jeudi 13 décembre 2012

NOËL : Célébration de Dieu (Le BIEN)... Ou célébration du Diable (Le MAL) ???



Bientôt Noël...
Et que va-t-on manger pour ces festivités dites chrétiennes où l'on est censé fêter la naissance de Jésus ?
Eh oui, "la bouffe de Satan", et certainement pas "la nourriture du Christ" !

Voilà ce que j'écrivais déjà dans mon vieil article "J'aime trop la viande... donc je n'aime vraiment pas la vie"« Pour ceux qui se disent chrétiens, je signale que l'évangile de Jean affirme qu'il existe deux tables :

LA TABLE DU DÉMON !

Elle croule sous les animaux massacrés :
- poulets, cochons, boeufs, moutons et gibiers de toutes sortes...

Le sang ruisselle des mâchoires des carnivores et ils communient avec les forces inférieures et rétrogrades de l'univers...
Il n'y a que maladies, souffrances et mort.


  

LA TABLE DE DIEU !

Elle, au contraire, est couverte de fruits, de céréales et de légumes.
Elle est "aérée", et baignée par les rayons du soleil...

C'est là que viennent s'attabler "les enfants de Dieu" !
(Qui aspirent à la véritable liberté... et à la santé vraie !!!)

Comment peut-on oser demander au ciel la paix, le bonheur et la santé lorsque l'on introduit quotidiennement dans son corps des lambeaux d'animaux massacrés, voire torturés pour notre seul plaisir gustatif ? »





Extrait de "La Lettre de l'AGNVS " du 13 Décembre 2012 :

PARLONS CLAIR : “Les Lois du Créateur !” ...
(Extraits des éditoriaux de Henri-Charles Geffroy dans "La Vie Claire" du 21 novembre 1949 et du 21 décembre 1951) 

Extrait de l’Éditorial « Ni froid, ni chaud... »  du 21 décembre 1951 :

La vérité, a dit Gandhi, est dure comme le diamant et fragile comme la fleur de pêcher.

