BIENVENUE SUR LE BLOG DE DANEEL !

En 2003 naissait le forum yahoogroupes "CULTURE NET 2013"...
Suivi quelque temps après du "FORUM 2013"...
Lequel, suite à sa pulvérisation par "l'Étoile de la mort" de l'Empire (!), fut remplacé par le forum googlegroupes :





Dans la continuité de ces sites déjà riches de centaines de discussions, d'articles et de dossiers "chauds" tous plus passionnants et édifiants les uns que les autres - :oD -... Voici donc "2013 CONTINUUM" !...


Afin que cette nouvelle année 2022
- et celles qui la suivront (!) -
voie enfin triompher la CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE...
POUR UNE VIE ENFIN PLUS EN HARMONIE AVEC NOTRE TERRE-MÈRE... GAÏA !




MEILLEURES PENSÉES DANEELIENNES !!!





vendredi 11 mars 2011

J'aime trop la viande... donc : je n'aime vraiment pas la Vie !!!

 




Vous connaissez la revue SCIENCE ET VIE, le "n°1 de la presse scientifique européenne"  ?
Dans sa toute dernière livraison (n°1122 de mars 2011), parmis d'autres articles consacrés à la pollution lumineuse, au Mediator, à Angkor, à la fusion nucléaire, le temps, l'intelligence des insectes, les volcans, la crise de la vache folle et le retour des fameuses "farines animales" (!)...
On peut notamment lire deux pages consacrées à répondre à cette question d'un lecteur :
- MANGER MOINS DE VIANDE EST-IL VRAIMENT BON POUR LA PLANÈTE ?

Voici la réponse de "Science et Vie" :

Hélas pour les amateurs, la réponse est OUI !
Non seulement l'industrie de l'élevage est extrêmement gourmande en eau et en ressources agricoles, mais en plus elle pollue.
Et cette réalité est de mieux en mieux évaluée :
"En 2006, un rapport de la FAO a fait l'effet d'une bombe" relate Hayo van der Werf, à l'Inra.
Pour la première fois - Des décennies après les publications pourtant déjà fort étayées et documentées de "LA VIE CLAIRE" (!!!) (Daneel) (*) -, l'Organisation des Nations-Unis pour l'alimentation et l'agriculture décrit, chiffres à l'appui, en quoi : "l'élevage contribue aux problèmes environnementaux les plus pressants, notamment le réchauffement climatique, la dégradation des terres, la pollution de l'air et de l'eau, et la perte de la biodiversité"...

En clair, le bétail joue le rôle essentiel dans le changement climatique.
Et même un double rôle :

- Le premier concerne la déforestation qui prive la planète d'un régulateur climatique important.
En Amazonie par exemple, les pâturages sont à l'origine de 70% des déboisements.

- Deuxièmement : les ruminants émettent, en digérant, de grandes quantités de méthane, un gaz à effet de serre plus puissant que le dioxyde de carbone. Ils sont ainsi responsables de 18% des émissions de gaz à effet de serre (en comptant le transport) de la planète : plus que les transports eux-mêmes !

Le bétail contribue également à la pollution des eaux par ses déjections riches en nitrates, en hormones perturbatrices des systèmes endocriniens, en antibiotiques utilisés massivement dans l'élevage, et en pesticides issus des céréales alimentaires...

Pour ne citer que la France, 6e producteur de viande de boeuf et de porc, elle produit chaque année quelque 280 millions de tonnes de déjections !!!



Et la situation ne s'améliore pas puisque la consommation mondiale de viande ne cesse d'augmenter.
Elle n'est encore que de 100 g par jour en moyenne dans le monde, mais plafonne à 200 g dans les pays "développés" !
Dans ces conditions, les spécialistes s'accordent sur la nécessité de réduire les impacts environnementaux de l'élevage. Avec une priorité :
"Se mettre dans la perspective de 2050, quand il y aura 9 milliards de personnes sur Terre" souligne Hayo van der Werf.
Une première approche consisterait à changer les pratiques d'élevage, par exemple, en alimentant le bétail avec l'herbe locale plutôt qu'avec du soja importé d'Amérique du Sud...

