dimanche 27 juillet 2014

Gaza

 
J'ai déjà diffusé beaucoup d'articles à propos de ce sionisme israélien "terriblement barbare et immoral" (!) sur mon propre mur Facebook ...
(Je pense que tout le monde - sur FB (!) peut y accéder facilement)...


Derniers publiés :
- Il n'y a pas d'héroïsme dans la guerre, ni dans la mort. Le pire n'est pas la mort ; c'est de l'attendre. Le véritable héroïsme est ce que font un 1,7 millions d'êtres humains pendant sept jours par semaine, vingt-quatre heures par jour, soixante minutes par heure, soixante secondes par minute, afin de rester en vie, de ne pas devenir fou et de ne pas franchir la frontière ténue qui sépare l'humain de l'animal. 

- A Gaza, c’est d’abord et avant tout l’humanité qu’on assassine.
Et pour dire cela, pour le crier le plus fort possible, nul besoin d’être d’origine arabe ou juive.
C’est un devoir élémentaire auquel nous appelons toutes et tous, comme nous appelons le gouvernement français à arrêter de jouer avec le feu. De toute urgence !
Que ferions-nous nous mêmes si demain on venait nous chasser de chez nous, mettre nos enfants à la rue, nous priver de notre travail en nous expliquant que désormais "c'est la place d'un autre" et que nous n'avons pas votre mot à dire ? L'accepterions-nous ?

C'est pourtant exactement ce que l'on a fait aux palestiniens !
(Et les si criminels et si abjectes mensonges de l'idéologie sioniste qui vont même jusqu'à NIER (!!!) l'existence de la Palestine et des palestiniens, est un cas plus aggravant encore !...
C'est bien pire qu'une tentative de génocide : c'est carrément un ethnocide !.... L'extermination d'un peuple, de sa culture, de ses terres, de sa mémoire .... De son existence même !)

Que ferais-je si j'étais palestinien ?
Comment pourrais-je le savoir ... comme le chantait si magnifiquement Jean-Jacques Goldmann dans son sublime "Si j'étais né en 17 à Leidenstadt "...
Serais-je moi aussi les armes à la main ?
Pour ma part je ne crois pas, étant même incapable de tuer une mouche ou une araignée...
Mais pour beaucoup d'entre nous, n'est-ce pas ce qui arrive fatalement quand on chasse des gens de chez eux, qu'on leur prend leurs maisons, leurs cultures, leurs lieux de vie pour y installer quelqu'un d'autre à la place... et que pour finir on les parque comme des animaux dans une zone sans ressources dont ils n'ont pas le droit de sortir, que ce soit par terre ou par mer ?!...

La construction d'Israël sur des terres déjà habitées et cultivées a été - et reste (!) - une infamie :
- que les juifs (qui sont une religion et non un peuple rappelons-le, il y a des juifs de toutes origines), aient pu avoir droit à leur propre état, cela peut se discuter, mais à partir du moment ou la construction se fait en spoliant un autre peuple de ses droits et de ses biens, cela relève ni plus ni moins d'un véritable crime contre l'humanité !



 
- Le 9 mars 1933, les chemises brunes des Sturmabteilung [SA, sections d'assaut du parti nazi] semaient la terreur dans la capitale allemande.
"Dans plusieurs quartiers de Berlin, de nombreuses personnes – vraisemblablement juives pour la plupart – ont été attaquées en public dans la rue. Certaines ont été gravement blessées", écrit Walter Gyssling un journaliste de l'époque, non juif, dans son journal. (...)

Lorsque j'ai vu les vidéos et les photos de divers gangs de Juifs d'extrême droite parcourant les rues de Jérusalem, hurlant "Mort aux Arabes !" et pourchassant au hasard et en plein jour des passants ayant le malheur de ne pas avoir la bonne tête ou le bon accent, les poursuivant la bave aux lèvres comme des bêtes sauvages pour les tabasser avant l'arrivée de la police, l'association d'idées a été automatique. C'est la première chose qui m'est venue à l'esprit. Et je pense que c'est la première chose qui devrait venir à l'esprit de n'importe quel Juif. 

...

Qu'on ne s'y trompe pas : le spectacle de ces bandes criminelles pourchassant des Arabes n'a rien d'exceptionnel. Il ne s'agissait pas d'un simple accès de rage incontrôlable à la suite de la découverte des corps des trois jeunes Israéliens enlevés. 

Cette explosion de haine n'est pas un phénomène isolé : elle est présente en permanence, elle grandit de jour en jour et elle se diffuse dans la société, nourrie par le mécontentement, l'isolement et la victimisation, encouragée par les responsables politiques et les experts – cyniques ou sincères – qui, lassés de la démocratie, souhaiteraient en gros qu'Israël ne soit qu'un Etat, une nation et finalement un leader. 