  J’aime à citer cette belle phrase, si poétique et si nette à la fois, de celui auquel ses frères ont donné le titre de « mahatma ». C’est-à-dire de grande âme !
  Dure comme le diamant, en effet, doit être la vérité, lorsqu’elle est dite par des hommes prêts à mourir pour elle, et dont la voix ne peut-être affaiblie, ni par le fracas de la tempête, ni par le bruissement de l’or...
  Certains s’étonnent de la multiplicité des méthodes, des régimes, des écoles, de toutes ces activités plus ou moins officielles, qui ont surgi depuis quelque temps.
  C’est d’autant plus surprenant, qu’il y a 5 ou 6 ans, à part une vague société de végétarisme en déroute et deux ou trois sectes baroques, peu connues du public, personne, en France, ne s’intéressait aux questions alimentaires, et l’on peut même dire que tous le monde considérait ceux qui s’occupaient de ce genre de recherches comme de doux maniaques, inoffensifs d’ailleurs...
  Nous ne parlons pas, bien entendu, de l’organisme officiel de recherches d’Hygiène alimentaire, dont le rôle, pendant les pénibles années de restrictions et même après, aurait pu être magnifique, puisque, avec les formidables budgets dont il disposait, il aurait pu faire en grand ce que, sans le moindre subside et sans aucun soutien, nous avons fait nous-même en petit : aider une population affolée par les changements qu’imposaient les restrictions dans ses habitudes alimentaires, donner des conseils pratiques sur la manière de se nourrir en période de grande misère, et faire sur une vaste échelle, ce que nous ne pouvions faire, hélas ! que dans un cercle excessivement restreint : empêcher des hommes, des femmes et des enfants de périr faute de nourriture, alors qu’ils avaient, à portée de la main, tout ce qu’il fallait pour subsister et se maintenir en bonne santé.
L’explication est bien simple.
Depuis onze ans (Ndlr : c’est-à-dire « depuis 1940 » (!)) que nous avons entrepris notre action, un nombre de plus en plus grand de gens, chaque jour, comprennent que le problème de la santé n’est pas un problème médical, mais dans la plupart des cas, simplement un problème alimentaire.
Il s’agit donc de faire échec, par tous les moyens, à notre entreprise qui a pour premier but d’instruire le public de ce qu’il doit connaître pour protéger sa santé et sa bourse.
Et, comme on n’a pu ni nous acheter, ni nous faire peur, on s’efforce de nous noyer sous une infinité de méthodes toutes plus fantaisistes les unes que les autres, dans le simple but d’apporter le trouble dans l’âme des gens, de semer le doute dans leur esprit, de les décider à renoncer à des études qui leur paraissent terriblement compliquées, d’autant plus compliquées que les divers auteurs sont en contradiction les uns avec les autres...
Pourtant, la vérité est simple, et tout est parfaitement clair lorsqu’on n’a rien à dissimuler. Et c’est pourquoi, précisément, nous nous efforçons de simplifier.
Simplifier, c’est mettre l’enseignement à la portée de ceux qui en ont le plus grand besoin : ceux dont l’esprit est lent à comprendre, ceux que, dans notre Société féroce, on prend pour des imbéciles, pour ne pas avoir à avouer qu’ils ont souffert plus gravement que les autres, des carences fatales dues à la malfaisance de l’Industrie alimentaire et des Consortiums chimiques.
Autant il faut être bienveillant, plein d’indulgence, envers les faibles, les humbles, les désarmés, envers tous ceux qui souffrent injustement et qu’on appelle fallacieusement les « déshérités du sort », les « victimes de la vie », autant il faut être dur - et dur comme le diamant n’est pas trop dire - pour les puissants seigneurs du jour, dont le féroce appétit est la cause de notre misère, de notre dégénérescence, de nos infirmités et même de nos vices.
Car la vie ne fait pas de victimes... tant que l’homme n’intervient pas.
La vie est juste, la vie est belle... La vie, c’est cette parcelle de lui-même que Dieu a mise en nous lorsque, nous ayant créés de la poussière du sol, Il souffla dans nos narines pour faire de nous des Hommes !
La Vie est Dieu !
Et nous aimons la Vie lorsque nous aimons Dieu !
Notre malheur, c’est de n’avoir pas suivi Celui qu’il a fait naître dans une étable, humblement, un soir de Noël, car tout cela, Il nous l’a enseigné.
Nous avons fait le contraire.
Et maintenant, nous ne savons plus comment sortir de l’impasse où nous nous sommes enfermés nous-mêmes.
Peu à peu, nous avons dégénéré. Nous avons perdu une à une, les qualités que le Créateur avait mis en nous, en nous faisant à Son image... Nous avons perdu notre instinct et toutes ces qualités subtiles grâce auxquelles nous pouvions nous défendre, sans même y penser, contre tous nos ennemis. Et maintenant, nous sommes des châtrés...
La preuve, c’est que nous avons peur de réfléchir à toutes ces questions, d’approfondir ces problèmes, de peur d’être obligés d’entrer en conflit avec ceux qui l’ont voulu, avec ces pseudo-puissants, qui ne tiennent leur puissance que de notre faiblesse et de notre lâcheté....




Extrait de l’Éditorial “Du « sang des Bêtes » au sang des Hommes” du  21 novembre 1949 :

