BIENVENUE SUR LE BLOG DE DANEEL !

En 2003 naissait le forum yahoogroupes "CULTURE NET 2013"...
Suivi quelque temps après du "FORUM 2013"...
Lequel, suite à sa pulvérisation par "l'Étoile de la mort" de l'Empire (!), fut remplacé par le forum googlegroupes :





Dans la continuité de ces sites déjà riches de centaines de discussions, d'articles et de dossiers "chauds" tous plus passionnants et édifiants les uns que les autres - :oD -... Voici donc "2013 CONTINUUM" !...


Afin que cette nouvelle année 2022
- et celles qui la suivront (!) -
voie enfin triompher la CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE...
POUR UNE VIE ENFIN PLUS EN HARMONIE AVEC NOTRE TERRE-MÈRE... GAÏA !




MEILLEURES PENSÉES DANEELIENNES !!!





dimanche 13 mai 2012

VIVEMENT LA RETRAITE !!!


Le 7 mai 2012, au lendemain de la quatrième "branlée électorale" de l'UMP - en seulement 5 ans (!) -, le journal "La République de Seine et Marne" publiait ce consternant commentaire de Christian Jacob (député-maire de Provins et évidemment UMP et sarkosyste), où on lisait notamment : "On doit avoir une forte majorité pour s'opposer au droit de vote des étrangers, à la destruction de la politique familiale et la destruction du nucléaire (sic !!!)... et au retour de la retraite à 60 ans !"...

- Voter UMP pour s'opposer "à la destruction de la politique familiale et nucléaire" ???
Ben voyons...
(Voir à ce propos mon précédent dossier : "SARKOZY RENONCE AU NUCLÉAIRE ?...")

- Et aussi pour s'opposer "au retour de la retraite à 60 ans" ???
(C'est à dire au retour d'une politique plus saine de gestion du travail en France !
Car non seulement il est insensé, sous le prétexte fallacieux d'un prétendu "allongement de l'espérance de vie", de maintenir quasiment de force dans des tâches parfois pénibles et épuisantes - je pense par exemple aux ouvriers du Bâtiment : Maçons, Charpentiers, Couvreurs.... - les personnes âgées et souvent déjà bien usées par ce genre de travail. Mais il est encore plus insensé de forcer ces personnes âgées à rester au travail... alors que tant de jeunes subissent un chômage, et une inactivité donc, dont ils se passeraient bien, et qui évidemment ne demanderaient pas mieux que de remplir le labeur de leurs aînés bien moins en forme !!!
(Et il ne s'agit pas que des travailleurs manuels du bâtiment... on pourrait aussi évoquer les secrétaires ou employés de bureau, qui ont certes une tâche moins épuisante physiquement... mais souvent épuisante nerveusement, surtout s'il doivent tous les jours subir près de 4 heures de transport pour se rendre à la Capitale : "auto-train-métro-boulot... et pas de repos" !!! ...))



L'important n'est pas l'âge de la mort mais celui à partir duquel on ne veut plus de vous au travail !
Or, cet âge là ne cesse de baisser ! INCONTESTABLEMENT !!!
Donc, lorsque les réformes"UMPistes" seront achevées, si votre fils ne veut ou ne peux pas s’occuper de vous à la maison (comme cela se faisait autrefois lorsque tous les français ou presque étaient paysans) vous allez crever de faim (en silence s’il vous plait !) C’était justement pour éviter ça que les retraites ont été inventées !

Non, les retraites ne sont pas cadeaux de vacances définitives mais bien une nécessité sociale.
Et c’est cela que nous laissons filer petit à petit...




Il y a déjà bien des années, j'avais consacré un dossier quasi exhaustif sur "Ce mythe de l'augmentation de l'espérance de vie"... mais avant d'en ressortir ici "la substantifique moelle", je vous suggère d'abord un petit détour par cet édifiant article de Pierre Cornillot (*) (publié dans "VOTRE SANTÉ" en mars 2010) :

LES RETRAITES :
Comment tromper l’opinion avec le baratin de l’allongement de l’espérance de vie ? 
Sommes-nous dirigés par des ignares ou par des menteurs ?


Au fil des jours, l’opinion est lentement préparée à un nouveau tour de vis sur le dossier des retraites.
Tout le monde s’y met, le président, le Premier ministre ou ce qu’il en reste, les différents ministres concernés ; et chacun de parler, avec un air de circonstance, du problème insoluble, selon eux, des retraites.
Il n’est pas jusqu’à cette pauvre Martine Aubry qui ne se risque à oser une incursion malencontreuse sur l’âge de la retraite que l’on pourrait repousser d’un ou deux ans.

Or ce concert de prévisions pessimistes s’est construit sur une accumulation d’âneries et de mensonges, et l’on veut croire, par respect pour l’intelligence supposée (ou espérée) des intervenants, qu’ils mentent très bien et qu’ils connaissent la “vraie vérité”, comme disent si bien les enfants.


Dans la réalité, tout le monde sait très bien que les systèmes de retraite en France sont mis à mal pour deux raisons essentielles :

• Le taux de chômage se répercute automatiquement en chute des cotisations sociales.
Avec près de cinq millions de chômeurs et travailleurs très partiels, le manque à gagner pour le financement social est considérable, et tout le baratin présidentiel n’y fera rien.

• Plus grave, nous sommes dirigés par des représentants de la ploutocratie la plus minable qui puisse.
Pour ces misérables, l’important est d’assurer toujours plus de profit aux possédants du capital en rognant sur le financement du système social et sur les salaires. C’est avec une volonté bien arrêtée de casser le système que notre président et ses conseillers tordus ne voient comme seules solutions pour favoriser la relance (ou réduire les effets de la crise) que de prôner la limitation ou la suppression des charges sociales (sur les heures complémentaires, sur les premiers emplois, sur les PME), tout en chargeant au maximum les malades, les handicapés et, d’une manière générale, tous les proscrits de la vie, et en épargnant les plus riches.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la signification de la crise sociale qui s’installe.

Rappelons que, en 1970, 73 % des richesses créées par les activités industrielles et commerciales en France étaient consacrés aux dépenses salariales, le reste servant à rémunérer le capital et à financer une recherche industrielle et technologique squelettique.
L’appât du gain qui s’est abattu sur toutes les entreprises par le biais d’un actionnariat ivre de profit a conduit à une déformation drastique du système capitalistique en place.
Seule solution acceptable pour ces rats de société : diminuer la part consacrée aux salaires et aux charges.

Ce qui fut fait sous la pression des financiers devenus les maîtres du système économique.
De 73 % en 1970, la part consacrée aux salaires et aux charges est passée à 66 % en 2000, soit une diminution de 10 %.
Il est facile de calculer que cela veut dire 10 % de chômeurs en plus !
On retombe mécaniquement sur le taux de chômage actuel, et, sans une politique draconienne de limitation des profits, il n’y a aucun espoir que le chômage baisse en France, mais qu’il est condamné à augmenter encore...

Ça, n’importe quel économiste un peu sérieux le sait parfaitement.
Seulement, voilà, les petits personnages qui nous dirigent sont décidés à ne rien modifier des profits du capital, et donc à limiter le système social aux financements qui restent possibles : les recettes d’amaigrissement sont variées et toujours supportées par la masse de la population :
• augmentation de la contribution des malades à leurs soins (forfaits hospitaliers, déremboursement des médicaments et autres saloperies),
• assimilation des indemnités journalières à un salaire imposable,
• allongement des durées des cotisations retraite, 
• recul de l’âge de la retraite, etc.,
seule l’imagination pour faire gober ces coups de salauds semble limitée.

Restait à habiller toutes ces mesures punitives d’un voile suffisamment épais pour que nous puissions croire à une fatalité impossible à maîtriser.
C’est là qu’apparaît, dans toute sa noblesse, l’allongement de l’espérance de vie, inespérée et implacable donnée statistique et démographique.

Même notre pauvre président se risque à des estimations imbéciles. N’a-t-il pas déclaré solennellement, il y a peu, que nous devions faire face à un allongement de l’espérance de vie d’un trimestre par an. Bigre, la montée du quatrième âge ne va plus s’arrêter, où allons-nous ? Vers un cauchemar social.

Hélas, hélas, le baratin ne peut guère durer, et l’argument de l’allongement de l’espérance de vie cache mal les vraies raisons de tout ce discours : faire croire à cette maudite fatalité contre laquelle nous ne pouvons rien pour faire avaler la couleuvre d’un accroissement des profits des plus riches, une minable course aux profits sur le dos des autres, et surtout des plus démunis.

Parlons donc de cet allongement de l’espérance de vie dont on nous rebat les oreilles en permanence pour tout justifier.
D’abord, il faut rappeler que l’on doit d’abord dater l’espérance de vie dont on parle.
Or tous les allongements annoncés concernent l’espérance de vie à la naissance, c’est-à-dire rapportée aux enfants qui viennent de naître. 

Effectivement, l’allongement de l’espérance de vie - à la naissance (!) -
entre 1950 et 2010 est estimé à 13 ans pour les hommes et un peu plus de 15 ans pour les femmes, mais on n’a absolument pas le droit d’extrapoler ces valeurs pour les générations antérieures.
C’est là une friponnerie inacceptable, destinée à mentir à l’opinion, et les imbéciles qui en parlent devraient d’urgence se faire recycler.

Qu’on en juge.
Les soixante ans ont vu leur espérance de vie augmenter entre 1950 et 2010, de six ans pour les hommes, de huit ans pour les femmes, les soixante-quinze ans, d’à peine quatre ans pour les hommes et cinq ans pour les femmes, et pour les quatre-vingt-cinq ans, le gain est de deux ans pour les hommes et de deux ans et demi pour les femmes.
On est loin du discours officiel, présidentiel ou pas.

De plus, tous ces gens qui arrivent à l’âge de la retraite sont dans les comptes du système social depuis des décennies.
Qu’on ne vienne pas nous dire qu’aucune prévision n’était possible.

Nous sommes en présence d’un mensonge organisé visant exclusivement à escamoter la vraie raison :
Les riches veulent plus d’argent et le système social doit se plier à cette exigence.

Il n’est pas difficile de prévoir que tout cela finira très mal et que les domestiques qui nous gouvernent devront un jour ou l’autre quitter précipitamment leurs palais et leurs yachts dorés pour filer à l’anglaise vers d’autres paradis cependant que la nation devra faire ses comptes, faire payer ceux qui ont abusé du système et faire son deuil des fortunes prudemment mises à l’ombre hors de France.
Joli sujet pour une dissertation sur l’identité nationale des gens riches... 


Pierre CORNILLOT

(*) (Pierre Cornillot est médecin, professeur de médecine et biologiste hospitalier. Il a fondé la faculté de santé, médecine et biologie humaine de Bobigny, dont il a été le doyen de 1968 à 1987. Il a présidé l’université Paris-Nord (1987-1992), puis a créé et dirigé l’IUP Ville et Santé sur le campus de Bobigny (1993-2001). Il est président de l’association Santé internationale. Après s’être investi parallèlement dans des actions d’aide au développement des pays du Sud, il se préoccupe aujourd’hui de la rédaction d’ouvrages sur la santé et la formation médicale, le système de santé et la recherche.)



