mercredi 28 août 2019

VIVE LA SCIENCE !





L'Appel de Heidelberg !
Vous connaissiez ?
En 1992, au premier Sommet de la Terre, des centaines de scientifiques signaient une motion contre l'écologie "irrationnelle" (!!!) ...

Moi à l'époque, encore jeune et un peu naïf - surtout : "pas scientifique" -, cela m'avait impressionné, j'avoue.
Qu'on en juge : 
- Des dizaines de Prix Nobel de toutes disciplines (Hans Bethe, Linus Pauling, Ilya Prigogine, Jean-Marie Lehn, Pierre-Gilles de Gennes, Elie Wiesel, etc.) aux côtés de centaines de scientifiques de premier plan, de médecins, d'intellectuels ou d'écrivains (Pierre Bourdieu, Hervé Le Bras, Marc Fumaroli, Eugène Ionesco, etc.) signant dans un même élan un appel solennel "aux chefs d'Etat et de gouvernement".

Le 1er juin 1992, ce texte-massue est rendu public à la veille de l'ouverture du Sommet de la Terre à Rio (Brésil). C'est l'appel d'Heidelberg. 

Sitôt rendu public, il fait couler des tombereaux d'encre : il est présenté comme une grave mise en garde des "savants", enjoignant les dirigeants réunis à Rio à la plus grande méfiance face aux défenseurs de l'environnement animés par une "idéologie irrationnelle qui s'oppose au développement scientifique et industriel"  (!) 😕😞😖

Perplexe quand-même hein ...
Bon, à l'époque, cela m'était quand-même passé à côté ; j'étais déjà "Cousteau" à fond, militant notamment avec passion pour sa "Pétition pour la Déclaration des Droits des générations futures" ...

Mais bref. Je ne m'étais donc pas posé plus de questions que ça sur les dessous de ce fameux .... ou plutôt en fait "fumeux" Appel !  

Eh oui : FUMEUX !!!!!

Car, qu'apprend-je en m'y intéressant tout récemment (parce que sur un blog, lors d'une discussion sur les mérites scientifiques respectifs de Cousteau, Tazieff, Lorius et Victor sur le réchauffement climatique dont ils discutaient il y a 40 ans (*), un climato-sceptique  d'aujourd'hui est venu comme ça nous asséner que "Tazieff il avait signé l'Appel d'Heidelberg" point.) :

... Une note interne à Philip Morris, diffusée en mars 1993, 
attribue l'origine de l'appel à l'industrie de l'amiante, 
rejointe plus tard par celle du tabac...

Le cabinet de conseil « Communications économiques et sociales » (CES), « qui organise et supervise, en France, le lobbying des industriels de l'amiante entre 1982 et 1996 », reconnaît être à l'origine de cet appel !...

Eh oui .... 
Et comme on peut aussi le voir dans cet article de Stéphane Foucart publié par le journal "le Monde" 

=> "PSEUDO-SCIENCES" !!!

La présentation et la médiatisation du texte - bien plus que son contenu stricto sensu - ont à l'évidence pour objectif de ramener les préoccupations environnementales et les sciences de l'environnement, qui émergent à Rio, à des "pseudo-sciences". 
"Des scientifiques s'inquiètent du tout-écologie", titre Le Figaro.
 "Rio contre Heidelberg", ajoute Le Monde.
 "Rio : faut-il brûler les écologistes ?", s'interroge Libération à sa "une".

Initiative spontanée de la communauté scientifique ?
 L'appel d'Heidelberg est en réalité le résultat d'une campagne habilement orchestrée par un cabinet de lobbying parisien lié de près aux industriels de l'amiante et du tabac...

Le premier indice est un mémo confidentiel de Philip Morris, daté du 23 mars 1993 et rendu public dans le cadre d'une action en justice contre le cigarettier. La note interne présente l'appel d'Heidelberg, se félicitant qu'il "a maintenant été adopté par plus de 2 500 scientifiques, économistes et intellectuels, dont 70 Prix Nobel" !...

[Évidemment, toute ressemblance avec une pétition de dizaines de médecins pro-vaccins et anti-homéopathie à la solde de Sanofi-Pasteur serait pure coïncidence hein ! :D :D :D 
(Les industries de la chimie et du vaccin n'oeuvrent que pour notre bien et même bénévolement c'est bien connu 😉 )] (**)

A quoi tient l'existence de cette "coalition internationale de scientifiques basée à Paris" ?
 Le mémo de Philip Morris l'explique sans ambages : elle "a son origine dans l'industrie de l'amiante, mais elle est devenue un large mouvement indépendant en un peu moins d'un an". 

