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Le pape François devrait appeler tous les croyants... à ne pas manger de la viande d'agneau à Pâques... et qu'ils remplacent "l'agneau pascal" par un menu Vegan, VÉRITABLEMENT RESPECTUEUX DE LA VIE !...
Parmi les plus anciennes communautés chrétiennes, l'agneau était représenté sur les épaules du pasteur et symbolise l'âme sauvée par le Christ.

Son assassinat pour Pâques n'a aucun fondement dans la tradition chrétienne.

Ce sanglant rituel, en forte contradiction avec le concept de la résurrection, qui apporte le renouveau de la foi et l'espérance, est un rituel inutile dans notre société, déjà imprégnée de violence et de mort, qui ne sert qu'à satisfaire les intérêts de l'industrie alimentaire !!!


- "Que le Christ ressuscité guide chacun de vous et l’humanité tout entière sur les sentiers de la justice de l’amour et de la paix." nous disait notre Pape à la fin de son Message Urbi et Orbi...

Or... Sachant que ni la Justice, ni l'Amour ni la Paix ne pourront JAMAIS exister tant que les hommes continueront à massacrer et détruire la Création (et les créatures de Dieu (!!!))...
La seule et unique alternative pour une conscience qui se dit chrétienne....
C'est bel et bien de devenir : VEGAN !!!  




Avant d'être un morceau de viande, l'agneau était un être vivant.
Pour VOUS il a été séparé de sa mère,
et il a été ni plus ni moins... ASSASSINÉ !!!
Oui, TUÉ... pour votre seul et égoïste petit plaisir gustatif !


Les fêtes de Pâques symbolisent le renouveau.
D’aucuns y voient les prémices de l’été, d’autres, les chrétiens, célèbrent la résurrection du Christ.
Tous se réjouissent de voir la nature se réveiller après le long sommeil de l’hiver.

Mais les vrais chrétiens, eux, qui sont autant en empathie avec les êtres humains que les animaux, ne sauraient se réjouir à cette période du printemps, car traditionnellement, cette grande fête s’accompagne d’un véritable carnage, dont les victimes sont de très jeunes êtres vivants sans défense !....
Ainsi le rôti d’agneau constitue-t-il encore bien trop souvent la pièce maîtresse du menu de Pâques.
Avant de finir dans les assiettes, les agneaux âgés de quelques semaines seulement sont arrachés à leur mère et envoyés à l’abattoir, moyennant un transport de plusieurs jours d’un bout à l’autre de l’Europe dans des conditions innommables.


Il est temps de prendre conscience de l’absurdité de certaines de nos traditions ancestrales.
L’agneau, symbole d’innocence et de pureté par excellence, n’est-il pas sacrifié quelques semaines après sa naissance pour célébrer la renaissance ? Comment justifier ce bain de sang qui coûte chaque année la vie à des millions d’animaux au nom de la spiritualité ?

De nos jours, aucun média ne peut plus ignorer les messages d’alerte lancés à répétition, qui dénoncent les conséquences dramatiques de la consommation de viande !
Au moment où l’humanité prend conscience des dégâts qu’elle a causé à l’environnement, de l’augmentation des coûts de la santé et du fléau de la faim dans le monde, le végétarisme s’impose de plus en plus comme une vision globale de la vie pour un monde meilleur. 
Un nombre croissant de consommateurs remettent en question des traditions dépassées et répondent à ces rites sanglants par un changement d’habitudes alimentaires.
Par cette démarche d’une simplicité extrême et qui ne coûte rien, ils s’érigent en défenseurs de la vie et de l’espoir.
Il n’en faut pas plus pour fêter Pâques avec le sentiment d’avoir apporté sa contribution personnelle à la pacification de ce monde.
Joyeuses Pâques à tous, hommes et animaux !!!

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L'exhortation à "respecter tous les êtres vivants à commencer par le plus petit et le plus faible" a trouvé un écho très important dans les paroles du Pape François, appelé comme Saint Francois d'Assises, patron des pauvres, des faibles et des animaux.
Paroles mémorables, pour lesquelles des associations dévouées à la protection animale ont décidé de le remercier publiquement place Saint Pierre, et elles invitent donc le monde entier à inscrire un NON DÉFINITIF à la consommation de viande !!!



Commentaire du Révérend Emmanuel Briglia-Audibert :
"Permettez-moi, en tant que prêtre et théologien, d'apporter une précision :
Il n'est pas permis pour un Chrétien fidèle aux Saintes Ecritures de céder à cette fausse tradition et de consommer de l'agneau pascal pour Pâques car depuis le sacrifice du Christ à la Croix, il est devenu le seul Agneau véritable et a donc, de fait, abrogé tous les sacrifices animaliers.
Cette "tradition" n'a donc rien de chrétien !
Elle est là pour justifier les bassesses et les cruautés du ventre, et elle relève donc bien au contraire d'une grave désobéissance aux lois divines de la Nouvelle Alliance énoncée par le Christ...

J'ajouterai enfin, qu'il est du devoir de chaque Chrétien d'être végétarien et de ne contribuer en aucune manière possible à la souffrance animale !..."

Alors évidemment, certaines personnes qui se prétendent chrétiennes - mais qui sont surtout des amateurs de viande... et des “marchands” (!) - contestent par avance cet appel que devrait proclamer notre Pape, qui est pourtant le premier a incarner le message de St-François d'Assise, reconnu par l'Église St-Patron des Écologistes.... et des végétariens !!! (*)

Mais ce ne sont pas ceux qui ont du sang sur les mains - et dans la bouche (!) - qu'il faut écouter, car ils ne sont plus "du Christ" mais bel et bien "du démon" : ils mentent.... nous mentent et même se mentent à eux-mêmes.

