mardi 17 novembre 2015

Lettres à FRANCE !







La France incarne tout ce que les fanatiques religieux haïssent : la jouissance de la vie ici, sur terre, d'une multitude de manières :
- une tasse de café qui sent bon, accompagnée d'un croissant, un matin ; de belles femmes en robes courtes souriant librement dans la rue ; l'odeur du pain chaud ; une bouteille de vin partagée avec des amis, quelques gouttes de parfum, des enfants jouant au jardin du Luxembourg, le droit de ne pas croire en Dieu, de ne pas s'inquiéter des calories, de flirter et de fumer, et de faire l'amour hors mariage, de prendre des vacances, de lire n'importe quel livre, d'aller à l'école gratuitement, de jouer, de rire, de débattre, de se moquer des prélats comme des hommes et des femmes politiques, de remettre les angoisses à plus tard : après la mort....

Aucun pays ne profite aussi bien de la vie sur terre que la France.
Paris, on t'aime.
Nous pleurons pour toi.
Tu es en deuil ce soir, et nous le sommes avec toi.

Nous savons que tu riras à nouveau, et chantera à nouveau, que tu feras l'amour, et que tu guériras, parce qu'aimer la vie fait partie de ce que tu es.
Les forces du mal vont reculer.
 Elles vont perdre.
 Elle perdent toujours !...

(Commentaire d'un lecteur du New York Times au lendemain des attentats meurtriers qui ont endeuillé Paris sous un des articles du journal américain consacré aux événements.
Cf. http://m.huffpost.com/fr/entry/8567994)


L'hommage en français de Madonna chantant Edith Piaf "La vie en rose" :
- Je suis déchirée (...) alors que les gens pleurent la perte d'êtres chers", a-t-elle lancé, en sanglots. "Mais c'est exactement ce qu'ils veulent (les auteurs des attentats), ils veulent nous réduire au silence. Nous ne nous laisserons pas faire, nous ne nous laisserons jamais faire !

 Et la célèbre "lettre musicale" de Michel Polnareff que j'avoue aimer beaucoup aussi :
=> https://m.youtube.com/watch?v=tw7_haPgQbA


La logique des terroristes est vraiment trop illogique
Que veulent-ils donc nous prouver ?
Qu'ils ne sont que de sombres débiles mentaux psychopathes et par surcroît lâches et pervers ?
Eh ben c'est réussi : Ils ne font là que nous démontrer davantage que la cause pour laquelle ils tuent est à leur image : une cause débile, perverse, lâche.... psychopathe !

Raisons religieuses ? ou politiques ? ou même philosophiques ou idéologiques ?....
Pour commettre des horreurs pareilles, ce sont forcément des cinglés, des criminels, des créatures totalement deshumanisées qui ne méritent plus aucun respect  ....
Non ?!?

Et on pourrait aussi évoquer leurs nombreux égorgements.... les crimes de toutes sortes, du viol de jeunes femmes aux destructions de sites culturels faisant partie pourtant du Patrimoine de l'Humanité.... de leur propre patrimoine historique !!! 
Des dingues.... des monstres... des démons non pas au service d'Allah mais du Sheitan !...

 Les prétendues "raisons" censées justifier ces crimes terroristes n'ont pas le moindre intérêt :
Aucune idée ne vaut que l'on tue pour elle ....
Un seul meurtre en son nom et cette idée est alors disqualifiée, nulle, totalement indigne...
Tout juste bonne pour la poubelle des grands délires de la connerie humaine !

"Mourir pour des idées..." chantait notre grand Georges Brassens.
Il est profondément stupide de "mourir pour des idées"...
Alors qu'il vaudrait évidemment mieux "vivre pour les défendre" !

Mais il y a plus plus stupide encore
 et plus profondément psychopathe que "mourir pour des idées" :
 C'est de "tuer pour des idées" !!!! ...


La mort de tous les vivants innocents, humains ou non humains, me navre...

La France, c'est toute une culture, une langue. C'est  le Musée d'Orsay par exemple. C'est Voltaire, Diderot, Ravel, François Truffaut, Ingres, Victor Hugo, India Song, Georges Brassens, Yves Duteil, .... Ou Jean Ferrat ! (*)  :)

C'est aussi un pays magnifique que l'on peut aimer et dans lequel on veut pouvoir vivre !
(Quant au drapeau français, cela n'a rien à voir avec cet immonde nationalisme raciste d'extrême-droite  .... non, c'est l'amour de sa patrie ... et je ne vois pas pourquoi nous le laisserions aux mains des "innommables". )

Vive la France !!!
Vive son esprit et sa beauté que ne pourront jamais tuer ces barbares incultes et psychopathes qui voudraient faire revenir le monde à l'âge de pierre...

(*) https://m.youtube.com/watch?v=zdT6c5uiJss

 

Terroriste...

Je t'écris aujourd'hui pour te nommer te pointer du doigt et te dire que tu n'as pas gagné.

Tu n'as pas gagné car l'idéologie que tu portes chaque jour se meurt un peu plus.

Tu n'as pas gagné car tes actes ne font qu'entacher chaque fois cette crédibilité que tu recherche tant.

Tu n'as pas gagné car les horreurs que tu produis ne sont réalisées que par des barbares endoctrinés.

Tu n'as pas gagné car tu te nourris d'une interprétation faussée d'écrits saints qui n'est propre qu'à toi.

Tu n'as pas gagné car tu te caches derrière Dieu pour couvrir tes atrocités.

Tu n'as pas gagné car tu veux diviser mais tu nous rassembles.

Tu n'as pas gagné car tu veux apeurer quand tu nous donnes du courage...
Le courage et l'unité de relever la tête et de croire en un lendemain meilleur !