"Nous sommes engagés aux côtés de cette coalition à travers la National Manufacturers Association française [Groupement des fournisseurs communautaires de cigarettes], mais nous restons discrets parce que des membres de la coalition s'inquiètent qu'on puisse faire un lien avec le tabac, ajoute la note de Philip Morris. Notre stratégie est de continuer à la soutenir discrètement et de l'aider à grandir, en taille et en crédibilité."
Enfin bref...

Les lobbys industriels quoi. 
Pourris jusqu'à la moelle et qui pourrissent tout ce qu'ils touchent !
Comment s'en étonner encore de toutes leurs turpitudes ?

Je ne pourrais qu'encourager mes lecteurs de lire ou relire le si brillant plaidoyer écologique de l'immense Savant Günther Schwab :
LA DANSE AVEC LE DIABLE 



*************

Et pourtant, j'en avais déjà parlé en juillet 2014 :/ (Alzeimer me guette ou quoi :P ) :
- On trouve référence dans l’appel d’Heidelberg, à une « écologie scientifique »... (!) ...

Se réclamer de quelque chose pour le tuer, inverser le sens des mots pour changer la perception du réel, c’est digne du livre 1984 de George Orwell !!!


On pouvait notamment y lire :
•... Pourtant, le livre de Stéphane Foucart, journaliste scientifique au Monde, illustre la pertinence de cette loi. En révélant les énormes moyens mis au service du mensonge et de la manipulation des esprits par des industriels âpres au gain – cigarettiers, vendeurs d’amiante, agrochimistes… –, Foucart souligne à quel point il est nécessaire de protéger l’expertise publique des risques sanitaires et environnementaux de ces pressions. Il montre que les manipulations ne concernent pas seulement les polémiques publiques, mais la science et l’expertise des risques elles-mêmes. Parmi les méthodes favorites des industriels, la fabrication du doute, au nom de la démarche scientifique, mais au mépris de ses règles, dont l’honnêteté intellectuelle. Et l’entretien de ­réseaux occultes de scientifiques achetés ou menés par l’idéologie.

Parmi les démonstrations du livre, celles qui concernent les cigarettiers sont les plus documentées et les plus accablantes. Mais cela provient d’une action de justice, et de la transaction entre les industriels du tabac et l’Etat par laquelle ces entreprises ont échangée des milliards de dollars contre la tranquilité de leurs dirigeants et la poursuite de leur commerce. De cet accord a surgi également un volume énorme d’information, les «tobacco documents», mis en ligne, avec quatre millions de pièces issues des perquisitions judiciaires. Ces documents internes à l’industrie sont une mine d’information pour les historiens, les sociologues et les journalistes.

Ils révèlent comment, face à la découverte des méfaits du tabagisme actif et passif par les médecins, les industriels ont organisé le financement de la recherche destinée à «produire du doute». En noyant les bons résultats sous des résultats parfois faux, mais surtout non pertinents. C’est ainsi que d’excellents chercheurs - le professeur au Collège de France Jean-Pierre Changeux en fait partie - ont été financé par l’industrie pour des travaux fondamentaux sur certaines molécules, dont la nicotine. Montrer que des rats «nicotinés» se débrouillent mieux dans un labyrinthe peut sembler peu efficace pour écarter la menace d’une législation anti-tabac... mais si, ça marche. Et cela permet de sussurer «le tabac stimule l’esprit», de la même manière que les cow-boys fumeur sussuraient que la cigarette ou le cigarillo rendent virils et élégants comme Clint Eastwood (enfin, son personnage au cinéma). Ou que, depuis la mise en évidence des dégâts du tabagisme passif, les cigarettiers se sont pris d’enthousiasme pour la recherche sur la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments. Objectif: noyer l’information sur les méfaits du tabac dans ceux des acariens, des pollens et autres pollutions chimiques, afin d’éviter des mesures anti-tabac spécifiques.

Stéphane Foucart relate de nombreux autres cas. Les sciences du climat, avec un retour sur l’affaire Courtillot (lire ici et ici). Ou l’action des agrochimistes qui ont réussi à noyer la mise en évidence des effets néfastes des nouveaux insecticides agricoles sur les abeilles sous des articles - dix foix plus nombreux - sur les effets des parasites et virus. Une «méta-analyse» de la littérature scientifique peut donc, de bonne foi, estimer que «la science» considère que ces causes naturelles sont dix fois plus importantes que les insecticides agricoles dans les effondrements de ruches. (!) ...


Et là aussi ;)
(Articles mais également commentaires édifiants (!)) :
[Destruction, tel est le maître-mot de notre univers. Mais dans le même temps, et pour la raison que la vérité est insupportable, il faut nier, dénier, camoufler, désinformer, manipuler. De ce point de vue, aucun autre pays n’a davantage besoin du mensonge que la Chine. Mais que notre honneur national ne souffre pas trop : nous ne sommes pas loin derrière. Oh non !....]