(Note de Daneel :
La meilleure approche serait d'oeuvrer à la fois pour "diminuer la surpopulation", et "augmenter la population...
... de végétariens !"  :oD)

Mais aussi en remplaçant, dans nos assiettes, les protéines animales (viande, oeufs, laitage), par des protéines végétales (légumineuses notamment)...
Selon la FAO :
- Une alimentation à base de produits animaux exige 4,5 fois plus de surfaces agricoles qu'une alimentation à base de végétaux !
- La production d'un kilo de protéines animales consomme 13 fois plus d'eau que celle d'un kilo de protéines végétales !

Selon l'Américain David Pimentel, de l'Univbersité Cornell (Ithaca, État de New York), chaque kilo de protéine animale nécessite de fournir au bétail environ 6 kilos de protéines végétales !...
Un kilo de boeuf exige 10.000 litres d'eau, alors que les pommes de terre se contentent de 500 litres par kilogramme...

Les calculs de Elke Stehfest, de l'agence envoronnementale des Pays-Bas, montrent que si la population mondiale passait à un régime pauvre en viande (70 kilos de boeuf et 325 grammes de poulet et d'oeufs par semaine), les émissions de gaz à effet de serre chuteraient de 10% !...


Résultat qui serait encore plus déterminant si l'humanité retrouvait enfin sa véritable "Alimentation-Santé" :
- 0 kilos de viande !!!

(*) A voir :


(Sans oublier l'un de mes premiers articles sur le net il y a 8 ans déjà, en l'occurence, le message n°2 de CULTURE NET 2013 (mars 2003) :

(Message réédité en novembre 2007 sur DESTINATION 2013 :





BONUS !



"J'aime trop la viande"
par Jessica Creten, vendredi 5 novembre 2010, 13:11

- "Comment osez-vous vous préoccuper d'animaux alors qu'il y a des gens qui crèvent de faim ?"

S'intéresser au sort des animaux n'implique pas de se désintéresser de celui des humains. Saviez-vous par exemple qu'il faut 10 tonnes de céréales pour produire 1 tonne de viande bovine ?
La consommation de viande est un énorme gaspillage de ressources.
Si la population occidentale devenait végétarienne, on pourrait nourrir sans problème tous les habitants de la planète.
D'autre part, le fait que des humains soient malheureux n'est pas une excuse pour ne pas se préoccuper de la souffrance des animaux.
Quand nous faisons nos achats de Noël, quand nous nous prélassons devant notre télé, personne ne nous reproche de ne pas penser aux petits africains. Serait il pire de se battre pour une cause que de ne rien faire ?


- "Mais manger de la viande, c'est naturel !"

Tout ce qui est naturel n'est pas forcément "bien". Autrefois, on considérait que l'esclavage des noirs était naturel !
La nature c'est aussi les maladies, les inondations, les incendies... et il ne viendrait à l'idée de personne de renoncer à les combattre sous prétexte que "c'est naturel".


- "Les animaux se mangent bien entre eux ..."

Pas tous déjà, de nombreux animaux sont herbivores... Mais, en effet, certains animaux en mangent d'autres, certains animaux combattent aussi à mort pour une femelle, certains mangent leurs enfants, et d'autres mangent leur partenaire après l'acte sexuel...
Devons nous pour autant faire la même chose ?
L'être humain a la chance de pouvoir réfléchir à ses actes, pourquoi faire comme si ce n'était pas le cas ?


- "Mais nous avons besoin de viande !"

Faux ! La viande et tous les autres produits d'origine animale ne sont pas nécessaires à notre alimentation.
L'homme est omnivore, ce qui signifie qu'il peut manger de tout et non qu'il doit manger de tout !

De nombreuses études prouvent que les végétariens et végétaliens sont en meilleure santé que la moyenne de la population.
(voir par ex le rapport de l'association américaine de diététique et des diététiciens du canada de 2003)
(ET AUSSI : DATANT DE 1980, "L'ALIMENTATION SAINE" DE HENRI-CHARLES GEFFROY, FONDATEUR DE "LA VIE CLAIRE" EN 1948 !!!)


- "C'est vrai qu'il faudrait améliorer la façon dont on traite les animaux, mais de là à devenir végétarien" ...

