vendredi 27 mars 2020

Du Docteur Raoult et du danger de la chloroquine ....



ALORS... CETTE SERIE D'ARTICLES DATE DE MARS 2020 
(C'EST-À-DIRE DÈS LE TOUT DEBUT DE LA POLÉMIQUE !).... 
À CETTE ÉPOQUE JE N'AVAIS PAS ENCORE DE POSITION 
"POUR OU CONTRE RAOULT
- JE N'EN N'AIS D'AILLEURS TOUJOURS PAS DE BIEN DÉFINIE
 EN CETTE FIN DE DÉCEMBRE 2020 ! - 
ET CE QUI M'INQUIETAIT ALORS C'ÉTAIT UN ENTHOUSIASME
 QUI ME SEMBLAIT EXCESSIF ET DANGEREUX POUR LA CHLOROQUINE ...
ET SON DÉRIVÉ L'HYDROXYCHLOROQUINE.

BEAUCOUP D'ENCRE A COULÉ DEPUIS .... 
ET C'EST DANS LES COMMENTAIRES 
QUE L'ON POURRA SUIVRE LES ÉVOLUTIONS (!)
*************  


Moi j'avoue, ça m'inquiète ce nouvel engouement populaire pour la chloroquine et tous ces propos comme quoi ce serait inoffensif, et formidable contre le terrifiant Coronavirus 😕

(Je mets ici - en "brut de décoffrage" - mes trois dernières publications sur ma page Facebook... 
Manque de temps - eh oui, malgré le confinement (!) -, pour faire une belle mise en page avec illustrations et tout et tout. Mais je crois que c'est important quand-même de le partager rapidement au vu de cet emballement hallucinant pour cette "Chloroquine" qui risquerait bien de s'avérer au final plus dangereux que bénéfique ; "Le malade est mort guéri grâce au traitement" (!)... )


Tiens....

Un commentaire de médecin recu ce matin par courriel :
-... Je trouve que Raoult parle peu (pas du tout même) de la toxicité de la chloroquine (Nivaquine).

Il a certes une grande expérience dans le domaine; mais ce n'est pas le cas du reste des praticiens.


Il ne faudrait pas faire du combat contre le coronavirus une victoire à la Pyrrhus !...
[C'est à dire en détruisant tout et causant beaucoup de dégâts (!)
"Une victoire à la Pyrrhus est une victoire chèrement acquise, au résultat terrible pour le vainqueur, matériellement et humainement. Elle s’avère ruineuse par la suite, obérant le résultat final !"...] (*)


Heureusement, Raoult recommande l'hydroxychloroquine (Plaquenil), qui est un produit sûr mais qui peut induire des séquelles permanentes, en particulier au niveau de la rétine.


Aux doses qu'il recommande (600mg/j) et sur une durée relativement courte (quelques semaines au maximum), la littérature considère l'hydroxychloroquine comme sans danger (risque de toxicité rétinienne faible pour une dose inférieure à 6.5mg/kg/j pendant 5 ans). Le rapport bénéfice/risque est en faveur de l'hydroxychloroquine.


Le débat entre prétendus spécialistes vient peut-être de la confusion entre la Nivaquine, très toxique, et le Plaquenil, sans grand danger, mais à ne pas mettre entre toutes les mains !


Quoi qu'il en soit, le risque que la population se rue sans mesure sur ces produits et réel et pose un gros problème de santé publique.

Il est alors raisonnable de l'interdire au sein de la population générale ; mais cela ne devrait pas empêcher les médecins hospitaliers d'en faire bon usage dans leur tâche.

Nos dirigeants sont idiots, peut-être au point de l'interdire partout... (!)


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(*) En résumé : Surtout pas d'automédication !!!!!
Et à ne mettre que dans les mains de véritables spécialistes confirmés :
Car malgré que l'hydroxychloroquine soit certes moins dangereuse que la chloroquine, elle reste elle aussi dangereuse. 

Et à ne pas utiliser sans précautions et surtout solides connaissances de praticien !


Juste un exemple de ce que l'on peut lire sur sa page Wikipédia :
• Ses effets secondaires sont le plus souvent légers et transitoires mais ils peuvent être graves ; et la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité !
Le surdosage induit notamment des troubles cardiovasculaires graves et potentiellement mortels qui explique que l'auto-traitement qui existait autrefois n'est plus recommandé.


Dans le monde, elle est de plus en plus utilisée sous forme d'hydroxychloroquine qui est deux à trois fois moins toxique et mieux tolérée à dose élevée....

On considère généralement que les risques induits par la chloroquine et plus encore par l'hydroxychloroquine sont acceptables et faibles si la dose thérapeutique recommandée est respectée ; les accidents sont souvent dûs à un surdosage accidentel ou volontaire (suicide). Chez l'adulte, 1 à 1,5 g (20 mg/kg) suffisent à induire une toxicité et 5 g sont potentiellement mortelles.

