UFO Abductions the measure of a mystery" -, le Dr. Thomas E. Ballard, folkloriste de l'université d'Indiana, en comparait déjà 300 ! Et ses études étaient principalement axées sur les cas américains, alors que "l'épidémie" s'était déjà largement répandue à travers le monde !] Une telle accumulation de témoignages commence donc vraiment à prendre des allures d'épidémie : Vite débordés, les chercheurs ne peuvent entreprendre d'enquête sur chaque enlèvement signalé, ni même recenser tous les cas existants ! La situation ressemble à celle qui régnait à la fin du XIXe siècle, lorsque le spiritisme se répandit comme un incendie en Europe, et qu'il devint impossible de comptabiliser les médiums !... »
😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂
Mais comment ne pas évoquer ici les sorcières et surtout les fameux "Procès en sorcellerie".
Des délires collectifs encore, qui furent aussi une véritable épidémie à une époque de notre histoire.
La "chasse aux sorcières" était devenu en France un sport national ...
Et si elles ont aujourd'hui évoluées, ces chasses n'ont malheureusement toujours pas disparues ! 😥Les "sorcières" de nos jours ne sont plus de vieilles femmes au nez crochu volant sur leur balai pour aller forniquer avec le diable ....
Mais toutes celles et tout ceux qui refusent de faire allégeance à la "religion mondiale" actuelle :
Le vaccinalisme .... et son corollaire : le masquisme !
Et alors l'inquisiteur intolérant qui sommeille en chacun de nous en temps de peur se réveille.
Une armée de Torquemada au service du pouvoir se met en marche...
Malheur aux anti Sanofi-Pasteur, Grands Prêtres de cette nouvelle religion universelle ; malheur aux "anti-vaccins", malheur aux "anti-masques", malheur aux homéopathes et naturopathes, malheur aux hérétiques !!!
Ah tiens vous vous souvenez de cette autre triste grande page de l'histoire humaine :
"Les sorcières de Salem" ?
=> Pendant deux siècles, des milliers de femmes accusées de jeter des sorts, de semer la maladie et la mort sont traquées, dénoncées, soumises à la question, torturées avant d'être brûlées vives.
La première vague de répression fut menée par les tribunaux de l’inquisition, de 1480 à 1520.
Mais la plus intense folie meurtrière fut orchestrée par les tribunaux civils de 1580 à 1682 !!!
Une chasse aux sorcières qui aurait fait, selon des historiens, 100 000 victimes.
La procédure se déroulait toujours de la même manière :
- Dénonciation, interrogatoire du suspect, recherche de la « griffe du diable » par les « piqueurs », confrontation des témoins, torture et aveux, sentence et exécution publique.
Un supplice dont le but est de purifier la communauté entière des crimes de sa sorcière.
En 1692, Samuel Parris, pasteur de la communauté de Salem village – aujourd’hui Danvers – dans le Massachusetts, aux États-unis, coule des jours heureux avec son épouse, sa fille Betty, 9 ans, sa nièce Abigaïl Williams, 11 ans, et son esclave noire Tituba, ramenée des Indes occidentales.
Celle-ci, pour amuser les fillettes, leur raconte chaque soir des récits vaudous et leur prédit l’avenir.
Or, à cette époque, les pratiques de divination sont interdites. Comme dans toutes les colonies puritaines, les habitants de Salem sont en lutte permanente contre le malin.
Bientôt, les deux filles commencent à présenter des signes étranges de "possession".
Elles passent leurs journées à marcher en traînant les pieds tout en parlant dans une langue inconnue. Parfois même, elles deviennent invisibles. Aucun médecin ne parvient à identifier l’origine du mal. Les parents s’inquiètent. Alors, on les déclare possédées par le diable. A force de les harceler sur l’identité de leur persécuteur, on obtient trois noms : Tituba, l’esclave noire, Sarah Osborne, une vieille dame malade et Sarah Good, une pauvre mendiante.
Le 1er mars 1692, les trois femmes sont officiellement accusées de sorcellerie et subissent un interrogatoire public devant tout leur village, avant d’être emprisonnées.
Très vite, d’autres accusations pleuvent: encore des vieilles femmes de Salem et une fillette de 4 ans !
A la mi-juin, soixante-dix personnes s’entassent dans les geôles.
Les procès sont suivis d’une condamnation à mort par pendaison.
Deux moyens d’y échapper: être enceinte ou dénoncer. Face à la terreur, certains s’enfuient en abandonnant tout derrière eux. Les champs sont laissés en jachère, les bêtes livrées à elles-mêmes.
En moins d’un an, 200 suspectes sont arrêtées.
Environ 150 seront jetées en prison et dix-neuf seront pendues.
D’autres deviendront folles ou décéderont avant leur condamnation.
Au total, l’affaire des sorcières de Salem aura fait 40 morts jusqu’à ce que, le 14 janvier 1693, le gouverneur royal, Sir William Phips, amnistie les derniers accusés et réhabilite les victimes.
En 1953, Arthur Miller fit de cette affaire célèbre le sujet de sa pièce de théâtre "The Crucible."
{"Le Creuset", chaudron des sorcières} (*)
En y dénonçant la chasse aux communistes lors du Maccarthisme, il fit des sorcières de Salem l’archétype de toutes les répressions aveugles de l’Histoire !...
( Cf. https://www.caminteresse.fr/culture/qui-etaient-les-sorcieres-de-salem-11117497/)
{Les procès ont duré plus de 13 mois, et ont condamné 19 personnes à la mort par pendaison, dont une grande majorité de femmes !
Et aussi un vieil homme qui, refusant de participer à cette mascarade, sera soumis au supplice de l’écrasement : d’énormes blocs de pierre sont posés sur sa poitrine jusqu’à ce qu’elle s’enfonce sous le poids, provoquant la mort !!! (2 chiens seront même pendus car les enfants disent d’eux qu’ils leurs ont donné le « mauvais œil » !...)}
(*) [Dans l'Amérique des années 50, il ne fait pas bon être sympathisant de la cause communiste.
Alors que la Guerre Froide fait rage entre deux blocs aux idéaux radicalement opposés, la Commission des activités anti-américaines du parlement des États-Unis connait son heure de gloire.
À sa tête : un féroce sénateur du nom de Joseph McCarthy.
Ce dernier se met en tête de poursuivre tous ceux qui sont soupçonnés d'être ou de sympathiser avec les communistes.
De 1950 à 1956, l'Amérique livre une vaste croisade contre l'ennemi rouge.
Liste noire des « dix de Hollywood », condamnations à mort, faux procès, calomnies et haine populaire rythmeront les sales années du maccarthysme.
Arthur Miller, célèbre écrivain juif-américain, fut témoin de cette furieuse folie fanatique que fut cette période de la terrible « chasse aux sorcières ».
La folie humaine et l'injustice de la situation lui inspirera l'écriture d'une de ses plus belles pièces de théâtre. Les Sorcières de Salem, récit d'un autre temps capable de ressurgir à tout moments dans nos modestes sociétés ...
(Cf. http://memoires.dune.jeune.fille.derangee.over-blog.com/article-les-sorcieres-de-salem-histoire-de-tous-56126099.html)]
{Les procès des sorcières de Salem sont une série de procès en sorcellerie célèbres de l'histoire coloniale de l'Amérique du Nord, situés entre février1692 et mai 1693 dans plusieurs villages du Massachusetts proches de Salem, qui entraînèrent l'arrestation d'une centaine de personnes et l'exécution de quatorze femmes et de six hommes. C'est la chasse aux sorcières la plus importante de l'histoire de l'Amérique du Nord, l'Europe ayant quant à elle connu des événements similaires beaucoup plus nombreux entre la fin du XIVe siècle et la fin du XVIIIe siècle.
