mercredi 13 mars 2013

EN SOUVENIR DE RACHEL CORRIE... déjà 10 ans !


Le Paradis n'est pas naturel, c'est l'Enfer qui l'est :
Il est toujours plus facile de détruire que de construire...
De salir que de nettoyer...
D'inventer un mensonge que de chercher la vérité...
De tricher que de respecter...
De voler que de travailler...
De gifler que d'expliquer...
De violer que de faire l'amour...

En somme :
Toujours plus facile de faire le mal... que le bien !

Le paradis est un rêve, un espoir potentiel à réaliser,
par la force de nos seules volontés partagées,
pour contourner le désespoir de la réalité actuelle, naturellement... "infernale" !!!



C'était il y a 10 ans, déjà : le 16 mars 2003 Rachel Corrie était volontairement écrasée par la folie sioniste !

Et là, c'était le lundi 19 octobre 2008 :
Une soirée organisée avec "Génération Palestine", "Palestine 33" et "l'Union Juive Française pour la Paix" : Il s'agissait de l'avant-première du film documentaire "RACHEL" :
Le film de Simone Bitton nous arrive, grave, terrible et beau, au moment même où le gouvernement israélien accentue sa politique agressive dans les territoires occupés de Palestine par la construction de routes à travers des terres agricoles arrachées aux Palestiniens, par l'attribution de permis de construire des milliers de logements pour renforcer les colonies... et cela contre l'avis unanime mais mollasson de l'opinion publique internationale.
Rachel Corrie, jeune américaine de 22 ans, était partie en Palestine en 2003, avec d'autres militants pacifistes, pour s'opposer à la colonisation et à la destruction de maisons palestiniennes par les bulldozers israéliens.
« Ce voyage est la meilleure chose que j'ai faite dans ma vie » écrit Rachel à ses parents, et elle note jour après jour ce qu'elle découvre, ses rencontres. Sa fragile personne s'interpose entre les maisons et les monstres rugissants.
Mais un jour le bulldozer ne s'est pas arrêté...

Simone Bitton enquête sur les circonstances de la mort de Rachel, interroge sa vie, donne à comprendre les raisons de son engagement à travers ses écrits, sa famille, ses amis, les témoins du drame, interpelle les militaires israéliens, y compris la propagandiste en chef de Tsahal, ponctue le tout de documents exceptionnels, menant son film comme une instruction, recueille avis et témoignages...

Et ce faisant elle réalise un formidable moment de cinéma, émouvant mais jamais complaisant :
Le cas particulier de cette jeune fille blonde prend très vite une dimension universelle, percute notre actualité, vient nourrir notre réflexion à propos d'un conflit qui empoisonne le monde, saisi dans toutes ses conséquences et ses résonances humaines.
Plus généralement il est question de ceux qui s'engagent dans des luttes qui pourraient sembler perdues d'avance : « On peut lutter sans espoir... parce que la résistance c'est la vie et que la vie est dans la révolte » dit un jeune militant...
Manoukian aurait pu dire la même chose...


C'était en 2003...
Ça pourrait être aujourd'hui et il faut un certain courage pour faire un film sur l'histoire de Rachel en ces temps de manipulation où l'antisémitisme est brandi à tout moment comme un argument-bâillon, où tout Juif qui refuse d'être complice d'une oppression menée en son nom est accusé de trahison par les siens.

« Rachel a montré aux Palestiniens un autre visage de l'Amérique que celui qu'ils subissent et ont tant de raisons de haïr » dit Simone Bitton.

On pourrait ajouter que le meilleur antidote contre l'antisémitisme, si souvent brandi dans nos régions, est dans la prise de conscience que tous les Juifs du monde ne sont pas complices des options d'un État malade de peur et de haine.

Un film de Simone Bitton (rappelons-nous son précédent : "Mur") est toujours un bonheur et celui-ci met la forme, le travail de l'image, rigoureux, magnifique, poétique, au service du sens pour mieux interroger nos vies, nos engagements comme notre silence. Rachel est comme un relais tendu au spectateur qui regarde le film, comme un remède à la passivité...




EN SOUVENIR DE RACHEL CORRIE
Voici un exemple de liens que j'avais partagé au cours des années passées... Et qui à eux seuls démontrent que les articles ou vidéos sur le net en mémoire de Rachel ont la curieuse tendance à se retrouver "anéantisés" :
-  ...