Rien ne justifie de tenir une autre espèce en esclavage.
Quand bien même les souffrances endurées par les animaux d'élevage seraient minimes (ce qui est très loin d'être le cas), nous demanderions toujours la fin de cette oppression.
D'ailleurs, ça consisterait en quoi, l'asphyxie "en douceur" des milliards de poissons pêchés ?
Imaginons que des habitants d’une autre planète, plus évolués que nous, décident de nous élever, nous tuer et nous manger, sous prétexte que nous serions bien moins intelligents qu’eux... Trouverait-on cela juste ?
Ne les considèrerions nous pas comme des monstres ?


- "Et les plantes alors ?"

Les plantes ne possèdent pas de système nerveux, il est donc peu plausible qu'elles puissent éprouver des sensations.
Quand on frappe un chien, en revanche, il ressent de la douleur, comme nous. Il en est de même pour la vache ou le cochon que nous envoyons à l'abattoir.


- "C'est votre droit d'aimer les animaux, moi leur souffrance ne me touche pas..."

Il n'est pas nécessaire d’aimer un individu pour pouvoir le respecter.
Ne pas aimer les enfants ou les anglais n'est pas une raison pour leur faire du mal, c'est la même chose pour les animaux.


- "De toute façon j'aime trop la viande, alors..."

Beaucoup de ceux qui ont arrêté de manger de la viande pour des raisons éthiques en adoraient le goût eux aussi.
Il y a cependant un moment où il faut savoir mettre en balance ses propres intérêts (ici le plaisir de manger de la viande), avec ceux des autres (ici l'intérêt des animaux à ne pas souffrir et à ne pas être tués).


- "Ça doit être un vrai cauchemar de ne manger que des légumes et des fruits !"

...et des céréales et des haricots...
Évidemment, présenté comme ça, ce n’est guère appétissant...
L'alimentation végétarienne et végétalienne, ce sont aussi des pizzas, du couscous, des raviolis, du chili, des saucisses, des steaks, des lasagnes, des tartes, des crêpes, des gâteaux... le tout végétal !
Il existe bien des façons de remplacer viandes, laitages, et oeufs dans la cuisine. 



- "Bon, d'accord, tes idées tiennent peut-être debout. Je les respecte. Mais alors respecte les miennes et laisse moi manger de la viande si j'en ai envie."

Ce n’est pas une question de choix personnel comme la religion ou les goûts vestimentaires.
L’enjeu est la souffrance d’êtres vivants.

« Je respecte le fait que vous ne battiez pas votre femme, mais moi j'aime battre la mienne, respectez mon choix ! »
Qui aujourd’hui accepterait un tel discours ?
Chacun fait ce qu'il veut... tant que cela ne nuit pas aux autres !
En mangeant de la viande, nous cautionnons et encourageons la maltraitance et le meurtre de milliards de vaches, lapins, cochons, poissons...
Est-ce que cela ne compte pas ?


- "Je déteste qu'on me dise ce que je dois faire et qu'on essaie de m'influencer !"

Alors c'est l'occasion de réfléchir au conditionnement dont nous avons fait l'objet depuis l'enfance par rapport à la viande !
On apprend aux enfants à respecter les animaux, on leur lit des histoires de petits cochons très sympathiques, puis on leur sert une tranche... de petit cochon, et on leur affirme que c'est normal, que ça n'a rien à voir.
"Mange ta viande et ne pose pas de questions !".
Adultes, nous pouvons nous poser ces questions...
Et comprendre que quelque chose cloche quelque part. 


- "De toute façon, de la viande, j'en mange très peu..."

Raison de plus pour arrêter complètement !

:oD

(Cf. "J'aime trop la viande". Texte de Estiva Reus)




Et enfin, pour conclure là cet article...
Voici ce qu'écrivait Michel Dogna - alias "Aigle moqueur" - dans la revue "Principes de Santé" n° 31 de février 2011 :

UNE APOLOGIE PUBLICITAIRE DE LA CRUAUTÉ À LA TÉLÉVISION

C'est la nuit dans la forêt, les images sont très belles en noir et blanc, trois loups magnifiques arrivent et viennent s'asseoir sur un rocher, l'un deux se met à hurler sous le clair de lune, en écho retentit un cort bêlement de mouton, les loups se regardent d'un air entendu, et une voix grave de macho dit alors :
- "Chacun a droit à sa part de carnivore ! Grrr !"
Et l'on voit des traces de griffes qui se dessinent sur le rocher avant d'afficher "Charral".