Pour l'hydroxychloroquine, moins toxique, Shishtawy et al. en 2014 recommandaient de ne pas dépasser « 6,5 mg/kg de poids corporel (soit 200–400 mg/jour) ».
Et Vaziri notait vingt ans plus tôt (en 1994) que des formulations à microencapsulation, à « libération contrôlée et au goût masqué » réduiraient ou vireraient beaucoup de ces effets toxiques...

L'hydroxychloroquine (HCQ) en tant que médicament ou métabolite de la chloroquine a une demi-vie assez longue dans l'organisme humain (environ un mois) et il lui faut six mois environ pour être entièrement éliminée du corps, faisant que certains effets secondaire perdurent plusieurs semaines ou mois après l'arrêt du traitement !

La chloroquine (ou l'HCQ) n'est pas arrêtée par la barrière placentaire ; Longtemps la grossesse n'a pas été considérée comme une contre-indication au traitement, puis des indices et des études sur le modèle animal ont montré que cette molécule doit être évitée chez la femme enceinte (et idéalement dans les mois précédent la grossesse, en raison de sa demi-vie).
À forte dose, des avortements et malformations oculaires sont constatés chez le rat de laboratoire exposé in utero.

L'œil embryonnaire concentre la chloroquine (qui est un chorio-rétinotoxique) et on a montré en 2013 (par l'injection intraveineuse de chloroquine radiomarquée à des souris gravides) que le produit traversait rapidement le placenta et qu'il s'accumulait sélectivement dans les structures mélaniques des yeux fœtaux. De plus ces tissus oculaires conservaient encore le médicament cinq mois après son élimination du reste du corps.

Selon la fiche de sécurité du phosphate de chloroquine : « il n'y a pas d'études adéquates et bien contrôlées évaluant l'innocuité et l'efficacité de la chloroquine chez les femmes enceintes. L'utilisation de chloroquine pendant la grossesse doit être évitée, sauf dans la suppression ou le traitement du paludisme lorsque, de l'avis du médecin, le bénéfice l'emporte sur le risque potentiel pour le fœtus » (!) ...


Longtemps ce médicament n'a pas été mis sur le marché car jugé trop toxique par l'industrie pharmaceutique.

Sa toxicité aiguë et chronique est citée par des études médicales dès les années 1940.

Ses effets nocifs, multi-organe si ce n'est systémiques, ainsi que ceux de ses dérivés et spécialités commerciales ont été peu à peu précisés, dès les années 1950. Ils concernent notamment les usages autres qu'antipaludéens, souvent chroniques et où les doses sont plus élevées (ex : comme anti-inflammatoire, antiviral ou pour traiter le lupus érythémateux).

Ces traitements induisent à un cumul de doses dépassant celui des thérapies antipaludiques;

Les effets toxiques incluent des réactions neuromusculaires, auditives, gastro-intestinales, cérébrales, cutanées, oculaires, sanguines et cardiovasculaires.

Leurs mécanismes sont encore mal compris ; ils pourraient notamment être induits par des métabolites oxydants, induisant des espèces réactives de l'oxygène.

Dans le modèle animal l'hydroxychloroquine (HCQ) est 2 à 3 fois moins toxique que sa molécule-mère (la chloroquine) tout en ayant des propriétés pharmacologiques proches.

C'est aussi un des métabolite de la chloroquine.


Tous les antipaludiques sont toxiques, mais la quinine et la chloroquinine sont la première cause (et la plus grave) d'empoisonnement parmi eux ; une seule surdose importante peut être mortelle ; Elle est souvent utilisée pour des suicides, en particulier en Afrique et en France ; en 1882, en réanimation, 75 % des empoisonnés par ce quasi-alcaloïde en mourraient. et, malgré les progrès faits en réanimation, plus de 10 % des empoisonnés en mouraient encore en 2005 ...

Dans une étude écossaise, 64 % des surdoses provenaient de confusion de prescriptions au sein de la famille, et dans 36 % des cas le patient avait dépassé la dose prescrite...

Remarques : la chloroquine est proportionellement bien plus toxique pour l'humain (2 à 4g sont généralement mortel pour un adulte, 10g étant considéré comme toujours mortel) que pour le rat de laboratoire.

Elle a aussi été utilisée comme abortif illégal, et pour couper l'héroïne utilisée comme drogue.

Les effets cardiovasculaires sont relativement « fréquents et potentiellement graves » ;
ils sont triples : la chloroquine est stabilisatrice de membrane, inotrope négative directe et vasodilatatrice artérielle directe, ce qui se traduit par des troubles du rythme cardiaque, des troubles de la conduction cardiaque, des myocardiopathies, voire un choc vasoplégique, une hypotension, avec perturbations électrocardiographiques ;
Les troubles de la conduction sont le bloc de branche et/ou le bloc auriculo-ventriculaire induisant des syncopes et pouvant parfois nécessiter la pose d'une pacemaker ou une cardiomyopathie (souvent avec hypertrophie, physiologie restrictive et insuffisance cardiaque congestive parfois irréversibles ; deux cas signalés ont nécessité une transplantation cardiaque.

(En microscopie électronique, les biopsies cardiaques montrent des corps d'inclusion cytoplasmiques pathognomoniques.)