Le véritable "Appel Christique" de notre temps est celui de l'AMOUR !....

L'Amour non seulement fraternel entre tous les êtres humains.... mais aussi L'AMOUR SPIRITUEL entre toutes les formes de vies de l'univers, donc, évidemment, envers toutes les races et espèces de notre monde.

Voir également sur le site des "Chrétiens végétariens " (Cf. "NOTRE HOMMAGE A BENOÎT XVI") :
- Notre bon Pape Benoît XVI eut aussi le courage de soulever la question de l’appartenance de Jésus à ce que l’on appelle aujourd’hui la secte des ESSENIENS.
Plus anciens que les chrétiens, ils étaient VEGETARIENS.

Afin de s’éviter la foudre de ceux qui refusent le végétarisme, Benoît XVI a bien pesé ses mots dans son livre Jésus de Nazareth aux Editions Flammarion (page 33 - 34) (...) 
Pour toutes ces raisons, Benoît XVI respecte le végétarisme et les animaux.
Il n'a jamais manqué une occasion dans ses discours ou messages au monde de prôner une nourriture respectueuse de la nature et des animaux ni de reconnaître les Esséniens, qui, parce que végétariens, sont encore considérés comme une secte par ceux qui n'ont pas encore lu son livre "JESUS DE NAZARETH" ....


(*) Justement, en tant que végétarien, écologiste, et catholique...
Voilà ce que j'écrivais déjà dans l'un de mes messages sur CULTURE NET 2013 daté de mars 2008 :


Et n'oubliez pas mes ami(e)s : le "sacrifice de l'Agnvs" - "l'agneau de Dieu" - ne signifie pas supprimer la vie d'un animal doux et innocent, mais doit être bien compris dans son acception spirituelle :
De même que "sacrifier sa vie à Dieu" - ou à Jésus ! - ne signifie pas se tuer pour lui (et encore moins tuer pour lui !!!!!!!!!!!!!) -, mais bel et bien : CONSACRER son existence à oeuvrer de son mieux dans le respect de la création divine et naturelle....

<< le sacrifice de l'Agneau >> signifie : consacrer sa vie - faire le "sacrifice de sa vie" - à oeuvrer dans la douceur et la tendresse - LA NON-VIOLENCE (TANT PHYSIQUE QUE PSYCHOLOGIQUE !!!) si bien symbolisé par cet animal !

Effectivement, cela n'aurait eu aucun sens de surnommer Jésus << le "Tigre" de Dieu >> (ou "l'Eléphant" de Dieu (*) ou je ne sais quel autre animal-totem) ....
Si on le connaît sous le nom << d'"Agneau" de Dieu >>, ce n'est pas par hasard : "Aimer même ses ennemis", "ne pas médire sur son prochain", "Tendre l'autre joue", "Pardonner", etc.)

Or depuis l'anecdote si incomprise d'Abraham égorgeant un agneau après avoir failli égorger son fils ; alors que Dieu lui demandait seulement qu'il instruise son fils dans le respect de la Création - "que la vie de son fils soit entièrement sacrifié à ce travail" (et il s'en est fallu de peu que cet homme frustre assassine son propre enfant, n'ayant rien compris du message divin) -,.... des générations de juifs, de chrétiens et de musulmans reproduisent sans réfléchir cet acte cruel de donner la mort soi-disant en sacrifice au divin.... mais donner la mort n'a jamais relevé du "Divin", plutôt du "Malin" !... SACRIFIER SA VIE signifie bel et bien OFFRIR SON EXISTENCE - la plus longue et la plus remplie possible !!!!!!!!!!!!! - à oeuvrer pour le BIEN !
(C’est à dire pour la vie, et non la mort)...

AVEC TOUTE MES MEILLEURES ET PLUS LUMINEUSES PENSÉES !
JOYEUSES PÂQUES !!!!!!!!!!!!!


Lors d’une récente messe pascale, dans la prière “Agneau de Dieu”, nous avons pu entendre ce refrain : « Heureux qui lave son vêtement dans le sang de l’agneau... » (!)

Devons-nous donc comprendre là qu’il faille égorger un agneau et y plonger nos habits dans le sang ainsi versé ?
Bien-sûr que non, il s’agit bel et bien ici d’un langage spirituel symbolique, qui ne signifie pas de tuer un animal - un bébé même !!! - pour se vautrer dans son sang...
Mais bien au contraire d’habiller notre âme - notre esprit, notre conscience - dans ce que représente justement le Christ par son exemple de vie tant spirituelle que matérielle : la douceur, la tendresse, la paix, l’amour, l’harmonie et la joie de vivre !
Et franchement, où pourraient se trouver toutes ces bonnes vertus lorsque les êtres humains encouragent par leur consommation de viande, l’installation de toujours plus d’abattoirs ??....


(*) A propos de notre éléphant.... quand on sait combien les gens ont des perceptions si différentes de notre "Fils de Dieu", on pourrait effectivement comparer notre cher Jésus à un éléphant.... du moins dans cette parabole des "Experts et l'éléphant" :


L’Eternel dit :
- "Celui qui immole un boeuf est comme celui qui tuerait un homme !
Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque a un chien... 

Tous ceux là se complaisent dans leurs voies, et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations...
Ceux qui mangent de la chair, des choses abominables, tous ceux là périront"...