HEUREUSEMENT que les "Citoyens du monde" ne sont pas tous atteints d'Alzeimer médiatique...
Et continuent sans cesse de raviver les souvenirs que certains tentent constamment de faire oublier...
Ou même carrément de déformer, comme là par exemple sur ce site sioniste, parmi malheureusement bien d'autres possédés par le même esprit colonialiste diabolique et machiavélique : http://jssnews.com/2010/11/09/rachel-corrie-mensonges-et-realites/ (!)

(Eh oui : du pur "RÉVISIONNISME NÉGATIONNISTE" !... Ce qui n'est d'ailleurs guère surprenant, les sionistes étant depuis déjà des décennies de véritables menteurs pathologiques, toutes leurs affirmations n'étant souvent rien d'autre que des mensonges et même des diffamations et calomnies outrancières) (*) :


(*) Octobre 2008 :
Il paraît que "l'on ne voit chez les autres que le reflet de soi-même" (!)...
Ces odieuses polémiques sionistes tentant même de faire passer Rachel pour "une vulgaire prostituée" (sic) (et même, selon l'une des innombrables versions ignominieuses de l'armée israélienne : "une terroriste marxiste protégeant un tunnel d’infiltration d’armes" (re-sic)) nous montre-t-il donc le vrai visage des sionistes ???...

Bref extrait :

On vous dira que les heures des clichés ne concordent pas.
Qu’il y a contradiction dans les ombres portées par les personnages.
(Eh oui, comme les négationnistes de la marche des américains sur la lune (!)) :
On jouera au jeu immonde des sept erreurs et on remettra même en question la couleur du ciel à l’arrière-plan. On pinaillera sur les minutes, on ergotera sur les secondes, sur le fait de savoir si elle était assise ou debout, au sommet, en dessous, à gauche ou à droite du talus de débris qui deviendrait sa tombe.
On parlera de témoignages divergents, de mégaphones qui apparaissent ici, disparaissent là. On vous demandera de vous mettre pour une fois à la place du conducteur plutôt qu’à celle du mort. On dira « C’est regrettable, MAIS… », et l’indécence d’une conjonction de coordination planera comme une charogne, en larges cercles concentriques, loin au-dessus des décombres mêlés de sang. ...
Et puis on oubliera que, quelles qu’aient été les circonstances exactes de l’« incident », le sourire de Rachel Corrie, citoyenne américaine, activiste pacifiste de 23 ans, a été définitivement laminé, le 16 mars 2003 à Rafah, par les chenilles d’un bulldozer occupé à détruire, en toute illégalité, une maison palestinienne.

On oubliera ?…
Non ! les vrais citoyens du monde n’oublieront jamais Rachel Corrie !!!!!!!!!!!!!




Et encore :
- Alors que l’armée sioniste vient d’écraser Gaza sous les bombes, faisant de nombreuses victimes civiles, plus de 1400 personnes furent lachement tuées, 5000 autres gravement blessées, rappelons nous qu’il y a 6 ans, Rachel Corrie,qui défendait la cause palestinienne, perdait elle aussi la vie, assassinée par l’armée sioniste.
C’était le 16 Mars 2003 à Rafah, dans la bande de Gaza, des volontaires internationaux s’opposaient à la destruction de maisons palestiniennes par l’armée israélienne .Dans ce groupe, une jeune américaine, Rachel Corrie, agée de 23 ans a voulu empecher un bulldozer de démolir la dernière maisonqui restait encore debout, cette meme maison ou elle avait passé la nuit précédemment avec cette famille palestinienne .
Son corps ne fut pas un obstacle pour le soudard qui manoeuvrait cet engin, l’ayant parfaitement vue, vêtue d’un gilet fluo orange, il ne s’arreta pas et lui passa sur le corps . L’armée israélienne voulue faire croire à un accident, mais ce fut réellement un meurtre délibéré !!!


- Le meurtre de Rachel ne fut, en réalité, que la première des attaques israéliennes contre des citoyens étrangers en Cisjordanie et à Gaza :
Brian Avery, de New Mexico, fut atteint d'une balle au visage le 5 avril...
Tom Hurndall, citoyen britannique, frappé à la tête le 11 avril, mourut le 13 janvier...
James Miller, un autre Britannique, fut tué de même en avril...
À ce jour, seul le soldat israélien responsable de la mort de Hurndall sera traduit en justice : et cela parce que le gouvernement britannique, au bout de plusieurs mois, finit par se rendre à l'évidence des preuves présentées par la famille de la victime. ...