• Neurotoxicité :
La chloroquine peut affecter le système cérébrospinal ; des maux de tête sont courants, mais légers et transitoires. des épisodes psychotiques aigus, parfois spectaculaires, par exemple en 2001 chez un patient ayant suivi un traitement anti paludéen prophylactique ; des convulsions de type Crise d'épilepsie ou syndrome de mouvements involontaires surviennent, a priori uniquement en cas de surdosage ; la neuromyopathie est un effet rare mais grave. Elle résulte d'années d'acccumulation de la molécule mais elle peut apparaître aux doses strictement prophylactiques (ex. : 100 mg/24 h) et disparaitre après l'arrêt du traitement.


La chloroquine affecte la morphologie et la fonction des cellules du rein, directement et indirectement via des lésions cardiaques histopathologiques et ultrastructurales, en ralentissant le débit de filtration glomérulaire.
chez le rat, en administration chronique, elle peut induire (même à court terme) des nécroses cellulaires (plus que l'hydroxychloroquine : 70 % des rats traités à la chloroquine développent une fibrose tissulaire intersticielle, contre seulement 20 % du groupe traité à l’hydroxychloroquine) ;
l'inhibition du métabolisme microsomal dans les cellules rénales fait que la chloroquine s’accumule dans ces tissus et que son absorption dans les lysosomes du cytoplasme est potentialisée ...


La chloroquine s’accumule aussi dans les glandes surrénales, dégradant la fonction rénale en perturbant les schémas sécrétoires de l'aldostérone.
Le dépôt de chloroquine dans les cellules épithéliales du rein pourrait aussi interférer avec les échanges ioniques.


• Hépatotoxicité :
Le foie accumule la chloroquine ;
dans les cellules de Kupffer cette molécule endommage les lysosomes.
Ces derniers deviennent anormalement nombreux et gros ; et sont surchargés par du matériel non-digestible.
Selon Zhao et al. en 2005, la membranes des lysosomes semblent aussi se fragiliser.


• La chloroquine, tout comme l'hydroxychloroquine se lie dans l'œil à la mélanine dans l'épithélium pigmentaire rétinien (EPR) qu'elles pénètrent facilement.
Les cônes maculaires sont endommagés à l'extérieur de la fovéa ;
Des dépôts cornéens (aussi dits kératopathies vortex ou verticillates cornéennes) peuvent apparaître. ils seraient peu à peu réversibles après l'arrêt de la prise du médicament...

Ces dépôts sont sources de halos et de reflets qui parasitent la vision. En outre une partie du cristallin s'opacifie, et le corps ciliaire fonctionne mal ; des anomalies de pigmentation maculaire apparaissent ; des spicules osseux périphériques peuvent se former, avec une mauvaise vascularisation. En phase finale le disque optique devient anormalement pâle. D'abord la vision nocturne est dégradée, le champ visuel se dégrade puis le sujet peut perdre la vue. La cause est que l'activité des lysosomes EPR est dégradée par la chloroquine qui inhibe la phagocytose des segments externes des photorécepteurs éliminés. Il en résulte une perte irréversible de photorécepteurs et une atrophie des EPR...

Certaines cellules de l’œil concentrent cette molécule ; y compris dans l'œil fœtal, in utero (pour l'embryon dont la mère est traitée par de la chloroquine) ;
Les symptômes sont d'abord réversibles, mais ils conduisent à la cécité en cas d’utilisation chronique (durant au moins 4 ans) ou après des doses élevées si le traitement n'est pas stoppé ou adapté.

Le dépistage de cette atteinte doit être fait de manière annuelle après cinq ans d'utilisation, au moins par l'étude du champ visuel.
Tout traitement prolongé devrait impliquer un dépistage au départ, puis tous les cinq ans. le dépistage doit concerner les changements de vision (vision floue, difficulté à concentrer le regard ou vision partielle d'un objet).
.....

Enfin bref, il y en a encore toute une liste supplémentaire ici :
=> https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Chloroquine


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BONUS

L’infectiologue Didier Raoult, tout le monde le voit, le lit, ou en entend parler. La piste thérapeutique qu’il a présenté pour combattre le Covid 19 a été qualifiée de « fake news » sur le site du ministère de la Santé il y a quelques semaines. Mais le ton du gouvernement et de la communauté scientifique est en train de changer, et ses travaux intéressent même Donald Trump. Il est aujourd’hui dans les colonnes du Corse Matin. Qui est donc le professeur Raoult ? Quelques éléments de réponse selon le journaliste Hervé Vaudoit de La Provence : Révélé au grand public par ses chroniques dans « Le Point » et quelques livres à succès, le professeur Didier Raoult est avant tout un infectiologue et un virologue de réputation internationale. Sa carrière hors-normes, il l’a d’abord construite sur la recherche, avec à son crédit quelques découvertes majeures comme les virus géants (mimivirus, marseillevirus…), l’identification de plus d’une centaine de nouvelles bactéries pathogènes ou la mise en évidence du rôle de certains micro-organismes dans des maladies comme la fièvre Q, la maladie de Whiple, les endocardites ou les lymphomes non hodgkiniens. Mais Didier Raoult, c’est aussi et surtout un leader, un chef d’équipe – un chef de bande disent même certains de ses proches -, avec autour de lui une cohorte de scientifiques de très haut niveau qu’il a commencé à rassembler il y a plus de 35 ans et qui lui sont depuis restés fidèles. À ce noyau dur des débuts, il a toujours su rajouter de nouveaux talents, repérés au fil du temps parmi les étudiants qui se pressaient à ses cours et dans ses labos de la faculté de médecine de La Timone. Une réussite d’autant plus extraordinaire qu’elle ne s’est pas jouée à Paris, Washington, Londres ou Shanghai, mais bien à Marseille, où les équipes de chercheurs de niveau mondial ne sont tout de même pas légion.