Et encore dans le Nouveau Testament (notamment l'Épitre aux Romains) :
- << Ce qui est bien, c’est de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin et de t’abstenir de tout ce qui est une occasion de chute pour ton frère... Il est bon de ne point boire de vin et de ne point manger de chair, parce que c’est la source de tout mal...
Pour un aliment, ne détruit pas l'oeuvre de Dieu !!! >> 






Et là encore, dans un message intitulé "Quand une carotte souffre plus qu'un mouton égorgé !" :
"J'ai égorgé un mouton et je peux te dire qu'il n'a pas souffert du tout...
En tout cas moins que la carotte !"

?????????????

Tu prends vraiment conscience de ce que tu écris là mon ami ?
C'est pas possible que tu ais pu écrire ce genre de propos sérieusement.
On dirait les propos d'un malade mental !
Je ne parle évidemment que de cet argument de la carotte qui souffrirait plus qu'un animal égorgé !!! Il est d'ailleurs indigne de toi, et je déplore franchement - sans haine ni colère ni intolérance ou je ne sais quoi d'autre (!) - que tu te rabaisse ainsi à utiliser de tels sophismes pour tenter de me prouver que tu a raison d'égorger des "êtres spirituels" - ça c'est vrai !!! - dont ce serait le destin d'être égorgés (et ça, c'est totalement faux ; ce ne sont là que des arguments du diable pour détourner l'homme de Dieu, et corrompre ainsi et son corps, et son esprit, et son âme !!!!)
"Être égorgé" , n'a jamais été le rôle que Dieu a assuré à aucune de ses créatures !....
Le "Créateur" DONNE la vie, non pas pour la reprendre ni qu'elle soit reprise par d'autres.
Quel créateur sain d'esprit souhaiterait donc que des imbéciles détruisent toutes ses oeuvres systématiquement ????...
Ce n'est le destin d'aucune création que d'être réduite à néant, et celui qui souhaite les détruire n'est certainement pas le créateur, mais plutôt celui qui à la haine de ce créateur et de ses "créatures" !...

C'est d'ailleurs ce qu'enseigne le Coran depuis plus de 1400 ans :
« Il n'y a pas de bête sur terre ni d'oiseau qui vole avec ses ailes qui ne soit un être pareil à toi-même. Toutes les créatures d'Allah sont sa famille ! »
(Si ça c'est pas prôner le végétarisme, c'est quoi alors ? Prôner le cannibalisme ?
Car c'est quoi "manger des êtres pareils à nous-mêmes, les propres membres de notre famille", si ce n'est de l'anthropophagie ? Hein ? ... (!))

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A propos... l'un de mes lecteurs m'avait demandé précisément la référence de cette citation du Coran... Voilà notamment ce que je lui avait indiqué : « Il n'y a pas de bête sur terre ni d'oiseau qui vole avec ses ailes qui ne soit un être pareil à toi-même. Toutes les créatures d'Allah sont sa famille ! »

C'est dans la Sourate 6 / verset 38 ...
Mais là aussi les traducteurs ont pris certaines libertés... notamment pour que ses lecteurs ne comprennent pas le vrai sens de l'enseignement !
Ainsi, on peut lire par exemple dans "http://atil.ovh.org/noosphere/sciencecoran.php" : La sourate 6, 38 prétend que tous les animaux vivent en communauté ("Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. ....") Mais c'est faux , on sait bien que de nombreux animaux vivent solitairement.
Eh oui... parce que le message n'était effectivement pas que les animaux vivaient "dans des communautés" comme les hommes... Mais qu'ils étaient justement dans "la même communauté de Sa Création" (!)
Bref, cette traduction là bien plus fidèle à l'Esprit du Prophète :
"Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes... qui ne soit un être pareil à toi-même !" (C'est ce que nous avons bel et bien.... EN COMMUN !!!)

Ici dans ce forum (http://www.yabiladi.com/forum/rituel-priere-pour-mort-animal-4-3821594.html), Un musulman écrit même : L’Islam comprend des enseignements qu’il peut être utile de soumettre à tous ceux qui défendent la dignité des animaux.
Le Coran affirme ainsi : « Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communautés. » (Coran, 6,38). 
Cela signifie que les espèces animales bénéficient du statut de créature, tout comme les êtres humains. Le Prophète Muhammad lui-même s’est exprimé très clairement sur ce thème en de nombreuses occasions. Il dit un jour : « Une femme a été tourmentée en enfer à cause d’une chatte qu’elle avait enfermée jusqu’à ce qu’elle pérît. A cause de l’animal, elle entra en enfer. Elle ne l’avait ni nourrie, ni abreuvée alors qu’elle l’avait enfermée, ne lui laissant pas la possibilité de consommer ses proies. » (Al-Bukhârî, Muslim) 

Un jour, des enfants avaient attaché un oiseau vivant en le prenant pour cible. Ibn ‘Umar, disciple du Prophète, s’exclama : « Le Prophète a maudit celui qui se sert comme cible de tout être vivant (attaché). » (Al-Bukhârî, Muslim)... Le Prophète vit une fois un âne marqué sur le visage. Il désapprouva la chose et déclara : « Que Dieu maudisse celui qui l’a marqué ! » Il ordonna que l’âne fût marqué sur sa croupe, c’est-à-dire la partie la plus éloignée du visage. (Muslim)...
Evoquons encore ces événements : « Nous étions en voyage. Nous vîmes alors un oiseau avec ses deux petits. Nous prîmes les oisillons et leur mère se mit à voler au-dessus de nos têtes. A ce moment arriva le Prophète qui demanda : "Qui a fait de la peine à cet oiseau en lui prenant ses petits ? Allez, rendez-lui ses enfants !" » Un autre jour, il apprit que des hommes avaient brûlé une fourmilière. Il demanda alors : « Qui l’a brûlée ? » Ses compagnons répondirent: « Nous. » Il déclara : « Il ne convient à personne de châtier par le feu, sinon le Maître du feu. » (Abû Dâwûd)... Cela se passait au VIIe siècle, bien avant que l’on envisage en Europe des associations pour la protection des animaux.