- Peu d’Israéliens ont montré de la sympathie pour la mort de Rachel Corrie, qui s’est produite alors que la répression contre l’Intifada palestinienne avait déjà fait des milliers de victimes.
De hauts responsables américains avaient critiqué l’enquête militaire initiale, disant qu’elle n’avait été ni approfondie ni crédible. Mais le juge a déclaré que l’enquête avait été appropriée et qu’il n’y avait pas à critiquer l’armée.
Stacy Sullivan, porte-parole de la famille Corrie, a déclaré à Ma’an en mai que l’enquête menée par la police militaire israélienne sur la mort de Rachel avait été « négligente et de piètre qualité », ainsi que émotionnellement très difficile pour toute la famille.
Les soldats israéliens avaient signé des témoignages sur les événements mais ils prétendaient ne plus s’en souvenir devant la cour, a déclaré Stacy Sullivan à Ma’an, ajoutant que le conducteur du bulldozer qui a assassiné Rachel ne voulait devant le tribunal, se rappeler ni du nom de Rachel ni de la date de l’incident.
Quatre témoins oculaires de l’International Solidarity Movement ont déclaré que Rachel était tout à fait dans le champ de vision des soldats dans le bulldozer qui s’approchait.

Selon Yesh Din, l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme :
« ... 91% des enquêtes [menées par la police israélienne dans les territoires occupés] sur les crimes commis par les Israéliens contre les Palestiniens et leurs biens sont closes sans mise en accusation. 84% des dossiers d’enquête sont clos en raison de l’incapacité des enquêteurs à trouver les suspects et les preuves.
Des mises en accusation ont été prononcées dans moins de 3% des cas » ...



Le 16 mars 2003, il y a bientôt 10 ans, une jeune militante des droits de l’homme, Rachel Corrie, 23 ans, citoyenne des USA, trouvait la mort, écrasée par un bulldozer de l’armée israélienne.
Elle tentait d’empêcher la destruction de la maison d’un médecin et de sa famille, à Rafah, dans la Bande de Gaza, en Palestine Occupée 
Pour lui rendre hommage nous vous proposons de prendre un moment pour découvrir les messages qu’elle envoyait à sa famille, à ses amis restés aux USA.

- Rachel Corrie (7 février 2003) :
Salut amis, famille, autres...
Voilà maintenant deux semaines et une heure que je suis en Palestine, et j’ai encore très peu de mots pour décrire ce que j’y vois. Il est plus difficile pour moi de penser à ce qui se passe ici quand je m’assoies pour écrire aux États-Unis à travers le luxe du portail virtuel. 
Je ne sais pas si beaucoup d’enfants ici n’ont jamais vécu sans trous d’obus dans les murs et tours d’une armée d’occupation qui les surveillent constamment sous différents angles.
Je pense que, même si je n’en suis pas tout à fait sûre, que le plus petit de ces enfants comprend que la vie n’est pas partout comme cela. Deux jours avant mon arrivée ici, un garçon de huit ans a été tué par balle par un char israélien, et beaucoup d’enfants murmurent son nom devant moi, "Ali" ou pointent les portraits de lui sur les murs. Les enfants aiment me donner l’occasion de pratiquer mon arabe limité en me demandant "Kaif Sharon ?" "Kaif Bush ?" Et ils rient quand je réponds en retour "Bush Majnoon" "Sharon Majnoon" dans ma langue arabe limitée. (Comment est Sharon ? Comment Bush ? Bush est fou. Sharon est fou.) 

Bien sûr ce n’est pas tout à fait ce que je crois, et certains adultes qui maîtrisent bien l’anglais me corrigent : Bush mish Majnoon (n’est pas fou) ... Bush est un homme d’affaires. Aujourd’hui, j’ai essayé d’apprendre à dire "Bush est un instrument", mais je ne pense pas que la traduction soit correcte.
Mais de toute façon, il y a ici des [enfants] de huit ans beaucoup plus conscients des rouages du pouvoir mondial que je ne l’’étais il y a quelques années, du moins en ce qui concerne Israël.