Même blessée et endeuillée la France te fera front :
- parce que nous sommes une nation fière et forte et que l'horreur ne nous effraie pas, elle nous rassemble !
- parce que la différence ne nous handicape pas, mais elle est notre force !
- parce que ton acte n'a ni religion ni nation ni couleurs, si ce n'est celles que tu vois à présent qui se dressent devant toi :
=> le bleu, le blanc, le rouge !!!


Alors à toi terrorisme et à l'ensemble des personnes qui se nourriront directement ou indirectement de tes actes et de tes mots pour encore plus nous diviser, je tiens à te dire qu'aujourd'hui, le 13 Novembre 2015,
Tu as définitivement perdu.

Un français, Les français...



PS. Se souvenir de la devise de Paris, ancienne Lutèce :
 "Fluctuat nec mergitur...."


Vous savez d'où viennent les "Assassins"  ?

C'était une secte de drogués au moyen-âge, qui habitaient dans les montagnes du Yemen.
Leur chef les faisaient fumer à longueur de journées du haschich, et les faisaient assassiner n'importe qui en public... vu que les types n'avaient aucune chance de s'en sortir, il leur promettait le paradis, avec les fameuses vierges...
Ils ont semé la terreur dans le monde arabe pendant environ 200 ans.... c'est même de là que vient le mot assassin... "haschichins" !

J'ai lu ça dans le très bon livre "Les Thanatonautes" de Bernard Werber :
- Ces hommes, des Perses (qui vivaient, il me semble, dans les environs de l'Irak actuel), s'appelaient les haschichins.

Ils étaient drogués (massivement), on les emmenait alors dans un lieu secret, où était mis en scène le paradis, en en sortant (et après être redevenus lucides), ils croyaient avoir accédé momentanément au paradis, ils étaient alors persuadés de son existence. On leur certifiait qu'en mourant en martyres ils y retourneraient et y reposeraient éternellement...

Avant leur sacrifice, ils étaient de nouveau drogués, pour surmonter leur peur, et envoyés en kamikaze chez l'ennemi. ...


(Ce serait les Mongols qui auraient mis fin au règne de terreur de ces haschichins.
Comme on peut le lire par exemple dans cet article "Réflexions sur les massacres de Paris":
- "On peut dire que l’islamisme apparaît à la suite d’un long processus accompagnant la décomposition de l’empire ottoman. (...)  Il avait fallu un raid de grande envergure des troupes mongoles (décidément voués à s’opposer aux Assassins) pour se débarrasser de la Secte des Hachischins qui, à partir de la fin du 11e siècle, avait longuement entretenu une terreur analogue à celle que nous subissions, à partir d’un sanctuaire semblable !..."

Eh oui.... Plusieurs siècles de démence criminelle déjà !
 Et une certaine "propagande djihadiste" - largement diffusée sur nos chers réseaux sociaux - voudrait nous faire croire que cette terreur serait la faute à notre propre barbarie .... (!).... Pfffff ... Toujours l'art de la guerre psychologique des prédateurs sans foi ni loi : faire croire à ses victimes qu'elles sont responsables de leurs malheurs .... Et ainsi les hypnotiser et les paralyser comme le font les serpents avec leurs proies pour mieux les dévorer vivantes !!!!)



(La même merde "Hachischin" existe aujourd'hui encore .... En pire :
<< Ni peur, ni douleur... Sous son influence, on ne ressent plus aucune émotion !!!
Prescrite à l'origine contre l'hyperactivité, la dépression et la narcolepsie !
:/
Elle est depuis 1986 classée dans la liste des substances psychotropes par l'OMS. Sa production a explosé au début des années 2000 en Turquie et en Syrie, où elle a fait l'objet d'un trafic à destination des pays du Golfe, avant de faire aujourd'hui le bonheur des jihadistes de Daech. :( >>





Le témoignage de mon amie - scientifique et musulmanne - Ines Safi
(récemment publié sur sa page Facebook) :

Bonjour chers tous.

Je me suis abstenue, avec un succès mitigé, d'aborder ici l'actualité, jugeant plus adéquat d'entretenir un havre de paix.
Un salon où des êtres de maints horizons se retrouvent malgré leurs divergences d'opinion, unis par leur commune sensibilité à la beauté et à la nourriture de l'âme, à l'abri des débats houleux que l'on perçoit partout.
Je reste ainsi fidèle à ma devise : semer des fleurs au lieu de dépenser de l'énergie à arracher la mauvaises herbes (tout en sachant cependant les identifier.)
 J'ai aussi bien d'autres missions sur lesquelles j'ai besoin de me concentrer, dans le cadre de ma recherche "purement" scientifique ou de celle portant sur le dialogue entre sciences et foi.

Vous me pardonnerez alors si je ne me suis pas exprimée sur tant de causes qui me tiennent pourtant à coeur (j'ai eu toutefois plusieurs publications datant du bombardement de Gaza) et/ou sur celles que tant d'amis défendent sans que je puisse leur apporter un soutien.
Je ne me suis sûrement pas dévouée à la catastrophe syrienne, où les divisions entre syriens eux-mêmes me fait tant de peine.
Je n'ai pas évoqué les attentats au Liban, un autre pays qui est pourtant si cher à mon coeur aussi. La liste est bien longue, malheureusement.

Cependant, il me fut difficile de ne pas m'exprimer sur Charlie ainsi que sur cet attentat d'une horreur inimaginable.
J'habite dans une petite ville paisible au bord d'une rivière, au milieu de bois et de parcs, avec une charmante vieille église au centre.
Mais je ne suis qu'à une demi-heure de Paris. Nous aurions pu flâner dans ces quartiers attaqués.