Comme me le disait déjà à l'époque - juin 2010 - mon ami "Croa gros bec" (militant alors comme moi à "La France en Action" (Et aujourd'hui avec "l'Alliance Écologiste Indépendante ")) :
- Les médias nous ont entraîné dans une rhétorique complètement fausse.
Fallacieuse même car l'approche qu'ils ont inventé d'abord, puis imposée est tout sauf innocente !
Justifier une réforme de l'assurance retraite à partir d'une supposée amélioration de l'espérance de vie c'est se tromper de problème et surtout méconnaître complètement l'essence même de ce qui a fait qu'un jour des citoyens humanistes ont institué l'assurance retraite !!!

Bien poser le problème c'est revenir sur cette histoire, savoir pourquoi la retraite, bien appréhender son utilité, voire à quelles nécessités sociales (et-ou) économique elle répond. Au delà il sera légitime bien sûr de vérifier si elle répond encore aux problèmes humains du XXIe siècle et comment.
Autrefois, lorsque les français étaient majoritairement paysans, les travaux effectués en famille étaient partagés en fonction des aptitudes de chacun. Les jeunes avaient la force, les vieux le savoir et si les plus vieux étaient une charge de famille ils étaient aimés et respectés, donc accompagnés.
Vint l'ère industrielle, puis celle de la mobilité... Les ménages se sont fait autonomes, les générations se voyaient de moins en moins... Il fallut inventer une nouvelle solidarité entre les générations. Ce, d'autant plus que certains métiers rendaient malade, donc inapte, de plus en plus d'individus. Il va aussi de soi que bien avant d'être malade, certains travailleurs devenaient peu performant et surtout qu'une reconversion voire une cessation d'activité bien avant l'issue fatale ne pouvait être qu'une bonne chose.
Nous arrivons aujourd'hui à une époque de forte productivité. Il faut très peu d'actifs pour nourrir la population mais ces actifs doivent être très performants. Il leur faut dès le départ un certain bagage intellectuel, acquis de plus en plus tard... Des acquis également dépassés de plus en plus tôt ! Le rythme étant élevé, de nouvelles maladies ont apparus compensant les usures plus physiques des métiers durs ayant disparus (mais qui demeurent encore par ci et par là.)
Alors qu'en conclure ?

D'évidence l'institution "Retraite" n'a jamais été aussi nécessaire, aussi utile à l'organisation sociale, à la vie moderne et tout simplement aux humains afin que chacun soit à sa place sans se faire larguer et que la vie reste harmonieuse à tous.
La Retraite n'est pas la fin, c'est un passage pendant lequel les séniors font autre chose que de la productivité, des choses non marchandes qui peuvent être très utiles car les vieux ont encore le savoir, comme avant.
La seule différence par rapport à autrefois tient dans la manière du partage.
Les associations remplacent la famille et le soutien c'est souvent entre vieux !

Ces considérations faites, quel est le bon age pour partir ?
Assez près de la mort comme le suggèrent nos édiles et les journalistes ?
Cherchez l'erreur !!!
Ou plutôt le sous-entendu : «Trop cher », est-ce donc cela ?
C'est pourtant simple, élémentaire : QUANT ON NE VEUT PLUS DE VOUS !
Là, vous constaterez que ça dépend des métiers, ce qui est vrai, mais globalement après 50ans si vous n'êtes pas cadres cherchez bien quelles sont vos qualités : moins souple donc lent, bigleux et peu malléable (l'expérience n'est plus une qualité passé un certain seuil.)

Ces considérations faites, quelle doit être la durée de la vie active ?
37,5, 40, 41,5 années et plus, c'est à dire de plus en plus...
Alors que les actifs sont appelés à être de plus en plus performants, ÊTES-VOUS FOUS ?

Trente années sur lesquelles compter, voilà ce qui serait plus raisonnable !
Ici nous verrons nos (?) porte-paroles journalistes et nos (?) élus, tous grands amis des banques, pousser de hauts cris parce qu'on va ainsi forcément dépenser l'argent qu'ils veulent nous piquer (et qu'ils nous piquent déjà !)
Pour eux ce n'est «pas possible» alors que ce qui ne l'est pas c'est de supprimer la retraite, ce qu'ils sont en train de faire avec leurs «solutions».
Les moyens existent : il faudrait tout simplement faire cotiser les  entreprises puisque ce sont elles qui profitent des gains de productivité et pour le moment ELLES N'ONT JAMAIS RIEN PAYÉS !
(La soit-disant "cotisation patronale" est prélevée sur le coût du travail et non pas sur les bénéfices, elle est donc payée par les travailleurs, CQFD.)


Et je ne peux pas éviter ici de mettre en parallèle cette information toute récente pour le moins choquante et même inadmissible vu le contexte (et les circonstances évoquées précédemment) :
- La retraite en or de Nicolas Sarkozy : pourquoi je suis scandalisé ! 
(Par Thierry de Cabarrus, critique politique et cinéma, 10 mai 2012)

EXTRAIT :
En ces temps de crise, la retraite dorée des présidents de la République a quelque chose de scandaleux.
Ainsi, Nicolas Sarkozy, l’homme politique qui s’est voulu inflexible sur la réforme des retraites va bénéficier d’une pension très confortable.
De quoi tranquillement voir venir avant d’entamer, comme il le laisse entendre, une seconde vie professionnelle dans le privé.


Des revenus considérables au regard de la retraite moyenne !

Scandaleux, en effet.
Comment accepter que celui qui a reculé de deux ans l’âge légal de départ à la retraite, jetant dans la rue des centaines de milliers de Français exaspérés par une telle mesure (NdD : 800.000 selon l'Intérieur ... mais 3 millions de personnes selon les Syndicats ! (Et malgré cette mobilisation citoyenne quasiment sans précédent... la loi sarkosyste est promulguée le 10 novembre 2010 (!))), en partie injuste et considérée par beaucoup comme inefficace, puisse bénéficier d’avantages considérables pour sa propre pension ?

Certes, Nicolas Sarkozy ne va rien voler, ses rémunérations à venir sont considérées comme légales, car elles ont été évaluées selon un système plus ou moins transparent qui a été mis en place… voici près d'une trentaine d’années.

Mais comment accepter que celui qui s’est accordé une augmentation de 140 % de sa rémunération, continue de gagner beaucoup d’argent comme président retraité, sans aucun doute environ 20.000 euros par mois prélevés sur les recettes de l’État ?

Comment accepter que cette somme, issue de l'argent versé par les contribuables, puisse être aussi importante alors que le revenu médian des Français se situe, lui, à 1.653 euros par mois et alors que la pension moyenne de nos concitoyens retraités n’excède pas 1.100 euros pour une femme et 1.600 euros pour un homme ?




Là, c'était sur "Agora Vox", en juin 2010 :

Extrait de l'Intro :
Profitant d’un oubli général de l’Histoire, à propos des retraites Monsieur Sarkozy, sa bande et leurs médias (tous) nous ont entraînés avec un bluff effrayant dans l’impasse grossière du « choc démographique ».
De ce slogan racoleur imposé aux consciences nous devrions nous méfier.
Cette "com." est tout sauf innocente et nous serions avisés de réfléchir un peu plus par nous-mêmes !
Ce, d’abord en revenant aux fondements : L’histoire de l’assurance retraite est une longue affaire complexe et tourmentée du fait, en particulier, des diversités professionnelles et statutaires.
Ensuite parce en percevoir l’essence est à notre porté.
Ainsi saurons-nous à quelles nécessités sociales devait répondre cet acquis....


UN EXCELLENT ARTICLE D'AGORAVOX...
Agrémenté de quelques commentaires "Daneeliens" :

OUI !
La "supposée amélioration de l’espérance de vie" est bel et bien :
"Un slogan racoleur imposé aux consciences dont nous devrions nous méfier !!!

En réalité, IL N'Y A PAS DE HAUSSE DE L'ESPÉRANCE DE VIE !!!...

Ce qu'il y a, c'est un vieillissement de la population française ; que des méthodes statistiques erronées - ou plutôt que les "méthodes" : les "conclusions" ! -, pour ne pas dire carrément fallacieuses, font passer pour une prétendue espérance de vie qui serait accrue pour chacun.
Mais ce n'est pas la réalité !

Oh oui, on a certes beaucoup plus de centenaires que par le passé (quelques milliers de plus),... mais dans le même temps la population elle s'est accrue de plusieurs millions de personnes !!!!...

Oh oui, on a actuellement beaucoup de "prétendants à la retraite", bien plus que par le passé.... mais justement, il y a une soixantaine d'années, la société a vécue un véritable "Baby-Boom".... Or, quoi d'étonnant à ce que l'on  vive aujourd'hui sa conséquence logique : le "Papy-Boom" ?

Mais cela signifie-t-il pour autant que nous vivons individuellement tous plus vieux et en meilleure santé ?
Ben non !
Non seulement nos anciens des siècles passés - s'ils n'étaient pas tués par les nombreuses guerres ou par les famines qui en résultaient toujours - pouvaient déjà espérer "une longue vie", dépassant déjà aisément l'âge centenaire , mais ils bénéficiaient aussi d'une remarquable santé que n'ont plus même les jeunes d'aujourd'hui !


Ce n'est pas notre espérance de vie qui est en hausse (donnant ainsi une bonne excuse à l'UMP pour "mettre les retraites à la baisse"), mais juste le vieillissement de la population :
- Quand il y a démographiquement plus de personnes âgées.... cette population globale "vieillie"... Ce que nos chers statisticiens traduisent alors par "hausse de l'espérance de vie !"

Ainsi, Au début du siècle dernier, alors que beaucoup d'enfants mourraient très jeunes - de choléra ou d'athrepsie... -, mais que pourtant des gens vivaient déjà allègrement jusqu'à 80, 90 100 ans et plus... l'espérance de vie officielle était seulement d'une quarantaine d'années !...


Un peu d'histoire ?
Voilà :
En 1847, à la Cour des pairs, Victor Hugo soutient une pétition tendant à fonder un hôtel des Invalides pour les ouvriers du département de la Seine... Dans cette pétition , il est écrit notamment :
"À quarante-cinq ans, un ouvrier trouve difficilement du travail, il n'en obtient jamais à soixante..."