Il y a là un message porteur des plus bas instincts primaires dans une ambiance digne de Nosferatu le vampire qui donne froid dans le dos...

(Note de Daneel :
Mais on sait bien que les promoteurs de l'alimentation carnée - l'industrie la plus sanglante de l'humanité, avant même l'industrie militaire - sont en réalité - dans leur conscience sinon dans leur chair (!) - de véritables monstrueux vampires assoiffés de sang, comme je l'illustrais notamment dans le premier message de ce blog "2013 Continuum" : "BIENVENUE"
(Cliquez donc sur ce si appétissant "morceau de viande" illustrant la phrase : "La dictature du lobby de la viande !!!"))

... Cette publicité est diffusée sur la plupart des chaînes et on peut même se demander s'il n'y a pas du "subliminal" derrière ! (?)...
Symboliquement, c'est une claire apologie du crime et de la banalisation du fort qui utilise le faible comme une simple marchandise :
- Un vrai formatage psychologique qui a pour cible principale les jeunes !

Dans le même temps, on s'étonne de la montée de la violence (organisée), et le gouvernement qui cautionne cette scandaleuse publicité (Daneel : Et encore, je reviendrais dans un prochain article pour dénoncer cette toute aussi scandaleuse publicité subventionnée par "l'Europe", pour la promotion des produits laitiers, soi-disant "nos amis pour la vie" ! (???)), met en place de lourdes mesures dites "anti-terroristes" pour faire admettre en réalité une vraie dictature soi-disant "sécuritaire" !!!...



Pour ceux qui se disent chrétiens, je signale que l'évangile secret de saint Jean affirme qu'il existe deux tables :
- LA TABLE DU DÉMON qui croule sous les animaux massacrés : poulets, cochons, boeufs, moutons et gibiers de toutes sortes.
Le sang ruisselle des mâchoires des carnivores et ils communient avec les forces inférieures et rétrogrades de l'univers...
- LA TABLE DE DIEU au contraire, est couverte de fruits, de céréales et de légumes.
Elle est "aérée", et baignée par les rayons du soleil...
C'est là que viennent s'attabler "les enfants de Dieu" qui aspirent à la véritable liberté.

Comment peut-on oser demander au ciel la paix, le bonheur et la santé lorsque l'on introduit quotidiennement dans son corps des lambeaux d'animaux massacrés, voire torturés pour notre seul plaisir gustatif ?

Nous sommes 250 millions de végétariens dans le monde à prouver que manger de la viande ne sert à rien !



Excellent article là encore de ce brave Michel Dogna...

Mais je préciserais quand-même qu'il n'est point besoin d'aller chercher un "évangile secret" pour démontrer à tout ceux qui se croient et se disent "Chrétiens" - ou même à ceux qui se disent "anti-chrétiens" (!) -, que Jésus non seulement était végétarien et à enseigné cette si saine - et sainte - "Alimentation Divine", mais aussi que les premiers Chrétiens eurent à coeur, pendant des siècles, de transmettre cette si pure vérité aujourd'hui malheureusement si assombrie, ternie, et même souillée et elle-même... "ensanglantée" !

Voici par exemple ce que je publiais notamment dans mon message daté du 30 avril 2008 "Il y a 60 ans : La naissance de “La Vie Claire” ! (4)" :
On pouvait aussi découvrir dans “La Vie Claire” de Septembre 1954 (“Le végétarisme et la doctrine chrétienne”) :
« ... Jésus fut élevé dans la communauté des Esséniens, il vivait selon leurs principes de végétarianisme pur.
Aussi, dans l’oraison dominicale, nous enseigne-t-il à demander notre pain quotidien et non notre viande quotidienne !

Les premiers chrétiens suivirent l’exemple du Maître et furent des adeptes fervents et convaincus du végétarisme :
- Saint Clément d’Alexandrie nous apprend, dans son “Traité de Pédagogie” que l’apôtre Mathieu ne mangea jamais de viandes et qu’il vécut uniquement de fruits, de glands et de légumes.

- Saint Jérôme, bien connu par sa traduction latine de la Bible (la Vulgate, encore utilisée de nos jours) était un végétarien convaincu ; il mourut en l’an 420 à l’âge respectable de 90 ans :
Il est bon de ne point boire de vin et de ne point manger de chair, disait-il, parce que c’est la source de tout mal...