Ici, c'est mon pays d'adoption.
Mes enfants y sont nés, et nous y sommes tous attachés. Et ce malgré l'histoire de la colonisation et les séquelles qu'a eues maman sous l'effet des soldats ayant encerclé sa maison et torturé son frère pendant deux ans, tabassé son autre frère qui en a perdu les cheveux. Malgré le racisme d'état que je perçois tristement, et les interventions guerrières dans d'autres pays qui me sont aussi chers...

La réconciliation s'est faite, même en absence d'une demande de pardon.
Je pense que le pardon est encore plus bénéfique pour celui qui l'octroie.
Et ce sont les êtres que je côtoie tous les jours qui me sont chers. Avec leurs différentes confessions ou non-confessions. Tout comme ce brassage culturel. Tout comme ces paysages si variés, ces merveilleux villages et montagnes enneigées.

Cette ville cosmopolite qu'est Paris est unique.
Oui, dommage qu'elle soit polluée, violée par tant de voitures et de violence. Mais nous pouvons y goûter à toutes les spécialités du monde, y découvrir tant de richesses. Parmi les visages des victimes si pénibles à découvrir se trouvent, par ailleurs, des étrangers, dont un musicien syrien...

Il se trouve qu'à cause de la colonisation, mes parents ont été coupés de leurs ressources spirituelles et culturelles. Et que paradoxalement, c'est à Paris que j'ai entendu parler pour la première fois de Rumi ou d'Ibn Arabi, que j'ai renoué avec un héritage qui m'a été occulté.
Et grâce, de surcroît, à des français convertis ! Cela fut une étape cruciale de ma vie. Ce que je suis, ce n'est donc nullement une identité figée, mais un être en constante évolution.

Je dois cependant subir une double peine :
Cet Islam qui irradie ma vie, il se trouve malmené de la part de deux clans ignorants, qui se font miroir et se renforcent mutuellement :
- d'un côté, ceux qui le réduisent à un code moral asséché de sa sève métaphysique (sans parler de ceux, bien différents, qui aboutissent à en faire usage pour justifier leur violence, et je tiens à cette distinction)...
- de l'autre côté, ceux qui le polluent de leurs mensonges et de leur ignorance.

Initialement, je pensais mettre le drapeau de la France sur ma photo de profil. Or, je ne l'avais pas fait quand la Tunisie fut touchée par la barbarie. Ni dans d'autres pays. Et cela m'attriste d'assister à la compétition que l'on érige entre les victimes, à la bataille des chiffres. Tout comme à la sympathie sélective en fonction de la nationalité des victimes et de leurs bourreaux, vous me comprendrez.
Je voulus alors créer une mosaïque de drapeaux de pays touchés, récemment au moins. Mais la liste est si longue. ...

Ces terroristes qui prétendent défendre les victimes musulmanes dans le monde alors qu'ils ne font que les attaquer, je ne voulais pas les privilégier. Entre le terrorisme intérieur (pensons aux USA), le terrorisme des envahisseurs, les guerres d'ingérence (y compris celles menées par mon pays d'adoption, chose qui me fait si mal au coeur), le terrorisme des dictateurs, c'est plutôt des pays non touchés qu'il faudrait chercher, comme des oasis au milieu du désert...
Oui, car c'est bien le désert qui se profile à l'horizon, quand on pense à la violence faite à la nature, à l'image des ravages de nos jardins intérieurs... Saurions-nous sauver, dans ces derniers, des parterres de roses, de toutes les couleurs ?

Inès Safi


*************


Et là le témoignage de mon ami Mohammed Boualam :

13/11/2015 : MA DERNIÈRE NAISSANCE DE FRANÇAIS !
Je suis né un vendredi 13 novembre 2015, au soir, dans la douleur, je suis né avec trois taches de couleur dans mes yeux, bleu comme le ciel de ma belle Provence, Blanc comme le plumage d'une colombe, rouge comme la colère célèbre de toutes les révolutions du peuple français qui ont fait avancer le monde.
 Pendant des années, j'étais français mais je portais diverses dénominations, j'étais un peu râleur, un peu racaille, un peu premier de la classe, un peu gitan, (normal quand on habite Arles), un peu espagnol, un peu italien, un peu africain, un peu américain du sud, un peu indien, un peu amérindien, un peu le bon, la brute et le truand, un peu John Cassavetes, un peu Jean Renoir, un peu James Dean, un peu Bruce Lee, un peu Jean Mandrin, un peu Alain Resnais, un peu Molière, un peu Jean moulin, un peu Louise Michel, un peu Gavroche, un peu abbé Pierre, un peu chrétien, un peu musulman, un peu juif, un peu athée, un peu bouddhiste, un peu agnostique, un peu vin, pas du tout viande, un peu noir, un peu asiatique, un peu viking, un peu Pink floyd, un peu ACDC, un peu les Doors, un peu Ferrat, un peu Ferré, un peu Jacques Brel, un peu Renaud, un peu Coluche, un peu René Vautier, un peu Che Guevarra, un tout petit peu, très peu JFK, un peu Ghandi, un peu Mohamed Ali, un peu Emir Abdel Kader, UN PEU BEAUCOUP PACIFISTE, un peu beaucoup Palestinien, un peu beaucoup Averroès, un peu Kateb Yacine, un peu Ali la pointe, un peu « chroniques des années de braises », un peu « nuit et brouillard », un peu numide, un peu barbare, un peu Massinissa, un peu un peu arabe, un peu berbère.