Les causes de cette crise d'hystérie collective ont été longuement débattues par les historiens.
Le contexte est celui d'une jeune colonie encore fragile, en butte à de sanglantes attaques amérindiennes et dans l'incapacité d'être efficacement défendue par la lointaine Angleterre.
L'hypothèse d'hallucinations dues à l'ergot du seigle a également été avancée ! (**)
=> https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sorci%C3%A8res_de_Salem
(Page wiki d'ailleurs passionnante 😉
Comme celle ci aussi :
- http://www.lyc-mansart-st-cyr.ac-versailles.fr/spip.php?article261
Petit extrait :
• Jusqu’au XVIe siècle, les procès de sorcières n’étaient pas rares !...
Celles qu’on a appelé les "sorcières de Salem" furent des "martyrs de l’erreur"comme les juges et les boureaux le reconnurent tardivement, ou martyrs de la bêtise humaine ! (...)
Un portrait-robot de la sorcière est mis au point dans les années 1400-1450 à partir de stéréotypes empruntés tant à la misogynie traditionnelle (vieille, édentée, bossue, méchante) qu’à d’autres modèles de persécutés (nez crochu, adepte de meurtres rituels).
Tout d’abord, la vision de la femme qu’ont diffusé les clercs est connue pour son extrême misogynie : pour ces forcenés du célibat, la femme, descendante d’Eve la pécheresse, celle par qui le mal leur arrive, est non seulement inférieure à l’homme, mais aussi sotte, lascive, traîtresse, dangereuse, répugnante.
Ensuite, la Nature féminine en lui donnant le pouvoir d’enfanter selon des modalités physiques encore mal connues à l’époque, lui conférait une puissance mystérieuse. Cette fonction lui permettait aussi, en formant avec Satan un couple maudit, de transmettre ses pouvoirs maléfiques. On sait que les rites de type sexuel étaient souvent suspectés dans les activités des sorcières. Les femmes pouvaient plus facilement être suspectées d’avoir donné la mort, ayant un rôle social lié à la maladie (veillée des malades, accouchements, soins aux bébés) et à la préparation de la nourriture et des remèdes. L’âge des victimes s’explique également en partie par le portrait-robot diffusé par les démonologues ainsi que par les diverses représentations iconographiques de la sorcière diffusée par l’imprimerie. Un témoin de l’époque, cité par Candace SAVAGE, déplore que "chaque femme ayant un visage ridé, un front plissé, une lèvre poilue, une horrible dent proéminente et jaunâtre, un œil torve, une voix aiguë ou une langue de vipère... n’est pas seulement une suspecte, elle est une sorcière". D’où la formule "deformis ut saga" : laide comme une sorcière !
Ainsi, on peint de plus en plus des femmes à la laideur repoussante, aux corps difformes, au visage grimaçant, à la vieillesse dépeinte comme une déchéance, préfigurant la mort et la pourriture. D’après de récentes études historiques, notamment celle de Georges MINOIS, la relative prolifération des vieilles femmes est une des nouveautés du XVIème siècle. Jusque là, et depuis l’Antiquité, les femmes mourraient plus jeunes que les hommes et les vieillards mâles étaient de loin les plus nombreux. L’inverse se produit eu XVIIème siècle, au moins dans le milieu aristocratique où les conditions d’hygiène lors des accouchements s’améliorent. Ces femmes furent souvent des veuves, vivant hors du pouvoir patriarcal, donc à priori plus suspectes, plus seules et plus vulnérables. En milieu rurale les vieilles effrayaient d’autant plus qu’elles possédaient et transmettaient oralement la culture ancestrale, qu’elles soient guérisseuses ou devineresses.
On trouve également au nombre des accusées de nombreux enfants, ainsi que de très jeunes femmes, qui correspondaient à la deuxième face de l’archétype de la sorcière défini par les clercs, à savoir la séductrice, la tentatrice. Suspicion aggravée par le fait que ces jeunes femmes non encore mariées, étaient au même titre que les veuves libres de toute tutelle masculine. ...)}
(**) [L’ergot du seigle est une excroissance créée par un champignon parasite. Cet ergot peut être broyé avec le reste de l’épi donc joint à la farine qui sert à faire le pain. Ceux qui mangent ce pain peuvent présenter des spasmes musculaires, des hallucinations, des fourmillements, créés par l’acide lysergique sécrété par ce champignon.
L’effet de cet ergot du seigle est connu en Europe sous le nom de "mal des ardents" ou "feu de St-Antoine", l’acide lysergique porte aussi le nom de L.S.D. !
Ce parasite se développe uniquement si le climat est chaud et humide, ce qui était le cas le printemps et l’été 1692 en Nouvelle Angleterre, comme le révèle le journal intime de Samuel SEWAIL habitant Salem. La présence de l’ergot a été relevé dans les champs frontaliers entre Salem-ville et Salem-village, la rivière fournissant l’humidité nécessaire à la croissance du champignon.
Six filles "possédées" sur huit auraient été contaminées, les PARRIS étaient domiciliés loin du champs mais leur pain était fourni par leurs cousins PUTMAN propriètaires du champs incriminé. De même le docteur GRIBBS, n’étant pas fermier, a pu consommer du pain issu de cette farine infectée !
On peut d'ailleurs aussi évoquer ici l'histoire du pain de Pont St-Esprit :
• L'affaire du pain maudit est une série d'intoxications alimentaires qui frappe la France pendant l'été 1951, dont la plus sérieuse à partir du 16 août à Pont-Saint-Esprit (Gard) où elle fera cinq, voire sept morts, cinquante personnes internées dans des hôpitaux psychiatriques et deux cent cinquante personnes atteintes de symptômes plus ou moins graves ou durables. Plus de soixante ans après les événements de Pont-Saint-Esprit, on ne sait toujours pas à quoi les attribuer. Cliniquement, les symptômes étaient ceux d'une forme mixte d'ergotisme, mais ce diagnostic n'a pu être prouvé. Pour la justice, la cause est une farine avariée ! (...)
L'enquête judiciaire menée à l'époque ne permet pas de déceler la cause exacte de ce mal.
Un journal, cité par l'historien Steven L. Kaplan, observe : « Alors, faute du nom du mal, on veut connaître celui de l'homme responsable. Les versions les plus abracadabrantes circulent. On accuse le boulanger (ancien candidat RPF, protégé d'un conseiller général de De Gaulle), son mitron, puis l'eau des fontaines, puis les machines modernes à battre, les puissances étrangères, la guerre bactériologique, le diable, la SNCF, le pape, Staline, l'Église, les nationalisations... »
Le corps médical pense alors que c'est un pain maudit qui aurait pu contenir de l'ergot du seigle, mais sans en avoir la preuve. Le seul point commun entre toutes les victimes est en effet d'avoir acheté et consommé le pain de la boulangerie de Roch Briand. La consommation de ce pain provoquant vomissements, maux de têtes, douleurs gastriques, musculaires, et accès de folie (convulsions démoniaques, hallucinations et tentatives de suicide), ce syndrome pourrait évoquer l'ergotisme.
Lors des réunions de crise, est également évoquée une intoxication par le dicyandiamide de méthylmercure, un produit contenu dans un fongicide utilisé pour la conservation des grains, mais cette piste est vite abandonnée. (...)
Le juge d'instruction ferme le dossier en juillet 1954, prétendant qu'il a trouvé l'origine à cette intoxication : elle serait due à l'ingestion de dicyandiamide de méthyl-mercure, un produit contenu dans un fongicide (« Panogen ») utilisé pour la conservation des grains ayant servi à faire la farine. La justice retient donc cette hypothèse, mais cette piste a fini par être abandonnée à la suite d'une thèse en pharmacie soutenue en 1965 par J. Cadiou. Elle est également mise en doute par Steven Kaplan...