Néanmoins, je pense qu’aucune quantité de lecture, participation à des conférences, visualisation documentaire et information par le bouche à oreille n’aurait pu me préparer à la réalité de la situation ici. 
Vous ne pouvez pas l’imaginer si vous ne le voyez, et même alors, vous êtes toujours bien conscients que votre expérience n’est qu’une partie de la réalité : quelles difficultés l’armée israélienne rencontrerait-elle si elle tirait sur un citoyen désarmé des États-Unis, que j’ai de l’argent pour acheter de l’eau quand l’armée détruit les puits, et, bien sûr, que j’ai la possibilité de quitter. Personne de ma famille n’a été tué au volant de leur voiture, par un tir d’un lance-roquettes à partir d’une tour au bout d’une rue principale de ma ville natale. J’ai une maison. Je suis autorisé à aller voir l’océan. En apparence, il est encore très difficile pour moi d’être détenue pendant des mois ou des années entières sans un procès (parce que je suis un citoyen américain blanc, contrairement à tant d’autres). 
Quand je pars pour l’école ou le travail que je peux être à peu près certain qu’il n’y aura pas un soldat lourdement armé qui m’attendra à mi-chemin entre Mud Bay et le centre Olympia à un check-point. Un soldat ayant le pouvoir de décider si je peux aller à mon travail, et si je dois retourner à la maison...

 Donc, si je me sens indignation en arrivant, en entrant brièvement et incomplètement dans le monde où vivent ces enfants, je me demande aussi ce que serait pour eux l’arrivée dans mon monde. 
Ils savent que les enfants aux États-Unis n’ont pas, généralement, leurs parents tués, et ils savent qu’ils peuvent parfois voir l’océan. Mais une fois que vous avez vu l’océan et vécu dans un endroit silencieux, où l’eau est disponible et non volée dans la nuit par des bulldozers, une fois que vous avez passé une soirée où vous êtes pas inquiété pour savoir si les murs de votre maison ne pourraient pas tout d’un coup s’écrouler sur vous et vous sortir de votre sommeil, une fois que vous avez rencontré des gens qui n’ont jamais perdu quelqu’un, une fois que vous avez connu la réalité d’un monde qui n’est pas entouré de tours meurtrières, de tanks, de "colonies" armées, et maintenant d’un mur de métal géant, je me demande si vous pouvez pardonner au monde pour toutes les années de votre enfance passée à exister, juste exister, à résister à la mainmise constante de la quatrième plus grande armée du monde soutenu par l’armée que de la superpuissance mondiale dans sa tentative de vous effacer de votre maison.
C’est à ce propos que je m’interroge sur ces enfants.
Je me demande ce qui se passerait s’ils savaient vraiment.

Après toutes ces divagations, je suis à Rafah, une ville d’environ 140.000 personnes, dont environ 60 pour cent d’entre eux sont des réfugiés, dont plusieurs sont deux ou trois fois réfugiés. Rafah existait avant 1948, mais la plupart des gens ici sont eux-mêmes ou sont les descendants de personnes qui ont été transférés ici de chez eux dans la Palestine historique, aujourd’hui Israël. Rafah a été divisée en deux quand le Sinaï est retourné en Égypte. 
En ce moment, l’armée israélienne construit un mur de quatorze mètres de haut entre Rafah en Palestine et la frontière, découpant un no-mans au sein des habitations, le long de la frontière. Six cent deux maisons ont été complètement détruites au bulldozer, selon le Comité Populaire des réfugiés de Rafah.
Le nombre de maisons qui ont été partiellement détruites est plus grande. 

Aujourd’hui, alors que je marchais parmi les ruines, où les maisons se dressait autrefois, les soldats égyptiens m’ont appelé de l’autre côté de la frontière : « File, file ! "parce qu’un tank arrivait. Suivie d’un « quel est ton nom ?". Il y a quelque chose de troublant à propos de cette curiosité amicale.

Cela m’a rappelé à quel point, dans une certaine mesure, nous sommes tous des enfants curieux à propos d’autres enfants : des enfants égyptiens criaient après une femme étrange errant au milieu des traces des chars. Enfants palestiniens abattus à partir des chars lorsqu’ils jetaient un coup d’œil derrière les murs pour voir ce qui se passe. Enfants Internationalistes debout face aux chars avec des drapeaux.