Quelques fois, on ne voulait pas que je sois français, même pas un peu, un chouiya, alors, je fuyais.
Quelques fois, on me prenait dans des bras.
Alors, j'ai avancé avec mes multiples couleurs et identités, mes richesses jusqu'à ce jour, et là, PATATRA ou plutôt BATACLAN : l'inacceptable CRIME.

Plus de cent tombes me regardaient, culpabilisantes. Pourquoi ?
Car mes parents sont musulmans et j'ai eu peur pour eux et pour bien d'autres, classé comme étrangers. J'ai crié, j'ai vu le jour.
A ma naissance, ce vendredi sanglant, j'ai compris que j'étais dans mon pays. J’ÉTAIS ENFIN FRANÇAIS. VOUS NE POUVEZ PAS IMAGINER CE QUE JE RESSENTAIS, C’ÉTAIT COMME UN SOURIRE D'UNE DOUCE MÈRE QUI EMBRASSE SON ENFANT.

Je sais, c'est un peu guimauve, un peu culcul, mais l'amour, lui au moins ne tue pas.
Je suis malheureusement arrivé trop tard au pays de Zola, le drame, la peine et la peur avaient tout dévastés, je continuais à crier : "on va tout reconstruire, on va se battre pour plus de liberté, d’égalité, de fraternité".
Alors, là une jeune femme, qui m'entendait hurler fredonna une chanson, que j'avais maintes fois chanté dés l’école primaire, je me souviens encore, je me souviens aussi du chant des partisans, de la coupo santo et d'une autre chanson occitane, l'enfance est faite de découvertes, les enfants d'aujourd'hui, garderont en souvenir ces rassemblements de foules dans toutes les villes et dans tous les villages de la douce France de Charles Trenet, dans toutes les villes du monde et même de Damas, de Gaza, ils les garderont comme des fleurs fragiles jusqu'au jour où ils les donneront à d'autres enfants.
 J'ai en moi toutes ces fleurs, qui méritent d’acquérir toutes les nationalités du monde.
Pas besoin de prouver autre chose pour être français.

Au bout de trois jours, l'unité et l'union sacrée contre la folie était brisée dans une assemblée de costards cravates, ce fut mon coup de grâce et je suis tombé en larmes, sur le sol qui m'a vu grandir.
Pardon chers frères humains, chères soeurs humaines, d’être en retard.
Je vais vous dire "maintenant ils peuvent venir" ils ne tueront pas mon premier pays. L'autre vous le connaissez.
Ces habitants n'avaient pas accès au bouton facebook (je suis en sécurité), d’ailleurs aujourd'hui, le Liban, la Syrie, la Libye, Gaza, non toujours pas ce bouton magique alors que l'horreur fait partie du quotidien des habitants. L'autre pays que vous connaissez à cause de la page de l'histoire qui le lie à la France, a ses rues bordées de roses rouges qui comme sa lune et son étoile sont les souvenirs du sang versé par la folie assassine des hommes.
JE SUIS FRANÇAIS, alors, il reste de l'espoir !


Mais oui ton drapeau, il est beau, même si le blanc est la couleur de la royauté qui a humiliée des serfs pendant des siècles, C'est comme ça, c'est l'histoire, c'est aussi la drapeau des résistants pour libérer le pays, et il n'est surtout pas celui des fascistes...
Ne me regarde pas avec ses yeux qui me questionnent ou parce que mon prénom est Mohammed.
Sinon appelle moi Momo, on croira que cela veut dire Maurice.

Pose le là, sur mon lit, l'ensanglanté, on va le soigner, à la lumière de cette bougie qui témoigne de notre désarroi et d'un hommage aux victimes de la haine. Chez moi, il est en sécurité. J'ai appris de mes parents et de leurs parents, les premiers secours pour recoudre les blessures du drapeau algérien qui a traversé des milliers de bataille sans fléchir. C'était limite qu'il se fasse amputer du monde. Tu vois, je sais faire, il va se rétablir très vite, le drapeau du pays des droits de l'homme.
Tu te doutes bien, que parmi les morts, nombreux ont différents drapeaux, ils sont de toutes origines et de toutes les nationalités.
J'aime bien les drapeaux, j'ai beaucoup de chance, j'en ai plusieurs, le français, le rouge, le noir, l’algérien, le palestinien, le multicolore, le pirate, et bien d'autres mais le plus beau c'est celui qui a toutes les couleurs de la terre mais l'humanité n'est pas encore prête car il reste encore des armes à détruire. Ce pays et ton peuple, mon peuple de France, je le défendrai car je t'aime mon ami(e) et j'aime la paix.
Il faut juste que les drapeaux ne nous bandent pas les yeux et que les hymnes nationaux ne nous rendent pas sourds, sinon, c'est la fin. ...
Mohammed Boualam



 *************


Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.

L'Abbé Pierre

http://2013-continuum.blogspot.fr/2015/11/obscur.html


http://2013-continuum.blogspot.fr/2011/04/le-sommaire-spatio-temporel-de-2013.html
Dans les autres articles.... il suffit de cliquer sur la petite "porte des étoiles"
pour rejoindre instantanément mon fameux "Sommaire spatio-temporel" ..
Exceptionnellement cette fois ci... 
... c'est cette image qui vous permettra de commencer le voyage ! :)

9 commentaires:

  1. Encore une autre "Belle Lettre" :)

    Lettre à ma génération :
    "moi je n'irai pas qu'en terrasse"
    (20 NOVEMBRE 2015 | PAR SARAH ROUBATO)
    (Cf. http://blogs.mediapart.fr/blog/sarah-roubato/201115/lettre-ma-generation-moi-je-nirai-pas-quen-terrasse)


    Salut, On se connaît pas mais je voulais quand même t’écrire.
    Il paraît qu’on devrait se comprendre, puisqu’on est de la même génération.
    Je suis française, je n’ai pas trente ans. Paris, c’est ma ville. J’ai grandi dans une école internationale où on était plus de quatre-vingt nationalités. J’ai beaucoup voyagé et je parle plusieurs langues.
    J’ai « des origines » comme on dit maghrébines.
    Je suis auteur compositeur interprète, artiste, et même un peu anthropologue.