Au cours des dernières vingt-quatre heures, une page Facebook appelant à "venger" les trois jeunes adolescents kidnappés a suscité des dizaines de milliers de mentions "J'aime", ainsi que des centaines d'appel explicites à tuer des Arabes où qu'ils se trouvent.

Une page qui réclame l'exécution des "gauchistes extrémistes"

Toujours sur Facebook, en deux jours, près d'une dizaine de milliers d'utilisateurs ont "aimé" la page, réclamant l'exécution des "gauchistes extrémistes". Le tout accompagné – ainsi que d'innombrables articles en ligne et sur les médias sociaux – de commentaires répandant le pire des venins racistes et appelant à la mort, à la destruction et au génocide !...




L’opération sans retenue de l’Etat hébreu contre des civils n’a fait qu’accroître la résistance palestinienne, estime le quotidien libanais The Daily Star. ...


Les frappes militaires disproportionnées de Tsahal contre des civils ne font que renforcer la volonté des Palestiniens de défendre leurs droits, souligne ce journaliste palestinien. Et le vent est en train de tourner, au détriment de l’Etat hébreu. ...




 

4 commentaires:

  1. Article très juste et détaillé qui nous ouvre les yeux sur une telle déferlante de violence et de haine ... On peut effectivement se poser la question de savoir comment est devenu l'être humain ?? .... Une telle barbarie peut nous interroger au quotidien et nous faire poser les bonnes questions qui pourraient nous donner du sens à la vie ....

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  2. Un seul état pour 2 peuples !
    Un rêve ?
    De la science-fiction ?

    Une utopie d'aujourd'hui qui deviendra réalité demain ?

    Voilà un conte .... Un rêve prémonitoire peut-être ....

    ==> 29 juillet 2014, vers la frontière nord de Gaza :
    Axel : Calev, je peux pas, j'peux pas... je vais me marier, le mois prochain, je n'ai pas envie de mourir où même d'être handicapé
    à cause d'un tir d'un palestinien

    Calev : ne dis pas de bêtise, les palestiniens, ils n'ont que des pierres et des feux d'artifices, ne t’éloigne pas, garde les yeux ouverts sur la sortie du tunnel, je vais aller voir ce qui se passe, derrière nous

    Axel pris son arme, ferma les yeux, murmura : on ne gagnera jamais cette guerre, elle va durer encore des siècles
    et se tira une balle dans le pied, il cria...

    Calev revint en courant, regarda la blessure d'Axel, gémissant !

    Calev : Je voudrais t'insulter de traitre, de lâche...
    de chien mais même nos chiens policiers sont plus patriotes que toi.

    Un mois, plus tard...

    Axel, boitant, essayant son costume, devant un miroir, où est accroché le portrait de sa future femme, se prépare pour la cérémonie de son mariage qui aura lieu dans une semaine. Une photo dans un cadre, posée sur un meuble, montre Calev, Axel, et sa femme souriant sur une plage.
    Axel, n'a pas osé inviter son meilleur ami, son camarade militaire à son futur mariage.
    Axel, prend le cadre photo, et le range dans un tiroir.

    Calev est avec Salomé, la future épouse d'Axel, il est chez elle, dans un salon, la félicitant...

    Salomé : Merci, si tu savais combien de temps, j'attends ce' jour...

    Calev : Je suis heureux pour toi, mais as tu bien réfléchis

    Salomé, en soupirant : tu ne vas pas recommencer, nous c'était juste une petite passade, j'étais seule,le moral à zero, Axel et moi, c'était... et je ne sais plus... je te demande d'oublier et de garder ça secret à jamais.

    Calev : Axel, ne te mérites pas, c'est un lâche, un déserteur, un traitre, il a refusé de se battre, il a déshonoré son drapeau.

    Salomé : qu'est ce que tu raconte, et ça c'est des conneries ?

    Salomé, retire d'un tiroir les décorations militaires d'Axel.
    Calev retire de sa poche un dvd vidéo qu'il tend à salomé.

    Calev : je n'ai rien dis à mes supérieurs, à personne

    Salomé : c'est quoi ?

    Calev : regarde et tu m’appelleras après, il ne te mérite pas

    Calev, sort de l'appartement.
    Salomé, le dvd dans sa main, est songeuse, un regard hésitant, se pose sur le lecteur dvd, elle se décide...
    Sur l’écran, Axel est filmé de loin, un zoom le montre nettement en train de se tirer une balle dans le pied.
    Salomé, fixe l’écran... le dvd s’arrête, l’écran se fait neige.