[«  Cette instrumentalisation de la science permet de transformer l’outil à produire de la connaissance en machine à fabriquer du mensonge et de l’ignorance ». 
Deux objectifs sont visés : minimiser les risques sanitaires et environnementaux mais aussi et surtout « coloniser nos esprits et nos conversations ». Les lobbys utilisent les études faites  pour fabriquer des argumentaires qui sont ensuite relayés par des officines et des agences de communication...]

Et vive la science !!! 😁


(**) A ce propos, si vous ne l'avez pas encore découvert, voilà encore une bonne vieille lecture édifiante :
==>  De la "Science" vaccinale... 

(C'est l'article 88... des révélations d'une portée doublement infinie ! 😊)





3 commentaires:

  1. Où - comme par hasard ;) - on en revient an notre histoire de covid et de chloroquine :
    Complotiste ?
    Vous avez-dit complotiste ?...

    C'est une histoire qui est sans doute enfouie dans vos mémoires, que vous avez peut-être lue et oubliée.
    Elle n’a jamais fait les gros titres des quotidiens nationaux ou régionaux. Il n’y a pas eu d’enquête policière rocambolesque, d’aveux tardifs ou de procès médiatique.

    Et pourtant, entre 1953 et 1969, sept personnes sont mortes dans un même milieu professionnel, dans l’entourage d’un même homme, dans le silence d’une même ville de province !!! (1)

    Tiens, voici le Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique (*)
    [En tout cas, depuis que j'ai vu ce film atroce inspiré d'une histoire vraie en France, "7 morts sur ordonnance", je ne m'étonne plus de rien dans la corruption du petit monde si glauque de la médecine et l'industrie pharmacochimique :( :( :( ... (**)] :

    • N°1. La Palme d’Or revient au Pr François Raffi de Nantes. 541.729 €, dont 52.812 € de Gilead. Est-ce un hasard si on nous apprend que le coup de téléphone anonyme pour menacer Didier Raoult, s’il persistait avec l’hydroxychloroquine, est parti du téléphone portable du service d’infectiologie du CHU de Nantes, dont François Raffi est chef de service ? Sûrement une pure coïncidence.

    • N°2. Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291.741 €, dont 48.006 € de Gilead et 64.493 € d’Abbvie. Or Jacques Reynes a été sollicité par Olivier Véran pour piloter l’essai clinique du protocole Raoult à Montpellier alors qu’il est en même temps le coordinateur national de deux études sur le remdesivir pour le compte de Gilead. Il n’avait sûrement pas eu le temps d’envoyer au Ministre sa Déclaration publique d’intérêts (DPI).

    • N°3. La Pr Karine Lacombe de Paris - Saint Antoine. 212.209 €, dont 28.412 € de Gilead. Elle est sur la dernière marche du podium, mais l’essentiel est d’y être. Il n’y a pas que le podium avec les Ministres à Matignon.

    • N°4. Le Pr Jean Michel Molina de Paris - Saint Louis. 184.034 €, dont 26.950 € de Gilead et 22.864 € d’Abbvie. Or Jean-Michel Molina est co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. Médecine et Maladies Infectieuses est le journal officiel de la SPILF (Société de Pathologie infectieuse de Langue Française).

    • N°5. Le Pr Gilbert Deray de Paris. 160.649€. Une belle somme pour un néphrologue qui très présent sur les plateaux télés. Attention le remdesivir peut être très toxique pour les reins.

    • N°6. Le Pr Jean-Paul Stahl de Grenoble. 100.358 €, dont 4.552 € d’Abbvie. A noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI. Or Jean-Paul Stahl est rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses. C’est lui qui a comparé le Plaquénil* au papier toilette.

    ...

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    1. ... • N°7. Le Pr Christian Chidiac de Lyon. 90.741 €, dont 16.563 € de Gilead. Or Christian Chidiac est président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux Avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants et demandant d’inclure les malades dans les essais officiels (donc Discovery). Son adjointe, la Pr Florence Ader, citée ci-dessous, est l’investigatrice principale de Discovery. Pure coïncidence.

      • N°8. Le Pr Bruno Hoen de l’Institut Pasteur. 82.610 €, dont 52.012 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Or Bruno Hoen a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.

      • N°9. Le Pr Pierre Tattevin de Rennes. 79.956 €, dont 15.028 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, comme son prédécesseur, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Ca doit être le surmenage. Or Pierre Tattevin est président de la SPILF. Cette Société savante a attaqué l’hydroxychloroquine pour encourager les inclusions dans Discovery, ainsi que dans les autres études par tirage au sort avec des groupes de patients non traités (études randomisées).

      • N°10. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68.435 €, dont 4.776 € de Gilead et 9.642 € d’Abbvie. Or Vincent Le Moing pilote, avec son patron Jacques Reynes cité ci-dessus, l’essai clinique de Montpellier.