    J’ai toujours adoré les terrasses.
    La dernière fois que j’étais à Paris j’y ai passé des heures, dans les cafés des 10e 11e et 18e arrondissements. J’y ai écrit un livre qui s’appelle Chroniques de terrasse. Il est maintenant quelque part dans la pile de manuscrits de plusieurs maisons d’édition. Ça fait drôle d’y penser maintenant. J’aurais envie de rajouter quelques pages.

    Pourtant aujourd’hui, ce n’est pas en terrasse que j’ai envie d’aller.
    Depuis plusieurs jours, on m’explique que c’est la liberté, la mixité et la légèreté de cette jeunesse qui a été attaquée, et que pour résister, il faut tous aller se boire des bières en terrasse. C’est joli comme symbole, c’est même plutôt cool comme mode de résistance. Je ne suis pas sûre que si les attentats prévus à la Défense avaient eu lieu, on aurait lancé des groupes facebook « TOUS EN COSTAR AU PIED DES GRATTE-CIELS ! » ni qu'on aurait crié notre fierté d’être un peuple d’employés et de patrons fiers de participer au capitalisme mondial, pas toi ? ;)

    On nous raconte qu’on a été attaqués parce qu’on est le grand modèle de la liberté et de la tolérance. De quoi se gargariser et mettre un pansement avec des coeurs sur la blessure de notre crise identitaire. Sauf qu'il existe beaucoup d’autres pays et de villes où la jeunesse est mixte, libre et festive. Vas donc voir les terrasses des cafés de Berlin, d’Amsterdam, de Barcelone, de Toronto, de Shanghai, d’Istanbul, de New York !
    On a été attaqués parce que la France est une ancienne puissance coloniale du Moyen-Orient, parce que la France a bombardé certains pays en plongeant une main généreuse dans leurs ressources, parce que la France est accessible géographiquement, parce que la France est proche de la Belgique et qu’il est facile aux djihadistes belges et français de communiquer grâce à la langue, parce que la France est un terreau fertile pour recruter des djihadistes.
    Oui je sais, la réalité est moins sexy que notre fantasme. Mais quand on y pense, c’est tant mieux, car si on a été attaqué pour ce qu’on est, alors on ne peut pas changer grand chose. Mais si on a été attaqué pour ce qu'on fait, alors on a des leviers d’action :
    - S'engager dans la recherche pour trouver des énergies renouvelables, car quand le pétrole ne sera plus le baromètre de toute la géopolitique, le Moyen-Orient ne sera plus au centre de nos attentions. Et d'un coup le sort des Tibétains et des Congolais nous importera autant que celui des Palestiniens et des Syriens.
    - S'engager pour trouver de nouveaux modèles politiques afin de ne plus déléguer les actions de nos pays à des hommes et des femmes formés en école d'administration qui décident que larguer des bombes, parfois c'est bien, ou qu'on peut commercer avec un pays qui n'est finalement qu'un Daesh qui a réussi.
    - Les journalistes ont montré que les attentats ont éveillé des vocations de policiers chez beaucoup de jeunes. Tant mieux. Mais où sont les vocations d’éducateurs, d’enseignants, d’intervenants sociaux, de ceux qui empêchent de planter la graine djihadiste dans le terreau fertile qu’est la France ?

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  2. Lettre à ma génération :
    "moi je n'irai pas qu'en terrasse"
    (20 NOVEMBRE 2015 | PAR SARAH ROUBATO)
    Suite :

    Si la seule réponse de la jeunesse française à ce qui deviendra une menace permanente est d’aller se boire des verres en terrasse et d'aller écouter es concerts, je ne suis pas sûre qu’on soit à la hauteur du symbole qu’on prétend être. L'attention que le monde nous porte en ce moment mériterait que l'on sorte de la jouissance de nos petits plaisirs personnels.


    - Ma mixité

    Qu’on soit maghrébin, français, malien, chinois, kurde, musulman, juif, athée, bi homo ou hétéro, nous sommes tous les mêmes dès lors qu'on devient de bons petits soldats du néo-libéralisme et de la surconsommation. On aime le Nutella qui détruit des milliers d’hectares de forêt et décime les populations amazoniennes, on achète le dernier iphone et on grandit un peu plus les déchets avec les carcasses de nos anciens téléphones, on préfère les fringues pas chères teintes par des enfants du Bengladesh et de Chine, on dépense des centaines d'euros en maquillage testé sur les animaux et détruisant ce qu'il reste de ressources naturelles.

    Ma mixité, ce sera d’aller à la rencontre de gens vraiment différents de moi. Des gens qui vivent à huit dans un deux pièces, peu importe leur origine et leur religion. Des enfants dans les hôpitaux, des détenus dans les prisons. Des vieilles femmes qui vivent seules. De ce gamin de douze ans à l'écart d'un groupe d'amis, toujours rejeté parce qu'il joue mal au foot, qui se renferme déjà sur lui-même. Des ados dans les banlieues qui ne sont jamais allés voir une pièce de théâtre. Ceux qui vivent dans des petits villages reculés où il n'y a plus aucun travail. Les petits caïds de carton qui s'insultent et en viennent aux mains parce que l'un n'a pas payé son cornet de frites au McDo. D'habitude quand ça arrive, qu'est-ce que tu fais ? Tu tournes la tête, tu ris, tu te rassures avec un petit "Et ben ça chauffe !" et tu retournes à ta conversation.