En 1982, le professeur Moreau, toxicologue spécialiste des moisissures, a émis l'hypothèse que l'intoxication de Pont-Saint-Esprit aurait pu provenir de mycotoxines, substances produites par des moisissures (Aspergillus fumigatus) pouvant se développer dans les silos à grain. Les effets toxiques des mycotoxines sont aujourd'hui bien connus en médecine vétérinaire, mais étaient quasiment inconnus en 1951. ...
Le 3 janvier 1952 déjà, la police et les agents des fraudes mènent une grande opération dans les moulins de France : une perquisition simultanée chez 152 meuniers révèle que certains utilisent des appareils de blanchiment de fabrication allemande (les farines très blanches étant à l'époque préférées par les consommateurs), machines illégales employant de l'agène, un composé chimique pathogène qui donne des symptômes assez similaires à ceux de Pont-Saint-Esprit.
Les 74 meuniers pris en flagrant délit sont rapidement défendus par l'ANMF (Association nationale de la meunerie française) qui brandit la menace d'une filière en péril. Devant ce risque, le juge d'instruction ordonne d'arrêter l'enquête (!!!)
:( :( :(
{On se rappelle que les mêmes avaient aussi menacé "La Vie Claire", multipliant les procès contre Henri-Charles Geffroy qui déjà condamnait la consommation de ces "pains cadavre", défendant au contraire un vrai pain nourrissant de qualité, pain complet bio au levain naturel ! }
Outre l'hypothèse des mycotoxines, Steven Kaplan retient celle de ce blanchiment artificiel du pain à l'aide de l'agène, aussi dénommé (entre autres) trichlorure d'azote !...
(Cf. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_pain_maudit )] (***)
Pour se protéger du terrriiiiiiiiiiiible virus 😅 |
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=> Un autre exemple édifiant de cette folie collective qui affecte si régulièrement notre pauvre humanité, constamment en proie à ses vieux démons :
• .... S’il y eut des superstitions au temps des Grecs, celles du moyen âge et du XVIe siècle, voire même du XVIIe, furent plus aveugles et plus sanglantes. Le sorcier, la sorcière, le diable, le maléfice, le sabbat, sont des inventions relativement modernes.
Au temps d’Hippocrate, on admettait que toutes les maladies ont une cause naturelle (sauf l’épilepsie, qu’on appelait maladie sacrée ou maladie d’Hercule). Peut-être même y avait-il chez les anciens, au sujet du mal physique, une vague idée religieuse, celle de la fatalité, avec cette opinion que le destin envoie aux hommes des maladies pour les punir. Mais quant à préciser l’action de cette puissance fatale, le bon sens antique s’y est constamment refusé.
Quand les religions orientales vinrent se mêler au paganisme expirant, la superstition commença : ce fut un temps propice aux magiciens, aux sorciers, aux devins. Bientôt cependant, avec l’effondrement de l’empire romain et la ruine totale des vieilles religions, toutes ces imaginations se dissipèrent, ou au moins il nous est impossible d’en retrouver les traces.
Il faut arriver au moyen âge pour pouvoir constater la croyance au diable et aux démons.
Du XIIe au XVIe siècle, le culte du diable [cette aberration universelle, qui a duré plus de quatre siècles et qui a fait de si nombreuses victimes...] fait des progrès rapides.
Sorciers et sorcières se multiplient, si bien qu’en 1600 il y en a près de trois cents mille en France !...
Le diable est dépeint, décrit, étudié ; on connaît ses mœurs, ses habitudes, ses goûts, ses antipathies ; on sait comment il vient hanter les corps des malades, on connait les formules qu’il faut employer pour le chasser, on a des moyens sûrs pour reconnaître les sorcières, des procédés efficaces pour les faire parler, et des bûchers bien flambants pour les punir. 😡
...
Vers la fin du XVIe siècle, un certain changement s’établit dans les mœurs judiciaires. Jusque-là, les inquisiteurs et les prêtres avaient jugé les sorcières ; désormais ils n’auront plus que le second rôle, et les juges civils tiendront la première place.
Qu’on ne croie pas d’ailleurs que ce sera au bénéfice de la clémence ou de l’équité : non, les magistrats sont plus crédules et plus impitoyables que les tribunaux d’inquisition.
Les livres français de Bodin, de Boguet, de Le Loyer, sont remplis de plus d’inepties que les livres latins des dominicains, des bénédictins et des jésuites.
Del Rio confesse même que Bodin est trop crédule, qu’il admet sans preuve des faits fort douteux, comme par exemple le chevauchement au sabbat. Est-ce que l’âme des sorcières, quittant pendant la nuit le corps endormi, s’en va toute seule au sabbat ? Bodin tranche la question par l’affirmative, alors que, suivant Del Rio, le diable trompe bien souvent les sorcières, de sorte que le chevauchement est presque toujours un effet de l’imagination. En un autre endroit, Bodin prétend que, pour faire appliquer la question, il suffit d’un seul témoin à charge, contrairement aux opinions de [p. 558] Sprenger et de presque tous les inquisiteurs. Les juges ecclésiastiques, moins tremblants sans doute, sont plus doux que ce magistrat. De fait, il y a peu de livres aussi effarés que la "Démonomanie des sorciers". C’est ce qui en a fait le succès.
D’ailleurs les temps étaient propices. Jean Wier avait prêché dans le désert. Jusqu’en 1600 le nombre des sorciers va toujours en augmentant. Tout le monde croit au diable, aux démons, aux incubes, aux succubes, aux sorciers, tempestaires ou autres. C’est l’âge d’or de Satan.
Fernel, un des plus illustres médecins du XVIe siècle, raconte sérieusement qu’il connait quelqu’un qui fut ensorcelé en mangeant une pomme.
Ambroise Paré, un des plus grands hommes de la France, parle avec détail des sorciers et des maux qu’ils causent (...)
Pour qu’une sorcière se voue au diable, il y a plusieurs procédés. Sur ce sujet on peut donner des indications précises grâce à l’inquisiteur Cumanus dont Sprenger nous raconte l’histoire. Ce Cumanus fit brûler en une seule année quarante et une sorcières en Lombardie, et cette année encore (1584) nous dit son collègue, il continue à travailler à son métier d’inquisiteur. (!) (...)
