lundi 1 octobre 2012

VERS LA TROISIÈME HUMANITÉ !



Le 2 juin 2007sur le forum "Destination 2013" (intitulé justement : << Destination.... "2013" !  >> (!)), j'avais notamment écrit : 
- Dans son magnifique roman "Le Papillon des Étoiles", le responsable de cet ambitieux projet de << sauvegarde de l'Humanité >> avait pour slogan :
" LE DERNIER ESPOIR, C'EST LA FUITE "
Mais ici, ce n'est pas de la "fuite" que nous parlerons... mais de l'action à mener pour pouvoir rester encore très longtemps sur cette Terre, et en bonne intelligence et harmonie. ...


IMAGINEZ !...

 Imaginez que nous soyons tous embarqués dans un même vaisseau spatial pour un monde meilleur espéré (ayant quitté notre gigantesque planète-mère trop polluée et au bord de la ruine)... Il n'y a évidemment aucun moyen de quitter ce navire en voyage dans l'univers...

Imaginez que ce navire soit ... notre TERRE ! (...)
Bref : Imaginez, donc, que ce navire soit notre actuelle planète - si petite et semblable finalement à un "cailloux dans le ciel" (!) -, et que nous soyons donc forcé de cohabiter... et de faire parvenir ce vaisseau à bon port... (Et justement pas comme dans le roman de Bernard Werber... car c'était vraiment la cata pour ce pauvre "Papillon des Etoiles" !!!)

Croyez-vous mes amis que notre comportement de ces derniers temps ne nous mènerait pas tout droit dans le "premier trou noir venu" ?...
Milton Lesser avait écrit un beau roman à ce sujet il y a déjà pas mal d'années :
- "Les Chercheurs d'Étoiles"...
(offrez-le à vos enfants si vous parvenez à le retrouver !!!)


Bernard Werber a donc repris le flambeau avec notamment "LE PAPILLON DES ÉTOILES". 
    Extrait : 
    ... Nos enfants oublieront beaucoup de choses, ils comprendront de travers ...
Le Savoir, c'est le seul trésor qui peut nous permettre de sortir de l'obscurantisme.
C'est tout ce qui reste des expériences, des douleurs, des erreurs et des inventions de nos ancêtres. Transmet le Savoir afin d'être sûre que nos descendants ne recommencent pas indéfiniment les mêmes erreurs. Il est important que tu leur racontes tout, afin que tous gardent la mémoire du passé et un peu des connaissances des savants qui se sont relayés à travers le temps jusqu'à toi.
C'est ton unique devoir.
Transmet le Savoir !... 


- Je croyais que nous serions sauvés par l'amour ?...
- Oh que non, mon fils. L'amour peut être une illusion. L'amour peut rendre fou. On peut tuer par amour. On se trompe souvent par amour. 
En revanche, la lumière, elle, ne trompe pas. 
Elle est partout. Elle éclaire. Elle dévoile. Elle réchauffe. La lumière fait pousser les fleurs et les arbres. Elle réveille nos hormones, nourrit notre organisme....
On peut vivre sans amour.
On ne peut pas vivre sans lumière.

Imagine un monde où tout serait éteint, où l'humanité serait plongé dans une nuit permanente. Imagine, et tu comprendras. ...
Cherche d'où vient la lumière...
... et tourne-toi vers elle !

Hommage aujourd'hui au tout nouveau roman de Bernard Werber :
"TROISIÈME HUMANITÉ" !

Comme on peut notamment le lire dans "Le Parisien" du 4 octobre 2012 :
- Le Bernard Werber nouveau est arrivé...
Cette fois, notre Jules Vernes moderne a plaqué son oreille sur l'écorce terrestre pour en écouter les plaintes et les craquements, et interroger notre évolution (...)
"Ma grande angoisse, nous dit Bernard, c'est que les extra-terrestres n'existent pas. Dans ce cas, cela signifie que nous sommes la seule espèce vivante et que si on disparaît, il n'y aura plus rien. S'ils n'existent pas, notre responsabilité est plus forte..."