    Si tous ceux qui ont répondu à l'appel "Tous en terrasse !" décidaient de consacrer quelques heures par semaine à ce type d'échange... il me semble que ça irait déjà mieux.
    Ça apportera à l'humanité sans doute un peu plus que la bière que tu bois en terrasse.


    - Ma liberté

    Je ne vois pas en quoi faire partie du troupeau qui se rend chaque semaine aux messes festives du weekend est une marque de liberté. Ma liberté sera de prendre un autre chemin que celui qui passe par l’hyperconsommation. D’avoir un autre horizon que celui de la maison, de la voiture, des grands écrans, des vacances au soleil et du shopping.

    Ma liberté sera celle de prendre le temps quand j'en ai envie, de ne pas m'affaler devant la télé en rentrant du boulot, d'avoir un travail qui ne me permet pas de savoir à quoi ressemblera ma journée.

    Ma liberté, c'est de savoir que lorsque je voyage dans un pays étranger je ne suis pas en train de le défigurer un peu plus. C'est vivre quelque part où le ciel a encore ses étoiles la nuit. C'est flâner dans ma ville au hasard des rues. C'est avoir pu approcher une autre espèce que la mienne dans son environnement naturel.

    Ma liberté, ce sera de savoir jouir et d'être plein, tout le contraire des plaisirs de la consommation qui créent un manque et le besoin de toujours plus. Ma liberté, ce sera d'avoir essayé de m'occuper de la beauté du monde. "Pour que l'on puisse écrire à la fin de la fête que quelque chose a changé pendant que nous passions" (Claude Lemesle). ...

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  3. Lettre à ma génération :
    "moi je n'irai pas qu'en terrasse"
    (20 NOVEMBRE 2015 | PAR SARAH ROUBATO)
    Fin :

    - Ma fête

    Ma fête ne se trouve pas dans l’industrie du spectacle. Ma fête c'est quand j'encourage les petites salles de concert, les bars où le musicien joue pour rien, les petits théâtres de campagne construits dans une grange, les associations culturelles.

    Passer une journée avec un vieux qui vit tout seul, c’est une fête. Offrir un samedi de babysitting gratuit à une mère qui galère toute seule avec ses enfants, c’est une fête. Organiser des rencontres entre familles des quartiers défavorisés et familles plus aisées, et écouter l'histoire de chacun, c'est une fête.

    La fête c’est ce qui sort du quotidien. Et si mon quotidien est de la consommation bruyante et lumineuse, chaque fois que je cultiverai une parole sans écran et une activité dont le but n’est pas de consommer, je serai dans la fête. Préparer un bon gueuleton, jouer de la gratte, aller marcher en forêt, lire des nouvelles et des contes à des jeunes qui sentent qu’ils ne font pas partie de notre société, quelle belle teuf !

    N’allez pas me dire que je fais le jeu des djihadistes qui disent que nous sommes des décadents capitalistes… s’il vous plaît ! Ils n’ont pas le monopole de la critique de l’hyper-consommation, et de toute façon, ils boivent aux mêmes sources que les pays les plus capitalistes : le pétrole et le trafic d’armes.

    Voilà.
    Je ne sais pas si on se croisera sur les mêmes terrasses ni dans les mêmes fêtes. Mais je voulais juste te dire que tu as le droit de te construire autrement que l'image que les médias te renvoient. Bien sûr qu'il faut continuer à aller en terrasse, mais qu'on ne prenne pas ce geste pour autre chose qu'une résistance symbolique qui n'aura que l'effet de nous rassurer, et sûrement pas d'impressionner les djihadistes (apparemment ils n'ont pas été très impressionnés par la marche du 11 janvier), et encore moins d'arrêter ceux qui sont en train de naître.

    Ce qu’on est en train de vivre mérite que chacun se pose un instant à la terrasse de lui-même, et lève la tête pour regarder la société où il vit. Et qui sait... peut-être qu'un peu plus loin, dans un lambeau de ciel blanc accroché aux immeubles, il apercevra la société qu’il espère.

    Sarah
    <3

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  4. Ma France à moi

    C’est celle de 1789, une France qui se lève, celle qui conteste, qui refuse , la France qui proteste qui veut savoir, c’est la France joyeuse, curieuse et érudite, la France de Molière qui tant se battit contre l’hypocrisie, celle de La Fontaine celle de Stendhal, de Balzac, celle de Jaurès, celle de Victor Hugo et de Jules Vallès, la France de l’invention, des chercheurs, celle de Pasteur, celle de Denis Papin et de Pierre et Marie Curie, la France des lettres, celle de Chateaubriand, de Montaigne, la France de la Poésie, celle de Musset, d’Eluard, de Baudelaire, de Verlaine et celle d’ Aimé Césaire, la France qui combat tous les totalitarismes, tous les racismes, tous les intégrismes, l’obscurantisme et tout manichéisme, la France qui aime les mots, les mots doux, les mots d’amour, et aussi la liberté de dire des gros mots la France qui n’en finira jamais de détester le mot «soumission» et de choyer le mot révolte.

    Oui ma France à moi c’est celle des poètes, des musiciens, celle d’Armstrong, celle de l’accordéon, celle des chansons douces, des chansons graves, des espiègles, des humoristiques, des moqueuses ou celles truffées de mots qui font rêver d’un amour que l’on n’osera jamais déclarer à celle qu’on aime.