En ce temps d’universelle crédulité, il n’y a guère que deux grands esprits qui résistent à la sottise commune, et, quand tout le monde a peur de Satan, Rabelais ose en rire et Montaigne en douter :
« Je vois bien, dit Montaigne, qu’on se courrouce, et me défend-on d’en douter, sur peine d’injures exécrables. Nouvelle façon de persuader. Pour Dieu mercy, ma créance ne se manie pas à coups de poings… Qui établit son discours par braverie et commandement montre que la raison y est faible… J’ai les oreilles battues de mille tels contes : trois le virent un jour en Levant, trois le virent le lendemain en Occident, à telle heure, tel lieu, ainsi vêtu ; certes je ne m’en croirais pas moi-même. Combien trouvé-je plus naturel et plus vraisemblable que deux hommes mentent qu’un homme en douze heures passe d’Orient en Occident ! Combien plus naturel, que notre entendement suit emporté de sa place par la volubilité de notre esprit détraqué, que cela, qu’un de nous soit envolé sur un balai, au long du tuyau de la cheminée, en chair et en os par un esprit étranger ! Ne cherchons pas des illusions du dehors et inconnues, nous qui sommes perpétuellement agités d’illusions domestiques et nôtres. Il y a quelques années, un prince souverain, pour rabattre mon incrédulité, me fit cette grâce de me faire voir dix ou douze prisonniers de ce genre, et une vieille entre autres, vraiment bien sorcière en laideur et difformité, très fameuse de longue main en cette profession. Je vis épreuves et libres confessions, et je ne sais quelle marque insensible sur cette misérable vieille, et m’enquis, et parlai tout mon saoûl, y apportant la plus saine attention que je pusse. Et ne suis pas homme qui me laisse guère garotter le jugement par préoccupation. Enfin, et en conscience, je leur eusse plutôt ordonné de l’ellébore que de la ciguë (car ils me parurent fous plutôt que coupables)…
Quant aux oppositions et argumens que des honnêtes hommes m’ont faits, et là, et souvent ailleurs, je n’en ai point senti qui m’attachent… Après tout, c’est mettre ses conjectures à bien haut prix que d’en faire cuire un homme tout vif. »
Cf. http://www.histoiredelafolie.fr/psychiatrie-neurologie/les-demoniaques-dautrefois-partie-i-les-sorcieres-et-les-possedees-par-charles-richet-1880
Intéressant non ? 😉
Allez, encore un extrait :
•... Une fois que la sorcière est prise, on la jette au cachot. Et quel cachot ? Un pourrissoir, suivant l’expression énergique d’Axenfeld : « D’aucuns sont assis par un grand froid, que les pieds leur gèlent et se détachent, et s’ils réchappent, ils demeurent estropiés pour la vie ; d’autres, en l’obscurité, sans une lueur de soleil, ne savent jamais s’il fait jour ou nuit, et, parce qu’ils ne peuvent remuer pieds ni mains, ils sont mangés par la vermine et les rats. Ils sont mal nourris, joint que le bonneau et ses valets à toute heure les raillent et les injurient. Ils ont des pensées lourdes, de mauvais rêves, des frayeurs continuelles. Aussi voit-on pareilles gens, de patiens, sensés et hardis qu’ils étaient auparavant, devenir moroses, impatiens, mal courageux et demi fols, et a-t-on bien raison de dire : tout prisonnier malheureux. »
Ensuite il fallait comparaitre, subir les premiers interrogatoires.
On devine en quoi ils consistent.
Avez-vous jeté un maléfice sur le champ de votre voisin ?
Avez-vous fréquenté le sabbat ?
Quelle prudence, quelle sagacité il eût fallu pour déjouer les interrogatoires cauteleux du juge !
Les moindres faiblesses sont épiées ; les aveux les plus innocens deviennent de terribles révélations. On fait les demandes les plus étranges ; tous les malheurs privés ou publics qui ont frappé les habitans du village sont attribués à la pauvre sorcière, qui n’en peut mais. ...
... Les exécutions continuèrent encore jusqu’en 1660.
Néanmoins, vers cette époque, les mœurs s’adoucissaient déjà.
En 1656, pour une sorcière nommée Thibaude, la peine fut changée… « Préférant miséricorde à la rigueur du droit déclarons par manière de modération qu’elle aura la tête tranchée. »
En 1654, une sorcière condamnée à être arse et brûlée toute vive, et son corps réduit en cendres, témoignant quelque repentance de ses forfaits, on l’autorise sur sa demande instante à recevoir auparavant le saint sacrement de la cène. A partir de 1660 (cette année-là, deux sorcières furent brûlées), il n’y a plus, à Montbéliard, d’exécution capitale pour crime de sorcellerie.
Oui, c’est une lamentable histoire que celle de ce passé,
mais il ne faut pas en détourner les yeux avec horreur,
il faut le regarder en face pour comprendre les bienfaits de la tolérance !...
(***) A noter aussi pour cette affaire du "pain contaminé" de PontSaint Esprit, la probable implication de la CIA !
Mais non mais non.... Ce n'est pas du complotiste !
Regardez donc aussi attentivement ce que je raconte tant dans le bonus de cet article que dans l'un de mes "commentaires" !
Dans la page Wikipédia déjà cité, on peut lire aussi :
• Dans son livre "A Terrible Mistake", à propos de la mort de Frank Olson et les expériences de contrôle mental menées par la CIA dans les années 1950, publié aux États-Unis en octobre 2009 et traitant des opérations de la CIA durant la guerre froide, le journaliste américain indépendant Hank P. Albarelli Jr. avance une théorie personnelle selon laquelle la CIA aurait testé le LSD comme arme de guerre, par pulvérisation aérienne sur la population spiripontaine.
(Ainsi que par la contamination de produits alimentaires locaux !!!!!!!)
Enquêtant sur la mort suspecte de Frank Olson, biochimiste de la division spéciale de la U.S. Army (selon la CIA, il se serait défenestré en 1953, au cours d'une crise de paranoïa aiguë, une semaine après avoir pris du LSD), Albarelli met en évidence les recherches d'Olson sur la mise au point d'armes biologiques et de techniques d'interrogatoires via l'usage de drogues, et pense qu'Olson était chargé de superviser le test à Pont-Saint-Esprit.
Le LSD fourni par le laboratoire Sandoz pour la CIA était une substance d'étude privilégiée lors de plusieurs projets dont MKULTRA et MKNAOMI.
Les habitants de Pont-Saint-Esprit, comme des milliers d'Américains ou non-Américains, auraient servi de cobayes pour tester la dissémination à grande échelle de cette drogue, dans le cadre de MKNAOMI. Albarelli explique en détail sa version des faits lors d'une interview (en anglais) donnée sur la radio suédoise RedIce, le 11 février 2010.
Dans son no 559 du 18 février 2010, l'hebdomadaire nîmois La Gazette fait état de cette thèse, suivi par d'autres médias.
Les hallucinations qui accompagnent les convulsions de l'ergotisme sont similaires à celles déclenchées par le LSD (l'acide lysergique, base du LSD, est synthétisé à partir de l'ergot de seigle).
En 1995, Bill Clinton s'est excusé publiquement des expérimentations faites sur des cobayes involontaires pendant la guerre froide, au nom des États-Unis.
D'autres endroits aux États-Unis et en Europe ont été victimes à cette époque de ces expérimentations de la CIA.
Les documents déclassifiés existent, même si les informations importantes auraient été supprimées. (!)
En 2015, le réalisateur de documentaire Olivier Pighetti réalise le film Pont-Saint-Esprit, 1951 : 5 morts, 30 internés, 300 malades – Le complot de la CIA qui est diffusé sur France 3 le 8 juillet...
(L'affaire et la thèse de l'implication de la CIA sont mentionnées dans l'essai "Les Armes secrètes de la CIA" de Gordon Thomas paru en 2006, et le roman "Puzzle" de Franck Thilliez, paru en octobre 2013.)
Une autre anecdote intéressante ici, liée à ces crises de folie collective et de contamination par l'alimentation (et ça, c'est pas en portant un masque que l'on est protégé hein :D)
==> "Lorsqu'en 1518, les Strasbourgeois se mirent à danser jour et nuit" (Christelle Henault
"Etranges épidémies" (1/6))
• Strasbourg, été 1518.
Dans les rues étroites de la ville et sur les places, des dizaines de personnes dansent frénétiquement au rythme de tambourins, violes et cornemuses. Mais l'atmosphère n'a rien de festif. Les scènes sont même « terrifiantes », écrit l'historien de la médecine John Waller dans The Dancing Plague (éditions Sourcebooks), un ouvrage de référence sur le sujet, paru en 2009.
Les femmes, hommes et enfants atteints de cette étrange « manie dansante » crient, implorent de l'aide, mais ne peuvent s'arrêter. Ils sont en transe. Ils ont « le regard vague ; le visage tourné vers le ciel ; leurs bras et jambes animés de mouvements spasmodiques et fatigués ; leurs chemises, jupes et bas, trempés de sueur, collés à leurs corps émaciés », décrit John Waller. En quelques jours, les cas se multiplient comme se répand un virus, semant la peur et la mort dans la cité alsacienne. Jusqu'à quinze danseurs succomberont chaque jour, selon un témoin de l'époque, victimes de déshydratation ou d'accidents cardio-vasculaires.