Résumer "Troisième Humanité" revient à traverser la cordillère des Andes en planche à roulettes. Disons donc qu'au fin fond de l'Antarctique un paléontologue découvre des restes humains longs comme des squelettes de dinosaure. Son fils, qui n'a pas peur lui non plus de "tomber sur un os", est bien parti pour rapetisser l'espèce humaine.... 
Qui disait déjà :
"On a trouvé le chaînon manquant entre le singe et l'homme : c'est nous !" ?
Dans un récit de haute voltige qui pose la question de l'avenir de la planète autant que celui de l'homme, Bernard Werber invente ici ce qu'il appelle la "PHILO-FICTION" !...


C'est le vingtième !!!
Eh oui, le vingtième "chef d'oeuvre" de Bernard Werber est né !...


Il y a déjà bien longtemps que je suis devenu un fan quasi inconditionnel de Bernard Werber...
Et ce n'est pas un secret 
pour mes amis ou fidèles lecteurs que tant "Culture Net 2013" (**) que "Destination 2013" et "2013 Continuum" n'existent que parce que Bernard Werber existe !

(Et aussi évidemment : Isaac Asimov, Jacques-Yves Cousteau, Henri-Charles Geffroy et quelques autres... mais on entre là dans des nuances que j'ai déjà dévelloppé par ailleurs....)

Enfin bref...
Deux ans déjà s'étaient écoulés depuis son dernier ouvrage "
Le rire du cyclope"... et, même si l'histoire était bonne et que l'on s'est franchement bien marré, ça commençait à faire long !
Il est évident que j'ai déjà lu les 
19 livres précédents
 ... et que je les conseille très chaleureusement et avec le plus grand enthousiasme à ceux qui n'auraient pas encore eu la chance de les découvrir...

Mais place ici à son nouveau bébé :


Avec cette magnifique machine qui vaut bien le fameux tardis du Dr. WHO ...
Un petit voyage spatio-temporel dans les archives de "Culture Net 2013" :
C'était le 16 Août 2006, et, via Bernard Werber, je posais cette question fondamentale :

Extrait :
Un jour m'est venue cette pensée étrange :
"Et si nous étions seuls dans l'univers ? " (*)

Confusément, même les plus sceptiques d'entre nous caressent l'idée qu'il peut exister des peuples extraterrestres, et que si nous échouons, nous, humanité terrestre, ailleurs, peut-être très loin, d'autres êtres intelligents réussiront. Tout cela est rassurant...

MAIS SI NOUS ÉTIONS SEULS ? VRAIMENT SEULS ?

S'il n'y avait rien d'autre de vivant et d'intelligent dans l'infini de l'espace ? (...)

Cela voudrait dire que si nous échouons, si nous détruisons notre planète...
Il ne subsistera plus rien !
Après nous, peut-être que "the game is over" sans aucune possibilité de rejouer la partie.

Peut-être sommes-nous l'ultime chance.

Alors notre faute serait énorme.

La non-existence des extra-terrestres est une idée bien plus dérangeante que celle de leur existence...

Quel vertige.

Et en même temps, quelle responsabilité !

C'est peut-être cela le message le plus subversif et le plus ancien :
"NOUS SOMMES PEUT-ÊTRE SEULS DANS L'UNIVERS...
ET SI NOUS ÉCHOUONS, IL N'EXISTERA PLUS RIEN NULLE PART" ...

(Cf : Bernard Werber "Nous, les dieux" - 2004 -
"Edmond Wells : Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu")


 (*) Pas si étrange que ça la venue de cette idée en fait ! :o)

Les plus doués de mes lecteurs se rappelleront certainement mes anciens messages du forum 2013 concernant l'oeuvre de Henri Loevenbruck "Le Testament des siècles" (paru chez Flammarion en 2003)...

Et "et si nous étions seuls dans l'univers ?" était précisément LE thème essentiel de ce magnifique roman, ressemblant d'ailleurs par certains côtés au célèbre "Da Vinci Code".
Comme par hasard, en "présentation" de cet ouvrage, on pouvait voir l'avis de Bernard Werber :
 << Plus qu'un bon thriller, une leçon de philosophie ! >> ;o)

On pouvait lire notamment à la fin de ce roman :
- Le message du Christ à l'humanité : " NOUS SOMMES SEULS DANS L'UNIVERS !!! "

L'enseignement que ses contemporains n'étaient pas dignes de recevoir.
Et nous ?
Aujourd'hui ?
Étions-nous dignes enfin d'entendre ce que cet homme étrange avait voulu nous apprendre ?
Avions-nous progressé ces deux mille années ? (...)