    Ma France à moi c’est celle de Picasso, de Cézanne et celle de Soulages, celle d’Ingres, celle de Rodin, la France des calembours, des «Bidochons», celle de la paillardise aussi bien que celle du «chant des partisans».

    Ma France c’est celle de Daumier, celle de l’ «Assiette au beurre», du «Sapeur Camembert», celle de Chaval, celle de Cabu, de Gottlieb, de Siné, celle du «Canard», de «Fluide Glacial» et de «Charlie», drôles, insolents, libres !

    Ma France, c’est aussi celle des dictées de Pivot celle de Klarsfeld et celle de Léopold Sedar Senghor, la France des «Enfants du Paradis» et des «Enfants du Veld ’hiv», celle de la mode libre, celle de la danse, des flirts et des câlins, celle de la musique douce et des rock déjantés, celle de la gourmandise, ma France à moi c’est une France capable de renvoyer dos à dos la Bible et le Coran s’il lui prend l’envie d’être athée.

    Eh oui ! Ma France est une France libre, fraternelle et éternellement insoumise aux dictats de la «bienpensance».

    Il n’est qu’en respectant toutes ces diversités qu’on arrive un jour à vivre la «douce France» de Trenet. Celle qui m’a toujours plu et que notre jeunesse lucide et combative fera perdurer par-delà les obscurantismes.
    Figure révolutionnaire emblématique durant «La commune», le «Père Duchêne» écrivait au frontispice du journal qu’il publiait en 1793 : «La République ou la Mort !» Son journal coûtait 1 sou… mais on en avait pour son argent.

    Cf. http://pierreperret.fr/#/actualites/communique/ma-france-moi/

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  5. <3 <3 <3 <3 <3
    Un magnifique texte ....
    À lire ; ou écouter :)

    Ma ville a mis son manteau de tristesse.
    Quand il pleut des débris, des bras, des barbes, des balles
    L’amour c’est le seul antistress.

    Ils nous la font à l’envers. Ils se prennent pour Kriss Kross.
    La crise grossit.
    Si on nous vise boss : tu sauras pourquoi.
    Grâce à eux, y a un faisceau lumineux sur ton front.
    Dis-leur merci.
    T’as rien vengé avec la merde que t’as foutue
    Maintenant, on est juste à leur merci.
    J’ai des larmes dans la plume.
    Elle a jeté l’ancre et reste coincée à quai.
    Muette.
    Mon stylo à bille est déshabillé.
    Tous à poil devant la peur
    Qu’on se rappelle juste que les bombes sont aveugles et ne choisissent pas leurs victimes.

    On a trouvé des croix, des kippas et des foulards en cendres
    Des braves, des lâches et des coupables ensemble
    Depuis mardi, la vie me semble plus insipide.
    Les couleurs sont plus ternes.
    Mon pain a moins de goût.
    Et mon café est fort, mais ne parvient toujours pas à me réveiller.

    Je veux juste faire mon deuil.
    Comme tout le monde
    Mais on ne m’en laisse pas l’occasion.
    Ca doit être vraiment sympa d’être un homme blanc qui ne représente que lui-même et pas toute sa communauté. Je sais pas ce que ça fait, mais ça doit être sympa.
    De pas devoir se justifier.
    Pour un fou qui n’est pas toi.

    C’est pas que je veux pas c’est juste qu’en ce moment, je suis à terre et j’ai deux fois plus mal que toi.
    On peut plus bouger : on est acculés, roués de coups et coincés dans les cordes.
    On est des chiots et on doit s’excuser pour tous les chiens qui mordent.

    L’Histoire l’a prouvée.
    On ne convertit pas par la force.

    Si tu touches les corps, la foi sera moins profonde que si tu touches les coeurs.
    Et pour toucher un coeur, il faut du temps.
    Etre irréprochable.
    Dans notre verbe et notre comportement.
    Tous les jours, toutes les heures, toutes les secondes.
    Pas autrement.

    On n’a pas tout et tout de suite.
    Ca n’existe pas.
    C’est en demeurant bons, droits et justes qu’on nous aimera.
    Sinon, même si tu entends des “je t’aime”, ils seront aussi sincères que ceux d’une fille-de-joie.

    Ils croient que le titre de musulman leur donne tous les droits. Qu’ils valent plus qu’un non-croyant.
    En toutes circonstances.
    Que le fait de se prosterner fait d’eux les meilleures gens.
    Ils oublient qu’ils ne savent rien.
    Qu’ils ignorent tout de ce qui les attend.
    Qu’ils ont pris la vie et déchirer des familles.

    Ils oublient qu’ils ont jugé à la place de leur Dieu
    Ils oublient qu’ils ont décidé de donner la mort à la place de leur Seigneur.
    Qu’il s’agit de l’un des pires péchés.
    Ils le savent ? Ils l’ignorent ? Ils ont oublié ? Ou font semblant ?

    J’ai de la colère dans la bouche, moi.
    Avant qu’elle ne me ronge, que mes rêves deviennent des cauchemars, je la crache ou je la couche, là. Mes lèvres sont des mouchards.
    Elles dévoilent ma tête et mon coeur
    Quand ton bic ne fait que pleurer, il ne te reste plus qu’à écrire sur des mouchoirs.

    (Mernissi Youness
    Chronique 18 :
    Je veux juste faire mon deuil)

    ==> http://m.rtl.be/people/805576

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  6. C'est effarant toutes ces thèses et intox complotistes ; je vois ça comme de la propagande daeschienne encore :(

    Pourquoi donc cette attirance hallucinante pour les thèses complotistes toutes plus morbides et farfelues les unes que les autres ? Insensé !