C'est une femme, Frau Toffea, qui a ouvert le bal de cette mort dansante, le 14 juillet. Les épidémiologistes d'aujourd'hui la nommeraient « patient zéro », soit le premier individu infecté lors d'une épidémie.
Le destin de cette femme a été retracé par Paracelse (1493-1541), médecin et alchimiste suisse, connu comme l'un des fondateurs de la toxicologie. Fasciné par cet épisode collectif, il est venu sur les lieux, en 1526, pour enquêter.
JUSQU'À 400 DANSEURS
Ce 14 juillet 1518 donc, Frau Toffea commence à se trémousser, seule, dans les rues. Malgré les supplications de son mari, la fatigue et les pieds en sang, elle continue pendant six jours et nuits, juste entrecoupés de quelques siestes.
Entre-temps, d'autres personnes sont entrées dans la danse. Au 25 juillet, 50 individus sont contaminés, ils seront au total plus de 400.
Le verdict des médecins est dans la droite ligne des théories humorales de l'époque : la maladie est due à un « sang trop chaud ».
Le conseil de la ville décide alors de soigner le mal par le mal. De l'espace est laissé aux danseurs et des douzaines de musiciens professionnels sont engagés pour les accompagner, nuit et jour.
Grave erreur de santé publique !
En exhibant ainsi les danseurs, les autorités ne font que favoriser la contagion.
Face à l'échec, le conseil fait volte-face fin juillet : les estrades sont démontées, les orchestres interdits. Mais le phénomène ne prendra fin que quelques semaines plus tard, quand les danseurs seront convoyés à Saverne, à une journée de Strasbourg, pour y assister à une cérémonie en l'honneur de saint Guy, protecteur des malades de chorée (mouvements anormaux).
ERGOTISME OU HYSTÉRIE COLLECTIVE ?
Après presque cinq cents ans, cet épisode continue d'intriguer les spécialistes. Car il ne s'agit pas d'une légende. La manie dansante de Strasbourg, qui n'est ni la première ni la dernière épidémie de danse, est l'une des mieux documentées.
C'est même la seule à avoir pu être reconstituée aussi précisément, souligne John Waller, probablement parce qu'elle est arrivée après l'invention de l'imprimerie, dans une cité ayant formalisé une bureaucratie.
Au total, une vingtaine d'épisodes comparables ont été rapportés entre 1200 et 1600.
Le dernier serait survenu à Madagascar, en 1863.
Une variante, le tarentisme, a aussi été décrite en Italie : la maladie survenait après une hypothétique morsure de l'araignée Lycosa tarentula, et la danse (tarentelle) faisait partie intégrante du traitement.
Au fil des siècles, plusieurs scénarios ont été avancés pour expliquer l'épidémie de Strasbourg : ergotisme (empoisonnement par du seigle contaminé par une mycotoxine), culte hérétique, possession démoniaque, ou encore hystérie collective.
Pour John Waller, le contexte a joué un rôle majeur. Les phénomènes de transe, écrit-il, sont plus susceptibles de survenir chez des individus vulnérables sur le plan psychologique, et qui croient aux châtiments divins. Or, ces deux conditions étaient réunies à Strasbourg.
La ville avait été frappée par une succession inhabituelle d'épidémies et de famines ; et ses habitants croyaient à saint Guy, capable autant d'infliger que de guérir des maladies, par la danse notamment.
« La description clinique évoque une hystérie, au sens psychiatrique du terme, avec des symptômes de conversion, estime le pédopsychiatre et chercheur Bruno Falissard (Inserm, Maison de Solenn). Il est bien connu que ces comportements peuvent être contagieux. Charcot l'avait d'ailleurs décrit chez ses patientes. »
« La psychiatrie a une vision biologique ou psychanalytique des troubles mentaux, mais elle oublie le rôle très important du groupe dans la structuration de l'individu, poursuit-il.
Or, le groupe peut devenir une entité à part entière, avec une synchronisation des comportements !... »
L'ANCÊTRE DES RAVE-PARTIES ?
Une épidémie de danse pourrait-elle se déclarer au XXIe siècle ? Peu probable, selon Bruno Falissard. « D'une époque à l'autre, les symptômes changent car on ne peut avoir que les conversions que la société nous autorise !
Les conversions d'aujourd'hui sont plutôt des manifestations gastro-entérologiques ou rhumatologiques, “raisonnablement” compatibles avec les données de la science.
Cela n'empêche pas l'émergence de formes collectives. Par exemple, on peut se demander si l'épidémie de formes mineures d'intolérance au gluten observée dans de nombreux pays n'est pas en réalité une manifestation conversive collective. » (!!!)
Certains osent un parallèle entre ces manies dansantes et les rave parties monstres d'aujourd'hui au cours desquelles les danseurs peuvent se déhancher dans un état second, au risque de tomber d'épuisement.
Mais il existe des différences fondamentales : l'usage de drogues récréatives est pour beaucoup dans la transe des clubbers.
Et ces derniers sont probablement plus euphoriques que les choréomaniaques terrifiés du Moyen Age. ...
(Cf. https://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/07/28/lorsqu-en-1518-les-strasbourgeois-se-mirent-a-danser-jour-et-nuit_4463566_1650684.html)
Bref, pendant que je rédigeais donc ces quelques lignes, je découvrais justement cet article mis en ligne tout récemment :
==> LE DÉLIRE COLLECTIF DU COVID !!!
Extrait :
... Une fois que le germe du délire a imperceptiblement envahi une part significative d’un groupe - dans le cas présent des dirigeants politiques et des responsables de média, puis les journalistes - il va acquérir rapidement la capacité de contaminer une proportion toujours plus grande de personnes.
Le délire fait tâche d’huile.
Rapidement on va voir apparaitre dans le groupe concerné des symptômes de délire :
- des troubles de la logique la plus élémentaire à l’origine d’incohérences et d’absurdités, des perturbations de capacités cognitives, une imprévisibilité des comportements et des décisions, la présence de nombreux paradoxes, de l’irrationalité, une atteinte au bon sens tandis que l’intelligence recule, la peur affectant la qualité des capacités de réflexion et de raisonnement dans le groupe, dont la taille s’accroit si la thématique du délire ne concerne pas que le groupe d’origine mais une population plus large.
Ce qui est le cas dans une épidémie infectieuse.
Les modalités du délire sont telles qu’individuellement les gens happés par celui-ci ne présentent pas de troubles psychologiques particuliers dans leurs relations sociales tant que ne sont pas évoqués de manière précise le ou les thèmes délirants.
Mais ceux-ci sont tellement prégnants dans le nouveau quotidien qu’ils en deviennent obsédants. Aussi dès qu’ils sont abordés, des perturbations du langage, du raisonnement et du comportement peuvent apparaitre.
En fait la pensée de groupe n’étant plus rationnelle, la communication collective devient délirante, et les individus non maîtres de celle-ci, vouée à une logique propre teintée par l’inconscient collectif, désormais prisonniers du délire, n’ont plus d’autre alternative que de s’en faire l’écho par adhésion inébranlable, et de la propager !...
Une fois le délire installé, sa critique par les personnes happées par celui-ci s’avère impossible.
Les appels à la Raison de tiers extérieurs au groupe délirant sont inopérants.
Et cela d’autant plus que les interlocuteurs délirants ont un bagage intellectuel conséquent.
Non seulement parce qu’il est toujours malaisé de reconnaitre des erreurs de jugement, mais aussi, et surtout, parce qu’à ces personnes ayant une haute opinion d’elles-mêmes, il leur est absolument impossible d’admettre l’existence d’un processus pathologique qu’ils subiraient, et pour la bonne raison que leur niveau d’intelligence est jugé par eux incompatible avec des absurdités qu’ils ne reconnaissent de toute façon pas.