Né au Sénégal il y a 68 ans d’une mère infirmière et d’un père médecin militaire, Didier Raoult est devenu médecin plus par devoir que par passion. Débarqué à Marseille à l’âge de 10 ans, il en partira à 18 ans pour s’embarquer comme matelot sur un navire marchand, persuadé que son destin aurait le goût salé des aventures maritimes. Le temps de s’apercevoir que le travail en équipage gonfle les biceps mais nourrit peu l’esprit, et le voilà de retour sur le Vieux-Port, la tête et l’ambition en berne. Son père, qui avait déjà conditionné son autorisation d’embarquer à l’obtention préalable du baccalauréat, lui met alors le marché en mains : c’est médecine ou rien. « J’avais un bac littéraire. Aujourd’hui, je ne pourrais même pas rentrer en fac de médecine avec », s’amuse-t-il aujourd’hui. Une fois dans la place, le jeune Raoult se passionne. Et développe, au fil de ses études, un goût prononcé pour la recherche et pour les maladies infectieuses et tropicales, qu’il découvre à la fac puis durant son service militaire à Tahiti. Son premier labo de recherche, il le créé en 1984 après un premier exploit : la mise au point d’une procédure de mise en culture des bactéries très rapide et efficace. C’est avec cette « unité des rickettsies » qu’il commence à constituer son équipe. Michel Drancourt et Philippe Brouqui le rejoignent dès cette époque. Suivront Philippe Parola, Bernard La Scola, Jean-Marc Rolain, Pierre-Edouard Fournier, tous devenus professeurs et tous investis dans le grand œuvre de Didier Raoult : l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, un des six IHU créés ces dix dernières années, aujourd’hui en pointe dans de très nombreux domaines de recherche. Dont, bien sûr, le coronavirus, avec les espoirs de traitement efficace nés des travaux des scientifiques chinois et de l’équipe de l’IHU marseillais.

Pour en arriver là, Raoult n’a jamais cessé de se battre. L’affrontement, la confrontation, la controverse sont pour lui des contextes stimulants. Son talent, ses connaissances et sa capacité à faire travailler les gens ensemble lui ont souvent permis de triompher. Et la carapace qu’il s’est fabriquée au fil du temps l’a toujours protégé des critiques et des mises en cause. « Il a un niveau d’estime de soi très élevé et très stable », confie un de ses proches pour situer le personnage, souvent décrit comme arrogant, cassant, voire méprisant par ses détracteurs. Il est vrai que pas grand monde ne l’impressionne et qu’il ne prend guère de précautions pour dire ce qu’il pense des uns et des autres, surtout de celles et ceux qui disposent d’un pouvoir que lui juge exorbitant ou illégitime. Son IHU à peine inauguré, il s’est ainsi affronté à Yves Lévy, alors patron de l’Inserm, qui est aussi l’époux de la ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn. Résultat : même s’il s’agit d’un des pôles de recherche les plus prolifiques du pays, Méditerranée Infection n’a pas le label Inserm. Pas plus qu’il n’a celui du CNRS, peu ou prou pour les mêmes raisons. Ce qui ne l’empêche pas de produire toujours de la bonne science. Et de donner ainsi des aigreurs d’estomac à tous ceux qui aimeraient le voir trébucher, à Paris mais aussi à Marseille, où son insolente réussite a toujours attisé les jalousies et entretenu les querelles de palais parmi les mandarins qui n’avaient ni son talent, ni ses capacités fédératrices, mais auraient adoré avoir ses moyens.