Aimer et protéger les animaux fait donc partie des enseignements de l’Islam. Même lorsqu’il s’agissait de se nourrir, le Prophète commandait aux croyants d’aiguiser leur lame avant de procéder à l’abattage et d’épargner à l’animal toute souffrance. 

Et il nous dit aussi combien le Créateur apprécie de nous voir protéger sincèrement et avec bonté les espèces qui nous sont inférieures et qui dépendent de nous.
Le Prophète raconta un jour ce récit : 
« Alors qu’un homme cheminait, il fut pris d’une grande soif. Il trouva un puits dans lequel il descendit et but. Quand il en sortit, il vit un chien haletant qui mangeait de la boue sous l’effet de la soif. L’homme se dit : « Ce chien est en proie à une soif semblable à celle que je viens d’éprouver il y a peu. » Il descendit alors dans le puits et remplit d’eau sa chaussure qu’il tint entre ses dents jusqu’à ce qu’il se hissât en dehors du puits. Ainsi, il donna à boire au chien. Dieu lui en fut reconnaissant de sorte qu’il lui pardonna, et le fit entrer au paradis. » Les compagnons du Prophète lui demandèrent (surpris) : « Ô Messager de Dieu, nous serions récompensés pour (avoir été compatissants envers) des animaux ? » Le Prophète dit : « Pour tout foie humide (c'est-à-dire tout être vivant), il y a une récompense.» (Al-Bukhârî, Muslim) 

Le même événement est rapporté, mais cette fois en faveur d’une prostituée. Le Prophète a dit : « Un chien à demi-mort de soif tournait autour d’un puits, lorsqu’il fut remarqué par une prostituée juive qui enleva sa chaussure et s’en servit pour lui donner à boire. Ce geste lui valut d’être pardonnée. » (Al-Bukhârî, Muslim) 
On voit combien les portes de la clémence divine restent ouvertes à toutes et à tous. 
Tel est l'Islam, tel est notre Prophète.

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A voir aussi :
(Extrait : L’importance que l’Islam accorde à la gravité de la cruauté envers les animaux est si grande qu’il a déclaré le fait de causer du tort sans raison, même à un moineau ou toute autre créature aussi petite soit-elle, comme un péché auquel le responsable devra y répondre le jour du Jugement.

Selon les enseignements de l’Islam, causer un quelconque tort ou faire souffrir sans raison les créatures sans défenses et innocentes d’Allah n’est en aucun cas justifié. 
L’Islam recherche de l’être humain un point de vue positif concernant le fait d’accepter toutes les espèces vivantes à titre de communauté comme nous, être humains, dans leurs droits les plus complets et de ne pas porter de jugement sur elles comme nous poussent à le faire nos valeurs humaines.
Une bonne action faite à une bête équivaut à une bonne action faite à un être humain ; et un acte de cruauté envers une bête est aussi mauvais qu’un acte semblable envers un être humain.”)

Alors, certes, comme dans notre Bible, on y trouve aussi de prétendus messages du prophète qui malgré tout cela aurait quand-même autorisé les hommes à tuer pour manger les animaux... (???) Cela ne tient pas plus la route que dans l'Ancien Testament - où il est clairement indiqué dans LA GENÈSE que nous ne devons manger que des fruits de la nature... mais que par on ne sait quelle bizarerie, après le déluge, les hommes auraient eu l'autorisation de bouffer les animaux rescapés que Noé venait de sauver dans son arche (!!!) -, et il est clair que ce sont là des propos ajoutés à ceux de Mahomet, et qui relèvent plus de la ruse et du mensonge que de l'enseignement spirituel originel !

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A noter que bien des siècles avant, même la Bible elle-même nous l'enseignait, tant le Nouveau Testament d'ailleurs que l'Ancien Testament :
- Pour un aliment, ne détruit pas l'oeuvre de Dieu !!!
Il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.
DIEU N'AS AGRÉÉ NI HOLOCAUSTE NI SACRIFICES POUR LE PÉCHÉ...
IL N'A VOULU NI SACRIFICE NI OFFRANDE !...



Voilà ce qu'écrivait également "l'AGNVS " dans l'une de ses "Lettres" publiée en février 2006 (Article mis en ligne notamment dans un message daté de juillet 2007 sur"Destination 2013", et intitulé "De la multiplication des poissons ! ") :
<<... Comme déjà expliqué dans “Au coeur du vrai christianisme” d’avril 2005 et “l’Encart Spécial Noël” de Décembre 2005 :
Certaines "traductions interprétées" de l'époque donnèrent volontairement un sens entièrement différent à certains mots des évangiles...
Voyons par exemple ce que nous dit le Dr. Werner Hartinger (“Christentum und Tierschutz - Druckerei Fred Wipfler”) :
« Il faudrait tout de même corriger aussi une erreur de traduction qui conduisit à des interprétations et conceptions de la Cène qui contredisent indiscutablement l'idéologie chrétienne.
Dans les éditions courantes du Nouveau Testament, on prétend que la Cène consistait en un agneau pascal, ce qui pour beaucoup est considéré comme la preuve que Jésus-Christ ne pouvait pas avoir été végétarien comme les Esséniens.
Tout intéressé, ayant des connaissances suffisantes sur les lois juives de l'époque, sait qu'aucun juif n'aurait risqué d'abattre un agneau un jeudi, même pas de le vendre ou de le préparer. Cette règle était rigoureusement respectée, particulièrement le jeudi avant Pâques, parce que c'était la fête juive la plus importante.
Bien que la traduction grecque de l'Evangile puisse déjà contenir des erreurs de traduction, il en ressort de manière indubitable que le mot grec "to pas-cha" traduit par "agneau pascal" par Luther, fut repris par presque toutes les éditions suivantes.
Mais la signification initiale de ce mot, unique à l'époque, était "repas pascal", qui consistait en des oignons, des tomates, du pain et du vin non fermenté (en fait du jus de raisin, d'après notre désignation actuelle) (...) Ce n'est que beaucoup plus tard que cette notion fut élargie à l'agneau pascal et même à la fête pascale ! »