Seule la part de la population moins investie dans la compétition intellectuelle ou à l’esprit critique affûté, se trouve avoir un accès plus aisé au bon sens tellement heurté par les incohérences et autres absurdités. Celle-ci se trouvera donc plus facilement réceptive aux appels à la raison. Tandis que l’élite ne sera sensible qu’aux rapports de force politiques ou scientifiques !
(Cf. http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-delire-collectif-de-la-covid-19)
Allez, pour finir cet article, un dernier extrait de cette fameuse thèse de doctorat psychosociologique de 330 pages :
• ... En fait avant le phénomène ovni, c’était les fées et le peuple féerique. Je sais que cela peut paraître bizarre parce que l’on est dans un contexte culturel tout à fait différent, mais encore cet été je lisais Arthur Conan Doyle, "L’arrivée des fées", qui est un ouvrage qu’il a écrit dans les années 1930 dans lequel il défend mordicus que les fées existent, sur base de photos qu’on lui a données.
On retrouve quasiment les mêmes arguments pratiquement texto que ceux que le Pr. Meessen donnait c'est-à-dire : « On ne peut pas m’avoir parce que je suis quelqu’un de très intelligent », « Ce sont des fillettes, et des fillettes ne mentiraient jamais », « Ça ne peut pas être un faux parce que je les ai données à un spécialiste photo, il m’a dit que ce n’était pas un traficotage des bandes de la photo ». Et bla bla bla....
Ce sont exactement les mêmes arguments, et évidemment il avait tort.
Les fillettes avaient juste dessiné les fées, les avaient piquées dans le sol et avaient pris les photos, c’est exactement la même chose que la photo de Petit-Rechain.
Alors évidemment la photo en elle-même n’est pas truquée, ce n’est pas un trucage numérique ou on n’a pas triché avec la bande de la photo, on a pris en photo un objet réel mais dans le cas des fées de Cottingley c’était des figurines de fées, dans le cas de la photo de Petit-Rechain c’était une maquette.
Et Arthur Conan Doyle était convaincu que les photos étaient authentiques...
Et à l’époque ils ont reçu des centaines de témoignages - OUI, DES CENTAINES !!! - de gens qui disaient avoir vu des fées qui ressemblaient exactement aux fées que décrivaient les fillettes, il y avait un lutin qui jouait de la flûte, etc. (rires).
Maintenant on ne voit plus cela parce que c’est passé de mode, tout cela est lié à la culture !
Un petit complément en cadeau ?
Allez puisque c'est vous, c'est de bon coeur ;)
=> Encore une bonne démonstration de ce que j'expliquais dans cet article :
"Et si toute cette histoire de Covid-19 n'était que de la science-fiction ???"
(http://2013-continuum.blogspot.com/2020/05/covid-science-fiction.html)
A savoir que décidément, cette histoire n'est vraiment QUE de la science-fiction.
{Et certainement pas la meilleure hein, plutôt de la série Z 😁 (En fait, comme je l'avais aussi dit dès le début, il s'agit d'une véritable psychose, une crise de folie, un délire collectif !)}
Dans la vraie réalité, loin de ces voiles d'illusions hypnotiques entretenues par les médias et les politiques, non seulement il n'y a pas du tout de "seconde vague", mais il n'y a pas eu non plus de "première" !!!
==> Depuis le début de la « pandémie » de coronavirus, on ne cesse de nous arroser de chiffres et de courbes anxiogènes, comme si le but était de nous maintenir dans la sidération alors qu’en pratique aujourd’hui, plus personne ou presque ne meurt de la Covid-19 et que la plupart des services de réanimation sont vides. Et peut-être aurez-vous constaté tout comme moi que lorsque les médias font état de chiffres, en général ce sont des données basées sur des paramètres inconnaissables : on en fait ce qu’on veut. Ainsi quand, au début de l’épidémie on vous parlait d’une létalité de 5 %, c’était juste basé sur rien, puisqu’on ne pouvait pas connaître le nombre de personnes infectées tout d’abord (on ne testait personne, vous vous rappelez) !
De même aujourd’hui quand on vous parle d’augmentations « inquiétantes » du nombre de cas.
Ce qu’on oublie de vous préciser c’est qu’aujourd’hui on teste à tout va.
Alors forcément si vous multipliez par trois le nombre de tests, vous avez de bonnes chances de trouver trois fois plus de cas, même si cela ne veut en aucun cas dire qu’ils sont malades, ou que ceci constituerait une menace sanitaire.
C’est juste du flan.
Ayant compris ceci depuis le mois de mars, je me suis attaché à ne croire que les chiffres que l’on ne peut pas ou très difficilement manipuler. Par exemple, les courbes de mortalité par pays suivant les données transmises à l’ECDC par les États eux-mêmes. Sur ces courbes on peut voir qu’aujourd’hui (et depuis plus d’un mois), c’est le calme plat pour des pays comme la France, la Belgique, l’Italie ou l’Espagne. Plus personne ne meurt du covid !!!
Reste le problème de l’attribution, évidemment. Durant cette période, personne n’est mort de la grippe, personne n’est mort du virus syncytial ni de pneumonie, tout le monde est mort de Covid.
Pas « avec » la covid, non de la covid. Y compris un pauvre motocycliste en Floride qui a été déclaré mort de covid après son décès dans… un accident de moto !!!
On ne compte plus les témoignages de gens dont un parent est mort, qui du cancer, qui d’un AVC et pour lesquels on a écrit sur le certificat de décès « covid-19 ».
Vous comprenez dès lors que les seuls chiffres qui ne « peuvent » pas mentir sont en fait les chiffres bruts de mortalité, toutes causes confondues !...
Eh oui, si nous avons vécu un épisode épidémique extrêmement meurtrier, ceci devrait apparaître clairement dans les statistiques, n’est-ce pas ?
Et si l’on comparait ces chiffres à un autre épisode épidémique de grippe saisonnière un peu méchante, comme 2018 ? (...)
Vous pouvez télécharger ici le fichier que j’ai utilisé pour établir le tableau ci-dessous, comparant le nombre de décès entre les années 2020 et 2018 sur la période allant du 1/1 au 30/06.
Les résultats sont les suivants :
Année Décès 2020 326.511
2018 320.052
Diff. 6.459 !
Il y aurait donc eu, sur les six premiers mois de 2020 une surmortalité de 6.459 unités en comparaison de l’année 2018 (qui était une grippe un peu plus méchante que la moyenne).
Et pour ça on vous a confinés, on vous a confisqué vos libertés, et on a aussi détruit votre économie libérale.
Il est peut-être temps que les Français et d’ailleurs tous les Occidentaux se posent les bonnes questions.
Est-ce qu’on n’est pas en train de basculer dans une dictature sous des prétextes fallacieux ?
Sachant qu’on se trouve devant une épidémie qui a fait à peine plus de morts que la grippe de 2018, est-ce que cet état d’urgence et les confiscations de nos libertés individuelles qui ont suivi étaient justifiables ?
Est-ce que quelqu’un pourrait nous expliquer pourquoi, en France et en Belgique, par exemple, on a eu bien plus de morts qu’aux Pays-Bas, où on n’a confiné personne, et que ce nombre de décès a commencé à grimper en flèche en Belgique 8 jours après le début du confinement ? ....
(Cf. https://www.levilainpetitcanard.be/surmortalite-2020-en-comparaison-de-2018-en-france/)
===> Et encore, si on regarde attentivement les chiffres mensuels, on s'aperçoit que les chiffres de mortalité 2020 commencent à dépasser ceux de 2018 QU'APRÈS le début du confinement !!!