 .... J’ai vu, ce matin-là, dans un même écroulement soudain que chez le cheval de l’abattoir, des hommes frappés d’une balle en plein front ; j’ai vu voltiger des têtes d’hommes, arrachées par des éclats d’obus tranchants comme des rasoirs ; j’ai vu le sang des hommes ruisseler sous les caillebotis défoncés et, toute ma vie, je conserverai la vision de cet homme, assis dans la boue, qui retenait de ses mains sanglantes, ses entrailles échappées de son ventre, par une plaie béante.
 Pendant de longues années, je m’étais demandé quelle pouvait être la cause initiale, profonde, de ces horribles carnages.
Aujourd’hui, après une réforme complète de mes habitudes, grâce à laquelle j’ai recouvré la santé et l’équilibre, je suis absolument convaincu qu’il ne faut pas chercher ailleurs que dans le massacre quotidien, inutile, de ces milliers de créatures que les hommes sacrifient, non pas par gourmandise comme on le croit généralement, mais simplement par habitude, parce qu’on les a persuadés que la viande est un aliment indispensable et que « cela s’est toujours fait comme cela ».
Seule, une nécessité biologique pourrait autoriser l’homme à dévorer des animaux, s’il n’était pas démontré, justement, que celui qui s’abstient de toute nourriture carnée ignore les fléaux microbiens.
 Ce n’est pas en vain qu’on enfreint les grandes Lois
comme celle qui interdit toute violence inutile :
 tôt ou tard, d’une façon ou de l’autre, il faut payer.
Mon avis, s'il m’est permis de le donner, avis d’ancien malade condamné et abandonné par ce corps médical, ET QUI VIT - sans son autorisation - par la simple vertu d’une réforme complète dans sa manière de se conduire et de s’alimenter, est que : Nous avons tous en nous les germes du cancer, de la tuberculose, de toutes les maladies appelées infectieuses, c’est-à-dire dues à des microbes ou à des virus.
Il importe peu de les examiner et de savoir s’ils résultent de la dissociation des organites haltères selon le Professeur Tissot (ou des “nanobes” ou microzymas selon le Professeur Béchamp ! Voir le dossier de l’AGNVS  sur le docteur Jules Tissot), ou s’ils proviennent de l’extérieur, comme le soutient la thèse officielle ;
 ces germes qui ont,
de tout temps,
été dans le sang des hommes,
ont commencé à être dangereux
le jour où l’intervention du microscope
a permis de les découvrir, de les étudier...
et de leur faire la guerre.
 Ils sont devenus de plus en plus virulents à mesure qu’on les pourchassait plus violemment. Et, chaque fois qu’on invente un moyen nouveau de les exterminer, ils reparaissent, plus résistants que jamais, sous une nouvelle forme...
 N’est-ce pas la meilleure preuve
de l’inutilité du système de la violence
et en même temps de l’erreur de la médecine
et de la chirurgie du siècle,
de l’immoralité même de ces sciences qui,
au lieu de révéler aux hommes
que leurs erreurs sont l’unique cause de leurs maux,
s’efforcent de découvrir chaque jour de nouvelles drogues pour leur permettre de ne pas souffrir
et les pousser à enfreindre ainsi, de plus en plus,
les Lois du Créateur,
sans avoir à se repentir de leurs fautes ?...
 Les microbes ont pour rôle, dans le cycle éternel de la transformation de la matière - qui passe inlassablement d’un règne à l’autre par les fonctions successives de nutrition des plantes, puis des animaux ou des hommes et recommence sans cesse le même parcours -, de permettre à cette matière, arrivée au stade le plus élevé : la matière organique vivante, de dégager l’Esprit, de se décomposer en corps simples et de retourner au règne minéral.
Le microbe est donc le pivot de cette création continue qu’est le mystère de la vie, expliqué dans toutes les Traditions par le symbole de la Création. (...)
Sans le microbe, la vie s’arrêterait donc !
 Et, si ce même microbe commet parfois l’erreur de s’attaquer au sang des hommes (ou des animaux domestiques quand l’homme modifie leurs habitudes alimentaires), c’est que l’homme, le premier, a enfreint les Lois de la nature, en prenant sa nourriture là où il ne doit pas la prendre, tentant de s’approprier directement cette énergie vitale qui est incarnée dans l’animal...
Car l’homme, ainsi qu’il est dit au premier chapitre de la Genèse, ne doit puiser cette énergie que dans le végétal :
« Dans toute herbe portant semence... et dans tout arbre qui porte un fruit d’arbre ayant semence... » (Genèse I, 29-31)
La fonction du végétal étant de rassembler l’énergie, de la potentialiser pour permettre à l’animal ou à l’homme de l’actualiser.
Et, si le microbe s’attaque aux mangeurs de viande,
tandis qu’il respecte ceux qui s’en abstiennent,
c’est parce que les tissus des premiers,
leur sang, leurs glandes, leurs humeurs,
sont imprégnés de toxines de cadavre,
d’odeur de cadavre,
d’innombrables radiations qui,
bien que nous ne les percevions pas,
n’en émanent pas moins de cette chair cadavérique,
dont chaque cellule appelle,
sur les responsables de leur sacrifice,
les épouvantables chocs en retour que subit l’humanité.