- Ce faisant, il paraphrasait les recommandations de Saint Paul aux Romains (XIV, v.21-23) :
Ce qui est bien, c’est de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin et de t’abstenir de tout ce qui est une occasion de chute pour ton frère.” ...

- Saint Basile-le-Grand, évêque de Césarée, illustre par son éloquence fleurie et par sa dialectique rigoureuse, défendit énergiquement la cause du végétarisme et de la sobriété :
Les corps appesantis par les viandes, écrit-il dans ses “Omélies”, sont accablés de maladies ; une vie frugale les rend plus sains, plus robustes et coupe la racine de tous les maux.
Les vapeurs des viandes obscurcissent les lumières de l’esprit.
De quelque sorte de viandes que l’estomac soit rempli, elles excitent aussitôt des mouvements d’impureté, et l’âme étant comme étouffée par leur pesanteur ne peut plus être la maîtresse, ni garder la règle du discernement...
Tant que l’on vivra sobrement, le bien augmentera dans la maison ; on ne répandra point le sang des animaux, et le couteau des cuisiniers sera inutile.
La table ne sera chargée que des fruits que donne la nature, et l’on vivra heureux et content !


Il est regrettable de constater que ces excellents préceptes des premiers Pères de l’Église s’affaiblirent ou disparurent presque totalement ; sous la poussée de “chrétiens” (!) plus attachés aux plaisirs de leur corps que de leur esprit (le fameux “péché de chair”, si incompris par les croyants, d’hier et d’aujourd’hui (NDLR))

On est d’autant plus étonné de voir les populations chrétiennes de l’Europe tellement persuadées de l’utilité et de la nécessité de la viande que nous trouvons dans leurs propres écritures sacrées des passages très nets et très précis en faveur du végétarisme.
Au premier livre de la Genèse (v.29-30), nous lisons en effet cette Parole de Dieu :
Je vous ai donné toutes les herbes qui portent leur graine sur toute la surface de la terre, et tous les arbres fruitiers qui renferment en eux-mêmes leur semence pour vous servir de nourriture”...


L’indication donnée par Dieu semble assez claire et compréhensible ; elle méritait un peu plus d’attention de la part de la généralité des chrétiens.
Le chapitre XI du “Livre des Nombres” rapporte la terrible punition envoyée au peuple qui avait murmuré contre la manne, et réclamé de la viande.
Pour répondre à leurs récriminations, Dieu fit pleuvoir un monceau de cailles dont les Hébreux se gavèrent aussitôt, mais, dit l’Évangile : “Ils avaient encore la chair entre leurs dents et n’avaient pas achevé de manger, que la colère de l’Eternel s’alluma contre eux, et qu’il frappa le peuple d’une très grande plaie (...)
C’est pourquoi ce lieu fut appelé “sépulcre de la concupiscence”, parce que ce fut là qu’on ensevelit tous ceux qui avaient désiré de la chair”.

Le prophète Esaïe (Chap. LXVI, 3) rapporte le mécontentement de Dieu à la vue des meurtres d’animaux : « l’Eternel dit : “Immoler un boeuf, c’est comme tuer un homme ; sacrifier une brebis, c’est comme abattre un chien... Puisqu’ils ont pris plaisir à toutes ces choses et que leur âme s’est accoutumée à ces abominations, moi aussi je trouverai mon plaisir dans leur ruine et je ferai venir sur eux les maux qu’ils redoutent.” ...  »


Note de "L'AGNVS" :
Certes, vu sous cet angle, ces “paroles de Dieu” peuvent nous sembler bassement humaines et vengeresses, sans aucun rapport avec celles de Jésus prônant au contraire le pardon et la non-violence ; mais c’est qu’il y a là confusion et incompréhension.
Jésus n’est jamais venu abolir la loi divine dite “du talion” (cf : “Oeil pour oeil, dent pour dent,... Loi de Dieu ou du diable ?”), mais l’expliquer : ce n’était pas aux hommes entre eux d’appliquer cette loi de la vengeance (eux, se devaient de suivre la voie de la non-violence, et d’appliquer la loi du pardon, tant pour leurs propres erreurs que pour les dérives de leurs frères) mais ils devaient respecter la loi de la nature - celle de “Dieu” -, qui elle était imparable : tout acte violent ou meurtrier à l’encontre de ses créations devrait être payé en retour !...
Oui, ce n’était pas là une menace de vengeance, mais juste un simple avertissement de ce qui se passerait inévitablement si l’on refusait d’accepter les règles de vie en harmonie avec l’univers (par exemple, mettez une braise bien rougeoyante dans votre bouche... votre langue va en souffrir terriblement, mais il ne s’agit pourtant pas là d’une vengeance : c’est “la loi naturelle” !) (...)