Savoir que nous sommes seuls est bien la connaissance absolue...

"Aimez vous les uns les autres" n'était qu'un moyen pour le Christ de préparer les hommes à recevoir son message !...

Depuis des siècles, l'homme cherche une autre présence dans l'univers.
Dieux, extra-terrestres, esprits...
Simplement une présence. Ne pas être seul. Et l'on continu de chercher.
Pour beaucoup, c'est un espoir, même.

Mais cet espoir ne nous éloigne-t-il pas de ce que nous devrions vraiment chercher ?
Cette fuite vers l'autre, vers l'inconnu, ne nous ôte-t-elle pas nos responsabilités ? (...)

Nous n'avons pas le droit de disparaître !
Nous n'avons pas le droit à l'erreur.
Nous n'avons pas le droit de nous laisser éteindre !...


 


(**)
CULTURE NET 2013... 10 ans déjà ! 
Un très bref extrait de l'une de mes citations de Bernard Werber publié dans cet article (très librement mais aussi très directement inspirée de son roman "La révolution des fourmis") :

Nous regardons toujours le même monde de la même manière,
Pris dans la spirale de l'escalier d'un phare,
Recommençant sans cesse les mêmes erreurs....
Mais d'un étage plus haut !

Il est temps de changer le monde,
Il est temps de changer de ronde.

N'as-tu jamais rêvé d'un autre monde ?
N'as-tu jamais rêvé d'une autre vie ?
N'as-tu jamais rêvé qu'un jour l'homme retrouve sa place dans l'univers ?

N'as-tu jamais rêvé qu'un jour, l'homme communique avec la nature, toute la nature, et qu'elle lui réponde en partenaire et non plus en ennemie vaincue ?


N'as-tu jamais rêvé de parler aux animaux, aux nuages et aux montagnes ?
D'oeuvrer ensemble, et non plus les uns contre les autres ?

N'as-tu jamais rêvé que des gens se regroupent pour tenter de créer une cité où seraient différents les rapports humains ?

Réussir ou échouer n'aurait plus d'importance.
Personne ne s'autoriserait à juger quiconque.
Chacun serait libre de ses actes.... et préoccupé pourtant de la réussite de tous.

N'as-tu jamais rêvé d'un monde qui ne craindrais pas ce qui ne lui ressemble pas ?
N'as-tu jamais rêvé d'un monde où chacun saurait trouver en lui sa perfection ?

Moi, j'ai rêvé,
pour changer nos vieilles habitudes,
d'une révolution.

Une révolution des petits,
une révolution des fourmis.

Mieux qu'une révolution : ....

Une ÉVOLUTION !!!









Dans un message daté du 15 septembre 2006 (Sur le fameux "forum qui n'existe pas" (!) - "Forum 2013" - ("La Pensée divine du jour"), j'avais déjà mis en ligne ces paroles de Bernard Werber extraite de son roman "Le souffle des Dieux" :
-  Si on gratte la surface de tout homme, on découvre une couche de peur.
Cette peur fait qu'il peut frapper de peur d'être frappé.
Il peut agresser de peur d'être agressé.
Et cette peur est la cause de toute la violence du monde.
Mais si l'homme arrive à calmer cette peur, il peut creuser et trouver dessous une couche plus profonde, une couche de pur amour !

 Dans un autre message de ce forum qui n'existe plus (!!!), daté cette fois du 8 octobre 2006 ("Pensée werbérienne..."), j'avais aussi mis en ligne ces propos déjà d'une brûlante actualité :
- Ne vous laissez pas impressionner par l'effervescence des activités humaines.
Il vous faut comprendre cette humanité en son essence,
dans ses aspirations, dans ses espoirs...
Non dans ses gesticulations !...



 

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