On reconnaît bien là “l’Oeuvre du Diable” évoquée déjà dans le précédent chapitre : le mensonge corrupteur, la falsification obscure de la lumière apportée par le vrai “Message Christique” !
« Je suis venu pour abolir les sacrifices et si vous ne cessez de les accomplir, l’ire de Dieu ne cessera de vous atteindre !... »
(Parole de Jésus citée par Epifanio, Panarion 3,16)

Les malheureuses victimes de ces falsifications corruptrices nous parlent aussi du “Miracle de la multiplication des poissons”, preuve supplémentaire - à leurs pauvres yeux égarés - du non-végétarisme de Jésus et même de son encouragement à consommer du poisson...
Or, il faut savoir qu’il s’agit là encore d’une fraude diabolique :
Non seulement il s’agissait à l’origine d’une “multiplication” due au seul miracle de la solidarité, comme nous allons le voir ci-dessous, mais plus important encore, il s’agissait bien à l’origine : “de pains et de grappes de raisins”...

Ce n’est que bien des années plus tard que sont “miraculeusement apparus” nos poissons puis se sont multipliés.
On trouve même dans certaines traductions “pains, raisins et poissons”... pour en finir, finalement, aux “pains et poissons” (!)
(Laissons les choses se corrompre ainsi, et dans quelques siècles les nouveaux évangiles parleront certainement de la prodigieuse multiplication “des poissons et des côtes d’agneaux” !!!)

Bref, en ce qui concerne le miracle lui-même, retrouvons donc les propos de notre ami Georges Krassovsky, dans son passionnant ouvrage “Ce que Jésus voulait dire” (A noter que G.K. fait référence aux traductions courantes de la Bible, et que nous y retrouverons donc nos vieux “poissons”, à la place des “grappes de raisins” originelles) :
« ... Jésus leur répondit : ils n’ont pas besoin de s’en aller ; donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils lui dirent : nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons, or, il y a ici au moins cinq mille personnes. Jésus leur dit : Apportez-moi ce que vous avez... Puis il s’adressa à la foule en disant : Je vous ai parlé tout à l’heure du Royaume d’amour dans lequel ceux qui ont des biens les partagent avec ceux qui n’en ont pas. Mettons dès maintenant ce principe en pratique. Que ceux d’entre vous qui ont des provisions les partagent avec ceux qui n’ont rien à manger. Mettons tout en commun ! Puis brandissant les cinq pains et les deux poissons, il alla les déposer sur une grande nappe que ses disciples avaient déployée dans l’herbe. La foule suivit avec enthousiasme son exemple. Plusieurs avaient apporté des casse-croûtes, les mères surtout avaient des paniers entiers avec des goûters pour leurs enfants. Lorsqu’un immense tas de vivres fut formé, Jésus dit à ses disciples : “Faites-les asseoir tous sur l’herbe verte par groupe de cinquante personnes et portez-leur la nourriture”. Plusieurs vinrent aider les disciples à faire la distribution. Tous mangèrent dans une ambiance extraordinairement agréable et furent rassasiés (...) Tel fut le véritable miracle qu’accomplit Jésus en éveillant chez les êtres, pour la plupart égoïstes et avares, un élan de solidarité humaine. Quelques jours plus tard, Jésus refit le même “miracle” en incitant de nouveau les hommes au partage !... » 




Dans un message daté du 17 septembre 2006 (tant sur "Destination 2013" que "Culture Net 2013" (Cf. Fondements d’une authentique VIE “ CLAIRE ”... et  CHRÉTIENNE !!!!)), votre serviteur Daneel Olivaw avait aussi écrit :
 << Dans l’ “Encart spécial Noël” de décembre 2005, nous citions aussi cet extrait de l’ouvrage de notre ami Georges Krassovsky “Ce que Jésus voulait dire” : «... Il faut se rappeler tout d’abord que, selon un grand nombre d’exégètes, les événements de la vie de Jésus et son enseignement furent l’objet d’une tradition orale durant au moins un siècle et que ce ne fut qu’au IIe siècle de notre ère, ou même plus tard, que l’on commença à les noter.

 ------------- (Note de l’AGNVS : en fait, selon les études les plus récentes, il est établi que ce n’est qu’après l’affaiblissement de la domination juive (en 70 l’armée romaine assiège et détruit Jérusalem et en 73 s’empare de Massada, la dernière forteresse juive, située sur les rives de la mer Morte) que “la bonne parole chrétienne” peut enfin s’en affranchir et s’exprimer plus librement... même si l’empire romain lui réservera encore maintes persécutions : ce n’est donc qu’après 70 que Marc écrit son évangile. Ceux de Matthieu et Luc entre 80 et 100. Seuls les “épîtres de Paul” sont estimés entre les années 50 et 57 !...) -------------

On imagine facilement ce que cela a pu donner comme altérations et surcharges.
Vinrent ensuite les rédacteurs qui, sans doute eux non plus n’ont pas toujours su résister à la tentation de donner libre cours à leur fantaisie. (...)
Souvent, ils ont dû apporter du leur aux recommandations morales et aux paraboles de Jésus, en en déformant complètement le sens. (...)