Il y a 150 ans, Victor Hugo disait :
« C’est une triste chose que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas ! » ...

La Terre ressemblera-t-elle à un champ de bataille envahi de monuments religieux où l’on prie pour la vie et la non-violence tout en faisant couler le sang à flots dans les abattoirs ?

Comment espérer que la nature nous laisse en paix, alors que nous lui menons sans cesse une guerre sanglante ?

Les souffrances de l’humanité ne sont que “le retour de boomerang” des souffrances qu’elle inflige elle-même à tout ce qui l’entoure !
Et pour peu que l’on se donne la peine d’étudier honnêtement toutes les implications de l’alimentation carnée on ne peut alors que comprendre que même les conflits humains, la famine et les pollutions sont des conséquences directes de notre goût “diabolique” pour la chair animale !...


Bref, comme le disait déjà le grand Chrétien Henri-Charles Geffroy, dans sa "Campagne 1970" (Cf.  “Alimentation saine = Bonne santé”) :
« Le carnivorisme est incompatible avec la notion de justice sociale, qui suppose, avant toute chose, une utilisation intelligente des ressources alimentaires globales de l’humanité.
Non seulement “l’Alimentation Saine” (...) permet à l’individu de résoudre son propre problème de santé et de longévité, mais à l’échelle nationale, elle permettra de résoudre les grands fléaux de la civilisation et le déficit croissant de la Sécurité Sociale (...)
Elle permet de vivre longtemps jeune, en gardant toutes ses facultés intactes, dans tous les domaines : physique, mental, sexuel, intellectuel,... et surtout spirituel. Elle libère l’homme de son esclavage des Trusts qui l’exploitent ! »

(A propos, sur le site de nos amis de "l'ALLIANCE POUR LA SANTÉ"...
On peut trouver ces deux ouvrages clés de Henri-Charles Geffroy :
- "NOURRIS TON CORPS !"
- "L'ALIMENTATION SAINE "...)


Quelques liens intéressants sur les chrétiens et cathos VG :
http://chretiens-vegetariens.org/
http://www.animal-respect-catholique.org/

Et enfin, pour finir en apothéose  :oD




A noter aussi ces autres liens non moins intéressants sur les autres religions,
elles aussi VG à l'origine mais dévoyées par des hommes plus enclins "aux plaisirs de la chair"
 qu'au respect de la vie tel que l'ont demandé TOUS les prophètes :
http://www.jesusveg.com/

www.JewishVeg.com
www.JewishVeg.com/schwartz

http://www.islamicconcern.com/
http://www.vegetarian.freeservers.com/50reason.htm


Sans oublier évidemment l'un de mes premiers articles sur "Culture net 2013", où je passais déjà en revue les messages de la plupart des philosophies et religions du monde en faveur du végétarisme :
LE VÉGÉTARISME ET SON INFLUENCE MONDIALE !!!




 

4 commentaires:

  1. Qui ne connaît pas encore ce magnifique témoignage raconté par John Robbins : "Lettre d'un père à sa fille végétarienne" ?
    (Je l'avais notamment publié une première fois sur mon forum "Culture Net 2013" le 27 juillet 2006
    (Cf. "http://fr.groups.yahoo.com/group/culturenet2013/message/518")

    (Et je l'avais également re-publié sur mon forum "Destination 2013" le 29 mars 2008
    (Cf. "https://groups.google.com/group/destination2013/browse_thread/thread/6b755720dba16acb/e40cad2865919d13?hl=fr")

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  2. LETTRE D'UN PÈRE A SA FILLE VÉGÉTARIENNE