Donc.... Déduction logique : la mortalité supplémentaire de cette année par rapport à il y a deux ans n'est pas dû à un virus .... Mais plus probablement aux conséquences d'un confinement débile de deux mois avec tout son cortège de contrariétés, brimades, et d'une véritable "Terreur" organisée par le gouvernement et ses médias aux ordres !!!!!
En conclusion ? Peut-être ces paroles récentes de mon amie Laura Franceschini sur sa page FB
(Texte que j'ai juste un peu "réarrangé" pour l'inclure à cet article 😇 ) :
- "La réalité est telle que pour voir la vérité jaillir, ce n'est plus qu'une question de temps !" (...)
Chaque année les maladies pulmonaires font des victimes, beaucoup de victimes.
Ces pathologies en plein essor sont en partie dûes à la pollution, ce qui remet encore et toujours en cause nos dirigeants qui dressent des ponts d'or à l'industrialisation, aux pesticides, aux perturbateurs endocriniens en tout genre et font mine ensuite de nous protéger de catastrophes sanitaires !!!
Mais qui sont ces gens qui y croient encore ?
Pour preuve, encore récemment, la porte ouverte aux produits tueurs d'abeilles :(
On remercie le gouvernement pour le retour en force des neonicotinoïdes.
Partout des voix de médecins, professeurs, chercheurs s'élèvent pour dénoncer.
Leurs seuls opposants sont....les médias !
Jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont pas des spécialistes de la médecine et encore moins des gens intègres dans le sens où leurs intérêts au service de l'état sont évidents...
Avez-vous déjà entendu autre chose que du bourrage de crâne depuis la pandémie ?
Avez-vous entendu autre chose que des chiffres alarmants de mortalité ?
Si chaque année, depuis que l'on nous empoisonne pour des conflits d'intérêts, autrement dit des raisons purement financières, économiques et politiques, ces mêmes médias vous avaient matraqués de chiffres, de statistiques du nombre de morts en réanimation, en période de charge virale, vous auriez peut-être compris que l'on nous tue, à petit feu, depuis des lustres !!!
Mais non, vous restez là à faire confiance à un système qui s'enrichit sur votre dos, sur la maladie de vos maris, femmes, enfants, parents.
Si nous étions réellement dans un système de santé, nous ne leur rapporterions absolument rien.
C'est pour cela que le système déteste les gens qui ont pris leur santé en mains car ils échappent aux tentatives de peurs semées !
Pourquoi ce sarcasme envers ceux qui vous informent vraiment sur le meilleur et plus sain moyen de renforcer naturellement ses défenses immunitaires, et cette confiance aveugle envers ceux qui vous désinforment pour vous manipuler à souhait ?
Pour s'enrichir sur vos lacunes en terme de prise en charge personnelle, de réflexion personnelle ?
Depuis l'arrivée de la chimie, de la pétrochimie, les médicaments, les vaccins sont une source de revenus incroyable pour le caducée menteur.
Allez-vous enfin vous protéger et protéger vos enfants ?
La santé c'est la joie, la vie, un bien précieux ! On ne le remet pas entre les mains d'affairistes !
{Vous savez, ce sont les mêmes qui vous ont déjà vendu le mediator, la melatonine, la thalidomide, le vioxx, le distilbene, et tant et tant et tant d'autres poisons encore !
Ils seraient même foutus de vous revendre encore de la Mummie, à base de boulettes de cadavres du covid farcie à de la merde de vache folle (!!!!!!!)}
Debout ! Réveillez vous...
Ne vous laissez plus lobotomiser.
Ne restez pas dans ce délire collectif, véritable folie hystérique !
Cessez de paniquer et de vous laisser manipuler par la peur...
Sortez de cette psychose ou vous allez perdre pied quand la vérité, qui prend l'escalier - alors que le mensonge lui ne prend que les ascenseurs ;) - viendra frapper à votre porte !
Elle arrive, malgré les efforts démesurés fournis par une élite corrompue (et favorisé par des hordes de journalistes aux ordres incompétents) pour des enjeux financiers. Toujours financiers !!!
Enfin.... Presque toujours ; parfois c'est l'ignorance ou s'en mêle aussi la connerie, la bêtise crasse, et la stupidité humaine.
Alors.... Ça vous chatouille ?
Ou ça vous gratouille ?
😷😷😷
•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*
BONUS !!!
Ah oui.... J'ai failli oublier mes célèbres "bonus" 😇
Je vous l'avais en fait annoncé des le début :
L'ÉPIDÉMIE DE LOBOTOMIES !!!
Ah la lobotomie ! J'en ai souvent parlé dans mes vieux écrits ; de nos jours on "lobotomise" encore les citoyens mais de manière plus subtile (par les médias notamment qui jour après jour, inlassablement, polluent leurs pensées de peurs de toutes sortes, et notamment du si méchant virus invisible mortel et très contagieux qui va transformer l'humanité en zombies avides de chair fraîche (!)).
A l'époque la méthode était plus barbare.
Le cerveau était véritablement charcuté !!!
Lobotomisé quoi. Dans le vrai sens du terme :
"La lobotomie est une opération chirurgicale du cerveau qui consiste à sectionner ou à altérer la substance blanche d’un lobe cérébral."
(https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lobotomie)
Cette image ainsi que la suivante sont extraites de l'ouvrage "Les égarements de la Science" Passionnant ouvrage lui aussi. Aux éditions Time-Life / France Loisirs, 1994. |
Oui, ce fut là aussi une véritable : « Epidémie de lobotomies » !
Sans exagérer, des dizaines et des dizaines de milliers de lobotomies.
Peut-être même des centaines de milliers !!! 😥😡😢
Officiellement 50.000 rien qu'en Angleterre et quasi autant aux USA.
Et des milliers et milliers d'autres partout dans le monde !...
(En France, en Suisse et en Belgique, la grande majorité - environ 80 % - des patients qui ont subi une lobotomie étaient des femmes !!!)
Voyez par exemple ce que j'écrivais à leur sujet dans ma fameuse Encyclopédie (*) :
• Ce que je publiais il y a déjà plus d'une vingtaine d'années :
- « ... Exemples navrants que je citais déjà dans "Conscience de chacun = Santé de tous", citant les nombreuses expérimentations que les laboratoires pharmaco-chimiques exercent sur tous les citoyens naïfs ou confiants, ...
Et encore ces "charcutiers du cerveau", tel le "Prix Nobel" (!) Egas Moniz et ses émules, qui n'hésitaient pas à lobotomiser tous leurs malades ("pour en faire de bons américains !" affirmaient-ils ; n'est-ce-pas fascinant ?)...
[A propos de la "lobotomisation des masses" : << ... Je reviens maintenant à ce neurologue psychopathe qui s'était imaginé découvrir "la panacée à toute maladie mentale" en débarrassant ses "malades" (?) d'une partie de leur cerveau.
A-t-on enfermé ce fou dangereux à l'asile psychiatrique ?
Incroyable mais ... NON !!
La "lobotomie préfontale" connut un si vif succès dans les années quarante que Egas Moniz s'était vu décerner le prix Nobel !
Et ce succès n'allait pas se démentir dans la décennie suivante : y avoir recours passa dans les moeurs au point que le chirurgien Walter Freeman put écrire que : « D'inadaptés sociaux, schizophrènes, homosexuels, radicaux et toute la clique, la lobotomie fait de bons Américains ! » (sic)
N'est-ce pas là fascinant ?!...
De "bons Américains" ?!...
C'est-à-dire ?!...
Comme ceux que décrivait Leslie Parrish dans "Un pont sur l'infini" ?!
(voir le Tome 1 de ce "Discours de la Méthode") (...)
Avec le temps, la lobotomie est devenue une sorte de raccourci culturel évoquant des images de zombies et de malades mentaux aux lèvres écumant de bave.
Le terme lui-même a quelque chose d’écrasant et de terrifiant.