Et là, c'était sur "Destination 2013"... également en juin 2010 :

A l'heure ou notre cher gouvernement prétend repousser l'âge de la retraite sous prétexte que "l'espérance de vie augmente" (et qu'il n'y a apparemment pas encore assez de chômeurs (!))...
Il serait peut-être bon de rappeler certaines réalités :




Dans ce dernier article, on pouvait lire cette introduction qui ne manque pas d'interpeller les consciences :

Dans le précédent "opus", on a déjà pu constater que nos anciens ne mourraient pas aussi jeunes qu'on a tenté de nous le faire croire (*)...
... Et nous ne pourrons ensuite que malheureusement constater que nos contemporains, eux, meurent au contraire de plus en plus précocément ; et que c'est donc un véritable "foutage de gueule" que de vouloir prolonger les années de travail de malheureux cotisants exténués et en proie à toutes sortes de pathologies... sous le prétexte que nous aurions une meilleure santé et espérance de vie !!!


 (*) [Autres exemples : Comme l'écrivait Philippe Desbrosses, l'auteur du saisissant ouvrage "La Terre malade des hommes" (1990) :
« Qui, en effet, n'a pas appris en classe que la durée moyenne de vie aux siècles derniers était d'environ trente ans ?
Je l'avais appris sans jamais me poser de questions, pas plus d'ailleurs que sur les causes de l'augmentation actuelle de la durée de vie. Tout ceux qui n'ont pas réfléchi davantage à cette question, continuent à croire que les individus vivants aux siècles passés ne dépassaient pas 30 ans. Ce sont les affirmations régulièrement entendues de la part «d'autorités» scientifiques ou politiques, pour célébrer les grands bienfaits de la médecine moderne !... Et pourtant :
- Bossuet 1627-1704 : 77 ans.
- Corneille 1606-1684 : 78 ans.
- Boileau 1636-1711 : 75 ans.
- Voltaire 1694-1778 : 84 ans.
- Buffon 1707-1788 : 81 ans.
- N.Poussin 1594-1665 : 71 ans.
- B. Palissy 1510-1590 : 80 ans.
- La fontaine 1621-1695 : 74 ans.

Durée de vie moyenne : plus de 77 ans !...

(Daneel : Et encore, on pourrait y ajouter aussi le cas de Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville 1701-1794, mort à 93 ans donc... mais même pas de mort naturelle : il fut emprisonné à cet âge par les "révolutionnaires" et c'est la prison qui le tua !)


Ces résultats montrent que la durée moyenne de vie à cette époque  était, à peu de chose près, la même que celle fallacieusement clamée aujourd'hui. À quoi attribuez-vous ce décalage entre cette idée reçue, que l'on vit plus vieux qu'autrefois... et l'exemple de ces personnes d'âge vénérable ?
Peut-être que, faisant partie de l'élite, ils étaient mieux nourris,... et donc plus résistants ? Remarque pertinente, mais qui est contredite par l'exemple de nos familles campagnardes, où l'on ne mangeait pas toujours à sa faim. Il n'était cependant pas rare que nos grands-pères et grands-mères atteignent des âges avancés, de 80 à 90 ans.
Quand à Bernard Palissy qui dut brûler ses meubles pour survivre, son existence ne fut pas très confortable, de même que celle de La Fontaine.

La différence avec la situation actuelle, c'est que les 3/4 de la population infantile mouraient en bas âge (surtout à cause du manque d´hygiène et d´installations sanitaires...) Faites la moyenne entre ces vieillards de 85 ans et ces nouveaux-nés de 15 jours et vous aurez à peu de chose près une espérance de vie moyenne de 30 à 40 ans !
Nous sommes nombreux à avoir gobé cette histoire de moyennes et de statistiques où de subtils amalgames se sont érigés en dogmes.
Les mérites de la science et de la médecine, n'ont pas apporté autant qu'on le dit dans le prolongement de la vie de l'homme moderne !...»


(Tout récemment, en mars 2010, le célèbre Jacques Marseille - spécialiste de renom d’histoire économique, Professeur d’histoire économique à la Sorbonne, directeur de l’Institut d’histoire économique et sociale, et aussi éditeur et chroniqueur à «L’Expansion», aux «Échos» et au «Point»....), n'est-il pas mort à seulement 64 ans ?
Vive la retraite !!!)



J'avais déjà évoqué cette incroyable supercherie dans ma première version de "La Fraude des Mass-médias", mais je n'avais alors pas encore eu l'idée de consulter un simple dictionnaire diffusé à des millions d'exemplaires ; C'est inimaginable cette foule de gens célèbres ayant vécu au-delà de 70, 80, 90 ans. Et cela à tous les siècles sans exception, même des centaines d'années avant Jésus-Christ !...
Dans la foulée, j'ai d'ailleurs remarqué que beaucoup de nos contemporains célèbres mouraient avant la soixantaine, c'est tout de même bizarre, ils ont pourtant bénéficié, eux, des extraordinaires progrès de la médecine !
Pire encore, pour compléter ce tableau des formidables progrès de la médecine, voici ce que Robert Clarke nous apprend dans "l'homme mutant" :
« La sénilité cérébrale touche déjà 1 américain sur 6, sa forme grave conduisant l'individu à devenir un légume sans mémoire !... »

Malheureusement pour tous ces grands directeurs d'industrie pharmaceutique, qui ne cessent de nous seriner les fallacieuses conclusions statistiques concernant l'espérance de vie des siècles passés qui n'aurait jamais dépassé 30 ans avant le début de notre glorieux siècle médicaliste...., il y a cependant dans "l'histoire officielle et archivée" (!), de  nombreuses personnes, suffisamment célèbres pour être mentionnées dans un "Quid", ou même un banal dictionnaire Larousse, qui ont atteint cet âge centenaire : 
- Alexandra David-Neel, née en 1867 : 101 ans !...
- Eugène Chevreul, né en 1786 : 103 ans !...
- Jean-Maxime Maximilien, né en 1766 : 109 ans !...
- Mis de l'aigle, né en 1760 : 102 ans !...
- Pierre Joubert, né en 1701 : 113 ans !...
- Jean Theurel, né en 1699 : 107 ans !...
- Fontenelle, né en 1657 : 100 ans !...
- Jean Damascène, né en 650 : 100 ans !...
- Le Dr Claus Samst, l'initiateur du célèbre "Elixir du Suédois", mort d'une mauvaise chute de cheval au début du XVIIIe, à l'âge de 104 ans !...
- Luigi Cornaro, Italien de la Renaissance dont j'ai déjà parlé : 103 ans !...
- Christian Rosencreutz (fondateur des "Rose-Croix"), né en 1378 : 106 ans !
(Il est vrai que certains prétendent aujourd'hui que ce personnage n'a jamais existé. Mais on affirme la même chose au sujet de Jésus, malgré toutes les preuves contraires) ...
- Hippocrate, né en 460 av. J.-C. : 103 ans !...
- Démocrite, né en 460 av. J.-C. : 103 ans !...
(quoique le "Quid" dise : 90 ans (?))
- Gorgias, né en 483 av. J.-C. : 109 ans !...
(107 ans selon le "Quid 95", 100 ans selon "les dialogues de Plutarque").

Les "traités de Sénèque" cite aussi :
- Phalaris, 670 av. J.-C. : 106 ans !... 
Tandis que Robert Clarke dans "l'homme mutant" (1989), mentionne que la compagne à Bernard de Fontenelle avait plus de 103 ans !...


Eh oui !...
La lecture attentive d'un banal dictionnaire Larousse ridiculise terriblement cette légende et cette mystification qui elles, ne sont pas staliniennes, mais que nous apprenons pourtant tous à l'école et dans les livres, encyclopédies, sites internet... et qu'une multitude effarante de journalistes ignorants et arrogants, tels des perroquets lobotomisés, répètent constamment sans réfléchir et sans même vérifier) : "l'espérance de vie de nos ancêtres ne dépassait pas trente ans !" (sic) (Et même, comme le clament aussi régulièrement des grands "érudits" (!) de l'industrie pharmaceutique :  "De toute façon, les chiffres prouvent que nous vivrons plus vieux demain. Chaque année, l'espérance de vie s'accroît partout sur la planète") (re-sic) ...



Voici encore quelques uns - car la liste est bien loin d'être complète ! - de nos malheureux ancêtres à la courte vie (et cela rien qu'en consultant un bon vieux DICO) :
Le Dr. P. Jousset (l'un des premiers propagateurs de l'Homéopathie en France) : né en 1818 : 92 ans !...
Kossuth, né en 1802 : 92 ans !...
Moltke Helmuth, 1800 : 91 ans !...
Ranke Léopold, 1795 : 91 ans !...
Le grand peintre Francesco Hayez, 1791 : 90 ans !...
Isidore Taylor, 1789 : 90 ans !...
Becquerel, né en 1788 : 90 ans !...
Philippe Paul Ségur, 1780 : 93 ans !...
Jomini, 1779 : 90 ans !...
Filippo Taglioni, 1777 : 94 ans !...
Adam Jersy, 1770 : 91 ans !...
Alexander Humboldt, 1769 : 90 ans !...
Des Guidi, fondateur de l'école homéopathique de Lyon, 1769 : 94 ans !...
Pasquier Etienne, 1767 : 95 ans !...
Pierre Fontaine, 1762 : 91 ans !...
François Nicolas Mollien, 1758 : 92 ans !...
Pierre Philippe Thomire, 1751 : 92 ans !...
Nicolas Appert (le véritable inventeur de la "pasteurisation", en 1805), 1749 : 92 ans !...
Dominique Cassini, 1748 : 97 ans !...
Portal Antoine, 1742 : 90 ans !...
Lanjuinais Jean Denis, 1735 : 92 ans !...
John Adams, 1735 : 91 ans !... Gossec, 1734 : 95 ans !...
Jacques Tenon (le premier médecin à s'être - officiellement ! - intéressé aux aveugles, sourds-muets, femmes enceintes, enfants en bas âge, et à l'hygiène hospitalière), 1724 : 92 ans !...
Joseph Marie Vien, 1716 : 93 ans !...
Richelieu, 1696 : 92 ans !...
Solimena, 1657 : 90 ans !...
Nicolas Largillière, 1656 : 90 ans !...
Fleury, 1653 : 90 ans !...
Antonio Stradivarius, 1643 : 94 ans !...
Boulle, 1642 : 90 ans !...
Anton van Leeuwenhoek, 1632 : 91 ans !...
Christopher Wren, 1632 : 91 ans !...
Pierre Boucher, 1622 : 95 ans !...
Madeleine de Scudéry, 1607 : 94 ans !...
Walton, 1593 : 90 ans !...
Hobbes, 1588 : 91 ans !...
Joost Van den Vondel, 1587 : 92 ans !...
Henri Nompar (duc de La Force), 1582 : 96 ans !...
Jacques Nompar , 1558 : 94 ans !...
Michiel Coxcie, 1499 : 93 ans !
Jean Fernel, 1497 : 91 ans !...
Mimar Sinan, 1489 : 99 ans !...
Michel-Ange, 1475 : 90 ans !...
Las Casas, 1474 : 92 ans !...
Andrea Doria, 1466 : 94 ans !...
Andréa Della Robbia, 1435 : 90 ans !...
Kanò Masanobu, 1434 : 96 ans !...
Tosa Mitsunobu, 1430 : 92 ans !...
François de Paule, 1416 : 91 ans !...
Thomas Hemerken, 1379 : 92 ans !...
Tanneguy Duchâtel, 1368 : 90 ans !...
Grégoire XII, 1325 : 92 ans !...
Van Maerlant, 1225 : plus de 96 ans !...
Jean Joinville, 1224 : 93 ans !
Grégoire IX, 1145 : 96 ans !...
Raimond de pénafort, 1180 : 95 ans !...
Enrico Dandolo, 1107 : 98 ans !...
Firdùsi, 930 : 90 ans...
Djàhiz, 776 : 92 ans !...
Al-Farazdaq, 640 : 90 ans !...
Cassiodore, 480 : 95 ans !...
Remy, 437 : 96 ans !...
Sénèque père, 55 av. J.-C. : 94 ans !...
Varron, 116 av. J.-C. : 90 ans !...
Masinissa, 238 av. J.-C. : 90 ans !...
Hiéron II, 306 av. J.-C. : 91 ans !...
Pyrrhon, 365 av. J.-C. : 90 ans !...
Isocrate, 436 av. J.-C. : 98 ans !...
Diogène, 412 av. J.-C. : 88 ans ! (Selon le "Quid" : à 90 ans !...)