    Parmi la quantité de lettres que j'ai reçues depuis que j'ai écrit "Se nourrir sans faire souffrir" (Diet for a New America), il y en a une que j'aimerais partager avec vous.
    Je l'ai reçue au milieu des années 90, d'un homme de San Francisco en Californie.
    Elle représente, du moins pour moi, un message d'espoir pour nous tous :

    - John Robbins Votre livre "Se nourrir sans faire souffrir" a eu toute une influence sur ma famille.
    Il y a deux ans, j'aurais aimé vous tuer à cause d'elle.
    Je suis un homme qui a énormément de succès dans la vie. Je suis habitué à ce que l'on agisse selon mes désirs.
    Quand ma fille Julie était adolescente, elle m'a annoncé qu'elle voulait devenir végétarienne.
    Elle avait lu votre livre.

    J'ai pensé que c'était ridicule et j'ai insisté pour qu'elle arrête ces absurdités.
    Lorsqu'elle n'obéissait pas, je me mettais en colère :
    « Je suis ton père, lui disais-je, et je sais mieux que toi. »
    « Je suis ta fille, me répondait-elle, et c'est ma vie. »

    Nous nous sommes querellés souvent à ce sujet.
    Nous ne nous entendions pas très bien, il y avait des tensions entre nous, mais elles semblaient toujours survenir à cause de ces débats sur le végétarisme. Ça me rendait fou.
    Selon moi, elle était irrespectueuse et obstinée, et elle voulait seulement que l'on agisse selon ses désirs.
    Elle disait la même chose à mon sujet.

    Au début, ma femme et moi la forcions à manger de la viande, mais elle rouspétait tellement que l'heure des repas était complètement ruinée.
    Alors éventuellement, plein de ressentiment, nous avons capitulé et lui avons permis de manger ses repas végétariens.
    Mais je lui ai laissé savoir ce que je ressentais à ce sujet :
    « C'est correct d'être un idéaliste, lui disais-je, mais tu dois garder les pieds sur terre. »
    « C'est correct d'être un avocat, m'a-t-elle dit, mais tu dois garder ton coeur ouvert. »

    C'était terriblement exaspérant.
    Une année, pour mon anniversaire, elle m'a préparé un petit-déjeuner au lit.
    Mais il n'y avait ni bacon, ni saucisse, ni même des oeufs. Cela a fait une autre histoire.
    Je lui ai rappelé que c'était mon anniversaire, pas le sien.
    Elle a commencé à m'expliquer comment les cochons et les poules étaient traités, citant chapitre et verset de votre livre.
    Ceci n'était pas la première chose que je voulais entendre, le jour de mon anniversaire...

    Après ses études secondaires, Julie quitta la maison.
    En fait, j'en étais content parce que j'en avais par-dessus la tête de cette situation.
    Il en était question à chaque repas.
    Je voulais qu'elle mange de la viande et elle refusait.
    Elle voulait que j'arrête de manger de la viande et je refusais.
    Il n'y avait aucun moment de paix.

    Mais après son départ, je me suis ennuyé d'elle.
    Plusieurs années plus tard, Julie s'est trouvée un mari et peu de temps après le mariage, elle tomba enceinte.
    Quand notre petit-enfant est né, j'étais fou de bonheur.
    Mais bien sûr, ça ne dura pas.
    Comme de fait, Julie voulait que son fils, notre petit-fils, soit végétarien.
    Cette fois-ci, je fis acte d'autorité :
    « Tu peux ruiner ta vie si tu le veux , lui dis-je, mais tu ne peux ruiner la santé de ce petit garçon innocent. »
    Selon moi, ce qu'elle faisait était de l'abus d'enfant.
    J'ai même considéré appeler les Services sociaux.
    Je croyais qu'ils la forceraient à nourrir convenablement notre petit-fils, ou bien ils enlèveraient celui-ci de sa domination.
    Ce n'est seulement parce que ma femme m'en a empêché que je n'ai pas fait cette démarche. ...

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  3. Même si je me rendais compte que je pouvais (à peine) tolérer que Julie soit végétarienne, je ne pouvais simplement pas accepter qu'elle fasse cela à notre petit-fils.
    Avec le temps, la situation est devenue tellement horrible qu'elle a totalement refusé de me voir.