    Et on raconte que le criminel était un policier (preuve par la vitre criblée de balles du camion ! Pffffff .... Comme si les policiers s'étaient placés juste devant le camion fou pour tirer .... Pffff)

    Et on raconte que le type en fait est vivant et en Tunisie et ailleurs même (c'est vrai que les homonymes ne sont que des légendes et que ça n'existe pas (!))....

    Et on raconte aussi que les "vrais responsables" (sic) seraient notre gouvernement ou nos politiques ....
    (???)
    (Ah non, les seuls vrais responsables se sont ces démons barbares qui rivalisent de perversité morbide pour tuer et faire souffrir au maximum !
    Et les autres responsables sont ces manipulateurs pervers de Daesch et de toute cette idéologie fanatique démoniaque se revendiquant prétendument de Dieu mais agissant en fait pour le Diable, afin de faire régner la terreur, la connerie absolue et en fait l'obscurantisme le plus ténébreux sur toute la planète !!!)

    Et on raconte encore tant et tant de conneries et d'inepties :(
    (Mais c'est bien connu : "on" est un "con" ;) )

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  7. Et le coup du "on l'a bien cherché avec nos bombes" (c'est bel et bien ce que l'on comprend quand on nous raconte sans nuance ni justification que l'on "balancerait des bombes non stop" ou autres variantes (!)) ; c'est exactement dans la propagande djihadiste ça aussi !

    Diaboliser à outrance - et mensongèrement évidemment -, c'est un mode de propagande typique des fanatiques islamistes :(

    Cela dit, il y en a parmi ceux qui répètent ça qui sont en réalité sympas et pacifistes ; cette critique ne les vise donc pas, mais il faut juste faire attention aux propos que l'on assène .... Car en l'occurrence ces propos là ressemblent beaucoup trop à ceux que tiennent justement ceux qui justifient et encouragent ces actes dingues et barbares !!!


    Juste un rappel historique sur cette secte des assassins (et ça n'a rien à voir avec de prétendus bombardements injustes ou criminelles des "forces de la coalition" (!)) .... Extraits d'un de mes vieux articles de janvier 2015 :
    ==> C'était une secte de drogués au moyen âge, qui habitaient dans les montagnes du Yemen.
    Leur chef les faisaient fumer à longueur de journées du haschisch, et les faisaient assassiner n'importe qui en public... vu que les types n'avaient aucune chance de s'en sortir, il leur prometait le paradis, avec les fameuses vierges...
    Ils ont semé la terreur dans le monde arabe pendant environ 200 ans.... c'est même de la que vient le mot assassin... "haschichins" !

    Ces hommes, étaient drogués (massivement), on les emmenait alors dans un lieu secret, où était mis en scène le paradis, en en sortant (et après être redevenus lucides), ils croyaient avoir accédé momentanément au paradis, ils étaient alors persuadés de son existence. On leur certifiait qu'en mourant en martyres ils y retourneraient et y reposeraient éternellement...

    Avant leur sacrifice, ils étaient de nouveau drogués, pour surmonter leur peur, et envoyés en kamikaze chez l'ennemi. ...

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  8. La "secte des Assassins" ou "hachîchiyyîn" voit le jour en Irak et en Syrie... "Le Vieux de la montagne" prenait des paumés, les droguaient au haschich pour les endormir, les débarrassaient de leurs hardes et les transportaient dans un endroit merveilleux, avec une table somptueuse, des mets raffinés, les meilleurs vins, de superbes houris et les traitaient comme des princes.
    Il les droguaient à nouveau, les rhabillait de leurs vêtements de misère et à leur réveil, il leur expliquait qu'ils avaient connus le paradis d'Allah et que pour y retourner ils devaient se sacrifier au nom de leurs croyances !....

    (Et avec la modernité, plus besoin de Haschisch ; l'Internet avec toutes ses propagandes, hoax, désinformation et mensonges remplace cette drogue mentale encore plus efficacement !!! :( )

    Eh oui.... Plusieurs siècles de démence criminelle déjà !
    Et une certaine propagande "djihadiste" voudrait nous faire croire que cette terreur serait la faute à notre propre barbarie .... (!).... Pfffff ... Toujours l'art de la guerre psychologique des prédateurs sans foi ni loi : faire croire à ses victimes qu'elles dont responsables de leurs malheurs .... Les hypnotiser comme le font les serpents avec leurs proies pour mieux les dévorer !!!!

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  9. (Cf. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=251942621857922&id=100011265574907&ref=bookmarks)

    A propos :
    http://www.nicematin.com/faits-divers/il-a-tout-essaye-pour-arreter-le-camion-65214

    http://www.nicematin.com/faits-divers/attentat-a-nice-le-conducteur-dun-scooter-a-tente-un-geste-heroique-65026

    http://www.nicematin.com/faits-divers/ce-soir-la-jai-vu-des-heros-une-nicoise-rend-hommage-a-tous-ceux-qui-ont-aide-les-victimes-de-lattentat-de-nice-65177


    Et aussi :
    - http://www.nicematin.com/faits-divers/prise-dotage-deuxieme-homme-coups-de-feu-le-point-sur-les-rumeurs-64849

    - http://www.nicematin.com/faits-divers/prise-dotage-forcene-incendie-homonyme-du-tueur-comment-dejouer-les-rumeurs-65041

    - http://lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/07/15/attentat-de-nice-incendie-sous-la-tour-eiffel-prise-d-otage-et-autres-rumeurs-en-ligne_4970013_4355770.html

    - http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/15/01016-20160715ARTFIG00083-nice-comment-eviter-les-rumeurs-et-les-fausses-images.php

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