      • N°11. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63.873 €, dont 15.054 € de Gilead. Or Alain Makinson participe à l’étude de Montpellier avec Jacques Reynes et Vincent Le Moing. Un beau trio. Montpellier est très bien représentée.

      • N°12. François-Xavier Lescure de Paris – Bichat. 28.929 €, dont 8.621 € de Gilead. Or François-Xavier Lescure est l’adjoint de notre célèbre Yazdan Yazdanpanah qui est dans le Conseil scientifique Covid-19. Il a publiquement critiqué l’équipe de Marseille pour discréditer l’hydroxychloroquine. Il est co-auteur de l’étude très contestable sur le remdésivir de Gilead, publiée dans le New England Journal of Medicine. Or cette étude n’a aucune méthodologie.

      • N°13. La Pr Florence Ader de Lyon. 11.842 € , dont 3.750 € de Gilead. Or Florence Ader est l’investigatrice principale de Discovery.

      A partir de douze, ça commence à faire un foyer épidémique ! ;)


      Ah oui alors :
      VIVE LA SCIENCE !

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    2. (*) http://www.francesoir.fr/societe-sante/top-13-des-revenus-annuels-recents-verses-par-lindustrie-pharmaceutique

      [A voir aussi :
      <<... La publication en question rapporte qu’au début de l’année 2020, le collectif Data+Local a recoupé les données de la base Transparence Santé. Une base mise en place à la suite du scandale du Médiator. Dans un contexte où les potentiels conflits d’intérêts sont au cœur des débats sur la gestion de la pandémie de Covid-9 en France, les résultats de ces travaux font apparaître que les 30.000 praticiens répartis dans 32 CHU (Centres hospitaliers universitaires) du territoire se sont partagés plus de 92 millions d’euros versés par l’industrie pharmaceutique !...

      Une somme à laquelle il faut aussi ajouter 78 millions d’euros versés par les laboratoires aux CHU au nom de certaines conventions.

      Mais, plus intéressant encore, le Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique accorde la première place au professeur François Raffi. L’homme, chef du service d’infectiologie du CHU de Nantes, aurait perçu 541.729 euros, dont 52.812 € de la part de Gilead.
      Ce laboratoire pharmaceutique américain est notamment connu pour avoir mis au point une molécule de remdesivir, concurrent direct de l’hydroxychloroquine dans le traitement contre le coronavirus...>>

      (Cf. https://www.breizh-info.com/2020/06/27/146442/menaces-raoult-raffi-nantes/)]


      (**) Dans une ville de province, deux chirurgiens vont connaître le même destin : ils seront tous deux victimes de manœuvres, rumeurs, pressions et réprobations les poussant en fin de compte au suicide…

      Les deux médecins sont pourtant aussi différents qu'il est possible de l'être, hormis par leur professionnalisme et leur refus des compromis.
      C'est ce qui gêne le professeur Brézé et son clan (trois fils et un gendre, tous médecins) pour les pertes de clients que subit la clinique qu'il dirige !

      ==> https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sept_morts_sur_ordonnance

      [Sept morts sur ordonnance s'inspire d'un tragique fait divers : le suicide à Reims le 18 septembre 1969 d'un chirurgien présentant des similitudes avec le suicide d'un autre de ses confrères survenu dans la même ville, le 23 mars 1952.
      (Gilbert Bosquet avait tué sa femme et ses enfants avant de se suicider)

      Dans le cadre d'une histoire de cercle de jeux, ces deux chirurgiens rémois réputés qui ont en commun leur probité, sont victimes d’une campagne de calomnies et de chantage du puissant mandarin local dont ils écornaient la clientèle et le prestige.
      Ces pressions les poussent à abattre leur famille (le premier sa femme, le second sa femme et ses trois enfants) à coups de carabine puis à se suicider avec la même arme.
      Le personnage du Dr. Brézé joué par Charles Vanel ferait référence à Joseph Bouvier, éminent médecin et maire de Reims durant l'occupation allemande... ]

      (1) Cf. https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-05-septembre-2018

      {Et en bonus :
      => Deux excellents chirurgiens, Berg et Losseray, vont vivre à quinze ans de distance, la même tragédie. Ils se heurtent au clan du professeur Brézé, éminent chirurgien qui entend bien conserver le monopole de cette spécialité au sein de la bourgeoisie de sa ville. A force de calomnies et de menaces il va saper la réputation et le moral de Losseray, qui, 15 ans après Berg, choisit de se suicider et d'entrainer sa famille dans la mort pour s'échapper dans la dignité. Comme auparavant, la police et les amis font silence, permettant aux Brézé de poursuivre leur règne.

      (https://www.francebleu.fr/emissions/la-page-d-histoire/une-page-d-histoire-les-affaires-criminelles-de-la-marne-et-des-ardennes)}

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