Didier Raoult s’est appuyé sur les travaux d’un de ses confrères chinois pour mettre au point un traitement qui a guéri la grande majorité des patients à qui il a été administré. Abonné aux revues scientifiques à comité de lecture les plus prestigieuses comme Nature ou Science, il y signe ou cosigne une centaine d’articles chaque année et figure ainsi systématiquement dans le trio de tête des chercheurs hexagonaux en termes de production scientifique. Sauf que son look, son franc-parler et son identité marseillaise l’ont toujours desservi. Lui s’en fiche comme d’une guigne. Car, quel que soit le sujet, les faits finissent souvent par lui donner raison, alors même que ses déclarations sont immédiatement battues en brèche par des armées de pseudo-experts. Qui ont peut-être du mal à admettre que des Marseillais puissent figurer parmi les meilleurs spécialistes mondiaux de l’infection. On l’a encore constaté fin février, lorsque Didier Raoult a présenté la chloroquine comme un traitement potentiellement efficace contre le coronavirus. Utilisée depuis le milieu du XXème siècle dans le traitement du paludisme, cette molécule très bon marché pouvait-elle être une arme décisive contre une nouvelle maladie virale ? « Certainement pas ! », ont affirmé en chœur tout une cohorte de médecins et experts autoproclamés à la radio et sur les plateaux de télévision. À commencer par le ministère de la Santé lui-même, qui a accolé l’étiquette « fake news » sur les annonces de Didier Raoult plus d’une journée durant, parce qu’un journaliste d’un grand quotidien national les avait qualifiées de la sorte. Trois semaines plus tard, patatras ! À accorder plus de valeur aux propos échangés devant les caméras qu’à l’analyse de l’un des infectiologues les plus réputés de la planète, le ministère de la Santé s’est littéralement pris les pieds dans le tapis. Tout comme le directeur général de l’assistance publique hôpitaux de Paris (APHP), qui n’avait pas de mots assez durs contre Didier Raoult fin février au micro des chaînes d’information en continu.

Aujourd’hui, la prudence reste de mise en haut lieu, mais on se garde bien de formuler les mêmes commentaires méprisants. « Ce que je disais à ce moment-là n’a pas germé spontanément dans ma tête, sourit Didier Raoult. Cela s’appuyait sur deux choses : d’une part ma propre expérience, puisqu’ici, à Marseille, nous utilisons l’hydrxychloroquine dans le traitement des infections bactériennes depuis plus de 25 ans. D’autre part les travaux du professeur Zhong Nanshan, un de mes plus brillants confrères chinois, qui a évoqué l’efficacité de la chloroquine dans une conférence de presse le 17 février. » Sauf que, selon Raoult, « à Paris, ils ont beaucoup de mal à admettre que la France ne soit plus le phare de la science mondiale et que les chercheurs plus performants aujourd’hui, c’est en Asie du sud-est qu’on les trouve et plus en Occident. » Les déclarations de l’infectiologue chinois n’ont d’ailleurs pas été relayées en France.

Un essai clinique plus tard, les résultats obtenus à l’IHU Méditerranée Infection recoupent ceux de Zhong Nanshan, confirmant ainsi l’efficacité de la chloroquine dans le traitement du coronavirus. Mieux : associée à un vieil antibiotique, l’azythromycine, la non moins vieille chloroquine a débarrassé du coronavirus plus 90% des personnes porteuses incluses dans l’essai clinique marseillaise. « Et cette combinaison des deux molécules, c’est nous qui l’avons inventée ! », souligne Didier Raoult, prêt à traiter tous les patients qu’on lui amènera pour finir de démontrer l’intérêt de ce cocktail médicamenteux.

Pourquoi a-t-il fallu en arriver là pour que cessent les critiques et que les autorités françaises considèrent enfin que ses déclarations avaient du sens ?

« Le problème, indique l’infectiologue, c’est qu’intellectuellement, ils ont du mal à admettre qu’une nouvelle maladie, un nouveau virus, puissent être traités efficacement par des molécules anciennes qui ne coûtent rien, et pas par une nouvelle prouesse de la recherche pharmaceutique, très chère et très compliquée à industrialiser. »

Raoult sait de quoi il parle. Depuis des années, il plaide pour une révision des modèles économiques de la santé, afin que l’ensemble des molécules existantes, créées pour la plupart au XXe siècle, soient considérées comme un patrimoine au service de l’humanité. « Ce n’est pas le cas aujourd’hui, se désole-t-il, car on abandonne les médicaments qui ne rapportent rien, même s’ils sont efficaces. C’est comme ça que plus aucun antibiotique n’est fabriqué en Occident et que nous avons régulièrement des pénuries sur des molécules très importantes, comme récemment la doxycycline, indisponible pendant 6 mois alors que nous en avons besoin au quotidien pour soigner les gens. »

La question reste entière avec le coronavirus : si l’efficacité de la combinaison chloroquine/azythromycine se confirme, on pourra guérir tout le monde mais cela ne rapportera d’argent à personne. Là était peut-être le noeud gordien.

Pierre Nachbaur

[Message de Tsvi Amar président du consistoire de Marseille concernant le remède du Pr Raoult, qu’il connaît car il est marié avec une juive, sa fille est chomeret Chabbat et ses enfants sont dans nos écoles :
« Je le connais personnellement, il est sérieux et son remède est déjà utilisé en Chine, Israël a commencé hier à l’utiliser. Il est déjà utilisé aux USA et on commence à partir d’aujourd’hui à l’utiliser en France.
Beaucoup de juifs atteints de Corona ont été soigné dans son service et ont guéri.
Vous entendrez beaucoup de bonnes choses sur lui prochainement. »]


Cf. https://www.tribunejuive.info/2020/03/23/le-protocole-du-dr-raoult/


{En attendant, vous verrez beaucoup de commentaires sur le site déjà, le message final n'a pas été apprécié par tous ses lecteurs ! ;) }

Sinon on a ce site aussi :)

==> https://marcelle.media/2020/03/19/mais-qui-est-le-professeur-raoult/



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Suite de l'affaire de la chloroquine ("Corona et chloroquine" (2ème épisode)) :

Quelques anciens exemples (bien avant donc ce nouveau problème du Coronavirus et du covid-19 !) :

• Décembre 2014 :"Pustulose exanthématique aiguë généralisée secondaire à l’hydroxychloroquine" !