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  3. ==> 25 JUILLET 2084
    la salle de projection, s'éclaire... Un homme en kéfié s'approche un micro à la main.

    l'homme : Voilà, j’espère que vous avez apprécié le film, mon grand-père a vécu, cette époque, qui porta le nom de CONFLIT OCCIDENTALO-PALESTINIEN, d'ailleurs, je voudrais remercier l’état de Palestine d'avoir érigé, une statue représentant mon grand-père, les armes à la main, sur la place de désarmement et de la paix à Gaza.
    Sans son sacrifice et sans les sacrifices de nos compatriotes juifs et chrétiens qui ont versé leurs sangs... Heu, je tiens à souligner la présence dans cette salle, de l'ambassadeur d’Algérie, je dois dire que les algériens qui avaient également souffert d'une colonisation de presque un siècle et demi, ont toujours été là à nos côtés car ils connaissent le prix de la liberté hérité de leurs ancêtres. L’exemple de leur indépendance, eux qui étaient traités de terroristes par une armée occidentale criminelle, inspiraient de l'espoir aux résistants palestiniens. Dommage, qu'ils n'avaient pas de frontières avec nous, car les égyptiens, hein, ce n'était pas la joie.
    Aujourd’hui, donc, chers élèves, sans ces valeureux libérateurs pacifistes, qui détestaient la guerre, mais contraints de combattre, le monde serait encore en guerre.

    Déborah, Une jeune fille lève un doigt, derrière elle, sur le mur de la salle est inscrit en grande lettre, la devise de la Palestine : un état, deux peuples ou la mort.
    Monsieur : Ma grand-mère s'appelait Salomé, mon grand-père Calev, j'ai l'impression de revivre ce que m'a mère m'a raconté, j'ai l'impression, euh..
    que j'ai vu la vie de jeune femme de ma grand-mère.

    l'homme : pure coïncidence, je pense, ça arrive souvent..
    .
    La jeune fille : ils sont toujours vivants, mais Calev, mon grand-père qui ne voulait pas vivre dans un état laïc, démocratique et multi confessionnel est parti mourir dans la terre de ces ancêtres, en Allemagne, il s'est fait incinéré à Dachau, tandis que ma grand-mère divorcé, depuis la fin de la guerre, à revu Axel dans un reportage télé, sauvant un enfant d'une noyade, et depuis, ils sont encore ensemble.

    L'homme : voilà, une belle fin, un scénariste de télé, n'aurait pas fait mieux...les héros se cachent souvent dans des actes qui peuvent, paraitre pour les autres, des lâchetés, et un jour, ils se révèlent dans des actes qui honorent l'humanité, je me souviens d'un certain, comment il s'appelait déjà ? Hum.. tobama, ou oshama, ces ancêtres étaient africains, je crois,
    bref, je ne sais plus, il était toujours entrain de parler de paix, et il faisait le contraire, en plus, son pays, dont il était le président, fut construit dans le sang des siens, et de peuples massacrés, d'ailleurs, certains n'existent plus... Mais il a du se rendre à l’évidence, lui qui était allié aux ennemis des
    palestiniens, il comprit, voyant, que la victoire de nos combattants était proche... Que cela ne devait plus durer et il coupa l'aide financière qu'il fournissait à nos ennemis.
    Avant, de finir, je dois vous rappeler, que nous sommes invité par l'assemblée nationale, le président Ahmed Abdlekader, le premier ministre Shlomo Levy, et la ministre de la paix, Anna boutrous, à la cérémonie pour célébrer : le jour de la paix... Donc, c'est demain, je ne tolérerai aucun retard.
    Bonne journée à tous, que la paix soit sur vous, salam, shalom...

    La jeune fille : shalom, Monsieur, merci ! Les élèves se lèvent et sortent de la salle
    Salim, le voisin de Déborah, souffle à l'oreille de celle ci : oshama, je croyais que c'était un clown, c'est ce que mon grand-père qui parlait peu de cette période, quand, il le voyait à la télé, il disait tiens voici, Big macdjo, le clown qui vient nous empoisonner.
    Ils sortent en riant.

    (Mohammed Boualam, "La grande désillusion de Calev où la défaite de Big macdjo")

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  4. La guerre sans fin .... (?)

    Belle ... très belle musique !
    Très belle chanson aussi...

    Images apparemment naïves et amusantes ....

    Mais un message terrible !
    Et qui semble malheureusement si vrai... Diaboliques guerres !!!

    ==> https://m.youtube.com/watch?v=mdwG3i_w2Rs&feature=share

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