(Le "Traités de Sénèque", nous informe également qu'il existait plusieurs Diogène, le plus connu étant évidemment ce philosophe "cynique" dont Platon aurait dit que c'était un "Socrate en délire": Diogène de Sinope... Sénèque, lui, nous parle d'un autre Diogène, philosophe stoïcien : Diogène de Babylone, 240 av. J.-C., assassiné à 89 ans par le gouvernement, accusé, comme le fut aussi Socrate, de "corrompre la jeunesse" ...
Pas grand chose n'a changé de ce côté là : Aujourd'hui, les gouvernements industrialisés diffament, calomnient et fournissent eux-mêmes les preuves pour accuser les "gourous" de tous les crimes et sévices de la société ! (Néron n'avait-il pas déjà voulu exterminer les chrétiens après les avoir accusé de l'incendie de Rome ?))... ]


Mais bref... après donc avoir constaté que nos anciens vivaient tout aussi âgés, sinon plus, que nos "vieux actuels"... voyons donc ce qu'il en est de notre "espérance de vie en croissance si phénoménale que nous devrions bientôt cotiser jusqu'à 100 ans pour pouvoir bénéficier de la retraite" :

Déjà, en 1974, le "Nouvel Obs" nous révélait que "l'espérance de vie de la population française n'avait pas augmenté depuis 1965", et que "le taux de mortalité parmi les jeunes de 15 à 20 ans s'accroissait de 2% par an. Ce taux progressant lui-même depuis les dix dernières années"...
Et voiçi ce que "l'Union" en 1996 :
« La réduction de l'espérance de vie est déjà statistiquement visible (...) Pour les hommes par exemple, la hausse "effarante" de la mortalité a déjà annulé la quasi-totalité de l'espérance de vie "gagnée" depuis 1962 par les 25-35 ans, pour ramener la mortalité au niveau des années 60 !... »

Voici un bilan de "l'envolée des maladies" fourni il y a quelques années par l'O.M.S., de 1920 à 1995 :
- 14 fois plus de maladies cardio-vasculaires,
- 17 fois plus de maladies rhumatismales,
- 20 fois plus de cancers,
- 35 fois plus de cas d'obésité,
- 56 fois plus de diabète,
- 59 fois plus de sclérose en plaque,
- 70 fois plus d'allergies,
- 89 fois plus de maladie d'Alzeimer,
- plus le Sida, et la tuberculose, et le choléra, et la diphtérie, et la peste, qui recommencent tous à sévir ...

Et là encore dans "Éco121" d'avril 2010, on peut lire :
« ALZHEIMER, UNE PATHOLOGIE GALOPANTE :
 PRÈS D'UN MILLION DE FRANÇAIS SONT TOUCHÉS PAR LA MALADIE D'ALZHEIMER...
ILS SERONT 1,2 MILLIONS EN 2020 ET 2 MILLIONS EN 2040 !!!... » 



Il est intéressant, ici, de noter au passage le récent témoignage de Louis Bériot dans "Le Grand Défi" (1991) :
 « Les études ont abondamment démontré que la mesure d'espérance de vie sans incapacité n'était pas en faveur des femmes (ni en faveur des hommes d'ailleurs, mais passons) (...)
Cela se traduit par de nombreux troubles : prise de poids, sécheresse de la peau, sclérose des vaisseaux, maladies cardio-vasculaires, maux de dos, tail-le qui peut perdre jusqu´à douze centimètres (d'où l'expression populaire de "petite vieille"), et beaucoup de fractures des poignets et des cols du fémur. C'est ce que les spécialistes appellent : ostéoporose. Cette maladie et les différentes formes de rhumatismes ou d'arthrites qui l'accompagnent souvent rendent la vieillesse désagréable pour ne pas dire odieuse.
Si l'homme peut avoir perdu, entre 60 et 80 ans, 20% de sa masse osseuse, la femme peut dépasser 40%. Elles n'entrent pas toutes dans la zone à hauts risques de l'ostéoporose, mais sur 8 millions de femmes françaises ménopausées, 400.000 sont déjà touchées, et 2,5 millions seront atteintes (pourcentage égal dans les pays comparables) D'après le Dr. L. J. Melton, de la "Mayo Clinic" de Rochester aux États-Unis : plus de 5 millions d'Américaines souffrent de tassements vertébraux, et le risque de mortalité par fracture du col du fémur chez la femme de plus de cinquante ans est supérieur à celui créé par le cancer du sein, le quart de celles qui ont eu une fracture meurent dans l'année, ou deviennent sérieusement handicapées.
Ces chiffres sont ceux d'une véritable épidémie !...

(Mais jusqu'à ces dernières années, nos médecins et nos services de santé ne voyaient pas cela ainsi, car là encore la fatalité de l'âge justifiait cette maladie et le peu d'attention qu'on y portait (et nombreux encore sont les médecins qui continuent à penser que l'ostéoporose est normale))...)
Comme le fait remarquer le Pr. Meunier :
"Nous avons en France un ministère de la Maladie, pas de la Santé !..." (...)

Compte tenu de l'évolution démographique - les plus de 80 ans seront 4 fois plus nombreux dans 25 ans -, la légèreté des pouvoirs publics et d'une partie du corps médical est ahurissante.
Nous avons les moyens de réduire considérablement non seulement la mortalité, mais surtout l'état de dépendance de millions de femmes qui, à partir de 65 ans seulement, peuvent craindre d'être sévèrement handicapée. Qu'attendons-nous ? De multiplier encore les lits d'hôpitaux dont le nombre est déjà excessif ? Il y a déjà en France plus de 500.000 lits sociosanitaires ou de long séjour. Voulons-nous une France grabataire ??????? »

( A cette récente question de Louis Bériot, on pourrait y ajouter cette plus vieille du grand Biologiste et Académicien Jean Rostand :
« La médecine allopathique cultive la maladie, la tare.
L'espèce se dégrade automatiquement.
La situation sanitaire empire.
La thérapeutique est pourvoyeuse de tares ; elle se recrute des clients, elle crée des hommes qui auront besoin d'avoir recours à elle.
Voulons-nous que l'humanité ne soit plus composée que de tarés en puissance, d'hommes insuffisants, tributaires de la médecine et de la pharmacie ? » )

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Et pour compléter notre petit dossier sur les « fantastiques progrès de la médecine qui ont augmenté notre espérance de vie et nos chances contre la maladie », voiçi encore un extrait de mon encyclopédique ouvrage "Pour les enfants du monde entier,...", qui démontre toute l'hypocrisie de cette arrogante affirmation qui nous est assenée par un matraquage médiatique constant :
A propos de ce "nouveau médicament qui ne grèvera pas le budget de la Sécu", et alors que tous les médias nous serinent en ce moment sur les problèmes actuels de notre pauvre Sécu, voici ce qu'en disait l'excellent Raymond Dextreit, en 1971, dans un petit livre intitulé "Des vaccinations... Pourquoi ?" :
« En réalité, l'évolution des maladies est peu influencée par l'intervention médicale. Des maladies naissent, progressent et disparaissent spontanément, sans que les médicaments y changent grand chose.
En 1840, la mortalité par scarlatine avait atteint son paroxysme ; 27.000 enfants en mourraient avant d'avoir atteint leur cinquième année ; puis elle régressa, sans que l´on en découvrit la raison, et elle fut remplacée par la rougeole et la diphtérie (...)

Ce n'est pas seulement de nos jours que l'on attribue à la médecine des pouvoirs qu'elle n'a malheureusement pas. De tous les temps, il en fut ainsi ! (...)
Tout démontre au contraire que c'est l'hygiène et le progrès social bien orienté qui, seuls, peuvent apporter une solution au problème de la maladie.
Comment certains peuvent assurer que la santé et la longévité n'ont jamais atteint un niveau aussi favorable que de nos jours, alors que les hôpitaux sont surpeuplés et toujours insuffisants, que le budget de la Santé Publique est un gouffre, que la Sécurité Sociale est en constant déficit malgré les sommes énormes qu'elle draine (eh oui, déjà, il y a plus de 25 ans !!! Et cela n'a fait qu'empirer depuis !) (...) que l'on enregistre 7 à 8.000 entrées de plus, chaque année, dans les hôpitaux psychiatriques ; que le rhumatisme, les paralysies, les maladies des reins, le diabète, les troubles de la thyroïde, les affections nerveuses, les maladies des organes génitaux, l'asthme, l'eczéma, l'hypertension, etc., sont en progression constante (les chiffres d'aujourd'hui ayant encore augmenté, en suivant quasiment une courbe exponentielle.
Quand on prend conscience de cette réalité là, la crainte de voir l'humanité réduite à néant par une comète semble bien futile ... et inepte !!!), alors que la médecine se révèle incapable d'y apporter autre chose que des palliatifs symptomatiques ?!...
On se dit que ceux qui voient le salut de l'Humanité dans les réalisations de la médecine scientifique (vivisectionniste !!! ), sont bien inconscients.
Non seulement la médecine allopathique n'a pas à revendiquer la paternité des améliorations qui ont pu survenir dans la vie des hommes, et qui furent plus l'oeuvre des sociologues et des réformateurs de l'hygiène sociale que des dispensateurs de médicaments, mais encore sa minime influence dans l'augmentation de la durée moyenne de vie est à peine compensatrice du revers de la médaille : (...) Si, pour "gagner" quelques années, il faut s'accommoder d'un fauteuil roulant, d'une vessie auxiliaire, d'un anus artificiel ou d'un abouchement de la vessie dans l'intestin, d'une canule pour respirer ou d'une sonde pour se nourrir ou pour uriner, de piqûres 3 fois par jour et tant d'autres chaînes, c'est payer bien cher ce privilège !!! »

Nous en sommes arrivés à ce que dénonçait Jean Rostand à propos de cette médecine pourvoyeuses de tares ("une humanité grabataire, tributaire de la médecine et de la pharmacie" !!!! ) ...