D’autre part, n’oublions pas que l’imprimerie étant une invention relativement récente, les évangiles ont dû être recopiés d’innombrables fois avant de nous parvenir dans leur teneur actuelle. Saura-t-on jamais toutes les erreurs, toutes les altérations qui ont pu en résulter ?

N’oublions pas non plus que les évangiles ont dû être traduits plusieurs fois...
Or, comme le dit un proverbe italien :
TOUT TRADUCTEUR EST UN TRAÎTRE (souvent bien involontairement d’ailleurs)...
Même maintenant, il suffit de comparer, par exemple, la version française et la version russe pour constater des différences notables, et même les diverses versions françaises ne s’accordent pas toujours ! ... »

Bon, soyons clairs :
Il ne s’agit évidemment pas de mettre en doute l’authenticité “historique” des évangiles canonisés (quoique peuvent encore en penser les “sceptiques” doutant obstinément de l’existence de Jésus, les plus sérieuses recherches scientifiques - notamment archéologiques - démontrent formellement et irréfutablement que les évangélistes n’ont rien inventé en ce qui concerne leurs descriptions géographiques et sociales de la Palestine d’il y a 2000 ans)...
Mais ce qui a été entendu, compris et mémorisé par les divers “témoins” des enseignements oraux de Jésus !...

Sans même parler du problème des traducteurs... seriez-vous donc capables, malgré toute votre bonne foi et sincérité la plus pure, de citer exactement ce qu’un prétendu “Messie” a dit à untel ou untel il y a de cela plusieurs mois... voire des années, des décennies même.... et cela dans un contexte social extrêmement troublé, agité et d’une violence extrême ?...
Seriez-vous seulement capables, de citer de mémoire, précisément, ces si célèbres phrases du Nouveau Testament...
Comme par exemple ces si édifiants propos de Saint Paul (citations de ses célèbres “Épitres”, extraites de “LA BIBLE, traduit des textes originaux hébreu et grec par Louis Second”) :
« Soyez en paix entre vous. Prenez garde que personne ne rende à autrui le mal pour le mal ; mais recherchez toujours le bien, soit entre vous soit envers tous. Soyez toujours heureux. N’éteignez pas l’Esprit. Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ; abstenez-vous de toute espèce de mal !... Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable...
Ceux qui mangent les victimes ne sont-il pas en communion avec l’autel ? Ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu.
Je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons...
Tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché...
Leur gosier est un sépulcre ouvert, ils ont les pieds légers pour répandre le sang.
Pour un aliment, ne détruit pas l’oeuvre de Dieu !...
IL EST BIEN DE NE PAS MANGER DE VIANDE !!! »

Eh oui... et cela, non seulement Paul l’a dit... mais l’a écrit ! Et cela dès les années 50, bien avant, donc, la propre rédaction des Évangiles... sensés transcrire sur “papier” les exactes paroles de Jésus pourtant prononcées des décennies plus tôt !!! ... 


Voici encore, pour mémoire, un dernier exemple de ces écrits de Paul (extraits de : “Première Épître aux Thessaloniciens” / “Épître aux Galates” / “Épître aux Corinthiens” / “Épître aux Romains”.) :
« Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales - note de l’AGNVS : et on peut dire que la production carnée est sans conteste l’un des plus grands scandales de notre société, dite “chrétienne” ! - , au préjudice de l’enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d’eux. Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre !...
Il est mal à l’homme, quand il mange, de devenir une pierre d’achoppement : il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s’abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse...

Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu.
Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi.
Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ! ... »


N’est-ce donc pas là encore assez clair et explicite ?
D’où vient donc cette volonté et détermination - même parmi nos chers lecteurs ! - de nier la pureté de ce message, pour le corrompre spirituellement par des considérations aussi meurtrières pour l’âme que le corps, prétextant que “Jésus mangeait des animaux tués par la main de l’homme” ? (!) ...

On peut aussi rappeler ce qui était écrit - en septembre 1954 - dans “La Vie Claire” (Et aussi dans “la Lettre de l’AGNVS” en Août 2000 : “Jésus-Christ, et la Conscience originelle !”) :
« Jésus, dans l’oraison dominicale, nous enseigne à demander notre pain quotidien et non notre viande quotidienne !...
Les premiers chrétiens suivirent l’exemple du Maître et furent des adeptes fervents et convaincus du végétarisme (...)
Il est regrettable de constater que ces excellents préceptes des premiers Pères de l’Église s’affaiblirent ou disparurent presque totalement, sous la poussée de “chrétiens” plus attachés aux plaisirs de leur corps que de leur esprit
(Note de l’AGNVS : ce fameux “Péché de la chair”, si incompris par les croyants, d’hier et d’aujourd’hui) (...)

Plusieurs moines et de nombreux couvents restèrent cependant fidèles à la diète végétarienne...
Malheureusement, la majorité de la Chrétienté s’est éloignée de plus en plus de cet idéal de nourriture saine, au grand détriment des fidèles qui ont ainsi perdu une grande partie de leur spiritualité première !


Les premiers chrétiens suivirent l’exemple du Maître et furent des adeptes fervents et convaincus du végétarisme :
- Saint Clément d’Alexandrie nous apprend, dans son “Traité de Pédagogie” que l’apôtre Matthieu ne mangea jamais de viandes et qu’il vécut uniquement de fruits, de glands et de légumes.