[Il s’agit d’une patiente âgée de 54 ans hospitalisée dans notre service pour un syndrome sec associé à une fibrose pulmonaire. L’enquête étiologique a conclu à un syndrome de Gougerot-Sjögren primaire. La patiente a été traitée par une corticothérapie générale associée à l’ hydroxychloroquine à la dose de 400 milligrammes par jour. L’évolution était marquée par l’apparition, à un mois de traitement, d’une éruption cutanée diffuse squameuse et pustuleuse non prurigineuse et une fièvre. La biologie avait montré une hyperleucocytose à 15000 éléments par mm3 à prédominance de polynucléaires neutrophiles et une CRP à 20 mg/L. La biopsie cutanée avait conclu à une PAEG avec absence de signes en faveur d’un psoriasis ou d’eczéma. Le patch test à L’hydroxychloroquine pratiqué au service de pharmacovigilance était positif. Le score du groupe EuroSCAR (Severe Adverse Drug Reaction) était à 4. La conduite à tenir était d’arrêter définitivement l’ hydroxychloroquine avec une bonne évolution clinico-biologique...

La PAEG est une toxidermie médicamenteuse dans plus de 90 % des cas, avec une implication prépondérante des antibiotiques, notamment les β lactamines et les macrolides. Chez notre patiente l’imputabilité de l’ hydroxychloroquine est certaine devant le patch test positif et l’évolution favorable à l’arrêt du traitement.


Conclusion :

Notre observation illustre un effet indésirable assez rare de l’ hydroxychloroquine incitant à une surveillance régulière des malades.]

Cf. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S024886631400890X



• Mai 2004 :

Hallucinations au cours d'un traitement par hydroxychloroquine !
[Chloroquine et hydroxychloroquine peuvent être à l'origine d'effets secondaires graves sur le plan psychiatrique, à type de psychose. Ces manifestations sont exceptionnelles, peu connues, et ont été décrites essentiellement au cours du traitement du paludisme. La présentation clinique de la psychose aux antipaludéens de synthèse est assez homogène d'une observation à l'autre : survenue chez un malade sans antécédents psychiatriques de manifestations à type de délire, hallucinations, épisode maniaque, ou dépression, après un délai de quelques heures à 40 jours...]

Cf. https://www.em-consulte.com/en/article/155018


Quoique ce médicament soit différent, cette affaire m'a rappelé aussi le problème avec le lariam, médicament contre le paludisme très utilisé aussi mais pourtant hyper dangereux et que beaucoup de médecins voudraient aussi interdire, alors que d'autres le considèrent pourtant indispensable pour contrer certaines maladies (!!!)... :/ :/ :/

Vous ne connaissez pas le lariam ?

Demandez donc à notre jeune chanteur Stromae ce qu'il en pense !



Voilà un extrait de l'une de mes publications à ce sujet à l'époque (en juin 2015) :

• Alors que l'interprète de "Formidable" était en pleine tournée en 2015, il avait dû être rapatrié d'urgence de la République démocratique du Congo vers l'Europe...

Le pauvre Stromae victime d'un "bon vaccin" ou d'un "bon médicament" alors ????

Ça fait peur quand-même tout ça :/

=> http://www.lefigaro.fr/musique/2015/06/15/03006-20150615ARTFIG00132-stromae-reagit-il-mal-au-vaccin-contre-la-malaria.php


=> http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/11119-Stromae-annule-sa-tournee-en-Afrique-a-cause-d-un-anti-paludeen


La méfloquine (Lariam) peut entraîner des troubles neuropsychiques :

- anxiété

- paranoïa

- dépression

- hallucinations

- psychose

- cauchemars

- agitation

- confusion des idées

- tristesse inexpliquée

- idées suicidaires

- modification de l'état mental...

(Ces troubles pouvant persister plusieurs mois après la dernière prise !!!)


D'autres effets indésirables potentiellement graves ont également été identifiés :

- réaction allergique (éruption cutanée, choc...),

- palpitations

- troubles du rythme cardiaque

- sensation de brûlure

- fourmillement des extrémités

- engourdissement, faiblesse musculaire, toux sèche, fièvre, maux de tête, troubles visuels, essoufflement..... "OUF !"

Et je publiais un peu plus tard encore à ce propos :

• Stromae revient sur les effets "secondaires" (!) du Lariam :

- évoquant des épisodes de "paranoïa", il raconte que ses proches l'ont fortement soutenu durant cette période sombre. Notamment l'un de ses frères, qui lui a permis d'éviter le pire :

- "Mon frère a eu le déclic, confie Stromae. Il s'est rendu compte qu'il y avait un truc qui allait pas. Et je pense que s'il n'avait pas été là, je me serais sans doute suicidé cette nuit-là. Ca, c'est sûr. Je pèse bien mes mots quand je vous dis ça. S'il n'avait pas été là, je ne pense pas que je pourrais vous parler aujourd'hui."...