Il ne faut pas combattre le microbe par la violence :
il faut l’obliger à partir en purifiant notre sang.

 Cette conception du végétarisme ouvre à celui qui l’admet des horizons d’une autre classe, dont la compréhension du véritable rôle de l’homme dans l’Univers et le respect des Lois éternelles, comme la Loi d’Amour, est la première étape. »






Comme vous le savez, Noël approche, ce n’est pas une période facile pour les défenseurs des animaux, confrontés à l’hypocrisie annuelle des grandes bouffes de fin d’année. On va célébrer un Dieu d’amour en se réunissant autour d’une table recouverte d’animaux qui ont enduré les conditions de vie des élevages intensifs. Il est évident que l’esprit de Noël ne devrait pas permettre que des animaux soient exploités de façon aussi cruelle. Les valeurs que nous sommes sensés célébrer ce jour là, y sont immédiatement niées lors du repas, ce qui est pour le moins paradoxal, mais soyons optimiste peut être qu’une grande part du problème provient de l’ignorance de nos concitoyens.

Végétik à décidé de réagir, nous avons rédigé un appel aux membres de l’église, nous leur demandons, lors de la préparation de Noël, de parler aux fidèles de la misère des animaux enfermés dans les élevages intensifs. Nous demandons que les fidèles n’achètent plus les animaux issus de ces élevages. Vous trouverez ci-dessous le mail qui sera adressé au plus de prêtres possible.

C’est là que nous avons besoin de vous, pourriez-vous nous aider à le diffuser le plus largement possible. Il s’agit d’envoyer en votre nom, le mail à toutes les adresses de prêtres que vous trouvez sur le net, et tant qu’à faire de constituer une liste d’adresse avec nom prénom, pour remettre ça chaque année. Vous pouvez bien entendu modifier ce message et le rendre plus pertinent si vous n'êtes pas belge.

Monsieur l'abbé,
Voici venu le temps de Noël , nous fêterons comme chaque année la naissance du Christ et pour beaucoup d'hommes, il est celui qui porte l'espoir d'un monde plus juste, d'une humanité réconciliée, il est vie et amour. Il est peut-être l'heure pour vous de songer à une homélie, les thèmes ne manquent pas en ces moments d'incertitudes économiques. La pauvreté est en augmentation ainsi que la xénophobie, nous ne l'ignorons pas. Nous voudrions cependant attirer votre attention sur une autre forme de misère, elle touche un nombre croissant de créatures de Dieu.

En effet à l'abri des regards et loin de notre compassion, les animaux des élevages intensifs souffrent dans le silence de notre indifférence,  enfermés dans un système productif créé dans la confusion de l'après-guerre. Dans cette Europe ruinée, cette Europe qui avait souffert de la faim, les impératifs moraux étaient  probablement ailleurs. Peu alors se sont émus des nouvelles politiques agricoles qui allaient être mises en place. La production et les techniques industrielles, jusque-là réservées à la production d'objets matériels, allaient être utilisées sur des êtres vivants.  Nous avons à cette occasion franchi une étape inacceptable.

Aujourd'hui, plus personne n'ose défendre ces élevages tant l'importance des maltraitances y est manifeste, son caractère monstrueux est unanimement reconnu, mais paradoxe des paradoxes la majorité des Belges semble devenir amnésique à l'heure de faire les courses et de sortir le porte-monnaie . Les professionnels du secteur n'ont qu'un argument pour défendre l'indéfendable : " les gens veulent de la viande bon marché et nous répondons à leur demande, arrêtez d'en acheter et nous arrêterons d'en produire". Voilà le message que nous voudrions que vous transmettiez à vos fidèles: "s'il vous plait, n'achetez plus la viande d'animaux qui ont été élevés dans ces conditions, ou en tout cas, faites un effort tout particulier pour la fête de Noël . Pour vos viandes, exigez le Label bio ou le Label rouge, la cuisine végétarienne est également une excellente alternative"

Cette fête est l'occasion de réunir la famille ou les amis, elle permet  de partager un moment de fraternité avec ceux qu'on aime,  cette fête est aussi devenue une "gigantesque grande bouffe ".