- Saint Jérôme, bien connu par sa traduction latine de la Bible (la Vulgate, encore utilisée de nos jours) était un végétarien convaincu ; il mourut en l’an 420 à l’âge respectable de 90 ans : “Il est bon de ne point boire de vin et de ne point manger de chair, disait-il, parce que c’est la source de tout mal...

- Saint Basile-le-Grand, évêque de Césarée, illustre par son éloquence fleurie et par sa dialectique rigoureuse, défendit énergiquement la cause du végétarisme et de la sobriété :
Les corps appesantis par les viandes, écrit-il dans ses “Homélies”, sont accablés de maladies ; une vie frugale les rend plus sains, plus robustes et coupe la racine de tous les maux. Les vapeurs des viandes obscurcissent les lumières de l’esprit. De quelque sorte de viandes que l’estomac soit rempli, elles excitent aussitôt des mouvements d’impureté, et l’âme étant comme étouffée par leur pesanteur ne peut plus être la maîtresse, ni garder la règle du discernement... Tant que l’on vivra sobrement, le bien augmentera dans la maison ; on ne répandra point le sang des animaux, et le couteau des cuisiniers sera inutile. La table ne sera chargée que des fruits que donne la nature, et l’on vivra heureux et content !” ... » (....)

Même si l’enseignement de l’AGNVS, lui, n’a pas été “prononcé oralement il y a déjà des décennies”, n’hésitez pas à  rafraîchir votre mémoire en relisant notre dossier de février 2006, notamment le chapitre intitulé “L’Oeuvre du Diable ?”.
Souvenez-vous :
« A toutes les époques, l’Eglise persécuta les chrétiens des origines qui suivaient une alimentation végétarienne et qui n’approuvaient pas la farce de l’Eglise d’Etat païen. En général, ils furent dénigrés comme hérétiques et sectaires et donc calomniés, persécutés et tués.
L’empereur Constantin faisait couler du plomb liquide dans la gorge de ceux qui ne voulaient pas manger de la viande !
A partir de ce moment-là, les chrétiens furent officiellement contraints à se mettre au service de la guerre, à manger des animaux et à boire des boissons alcooliques...
De cette façon, le christianisme des origines fut pratiquement supprimé... »

Pour savoir vraiment ce qu’a enseigné Jésus sur le thème de l’amour pour nos frères animaux et une alimentation sans souffrance, il est utile de connaître comment se sont comportés ses disciples.
D’anciens textes qui, pour des raisons évidentes n’ont pas été insérés dans les canons de la Bible (à l’époque de l’Empereur Constantin justement (!)), reportent ce qui suit :
- « Jésus m’a commandé de ne pas manger de viande et de ne pas boire de vin, mais de consommer seulement pain, eau et fruits, pour être pur lorsqu’Il veut parler avec moi !... »
(“Parole de Paul”. Toletoth Jeschu, Ed. Krauss, Berlin 1902, p. 113)

- « Matthieu vivait de graines, de fruits et de légumes verts, sans viande... »
(Clemente Alessandrino, “Pédagogue II”,1-16)


Les Pères de l’Église ou les scribes ecclésiastiques connaissaient encore les sources des écrits originels et les citaient.
Beaucoup d’entre eux, en ces temps, vécurent en se nourrissant de façon végétarienne ou végétalienne et renonçant aux boissons alcoolisées mais aussi conseillèrent de le faire.
A partir de cela, il est possible d’extraire des informations sur la façon dont s’alimentaient les premiers chrétiens :
- Giovani Crisostomo (354-407) parle d’un groupe de chrétiens qui vivaient d’une manière exemplaire :
« Aucune goutte de sang n’est versée par eux ; aucun morceau de viande n’est haché ou découpé. Chez eux, On ne sent pas la terrible odeur des repas à base de viande… ; on n’y entend ni bruit ni vacarme. Ils se nourrissent uniquement du pain qu’ils gagnent avec leur travail et d’eau qui leur est offerte par une source pure.
S’ils désirent un repas abondant, leurs morceaux de choix sont constitués de fruits et en les mangeant, ils éprouvent un plaisir plus grand que d’être assis à une table bien pourvue... » 

- « Les chrétiens renonçaient à tout aliment à base de viande ! »
(Plinio dans une lettre à Traiano, Ep , Lib. X,96)

- Saint Clément d’Alexandrie (140-220) (Pedagogue II) :
« En effet, où trouver une telle multiplicité d’aliments sains qu’à l’intérieur d’une simplicité parcimonieuse : légumes verts, racines, olives, condiments, lait, fromage, fruit et chaque type d’aliments séchés ?
Les aliments préférés sont ceux qui peuvent être consommés directement, sans utiliser le feu, parce qu’ils sont toujours prêts et qu’ils sont les plus simples.
Pour cela, l’apôtre Matthieu vivait de graines, de fruits à peau dure et de légumes verts, sans viande.
Et Jean, qui exerçait la parcimonie au niveau le plus absolu, mangeait des germes de feuilles et du miel sauvage.