Cf. https://m.huffingtonpost.fr/2018/04/09/stromae-se-confie-sur-son-burn-out-et-sa-sante-les-concerts-devenaient-un-peu-moins-un-plaisir-ca-devenait-un-vrai-metier_a_23406251


Après la thalidomide, le médiator contre lequel il a fallu batailler pendant des années, les injections d'aluminium aux nourrissons, le levothyrox pour lequel les autorités s'obstinent encore malgré 9000 plaintes d'effets secondaires, et tant et tant d'autres encore (*)... maintenant le lariam !
A chaque fois les autorités trainent les pieds et ça prend des années même quand ça touche des personnalités connus...


Et on voudrait que l'on continue à faire confiance aux labos !


Et on voudrait nous faire croire qu'il n'y a pas d'intérêts économiques pour nos dirigeants !

:(

Cf. http://m.leparisien.fr/vie-quotidienne/sante/vers-une-action-collective-pour-faire-interdire-le-lariam-11-09-2017-7250721.php


(*) Par exemple :

- ATTENTION : MÉDECINE DANGEREUSE !!!
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2013/02/danger_13.html)


- "DIANE" : PILULES A MERES !!!
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2013/02/diane.html)


Extrait :

« La Dépakine, c'est le scandale des neurologues», confie en privé un éminent professeur de neurologie dans un grand hôpital parisien... (**)
Ça vous rappelle rien ? :/

Le Mediator par exemple ?
Et le Vioxx ?

Et la pilule Diane ?
Et le Distilbène ?
Et l'Isoméride ?
Et le Clioquinol ?
Et l'Eraldin ?
Et le Phenphormin ?
Et le Stilboestrol ?...

Et tant et tant d'autres "médicaments" eux aussi garantis absolument sans le moindre danger !!!!

:(


•••••••


[Voilà !....

Et pour les amateurs de "version longue" ;) .... Ce que je publiais encore un peu plus tard ; c'est à dire plus récemment ! :)

- (...) Tout ces trucs que je citais dans mes articles, ils étaient eux aussi pendant des années considérés comme les vaccins obligatoires de Sanofi "sans danger" (!!!)...

Je ne cite là qu'un bref extrait (et il n'y a malheureusement pas là de vague "théorie du complot"... C'est bel et bien la triste réalité !) :

===> « C’est à cause d’un “inoffensif” (sic) analgésique - on avait torturé des milliers d’animaux pour réussir à le démontrer !!! -, le “Paracétamol”, qu’en 1971 : 1500 personnes ont dû être hospitalisées en Grande- Bretagne (et il y en a eu aussi dans d’autres pays, ne l’oublions pas, car ils sont toujours vendus sous d’autres dénominations !)...

Aux Etats-Unis, “l’Orabilex” a causé des détériorations rénales à issue fatale !...

Le “Stilboestrol” des cancers vaginaux chez des fillettes nées de mères ayant absorbé le “médicament” (après qu’il eut été vanté longtemps comme : “guérissant le cancer” (!))...

“Primodos”, “Aménorone fort”, “Bendectin” et “Debendox” répètent allègrement la tragédie de la “Thalidomide”, et font naître des bébés phocomèles aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne...


... En Août 1978, un tribunal de Tokyo reconnut trois firmes pharmaceutiques coupables d’avoir vendu des médicaments contenant le “Clioquinol”, responsable notamment d’une nouvelle maladie nerveuse, très grave, dénommée “Smon” (“Neuropathie myélo-optique subaiguë”)... Il avait fallu que les Japonais comptent 1.000 morts et plus de 30.000 handicapés, aveugles, aux jambes paralysées, pour que l’attention soit enfin attirée sur sa nocivité. Ce n’est qu’alors qu’on s’est rendu compte que ce produit était aussi le responsable de nombreux morts et handicapés en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Grande-Bretagne, en Belgique, en Italie, en Suède, etc.


... La liste est quasiment infinie, et ne cesse de s’allonger chaque jour davantage :

En février 1996, on apprenait encore que le médicament anti-oestrogène le plus utilisé dans le monde contre les cancers du sein (“Tamoxifène”, “Nolvadex” - ou “Tamofène” pour les laboratoires “Rhône-Poulenc Rorer”) était en fait : "CANCÉROGÈNE" (!) ...


Dans un rapport qui fut publié il y a quelques années par le “Journal of the American Medical Association”, le Dr. L. Leape, du “Harvard School of Public Health”, avait alors calculé que : "180 000 personnes meurent chaque année aux Etats-Unis des suites d'une atteinte iatrogène, soit l'équivalent de trois Jumbo jets remplis de passagers qui s'écraseraient tous les deux jours !!!" ..... » (...)