Ce soir-là trônera sur nos tables de magnifiques menus en lettres d'or, on pourra y lire la description des délices à venir.  Les noms des plats seront poétiques et feront rêver les gourmets: cailles, chapons, veaux, dindes, agneaux, foie gras, crevettes, saumons, lapins, charcuteries, fromages feront la joie des papilles gustatives des convives.  Mais à mieux y regarder, ces animaux proviendront en grande majorité des élevages intensifs.


Nous nous posons cette question :
Est-il possible de célébrer Dieu, 
autour d'un repas aussi funeste ?


Les statistiques du ministère de l'Agriculture nous apprennent que l'élevage des volailles est à 90 % industriel, à 97 % pour les porcs, 99 % pour les lapins, 80 % pour les veaux, 60 % pour le saumon, 60 % pour les canards utilisés dans la confection du foie gras. En Belgique, nos abattoirs voient défiler en un an, près de 300 millions de bêtes. C'est 55 milliards d'animaux chaque année dans le monde sans compter les 100 milliards de poissons dont Greenpeace nous annonce la quasi-disparition pour 2050.

Ce ne sont que des chiffres, mais ils peuvent être utiles pour comprendre l'ampleur des souffrances endurées par ceux que Saint-François appelait : "nos petits frères".
Pourtant, l'on ne voit bien qu'avec le cœur, aussi nous vous invitons à surfer sur notre site vegetik.org, vous y découvrirez les images de ce monde de l'ombre, où l'indicible le dispute à  l'innommable.

En effet , les corps des animaux ne sont pas conçus pour fabriquer du muscle en grande quantité, et ce hâtivement dans un espace réduit.  L'agrobusiness les y a contraints ,les zootechniciens créent des espèces difformes, mais adaptées au marché.  Des animaux fragiles maintenus en vie grâce aux médications fournies par l'industrie pharmaceutique. Les membres gênants y sont amputés sans anesthésie, queues, sexes, dents, becs.

Des hangars à bas coûts sont construits partout dans nos campagnes, les animaux y sont entassés sur des grillages ou du béton. Ils y vivent au-dessus de leurs déjections, respirant en permanence un air vicié par les effluves d'ammoniaque.

Plongés dans l'obscurité, ils grossissent plus vite. Les petits sont arrachés à leur mère avant le sevrage, les mères immédiatement réinséminées ne sont que des ventres qui au moindre raté, sont destinées à finir dans les files des abattoirs. Ces créatures ont été complètement privées de tout ce qui aurait pu donner de la valeur à leur vie. En 1978 a eu lieu la Déclaration universelle des droits des animaux de Paris. Nous sommes 30 ans plus tard et ces élevages restent toujours des zones de non-droit.
Arrivés à un tournant de l'histoire de l'humanité, il est urgent que nous comprenions que nous ne possédons pas la terre, ni les êtres vivants, qu'à exploiter durement toutes les formes de vie nous courons à notre perte. Les experts de la F.A.O nous mettent en garde contre la surconsommation de produits animaux.
En 2050, l'humanité comptera 9 milliards de personnes, la demande de produits animaux doublera, ce qui nécessiterait un doublement de la production agricole pour nourrir ce cheptel démesuré.
Autant le dire, la mission est impossible à moins d'admettre le saccage de la biosphère pour les besoins de quelques générations au mépris des autres.

Aujourd'hui, de plus en plus de voix se lèvent pour dénoncer les abus et les outrances de l'exploitation animale, nous sommes également de plus en plus nombreux à souhaiter que  l'église s'engage plus manifestement dans ce combat à la suite du Jean-Paul II qui a déclaré que :
 "Les animaux ont une âme et" que "les hommes doivent les aimer et ressentir de la solidarité envers nos petits frères. Les animaux sont le fruit de la création du Saint-Esprit et donc méritent le respect. [...] Ils sont aussi proches de Dieu que les Hommes".

C'est en son nom et en celui des sans voix que nous vous prions de bien vouloir transmettre ce message aux fidèles lors des homélies qui précèdent Noël ou à Noël. 
En vous remerciant  de l'attention que vous avez accordée à cet appel...