Les enfants israéliens dans les chars, anonymes, parfois criant et en gesticulant de temps en temps aussi-beaucoup obligés d’être ici, beaucoup simplement agressifs, tirant sur les maisons alors que nous nous éloignons. En plus de la présence constante de chars le long de la frontière et dans la région occidentale entre Rafah et les colonies le long de la côte, il y a ici bien plus de tours de Tsahal ici que je peux compter, à l’horizon, à la fin de rues. Certaines sont simplement des tours métalliques vertes de l’armée. D’autres ont ces étranges escaliers en colimaçon drapé dans une sorte de filet comme pour mener leur l’activité en toute discrétion. Certaines sont cachées, juste en dessous de l’horizon des bâtiments. Une nouvelle a poussé l’autre jour dans le temps qu’il nous a fallu pour faire la lessive et traverser la ville à deux reprises pour accrocher des banderoles. Malgré le fait que certaines des zones les plus proches de la frontière de Rafah sont habitées par des familles originaires de Rafah, qui ont vécu sur cette terre pendant au moins un siècle, seuls les camps datant de 1948 situés dans le centre de la ville sont des zones contrôlées par les palestiniens selon l’Accord d’Oslo.

Mais pour autant que je puisse en juger, il y a peu ou pas de lieux qui ne sont pas dans le champ de vision d’une tour ou d’une autre.
Certes, il n’y a pas de lieux invulnérables aux hélicoptères Apache ou aux caméras des drones invisibles dont nous entendons bourdonnement de la ville pendant des heures.

J’espère que vous viendrez ici.
Nous sommes entre cinq et six internationaux. Les quartiers où on nous a demandé une certaine forme de présence sont Yibna, Tel El Sultan, Salam Salut, Brésil, Bloc J, Zorob et Block O.
Il est également nécessaire d’avoir une présence constante la nuit à la périphérie de Rafah depuis que l’armée israélienne y a détruit les deux plus grands puits. 
Selon le bureau municipal de l’eau, les puits détruits la semaine dernière fournissaient la moitié de l’approvisionnement en eau de Rafah.
La plupart des communautés ont demandé aux internationaux d’être présents la nuit pour tenter de prévenir démolition des maisons plus loin.
Après dix heures environ, il est très difficile de se déplacer la nuit parce que l’armée israélienne menace n’importe qui dans la rue comme membre de la résistance et tire sur eux.
Il est donc clair que nous sommes trop peu nombreux. 

Je continue de croire que ma maison, Olympia, pourrait gagner beaucoup et offrir beaucoup en décidant de prendre un engagement avec Rafah sous la forme d’un jumelage. Certains enseignants et groupes d’enfants ont manifesté leur intérêt pour des échanges de courriels, mais ce n’est que la pointe de l’iceberg du travail de solidarité qui pourrait être fait. Beaucoup de gens veulent que leurs voix soient entendues, et je pense que nous avons besoin d’utiliser certains de nos privilèges d’internationaux pour obtenir que ces voix soient entendues directement aux Etats-Unis, plutôt qu’à travers le filtre des bien-pensants internationaux tels que moi-même. (…..)

Merci pour les nouvelles que je reçois des amis aux États-Unis.
Je viens de lire un compte rendu d’un ami qui a organisé un groupe de paix à Shelton, Washington, et a été en mesure de faire partie d’une délégation à la grande manifestation du 18 Janvier à Washington DC. 
Ici, les gens regardent les médias, et ils m’ont dit encore aujourd’hui qu’il y a eu de grandes manifestations aux Etats-Unis et des "problèmes pour le gouvernement » au Royaume-Uni.
Alors merci de me permettre de ne pas se sentir comme une totale Polyanna (*) quand je dis aux gens ici provisoirement que beaucoup de gens aux États-Unis ne soutiennent pas les politiques de notre gouvernement, et que nous apprenons à partir d’exemples mondiaux comment résister !...


(*) Pollyanna : jeune orpheline résolument optimiste face aux vicissitudes de la vie, elle s’efforce de toujours voir le bon côté des choses au travers d’un jeu inventé par son père (http://www.ifamericansknew.org/download/rachels_letters.pdf)


On peut aussi voir sur le sujet ces quelques articles de mon forum "Destination 2013" :



Et surtout :



























...




La Terre est ma patrie, et l’humanité est ma famille...
Nous ne formons qu’un seul ensemble humain !

Tous les hommes sont frères...
mais, pour leurs malheurs,
ils ne le savent pas encore...

(Khalil Gibran)




 


2 commentaires:

  1. Il faut voir certains commentaires que j'ai reçu sur ma boîte perso à propos de cet article dénonçant la violence sioniste... Certaines consciences éveillées, certes, m'ont félicite et encourage... Mais d'autres - sionistes - m'ont carrément insulté et même souhaité de rejoindre Rachel très vite (!)...
    Beurk !!!

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