Il est d'ailleurs quelque peu effarant, malgré les "éblouissants progrès de la médecine scientifique" (sic), de découvrir ce genre d'info :
- Le 22 Janvier 1996, "l'Union" publiait :
« La tuberculose : une maladie toujours d'actualité (On se souvient pourtant qu'au siècle dernier les prétendues découvertes de Robert Koch - vivisecteur notoire - furent acclamées, et son auteur glorifié et nobelisé pour avoir : "définitivement vaincu la tuberculose". Depuis, notamment en France, une dictature vaccinale s'est alors imposée, contaminant ainsi la majeure partie de la population ! (voir le passionnant dossier qu'Hans Ruesch lui avait consacré dans son livre absolument bouleversant "Expérimentation Animale, honte et échecs de la médecine")...
La tuberculose est un fléau qui faisait peur ... On l'avait presque oublié, chassé par d'autres calamités telles que le sida. Mais elle s'est rappelée à notre souvenir depuis 10 ans dans les pays industrialisés, et elle tue 1.000 personnes en France chaque année !... »

- Et dans "l'Union" du 8 Août 1996, on peut lire :
« Un tiers de l'humanité est actuellement infectée par le bacille tuberculeux et trois millions de personnes en meurent annuellement (...) Des chercheurs ont obtenu des résultats apparemment prometteurs sur des souris (!) avec un nouveau prototype de vaccin (dit d'ADN nu") contre la tuberculose, maladie en recrudescence dans le monde ! »

- Et le "Pèlerin Magazine" du 27-11-1995 :
« Les habitants de la planète sont menacés par des épidémies comme la tuberculose, la peste et la fièvre jaune. Dans son rapport, l'O.M.S. constate également qu'une trentaine de maladies nouvelles ont surgi au cours des deux dernières décennies, dont le Sida, le virus Ebola, et l´hépatite C. A l'origine de ce phénomène, la surpopulation, le manque d'eau et d'hygiène, mais aussi une résistance accrue aux antibiotiques. Les pays industriels courent désormais autant de risques que les pays en voie de développement !... »
(Et dans celui du 15-11-96, on apprenait encore qu'en France chaque année, plusieurs milliers d'adolescents développaient un cancer des os !!!!!!! )

- En Décembre 1995, "Les Dossiers de Pro Anima / Les Sciences pour la Vie" relatent l'intervention du Dr. Claude Reiss (anti-vivisecteur, responsable d'un laboratoire de biologie moléculaire au CNRS), lors de sa conférence du 7-11-95 à "l'Université des Sciences et des Technologies" de Lille :
« Depuis une ou deux décennies, les responsables de la santé publique dans le monde observent sur les indicateurs statistiques des tendances inquiétantes. Ainsi, "l'I.G.A.S." a produit un rapport fin 93 dont on a extrait les chiffres suivants : à la moyenne de 700.000 cancéreux vivant en France s'ajoutent annuellement 165.000 cas nouveaux, un chiffre lui-même en augmentation rapide.
Entre 1970 et 1990, les cancers des poumons ont augmentés de 110%, des bronches de 75%, des ovaires de 94% et du sein de 43%, et parallèlement à l'augmentation des sommes attribuées à la recherche contre le cancer : la mortalité liée au cancer a augmenté de 42% pour les hommes et de 17% pour les femmes !... »

- Et là, dans l'éditorial de "Science et Vie", Janvier 1996 :
« Les milliards investis dans la lutte contre le sida commencent à porter leurs fruits, la recherche fondamentale fournit une vision plus fine de l'histoire naturelle de l'infection !
[ Quand on lit : "la recherche fondamentale fournit une vision plus fine de l'histoire naturelle de l'infection", il faut comprendre : "les laboratoires vivisectionnistes savent maintenant comment contaminer les divers animaux de leurs laboratoires par des virus du sida, ressemblants - apparemment - au H.I.V. humain" !!!...
- "La Recherche" de Février 1996 nous apprend encore que, malgré les 400 millions de francs par an récolté actuellement par l'A.R.C. (et les dizaines de millions de plus récoltés par les braves ligueurs de la "Ligue contre le Cancer"), supprimer toute la recherche menée en France du jour au lendemain n'aurait pas une incidence quelconque sur le progrès des connaissances en la matière ...
Et encore : Malgré l'énormité des moyens engagés depuis 35 ans par les pays occidentaux : «la lutte contre le cancer n'est qu'un vaste échec !...» (expérimentations sur "modèles animaux" y compris !!!) Et là, on ne parle pas encore de cet ignoble "Gang du Cancer", dont les forfaits ont été raconté par Jean Montaldo en juillet 1996, aux éditions Albin Michel (DANEEL)] (...)

Attention cependant, à ne pas se réjouir trop vite. Il faudra encore de longues années pour mettre au point un médicament.
Et il y a fort à parier que le traitement tant attendu restera hors de prix pour la grande majorité des séropositifs. idem pour un éventuel vaccin. Hélas, au milieu de toutes ces espérances (?!), se profile l'ombre d'un mutant apocalyptique : un virus du sida 500 fois plus contagieux que les autres !! (Il se transmet non seulement par le sang, mais peut aussi franchir directement les muqueuses...) »  (...)

En France, on dénombrait 105.000 décès par cancer en 1968, 146.000 vingt-cinq ans plus tard !...
Le cancer du poumon a augmenté de plus de 70% entre 1973 et 1990 aux États-Unis pour les moins de 65 ans, de 200% pour les plus de 65 ans (...)
En Europe, l'incidence des tumeurs cérébrales a doublé en vingt ans chez les hommes de plus de 60 ans (...)
En France, le mélanome, un cancer de la peau chez l'adulte de plus de 34 ans, augmente de plus de 8% par ans (...)
En 1962, aux États-Unis, 280.000 personnes sont mortes d'un cancer, vingt ans plus tard, en 1982, ce nombre était porté à 403.000. Le chiffre dépasse aujourd'hui 526.000 ! (...)
Il faut tenir compte aussi de l'augmentation globale de la population et de son vieillissement, mais les épidémiologistes ont appris à comparer ce qui est comparable. La conclusion est claire : la mortalité par cancer a augmenté aux États-Unis de 7% entre 1975 et 1990, tandis que l'incidence (le nombre de nouveau cas) a augmenté de 18% entre 1973 et 1990 ...»
(Et cette augmentation des maladies est plus rapide encore que l'augmentation de la population ; Déjà, dans le "Quid 95", on pouvait découvrir que si actuellement 1 français sur 4 était atteint d'un cancer, 1 sur 3 le sera dans 4-5 ans !... Effarant non ?!...)

- Après cette «véritable épidémie de fractures et ostéoporoses» que dénonçait plus tôt Louis Bériot, "Savoir plus Santé" du 27-04-96 nous apprends encore que l'hypertension artérielle (qui constitue une réelle menace pour le coeur, provoquant parfois sa défaillance mortelle) est «Un mal de plus en plus répandu !... »

- Tandis que le "Pèlerin Magazine" du 26-04-96 diffusait encore ces consternantes informations :
« Le nombre de personnes souffrant d'asthme - et notamment d'asthmes allergiques - s'est accru ces dernières années pour atteindre 2,5 millions d'individus en France, dont 1/3 d'enfants. Parallèlement, le nombre des allergies cutanées, respiratoires et alimentaires augmente, lui aussi !... »

- Et là, je lis dans le "Lèpres" d'Octobre 1995 (mensuel de la "Fondation Raoul Follereau") :
« Il s'ajoute chaque année 500.000 nouveaux cas de lèpre (...) Chaque cas de lèpre coûte maintenant près de 10 fois plus cher à diagnostiquer et à traiter qu'il y a 10 ans ! (...) Dans les 5 ans qui viennent, il faudra traiter plus de 4.300.000 cas de lèpre, autant que ceux qui ont été traités dans ces 15 dernières années !!! ... »

Et dans une petite brochure 1996 de la même organisation, on lisait aussi :
« Les dernières statistiques de l'O.M.S. évaluent à plus de 4 millions les personnes ayant besoin d'un traitement, qui souffrent d'invalidités et nécessitent des soins adaptés (...) On dépiste chaque jour dans le monde 2.000 nouveaux cas de lèpres, à un stade souvent très avancé, soit plus d'une personne par minute (ce qui nous fait déjà 730.000 nouveaux cas par an, et non plus 500.000, comme l'indiquaient les calculs de l'année précédente). Et cette tendance n'est pas près de s'inverser !... »

[Et on apprend récemment que même l'espérance de vie, prétendument plus élevée qu'aux siècles précédents, était actuellement en train de diminuer (même si le 27 Août 96, le "Haut Comité de la Santé publique" affirmait : « l'accroissement régulier de l'espérance de vie est un phénomène impressionnant » (sic)
Ce qui est impressionnant surtout, c'est de constater une telle hypocrisie et de tels mensonges !!!) :
- Le "Nouvel Observateur" du 28-10-1974 nous révélait déjà que "l'espérance de vie de la population française n'avait pas augmenté depuis 1965", et que "le taux de mortalité parmi les jeunes de 15 à 20 ans s'accroissait de 2% par an. Ce taux progressant lui-même depuis les dix dernières années"... Et voiçi ce que l'on pouvait lire dans "l'Union" du 14-02-1996 : « La réduction de l'espérance de vie est déjà statistiquement visible (...)
Pour les hommes par exemple, la hausse "effarante" de la mortalité a déjà annulé la quasi-totalité de l'espérance de vie "gagnée" depuis 1962 par les 25-35 ans, pour ramener la mortalité au niveau des années 60 !... »]


Voilà encore ce qu'on pouvait lire dans "Se soigner autrement / réussir votre santé" (Décembre 1995) :
« ÉCHEC DES ANTIBIOTIQUES : Les super bactéries du XXIe siècle ; un fléau peut-être plus grave que le sida !... L'apparition de nouveaux types de bactéries, contre lesquels les antibiotiques sont impuissants, pourrait être une menace grave dans les décennies à venir. Actuellement, 85% des infections contractées dans les hôpitaux sont causées par des bactéries rebelles à tout traitement (...)
Des maladies qui jusqu'ici étaient - le croyait-on - jugulées réapparaissent, sans que l'on puisse les traiter de manière satisfaisante (...)
Ce type d'infection s'est multiplié par 20 entre janvier 1989 et mars 1993. Le Dr. Philip E. Coyne, affirme qu´au cours de ces 5 dernières années, le problème à pris l'ampleur d'une épidémie (...) Il est identique dans les autres pays. Les pneumocoques résistant à la pénicilline  se sont multipliés dans le monde entier ! (...) L´ÉCLOSION DE NOUVEAUX MICROBES : Les mutations génétiques des virus pourraient favoriser l'apparition de nouveaux micro-organismes mortels, aussi bien pour les humains que pour les animaux ; "Les virus sont opportunistes, en mesure de modifier leur code génétique et de devenir exterminateurs", affirment les experts ... "Les virus H.I.V. et Ebola ne constituent que la pointe de l'iceberg", a expliqué le Dr Stephen Morse, lors d'une réunion de la "Société Américaine de Microbiologie" ... » (...)