Pourtant, il fut un temps, dans les années 1930 et 1940, où cette intervention était considérée par tout le corps médical comme un traitement de pointe !
(De nos jours c'est la vaccination qui est considérée ainsi ; par beaucoup de lobotomisés de la conscience (!))
Eh oui, la lobotomie faisait figure de remède miracle pour tous les troubles mentaux, de la schizophrénie à la dépression postnatale... En passant par l'homosexualité même ou juste le fait d'être une femme agaçante (!)]
Sans pour autant être exhaustif, je pourrais aussi mentionner ces tristes exploits, tels ceux qu'on pouvait lire dans "Espace Anima" de Septembre 1996 :
« Pendant plus de trente ans, des millions de citoyens américains furent, à leur insu, bombardés de radiations nucléaires, et de nombreux laboratoires scientifiques utilisèrent d'innocents civils comme cobayes pour étudier les effets de la radioactivité...
Ainsi par exemple, les scientifiques de Los Alamos firent exploser en mars 1950 une grosse bombe conventionnelle contenant également de la matière radioactive et contrôlèrent secrètement la retombée des milliers de curies sur la petite ville de Watrous, à soixante-dix milles de distance.
Des expériences analogues furent ensuite faites dans d'autres parties du pays, dans l'état de Washington, dans le Tennessy et dans l'Utah (...)
Simultanément, le gouvernement américain avait aussi engagé les instituts scientifiques les plus accrédités, comme le "Massachussetts Institute of Technology" et la "Columbia University", pour une série de recherches qui seraient aujourd'hui impensables.
Au début de l'année 1970 par exemple, 100 détenus absolument sains furent soumis à de fortes doses de radiations sur les testicules (...)
la "Vanderbilt University" irradia à la fin des années 1940 : 800 femmes enceintes pour savoir quels étaient les effets des rayons sur les foetus !... »
Tels encore ceux que je mentionnais notamment dans "Entre Mensonge et Vérité" :
=> Le Pr. Segal, spécialiste en biologie moléculaire à l'Université Humbold de Berlin, avait déjà dénoncé en 1988 quelque-unes de ces odieuses expérimentations humaines perpétrées par les laboratoires de l'armée américaine... mais 6 ans plus tôt, Robert Harris et Jeremy Paxman avaient eux-aussi publié un livre où ils dénonçaient particulièrement les expérimentations humaines secrètes conduites par la CIA pendant les années 1950. Le Dr. Alan Cantwell de Los Angeles, nous disait également il y a quelques années, dans "Le Sida et les médecins de la mort" :
« L'histoire contemporaine a déjà connu des épisodes attestés d'expériences de guerre biologique contre des civils. Des attaques à l'arme biologique déclenchées par les militaires contre des civils qui ne se doutaient de rien ont eu lieu au cours des années 50 et 60 en de nombreuses régions de l'Amérique. La plus célèbre est celle qui s'est déroulée à San Francisco dans les années 50 et a duré six jours pendant lesquels les militaires américains ont répandus sur la ville des nuages de bactéries potentiellement nocives ("Los Angeles Times", 17-09-1979) (...)
Lors d'autres expériences secrètes, des bactéries ont été pulvérisées dans les métros de la ville de New-York, dans un aéroport de Washington D.C., sur des autoroutes de Pennsylvanie...
Des essais de guerre biologique ont eu lieu aussi dans des bases militaires de Virginie, à Key West (Floride), et au large des côtes de Californie du Sud et de Hawaï ("Los Angeles Times", 9-03-1977 : "L'armée a utilisé des bactéries vivantes lors d'essais sur des civils aux États-Unis") (...)
Les expériences secrètes de guerre biologique sous l'égide du gouvernement US sont désormais une réalité banale !... »
Et là, dans "V.S.D", du 25 Mars 1993 :
« Le pentagone avoue avoir expérimenté, pendant la seconde guerre mondiale, du "gaz moutarde" sur 8.000 à 10.000 jeunes américains de 17-18 ans (...) Ceux qui refusaient étaient menacés de quarante ans de prison, et de haute trahison s'ils parlaient. Ils souffrent aujourd'hui de maladies des yeux, de cancers de la peau, de leucémies, de dysfonctionnement sexuels et de perturbations psychologiques... »
Dans un autre document, une dépêche de "l'associated Press" du 22 juillet 1975 :
« Dans les années 1950, l'armée américaine avait subventionné des tests de LSD sur des singes, des chats, ... et 800 civils ! » (...)
Et là, dans "Expérimentation animale, honte et échecs de la médecine", d'Hans Ruesch (1991) :
« ... En Amérique, le "Ministère de la Santé, de l'Education et de la Santé publique", a octroyé des millions de dollars à plus de 300 chercheurs universitaires pour des expériences avec le L.S.D. sur des sujets humains, alors qu'il se livrait de son côté à ces mêmes tests sur quelques 2.500 prisonniers (...) La déshumanisation croissante dans la "recherche médicale" a conduit à des exploits que la plupart des gens ne s'attendent à trouver que dans des films d'horreur. Nous sommes déjà arrivés à un point où, pour leurs recherches, certains scientifiques achètent dans les hôpitaux des foetus vivant, résultant d'avortement. Il y a eu des cas où des coeurs d'enfants arrachés vivant - à l'état embryonnaire - du corps de leur mère, ont été implantés dans des chiens !... (c'est publié dans le "Daily Telegraph" de Londres, du 25 Août 1970) »
Ces pratiques étaient non seulement criminelles mais aussi illégales, récemment.
Or, voilà que je lis dans le "Pèlerin Magazine" du 16-05-97 :
« Jusque là, il était interdit d'utiliser des embryons humains dans la recherche.
Dans un récent document, le "Comité National d'Éthique" (???????) admet qu'ils "pourraient être utilisés à des fins de recherche" !!! ...»
On retrouve cette information complétée dans l'ouvrage du Dr. Roger Dommergue "LA POLLUTION MÉDICALE" ("Institut Dr. Alexis Carrel") :
<< L'avortement est aux U.S.A. du domaine des grandes affaires financières. Des bébés officiellement morts après I.V.G, sont soumis aux rackets, à la vivisection, aux expériences de laboratoire, puis, à sept mois, quand ils commencent à marcher, jetés dans des incinérateurs. (...) Messieurs Lithfield et Xentish ont été traînés en justice pour avoir dénoncé de tels crimes, mais ils ont gagné leurs deux procès, et ont consigné tous les éléments des deux procès en questions dans un livre "Bébés au feu".
Voici quelques passages essentiels :
"Des enfants nés viables ou à terme, sont soustraits à leurs mère et officiellement déclarés morts-nés, et vendus à des laboratoires qui expérimentent sur eux des remèdes contre le cancer et la leucémie. Ou encore s'en servent de cobayes pour la chirurgie de transplantation. Un an plus tard on les supprime (...) Il y a deux sortes de rackets subsidiaires qui sont exploités. L'un d'entre eux pratique les avortements le plus tard possible, juste avant la naissance et garde le bébé vivant bien que la mère le croit mort, par la suite le bébé sera introduit dans un circuit d'adoption et sera vendu de telle sorte que les organismes empochent l'argent... L'autre racket consiste à vendre des enfants nouveaux-nés. Il peuvent alors être soumis à toutes sortes d'expériences de vivisection et utilisés pour tester de nouveaux traitements. Les bébés sont éliminés dés qu'ils commencent à marcher : on les jette dans un incinérateur !..." >> (...)
Et ce sont les mêmes scientifiques hein qui veulent nous "redonner confiance" en leurs chères, si chères, mais vraiment si chères vaccinations !!! (?????????????)
Ben voyons...
Comme le résumait si bien Günther Schwab :
"L'humanité danse avec le Diable" !
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(Article FB : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=469642256754623&id=100011265574907)