Je crois néanmoins que les sacrifices sanglants ont été inventés uniquement par des personnes qui cherchaient un prétexte pour manger de la viande, ce qu’ils auraient aussi pu faire sans ces opprobres devant dieu !... »

- Quinto Settimio Tertulliano (160-221) s’impliqua souvent pour défendre les chrétiens lorsqu’ils étaient inculpés d’accomplir des sacrifices humains (!) : 
« Comment puis-je définir le fait que vous croyez que nous sommes avides de sang humain, si vous savez que nous considérons déjà comme un opprobre le sang des animaux !... »
(Apol. Chap. 9 ; cit. de Robert Springer, p. 292)

- Gregorio di Nanzianzo, Père de l’Eglise (Capadocce) :
« La semence d’un bon maître de maison est comme le bon grain avec lequel il fait le pain… La gloutonnerie de mets à base de viande est une injustice abominable et je désire que vous aspiriez par dessus tout aux choses qui sont une nourriture éternelle pour votre âme. »
(Robert Springer, Enkarpa 1884)

- « Dans le paradis terrestre, il n’y avait pas de vin, on n’y sacrifiait pas les animaux, on n’y mangeait pas de viande...
Lorsque nous vivrons de façon modérée, la félicité de la maison se multipliera ; les animaux seront en sécurité ; plus aucune goutte de sang ne sera répandue ; plus aucun animal ne sera tué. Le couteau des cuisiniers sera inutile ; la table sera apprêtée avec les fruits donnés par la nature et l’on s’en satisfera. »
(Tiré de l’épître de Basile le Grand (329-379). Cit. par Carl Anders Skriver “les origines oubliées de la création et du christianisme”.)

- Saint Jérôme (330-420) (“Adversus Jovonanum” I,30) :
« Il vaut mieux que vous ne mangiez pas de viande ni ne buviez de vin.
En fait, la consommation de vin a débuté par une nourriture carnée, après le déluge universel (...)
Les mets purs sont les mets préparés sans répandre de sang !... »


 Quoiqu’en puissent en dire certains fervents de la Bible, le tout premier évangile n’a pas été écrit avant la date fatidique (pour les Juifs) de la destruction du Temple de Jérusalem par l’Empire Romain, en l’an 70... soit environ 40 ans APRÈS les faits relatés dans ces écrits canoniques ... il a donc pu y en avoir des transformations tant dans les souvenirs que les perceptions de nos premiers rédacteurs, aussi sincères soient-ils .
(N’oublions pas le contexte historique extrêmement éprouvant pour eux, terrorisant même,... ainsi que leur souci constant de FAIRE CROIRE à Jésus, “fils unique de Dieu” un maximum de gens de diverses origines et sensibilités !...
Face à un monde hyper-violent, des sensibilités humaines pour la plupart frustres et criminelles, la pureté originelle de l’enseignement Christique s’est vite “dilué” et “édulcoré” au fur et à mesure de sa propagation dans le monde d’alors...
Dans les livres de Moïse, le lecteur trouve des pages et des pages dans lesquelles on aimerait nous faire croire que Dieu voulait que les animaux soient torturés et tués pour Lui. Ces textes aussi ont été manipulés de façon très habile (“l’Oeuvre du Diable” encore !!!) pour faire croire aux fidèles que Dieu est un être cruel, brutal, privé d’amour et irascible et qui éprouverait de la joie en voyant les animaux tués de manière brutale et insensée.
Celui qui est convaincu que cela correspond à la parole de Dieu, comme les grandes institutions cherchent à le faire croire, est victime de l’obscurcissement de la vérité.
Celui qui, au contraire, recherche plus profondément ce qui a été dit par les prophètes trouvera jusque dans la Bible certains aspects de la véritable parole de Dieu qui ont, apparemment, échappé au « correcteurs » et à ceux qui ont falsifié les écrits originels.

- Jérémie : « Pourquoi M’offrez-vous de l’encens de Saba, et pourquoi Me faites-vous venir des parfums des terres les plus éloignées ?
Vos holocaustes ne Me sont point agréables ; vos victimes ne Me plaisent point. »
(Jérémie 6,20)

- « Car Je n’ai point ordonné à vos pères, au jour où Je les ai tirés de l’Egypte, de m’offrir des holocaustes et des victimes. » 
(Jérémie 7,22) 

- Isaïe : « Celui qui immole un bœuf parmi vous est comme celui qui tuerait un homme ; celui qui sacrifie un agneau ou un chevreau est comme celui qui assommerait un chien ; celui qui fait à Dieu une oblation est comme celui qui offrirait à Dieu le sang d’un pourceau... 
Ils ont pris plaisir et se sont accoutumés à toutes ces choses, et leur âme a fait ses délices de ces abominations. »
(Isaïe 66,33)

- « Qu’ai-Je à faire de cette multitude de victimes que vous M’offrez ? dit le Seigneur. Tout cela M’est à dégoût.
Je n’aime point les holocaustes de vos béliers, ni la graisse de vos troupeaux, ni le sang des veaux, des agneaux et des boucs.
Lorsque vous veniez devant Moi pour entrer dans Mon temple, qui vous a demandé que vous eussiez ces dons dans les mains ? »
(Isaïe 1,11-12)

- « Lorsque vous étendrez vos mains vers Moi, Je détournerai Mes yeux de vous !
Et lorsque vous multiplierez vos prières, Je ne vous écouterai point, parce que vos mains sont pleines de sang... »
(Isaïe 1,15-17)

- « Obéissez donc à cette parole de Dieu - nous disait Jésus dans “l’Évangile de la paix de Jésus-Christ par le disciple Jean” - :
Quant à la chair et au sang qui vivifie les animaux, vous ne devez pas en manger.
Et certes, je vous redemanderai compte pour chaque animal tué, de même que pour les âmes de tous les hommes tués (...)
Si vous respectez les lois des anges de la Mère, la Terre, votre foi vous soutiendra, et Satan, avec toutes ses maladies et toutes ses impuretés quittera votre corps (...)
Ne tuez pas et ne mangez jamais la chair de vos innocentes victimes si vous ne voulez pas devenir des esclaves de Satan !”... »