Dans la revue "Soleil Levant" de Juin 1995, diffusée par l'association du même nom (avec ce sous-titre : "La Chaleur entre les êtres humains"), Marie Sarah Kretchmann, auteur de "Bien se nourrir pour vivre mieux", nous informait également de ce danger :
« On a la responsabilité de son "Bien-être", comme de ses "Maladies" (...) Voici une liste de chiffres fournie par l'O.M.S., de 1920 à nos jours :
- 14 fois plus de maladies cardio-vasculaires,
- 17 fois plus de maladies rhumatismales,
- 20 fois plus de cancers,
- 35 fois plus de cas d'obésité,
- 56 fois plus de diabète,
- 59 fois plus de sclérose en plaque,
- 70 fois plus d'allergies,
- 89 fois plus de maladie d'Alzeimer,
- plus le Sida, et la tuberculose, et le choléra, et la diphtérie, et la peste, qui recommencent tous à sévir ...

Lao Tseu nous dit "Un chemin de mille lieux commence par un pas". Aller au devant de son propre bien-être... commence dans son assiette !...
Il est donc important d'être attentif à son alimentation et à sa façon de vivre...
Pour le Dr. Hiroshi Nakajima, Directeur Général de l'O.M.S. : "Les populations des pays riches n'ont pas davantage de chances d'être mieux nourries que celles des pays pauvres". Il suffit de constater le nombre de malades toujours croissant souffrants de maladies de plus en plus virulentes !... »



EH OUI :
 Le "Nouvel Observateur" du 28-10-1974 nous révélait déjà que :
- "L'espérance de vie de la population française n'avait pas augmenté depuis 1965", et que :
- "le taux de mortalité parmi les jeunes de 15 à 20 ans s'accroissait de 2% par an. Ce taux progressant lui-même depuis les dix dernières années"...

Et voiçi ce que l'on pouvait lire dans "l'Union" du 14-02-1996 :
« La réduction de l'espérance de vie est déjà statistiquement visible (...)
Pour les hommes par exemple, la hausse "effarante" de la mortalité a déjà annulé la quasi-totalité de l'espérance de vie "gagnée" depuis 1962 par les 25-35 ans, pour ramener la mortalité au niveau des années 60 !...»



 Mais revenons-en à Louis Kuhne et son témoignage des années 1880-1890 :
« Les médicaments n'amènent jamais de guérison, mais seulement la suppression de tous les symptômes morbides, de façon que je ne crains pas de dire que les médicaments n'ont jamais opéré une seule guérison radicale. Mais toutes les maladies non guéries ne sont que des stades préliminaires d'autres maladies chroniques et plus malignes pour la plupart ! (...)
« Si ces maladies ne frappent plus le malade lui-même, nous trouvons toujours la triste confirmation de ces faits chez ses descendants. C'est ainsi que des mères absolument innocentes se chagrinent, toutes déconcertées par ces maladies de leurs enfants (...) parce qu'elles ne savent pas la véritable cause des maladies, parce qu'elles ne se sentent pas coupables, parce qu'elles n'apprennent rien des maladies latentes du père et qu'elles ne savent absolument rien de l'influence de ces maladies sur les descendants.
"Vous les reconnaîtrez à leurs fruits" est-il dit et il en est ainsi, car les descendants malades sont le miroir dans lequel, nous voyons exactement, reconnaissons et jugeons l'état de santé des parents à l'époque de la procréation !... »


"Vous les reconnaîtrez à leurs fruits" !...
Tiens donc, regardons les fruits de cette médecine allopathique vivisectionniste, pour qui la torture des animaux serait plus sain et altruiste que d'offrir un toit et un couvert à ceux qu'une société de plus en plus impitoyable exclut dans la plus totale indifférence :

- Il y a un siècle déjà, en 1893, Kuhne constatait : « le nombre toujours croissant et insuffisant des hôpitaux, asiles, cliniques, pour une augmentation toujours constante des malades et des maladies. »

- En 1952, parmi bien d'autres professionnels de la Santé (j'ai bien dit : "de la Santé" et non : "professionnels de la Maladie" !), le Dr. Dextreit s'angoissait devant : « la montée des grandes maladies dégénératives (athéromes, cancers, rhumatismes, paralysies, scléroses, diabètes, etc., ...) »

- En 1965, le Dr. Bieler : « Des statistiques mettent en évidence que depuis 1950 le nombre de gens souffrant de maladies chroniques a augmenté beaucoup plus rapidement que la population !!! ... »

- En 1971, c'est Raymond Dextreit qui écrivait encore :
« De 1959 à 1969, les décès annuels par cancer sont passé de 83.100 à 101.973, ceux par leucémie de 2.700 à 3.562. les hôpitaux sont surpeuplés et toujours insuffisants (...) On enregistre 7 à 8.000 entrées de plus chaque année dans les hôpitaux psychiatriques (...) le rhumatisme, les paralysies, les maladies des reins, le diabète, les troubles de la thyroïde, les affections nerveuses, les maladies des organes génitaux, asthme, eczéma, hypertension, etc., sont en progression constante (...) et ce qui ne laissent pas d'être particulièrement inquiétant, c'est, indépendamment de l'abaissement de l'âge pour les atteintes par maladies cardio-vasculaires, la proportion des cas de cancer dans la mortalité des jeunes ... »

- le "Nouvel Observateur" du 28 Octobre 1974 :
« l'espérance de vie de la population française n'a pas augmenté depuis 1965, mais le taux de mortalité parmi les jeunes de 15 à 20 ans s'accroît de 2% par an. Pour les hommes de 40 à 50 ans, ce taux a augmenté ces 10 dernières années dans toutes les nations industrialisées ! »

- Dans l'Annuaire des statistiques sanitaires et sociales, de 1985 : En 1970, 70.500 français étaient victimes de maladies cardio-vasculaires, en 1983 : 169.500 ! Ces maladies représentaient 36% des décès annuels !...

- Dans l'"Encyclopaedia Universalis"de 1988 (Corpus 10, page 1153), on peut lire, de Jean Bernard :
« La fréquence générale des leucémies a augmenté partout dans le monde jusque vers 1960 (...)
La fréquence si cruelle de la leucémie aiguë du petit enfant est en Europe un phénomène récent... »

- En 1989, le Dr. J.F. Olivier, dans "les carences du système immunitaire : Cancer, Sida, Maladies auto-immunes", une publication de "La Vie Naturelle" :
« Et puis se sont développées les "maladies de civilisation", terme nouveau qui a mis un certain temps à s'imposer tant on a pu nier que nos modes de vie et d'alimentation en soient la cause principale. Aujourd'hui, les études concordent, le doute n'est plus permis et nous sommes contraints de voir dans l'augmentation presque exponentielle des maladies la conséquence de notre manière de vivre et de nous alimenter !... »
- Même période, dans un article publié dans le "New England Journal of Medecine", signé John C. Bailar et Elaine M. Smith, de l'Harvard School of Public Health, s'appuyant sur des données épidémiologiques officielles analysent les résultats de 30 années de recherche dans le domaine du Cancer. Voilà leurs constatations :
« En 20 ans, le chiffre global de la mortalité par cancer, compte tenu de la pyramide des âges, a augmenté de 25% !!! »

- 1990, "Sciences et Avenir" (numéro spécial), le neurobiologiste Yvon Lamour s'exclamait :
« Il faut trouver d'urgence des remèdes contre les maladies cérébrales, sinon : nous ne pourrons plus faire face à l´explosion des maladies séniles !... »

[Et quelques temps plus tard, je lisais justement dans la revue "VIVA" - «le magazine de la protection social, de la santé et de la solidarité» -, d'Octobre 1997 (par le Pr. Françoise Forette, chef de service de gérontologie clinique à l'hôpital Broca de Paris) :
« la maladie d'Alzeimer touche aujourd´hui des dizaines de millions de personnes dans le monde, dont environ 350.000 en France (...) Cette forme de démence constitue un véritable fléau ; Il y a 90.000 nouveaux cas de syndromes démentiels chaque année en France. Ce sera la peste noire du XXIe siècle !! »]

- 1994, dans "Le Nouvel Humanisme" de Juillet, Georges Krassovsky constatait amèrement :
« l'effrayante multiplication des naissances d'enfants anormaux, handicapés et débiles !... »

- Là encore, c'est le "Quid" 1995, page 176 :
« Consommation des médicaments en France : 1960 : 3,52 milliards de francs !...
1965 : 6,6 milliards de francs !...
1970 : 10,73 milliards de francs !...
1975 : 20,26 milliards de francs !...
1980 : 33,69 milliards de francs !...
1985 : 64,2 milliards de francs !...
1990 : 95,92 milliards de francs !...
(Et selon les comptes nationaux de la santé, publiés le 15 Juin 1995 :
la consommation pharmaceutique pour 1994 : 118,8 milliards de francs !... »
Mais que fait-on ?! : le ministère de la santé veut faire baisser le prix des médicaments et mieux assurer leur remboursement !!!)

- Dans "le journal des français SANTÉ" de Septembre 1994 :
« Dix millions, 10.000.000 de sourds. Un chiffre effarant et pourtant réaliste à l'horizon 2010. (...) Un véritable phénomène de société, ce problème de santé publique est d'autant plus grave que les conséquences des atteintes du tympan sont, pour l'heure, irréversibles (...) Un fléau qui touche déjà toute une génération !... »

- Le 7 Avril 1995, le "Pèlerin Magazine" nous apprend que :
« L'ostéoporose devient un véritable problème de santé publique, (...) des millions de femmes sont concernées (Note de Daneel : les problèmes de ménopauses suivent la même progression !)»

- Et là, cette enquête de l'INSEE du 10-04-95, apparemment fière et heureuse decette terrifiante "Envolée des dépenses de Santé", qui nous apprend qu'en moyenne par citoyen :
« le budget des dépenses de santé est passé de 5% en 1960, à 10,3% en 1993.
Le nombre des médecins n'a cessé d'augmenter (80.000 de plus en 23 ans, soit près de 3.480 par an), et le nombre de spécialistes s'accroît encore plus vite que celui des généralistes !... »

- Là, c'est le "Pèlerin Magazine" du 5 mai 1995 :
« les dépenses de santé dentaire, de 60 Fr par an et par français en 1970 sont passé aujourd'hui à 700 Fr » ... et vu les augmentations de prix des soins dentaires : « 10% des français ont déjà dû renoncer pour raisons financières à des soins dentaires » ... (et pourtant : « les soins de base ne sont pas assez chers pour permettre au dentiste de s'assurer un revenu décent... »)

Cela démontre bien que l'augmentation des dépenses de santé ne sont pas seulement causé par "les augmentations des prix" (ou : «parce que les français ne se font pas soigner» (sic)),... mais surtout par l'accroissement de la dégradation de l'état dentaire, donc, là encore : cause physiologique, et non financière !...