    Non seulement cette stupide obsession à propos du végétarisme me coûtait-elle ma relation avec ma fille, elle me coûtait aussi ma relation avec mon petit-fils parce qu'elle ne venait maintenant plus nous le porter, ni même me laissait-elle les visiter.
    J'étais complètement coupé de sa vie.
    Par contre , j'ai pensé que je devrais au moins « garder la porte ouverte », alors, par l'entremise de ma femme (Julie ne voulant même plus me parler), je lui ai demandé ce qu'elle voulait pour son anniversaire.
    Elle a dit que ce qu'elle souhaitait le plus était que je lise votre livre, "Se nourrir sans faire souffrir".
    Je lui ai dit que cela serait impossible parce que ça demandait beaucoup trop de temps.
    Elle me dit alors que si véritablement je le lisais, pour chaque heure que j'y mettrais, elle me laisserait voir mon petit-fils pour le même nombre d'heures.

    Elle est intelligente.
    Elle sait où sont mes points faibles.
    Alors, Monsieur Robbins, j'ai lu votre livre.
    Je l'ai lu au complet, j'ai lu chaque mot.
    Ce qui m'a le plus marqué fut votre description du traitement réservé aux animaux à notre époque.
    Je n'avais aucune idée que ce fut si grave.
    C'est abominable et je suis d'accord avec vous qu'on ne doit pas permettre à ceci de continuer. ...

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  4. Je reconnais la cruauté quand je la vois, et celle-ci est extrême.
    Je l'ai appelée quand j'eus terminé ma lecture.
    « Je t'ai dit de ne pas m'appeler », m'a-t-elle dit aussitôt qu'elle sut que c'était moi.
    « Oui, lui répondis-je, mais j'ai lu le livre, et je veux que tu viennes souper et que tu amènes ton garçon. »

    Monsieur Robbins, je suis un homme orgueilleux et ce que j'ai dit ensuite n'a pas été facile pour moi à dire.
    Mais je savais ce qu'il me fallait le faire et je l'ai fait :
    « Très chère Julie, ai-je dis, s'il te plaît, pardonne-moi.
    Il n'y aura pas de dispute si tu viens. J'ai commis une grave erreur et je le comprends maintenant.
    Si tu viens, aucune viande ne sera servie, à personne. »

    Il y eu un silence à l'autre bout de la ligne.
    J'ai appris plus tard qu'elle pleurait, mais je ne le savais pas à ce moment-là.
    Je savais seulement que je devais dire autre chose :
    « Et il n'y aura plus jamais de viande servit dans cette maison provenant d'élevages industriels »
    « Tu blagues ? » demanda-t-elle, n'en croyant pas ses oreilles.
    « Je ne blague pas, je suis sincère. » dis-je.
    « On viendra » dit-elle.

    Et j'étais sincère.
    Aucune viande n'a été servit ici depuis.
    Nous ne l'achetons simplement pas.
    Julie nous enseigne comment manger des végéburgers, du tofu et une variété d'autres choses que j'avais l'habitude de ridiculiser.

    Depuis ce temps, ils sont venus partager plusieurs heureux repas, et pleins d'autres occasions heureuses aussi.
    Monsieur Robbins, pouvez-vous comprendre ce que cela représente pour moi ?
    J'ai retrouvé ma fille, et aussi mon petit-fils.

    Ma fille est une personne merveilleuse.
    Et notre petit-fils n'a pas encore eu un seul rhume ou otite ou toute autre maladie que les enfants ont l'habitude d'avoir.
    Elle dit que c'est parce qu'il se nourrit si bien. Je dis que c'est parce qu'il a la meilleure mère du monde.

    Ce qu'on fait à ces animaux est immoral, terriblement et horriblement immoral.
    Vous avez raison. Les animaux ne devraient jamais être traités de cette façon. Jamais. Jamais. Jamais. Jamais. Jamais.

    Maintenant, quand Julie dit que les animaux sont ses amis et qu'elle ne mange pas ses amis, je n'argumente pas, comme j'avais l'habitude de le faire.
    Je ne fais que sourire, heureux de ne plus être en conflit avec une personne aussi spéciale.
    Et je suis fier de pouvoir regarder mon petit-fils dans les yeux et de savoir que j'aide à faire de ce monde, un monde meilleur pour lui...

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