[ Dans leur grand art à manipuler l'opinion publique, les médias adorent utiliser ce mot "dépenses ... de santé", alors qu'il serait plus juste de dire en vérité : "dépenses ... de maladie" !!! ...
Mes dépenses de santé à moi étant simplement les bons aliments sains et naturels (BIO), avec lesquels je me régale (mon budget nourriture n'étant d´ailleurs pas pénalisé, puisque les aliments végétariens, même provenant de l'Agriculture Biologique ou Biodynamique, coûtent bien moins cher que les viandes, charcuteries et autres cadavres, bourrés de résidus chimiques en tout genre !...).
Non seulement je me régale... mais en plus ils m'assurent une santé mentale et physique indéniable : car si je ne dors que quelques heures chaque jour (de 3 à 5... 6 parfois quand je suis vraiment fatigué), sachez que ce travail "intellectuel" ne m'occupe que 3 à 4 heures chaque nuit... oeuvrant la journée dans un travail manuel en extérieur - pluie, froid, vent, soleil ... - de 8 à parfois plus de 10 heures... et en étant pourtant le mieux en forme de mes jeunes collègues !!! (A noter que le médecin ne me voie jamais, sauf pour la visite annuelle obligatoire !)]

- Et là encore, "l'Union" du 8 mai 1995 qui écrit que :
« les allergies respiratoires deviennent un problème sérieux en France, depuis quelques années on assiste à une nette augmentation de la mortalité due à l'asthme (...) Aux Etats-Unis, le problème est le même, la consommation des médicaments anti-asthmatiques y a augmenté de 6%, par an, entre 1977, et 1988. (...) »

- Dans celui du 12 mai : « les microbes déjouent les attaques des vaccins. C'est ainsi qu'on voit reparaître des coqueluches chez des enfants vaccinés (vive les vaccins, on voit bien là leur utilité) ... »

- Et dans celui du 15 mai : « La cataracte draine un nombre toujours plus grand de malades vers les salles d'opérations (...) 75.000 français y ont recours chaque année !... »

- Tandis que le "Pèlerin" du 12 mai nous apprend par le Dr Jacques Dumas : « les allergies solaires sont de plus en plus fréquentes, 20 à 30% de personnes souffrent d'intolérance solaire ! »

Et dans d'autres statistiques officielles dont j'ai déjà parlé, on voit l'inexorable progression :
- En 1980, 128.178 victimes de cancer !...
En 1981, 130.968 victimes de cancer (130.000 nouveaux cas par an !!), 4.541 de leucémies et 7.122 victimes de "maladies infectieuses et parasitaire".
En 1992, 143.387 victimes de cancer (165.000 nouveaux cas par an, en 1995)... 4.584 victimes de leucémies, le nombre de victimes de "maladies infectieuses et parasitaire" (dont le Sida) est monté à 11.017 !... 
(Et là encore, dans "Science et Vie" de Décembre 1995, on lit : "Les experts prévoient que 6.000 nouveaux malades de l'hépatite C seront dénombrés chaque année !...")

- Dans "La Recherche", de Février 1996, on peut encore découvrir ces effarantes statistiques, qui discréditent irréfutablement les mensonges de certaines associations lucratives de lutte contre le cancer, prétendant que le cancer se guérit de mieux en mieux, et qu'il faut donc continuer à payer, et payer encore :
« En Europe, l'incidence des tumeurs cérébrales a doublé en vingt ans !... (...)
Malgré les quelques 40 milliards de dollars (200 milliards de francs) de dotations diverses injectées dans la recherche des deux côtés de l'Atlantique, il faut se rendre à l'évidence : non seulement la bataille n'est pas gagnée, mais, d'une manière générale, le cancer a plutôt tendance à progresser ! (...)
La révolution thérapeutique escomptée n'a pas eu lieu, et les cris de victoire entonnés régulièrement par les médias et certains chercheurs à la suite de tel ou tel résultat de laboratoire restent toujours sans suite ! ... ».


Et parallèlement à cette progression du cancer, on peut lire dans une brochure consacrée aux maladies cardio-vasculaires (éditions "La Vie Naturelle"/Arys, 1989) :
« Selon l'O.M.S., c'est "l'épidémie la plus grave de tous les temps". Près de quatre décès sur dix sont dus à la défaillance du système cardio-vasculaire. C'est dire que dans les pays riches, on meurt plus encore de maladies cardio-vasculaires que de cancer (24% des décès)
Et pourtant, la mentalité collective paraît moins sensibilisée à ces maladies, et leur cortège de victimes.
Un sondage IPSOS du 15-16 février 1989 indique que 53% des français "redoutent" le cancer, pour eux ou leurs proches, alors qu'ils ne sont que 24% à craindre les maladies cardio-vasculaires" pourtant plus mortelles que le cancer et le sida. Et pourtant, rien ne s'oppose à ce que nous parvenions à un âge avancé avec un coeur et des vaisseaux sanguins en parfait état (sans avoir jamais besoin de transplantation d'organe !!!) (...) »

Un éditorial de la revue "Coeur et Santé", relayé par le "Pèlerin Magazine" du 30 Juin 1995 écrivait aussi : « Les maladies cardio-vasculaires tuent chaque année 12 millions de personnes dans le monde. Aucune autre maladie ne cause la perte d'autant de vies humaines, sans compter les millions d'handicapés dont elles sont responsables (...) Nous sommes tous concernés par ces maladies, d'autant plus dangereuses qu'elles peuvent évoluer pendant des années sans provoquer le moindre trouble qui pourrait alerter !... »

[D'où l'importance majeure de ces propos de notre "nutritionniste immunologique" Jau Fei Chen :
« Quand nous sommes jeunes et en bonne santé, nous ne pensons pas à la maladie.
Mais regardez autour de vous ; combien de gens parmi nos amis, dans notre famille, se sont effondrés, victimes d'une crise cardiaque ou d'un cancer ?
Alors, agissons : au moins, ne soyons pas l'un d'entre eux !... »]


Et son dossier consacré aux maladies cardiaques, d'ajouter :
« Les maladies cardio-vasculaires, l'infarctus en tête, représentent l'une des premières causes de mortalité en France, avec 100.000 infarctus, 175.000 décès par an...
Près de 200.000 personnes/an en France meurent de troubles cardiaques, dont 50.000 par arrêt cardiaque...
700 bébés sur 100.000 naissent déjà avec un coeur mal formé !... » (...)




Pourquoi donc nos dirigeants n'adoptent-ils pas les solutions qui s'imposent à tout esprit raisonnable ?
A l'origine de cette pseudo-science médicale qui infeste aujourd'hui la planète entière, à l'époque de Claude Bernard, puis de Pasteur (vivisectionnistes notoires), il est possible que leurs criminelles erreurs n'aient été que ... de "criminelles erreurs", c'est à dire involontaires, simplement engendrées par l'ignorance, la bêtise, l'arrogance, et le goût de l'expérimentation !...
Mais de nos jours , cela est impossible !
Si nos dirigeants n'adoptent pas les solutions qui s'imposent, c'est qu'ils sont soit complices soit manipulés et leurrés eux-aussi par les pontes de l'industrie médico-chimico-pharmaceutique, aidée par une foule de scientifiques et de professeurs, peut-être sincères par ailleurs, mais conditionnés par ce système fallacieux, et sélectionnés - par les concours et examens ! - par les critères de ce même système dogmatique et perverti !...
Or, les "Grands Spécialistes" de ce système (les "prix Nobel" y compris bien-sûr) sont devenus incapables de raisonner synthétiquement :
Leur raison est avant tout analytique ; en clair, ils ne savent plus regarder le tout, car ils se concentrent tour à tour sur chacune des parties qui forment ce tout, parties qu'ils étudient séparément, comme s'ils s'agissait d'éléments indépendants, et il arrive alors forcément ce que les thérapeutes "holistiques" avaient depuis longtemps annoncé : alors qu'en ce monde TOUT EST LIÉ, ces chercheurs - qui prétendent tout comprendre des mécanismes de la Vie -, sont pourtant totalement déconnectés de sa réalité !...
Jean Cocteau lui-même avait eu cette merveilleuse petite phrase à ce sujet : « Ce n'est pas en ouvrant la gorge à un rossignol que l'on apprendra le secret de son chant !!! »

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Ainsi, aujourd'hui, sous l'influence des "héritiers scientifiques de Descartes, de Claude Bernard et de Pasteur", la Science se fractionne en une infinité de sciences qui évoluent indépendamment les unes des autres.
Par conséquent, comme nous le démontrait si brillamment Hans Ruesch dans son excellent ouvrage "Expérimentation Animale, honte et échecs de la médecine" : le monde se peuple "d'experts" qui entassent toujours plus de connaissances éparses, élaborent des milliers de systèmes, émettent des millions d'hypothèses, écrivent des milliers de livres "spécialisés," tous plus erronés les uns que les autres, mais cependant acclamés comme des "grandes avancées du progrès scientifique" ...
Mais cette spécialisation, qui commence dès l'école, n'engendre que des esprits limités voire mesquins (ce qui d'ailleurs n'empêche pas l'individu lui-même d'être jovial et sympathique), des esprits qui, hors de leur domaine, se révèlent totalement ignorants et incapables de penser justement.
L'expérimentation animale didactique ou pédagogique, au cours de laquelle les professeurs répètent devant leurs étudiants des expériences déjà décrites au siècle dernier dans d'innombrables traités de physiologie, représente un entraînement élémentaire à l'abrutissement et aux déséquilibres mentaux !...
D'habitude, les étudiants qui refusent de se conformer au système, n'ont d'autres choix que de renoncer aux études de médecine, comme ont été obligés de le faire des hommes de grand talent comme Johannes Ude et Carl Gustav Jung, lequel pourtant aurait désiré servir l'art médical. (...)

En 1975, le nombre de spécialisations reconnues par "l'Association Médicale Américaine" (que les médecins avertis n'hésitent pas à nommer "l'Association du Meurtre Américaine" !) comprenait 67 domaines, chacun nanti d'infirmières spécialisées, de techniciens, de théoriciens, de journaux spécialisés, de congrès,... Tout cela - financé en partie par les dons des généreuses victimes lors de Téléthon, Sidathon et autres mascarades - en vain ! Si ce n'est pour compliquer les choses et accroître la dégradation de la santé des hommes et de leur société !
Et si aujourd'hui un malade guérit...
C'est en dépit des médicaments que son médecin, via la "publicité des laboratoires", lui a prescrit !...


On constate donc combien sont appétissants ces fruits de la "médecine scientifique", qui continue pourtant à hurler à nos oreilles qu'elle nous fera tous vivre centenaires !!!...
L'avertissement si éclatant de vérité de Jean Rostand ne servira t'il à rien ?...

Ne pensez-vous pas que nous pourrions construire de nombreux logements sociaux et assurer la subsistance de beaucoup de malheureux avec tous ces milliards et milliards de francs et de dollars gaspillés dans ces "dépenses de maladies",... et plus encore dans cette fallacieuse recherche médicale vivisectionniste, dont le seul et unique résultat sont ces fruits pourris dont je ne viens de citer que quelques exemples ?!...

En tout cas, si nous espérons réellement augmenter notre espérance de vie, et conserver - ou retrouver - la jeunesse même au delà d'un siècle d'existence, ce n'est pas à ces médecins, savants, industriels et politiciens qu'il faut s'adresser. La grande majorité des "ultra-centenaires" que j'ai mentionné dans la première partie de ce dossier ont le même message commun : ne pas faire confiance à la médecine !!!!

La longévité et la Santé ne peuvent s'obtenir qu'en retrouvant notre lien profond avec les forces vives de la Nature et de l'Univers, c'est à dire en ré-apprenant à vivre en harmonie avec notre Mère la Terre et notre père le Ciel, comme nous l'enseignait déjà le peuple Amérindien au siècle dernier (que nos "pères" exterminèrent avant de polluer leur sol, leur air, leur eau, et massacrer toute vie dans l'allégresse générale), ou le peuple aborigène d'Australie, dont Marlo Morgan nous confiait leur extraordinaire témoignage dans son livre de 1991-1994 "Message des Hommes Vrais" !... (...)


En première page de ce dossier sur l'accroissement des centenaires et la hausse de l'espérance de vie, j'évoquais l'idée que cette augmentation pouvait plutôt être en rapport avec l'absence de guerres qu'avec les prétendus progrès de la médecine officielle ; afin de parfaire ce dossier, je puiserais donc cet extrait d'un autre dossier, "De l'origine des Maladies" :
« ... Cette actuelle "augmentation de l'espérance de vie" n'est qu'une légende, un mythe, une mystification, une supercherie, une arnaque, une tromperie de première bourre ! ...
En réalité, ce n'est pas l'espérance de vie qui augmente - celle-ci étant plutôt en train de diminuer depuis les années 1960 -, mais la population de personnes âgées. Grâce, non pas au pseudo-progrès de la médecine officielle (vivisection), mais à l'évolution globale de l'hygiène sociale - grâce à des êtres formidables, tel Henri-Charles Geffroy - et des grands travaux réalisés en ce sens (malheureusement contrecarrés par l'augmentation des pollutions en tout genre !!!) ...
Cela dit, le plus important facteur de cette régression de la mortalité, c'est l'épidémiologiste et démographe de l'INSERM, Jean-Marie Robine, qui l'avait exprimé malicieusement, à la manière d'une évidence de La Palisse :
« En France, nous n'avons plus de guerre meurtrière depuis 45 ans, et notre "espérance de vie" n'a jamais augmenté aussi rapidement. La paix serait donc un élément déterminant de la longévité des populations ! »

[ Bien-sûr que la paix est un élément déterminant de la longévité des populations. Comme nous le faisait aussi remarquer le génial humoriste Alphonse Allais : « La statistique a démontré que la mortalité augmentait sensiblement en tant de guerre » !!! ]

Cela m'exaspère au plus haut point de songer que l'on doit faire autant d'études et de recherches pour être capable d'en arriver à une conclusion aussi évidente. Et non seulement la guerre tue, par les armes et les bombes, mais elle tue aussi par tout ce qu'elle engendre de nocif dans l'environnement - pollutions, empoisonnements, ... -, dans les âmes - stress, angoisse, pessimisme, désespoir, etc. -, et dans les structures économico-sociales de tous les pays, vainqueurs et vaincus (comme tentait de nous l'apprendre l'intelligent ordinateur du superbe film "Wargames" : " IL N'Y A JAMAIS DE VAINQUEUR À CE JEU " !!! ... (Mis à part les banquiers et financiers internationaux, qui, eux, gagnent à tous les coups ... Et trouvent d'ailleurs là leur meilleure source de richesses, au point d'en venir à organiser eux-mêmes les conflits (!))) ...

Ainsi, non seulement les affrontements guerriers tuent, mais aussi les inévitables conséquences de ces conflits : famine et malnutrition d'abord, puis épidémies ! Exemple : En URSS, après la première guerre mondiale et pendant la guerre civile, entre 1918 et 1922, la maladie aurait tué à elle seule 5.000.000 d'êtres humains. En 1929 commence la collectivisation forcée, 8 millions de paysans sont dépossédés de leurs terres, déportés ou exécutés. En 1932 la collectivisation est achevée, une main d'oeuvre concentrationnaire utilisée massivement ; résultats de cette nouvelle guerre civile : Les famines et épidémies entre1932 et 1934 "soulageront" 6 millions de soviétiques du poids de l'existence !...
(Et "l'Union" du 28-03-96 : « Certains vétérans de la guerre du Golfe présentent des signes d´altération du système nerveux, selon une étude britannique, qui vient ainsi renforcer la thèse de l'existence d'un "syndrome de la guerre du golfe", une pathologie encore inexpliquée dont souffrent des milliers de Britanniques, d'Américains et de Canadiens ayant participé à "Tempête du Désert" !... »)

Et souvenons-nous encore des conclusions du récent rapport de Georges Menahem, démontrant que l'Amour était bien le meilleur remède :
« les personnes victimes d'un manque d'affection pendant l'enfance consomment moitié plus de médicaments que les autres (...) les inégalités devant la souffrance et la maladie relèvent plus des difficultés affectives survenues au cours de l'enfance, que des différences des actuelles conditions sociales» ...
Et également ce que nous apprenait un petit article de "Ça m'intéresse" (Mai 1995), propos montrant à l'évidence l'impact des conflits :
« CHANGER DE VIE TROP VITE PEUT NOUS RENDRE MALADES ! (...)
Le sociologue Jean-Claude Monard explique : "En dépit de nos facultés d'adaptation, nous restons hostiles aux changements et aux nouveautés. Modifier vêtements, nourriture, langage ou conventions sociales n'est supportable que si cela se passe sans heurts et lentement (cela peut expliquer l'hostilité que durent affronter tous les pionniers et précurseurs, voire les prophètes ou les grands réformateurs !).
Sinon, le choc peut entraîner de graves perturbations psychologiques et physiologiques" ! »...


Et voilà encore quelques autres données dans l'excellent ouvrage de R. Dextreit, "Vivre Sain, traité théorique et pratique" (1952, éditions "Vivre en Harmonie") :
« Le professeur Bogomoletz et ses collègues de l'Institut de biologie expérimentale et de pathologie de Kiev, en mission de recherche sur les bords de la Mer Noire, découvrirent une véritable colonie de centenaires (...) Bogomoletz trouva là 35 individus d'un âge se situant entre 113 et 136 ans ! (...) La mission scientifique a été à même de constater que les habitants de la contrée en question se nourrissaient presque exclusivement de fruits ; des centenaires sont même montés dans les arbres afin d'en cueillir les fruits et de les offrir à leurs savants visiteurs. Et ceci, déjà, démontre bien quel prix ils accordent aux fruits, qu'ils considèrent - à juste titre - comme les plus précieux présents à offrir à des hôtes de marque (...)
Une remarque que, nous espérons, ont faite les savants russes, c'est qu'avant de songer à éliminer les toxines, il faut d'abord éviter d'en introduire en excès dans l'organisme. Les centenaires qu'ils ont observés, étant fruitariens, en ont peu à éliminer. Ainsi, leur organisme n'est-il pas usé prématurément.
C'est simple, c'est lumineux, et l'on est étonné que cette vérité élémentaire ne soit pas encore reconnue !...»


Enfin, pour conclure ce dossier, voiçi une dernière citation du Biologiste Pierre-Valentin Marchesseau, puisée dans l'un de ses "Petits Précis de l'Humanisme Biologique" :
« Depuis les temps les plus reculés, l'être humain a toujours été obsédé par l'idée d'arrêter, sinon d'inverser, le processus du vieillissement.
L'homme n'a jamais, ou très rarement, placé sa confiance dans "la force vitale" qui l'anime, mais plus souvent dans des procédés extérieurs à lui-même, dans des élixirs, des plantes miraculeuses, des médicaments révolutionnaires, voire des cures plus extraordinaires les unes que les autres.
Et nous en sommes toujours là.
La VIE - "ensemble des processus organiques qui résistent à la maladie et à la mort" -, n'est pas prise en considération. On ne l'étudie pas, non, on se penche seulement, anxieux, sur les effets de la morbidité et de la décrépitude dont on cherche à tout prix à stopper l'évolution. Mais ce n'est pas la vie que l'on désire ainsi entretenir : c'est la mort ! La mort qui s'annonce et que l'on veut reculer au maximum.

On ne veut pas savoir que chacun porte en soi tout son capital de longévité, et qu'il suffit d'en user habilement pour ne pas être ruiné avant la fin.
On se refuse à admettre qu'un peu de discipline corporelle est la seule méthode de vie, permettant à la longévité et à la santé de s'exprimer pleinement en nous.
On préfère stupidement chercher ailleurs, se laisser prendre aux promesses sans cesse renouvelées mais jamais tenues de la médecine, et se faire voler par les plus grands charlatans de la Terre ! (...)

Les remèdes chimiques, et même ceux dits "naturels" ne peuvent être que des palliatifs (acceptables dans certains cas extrêmes, s'ils ne sont pas pires que le mal qu'ils prétendent combattre).
Il n'existe pas et n'existera jamais de "remèdes curatifs", capables de réparer toutes nos inconséquences et manquements aux lois de la Nature (Toutes les pollutions que nous infligeons, tant à la Terre qu'à notre organisme, doivent être payées tôt ou tard !!!...)
Tout l'arsenal de la pharmacopée est à base de poisons plus ou moins agressifs.
Or, tout poison est nocif pour un organisme fort, c'est à dire sain ; à plus forte raison, tout poison est encore plus dangereux pour un organisme faible, c'est à dire malade.
Voilà pourquoi la médecine, malgré les apparences, n'a jamais vraiment guéri un malade ; et voilà pourquoi la maladie, étant le signe avant-coureur de la mort, et étant de surcroît, mal guérie, est nécessairement responsable de la brièveté de la vie, et du cortège de souffrances qui l'accompagnent ...

Aussi longtemps que les hommes adoreront "le veau d'or" et son clone "le veau d'or du remède", et qu'ils se refuseront à toute discipline alimentaire et corporelle, ils se débattront sans recours dans les affres de la misère physiologique ...
... et verront leurs jours écourtés !...»


AVEC TOUTES MES MEILLEURES PENSÉES...






 A VOIR
(Le dossier original publié sur CULTURE NET 2013 en septembre 2003) :

"DE L'ACCROISSEMENT DES CENTENAIRES,
ET DE LA HAUSSE DE L'ESPÉRANCE DE VIE"




Le Sommaire de "2013 Continuum" !