... Revenons au sujet du Mediator® :

Ce médicament - à vrai dire ce poison anorexigène (!) - est commercialisé depuis 33 ans en France et son efficacité n'a jamais été prouvée pour autant, son SMR est proche de 0 !
Son nom chimique est Benfluorex ; ce qui indique la présence de fluor, plus exactement 3 atomes dans sa composition de base.
Il faut savoir que le fluor sous toutes ses formes est extrêmement toxique pour l'homme.

Le benfluorex qui appartient à la famille des Fenfluramines existe depuis 1971 et sera commercialisé de 1976 à 2009 sans interruption malgré de très nombreuses mises en garde de professionnels de santé.
En vain ! .... (...)


Il n'y a pas que les politiciens qui prétendent à la présidence de la nation qui trimballent des batteries de casseroles peu ragoûtantes ...

Ceux qui président à la "politique médicale" ne sont malheureusement pas plus clairs ! :(

(Cf. https://www.marianne.net/societe/mise-en-examen-dans-l-affaire-du-mediator-mais-nommee-au-comite-d-ethique-de-l-academie-de)



- “Au moins 500 morts, mais aussi des milliers de malades hospitalisés”...

Mais ce n’est malheureusement là que les chiffres officiels, répertoriés....

La réalité comme d’habitude est certainement plus terrible... et il est fort probable que des milliers de personnes - peut-être même des centaines de milliers (?) - en sont aussi les victimes inconscientes !

- « “On compte 3.500 personnes hospitalisées mais il y a sans doute en France des centaines de victimes qui s’ignorent” nous confie cet avocat parisien qui défend déjà douze patientes victimes du médicament. Parmi elles, il évoque le cas de cette femme de 50 ans, qui a pris du Mediator pendant des mois et s’est plainte du jour au lendemain d’essoufflement (...)

La plupart des victimes évoquent des problèmes de vitalité, une sensation d’épuisement, des syncopes et des difficultés respiratoires...

“Même allongée, j’étais essoufflée, j’avais l’impression d’étouffer” confie cette mère de famille de 54 ans : “Les médecins ont mis ça sur le compte de l’asthme... Alors que je n’ai jamais été asthmatique” !...

En octobre 2007, cette maman est hospitalisée à la suite d’un oedème pulmonaire... Elle vit aujourd’hui avec deux valves “mécaniques” et doit prendre un médicament anticoagulant à vie ! »...


Eh oui... comme le disait déjà si pertinemment dès la fin des années 60 le biologiste-humaniste Jean Rostand :

« La médecine est pourvoyeuse de tares. Elle se recrute ses clients, elle crée des hommes qui auront besoin d’avoir recours à elle !... »

(Comme le dénonçait aussi Jules Romains dès 1923 avec son célèbre “Dr. Knock, ou Le Triomphe de la Médecine” !!!) ...


Cf. MÉDIATOR / MÉDIS A TORT ?

==> http://2013-continuum.blogspot.fr/2011/05/medis-tort.html


(**)


http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/05/20/23753-antiepileptique-dans-tourmente


"Miraculeux contre l'acné, le roaccutane pourrait rendre dépressif et même suicidaire !"

... Tous les dermatologues n’ont malheureusement pas ce réflexe de l’information systématique. Ariane Roset le déplore amèrement. L’an dernier, elle a perdu son mari Francis, 57 ans. Il s’est donné la mort alors qu’il était depuis un an sous roaccutane pour traiter son acné rosacé. "C’était quelqu’un qui n’avait aucun antécédent psychiatrique. Il n’était pas fragile. Jamais, il n’aurait pensé à se suicider. On avait plein de projets. On voulait faire le GR 20 cette année en Corse."Mais au fil des mois, Francis devient paranoïaque. "Regarde ! Tous mes boutons sont revenus", s’exclame-t-il un jour sans crier gare. Pourtant il n’y en avait plus. "Il se promenait toujours avec un miroir pour regarder si ses boutons étaient là. Alors qu’auparavant, c’était quelqu’un qui se regardait dans le miroir en sortant de la douche, et c’est tout."

Ariane et Francis consulteront plusieurs dermatologues. "On a vu 4, 5 dermatologues. Jamais, aucun d’entre eux ne nous a parlé des effets secondaires dangereux de ce médicament."

Ils pourront toujours se justifier en arguant que le lien de cause à effet n'a pas été démontré jusqu'ici, même si les effets ont peu à peu été intégrés au sein des notices des différents médicaments contenant de l'isotrétinoïne....

=> https://www.rtbf.be/info/societe/detail_miraculeux-contre-l-acne-le-roaccutane-pourrait-rendre-depressif-et-meme-suicidaire?id=9812072

(Article FB : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=518727475179434&id=100011265574907) ]


•••••••


Et en guise de conclusion (même si là l'auteur semble confondre chloroquine et hydroxychloroquine ; ce qui est quand-même assez inquiétant sur la compétence de certains "professionnels (!) :/ ) :

• La difficulté est de choisir de donner ou pas de la chloroquine à des patients dont la pré-pathologie les met dans le spectre des contre-indications, ou dans un recouvrement assez fort de leur pathologies avec ce spectre.
Notamment sur le plan cardiaque, même si ce n’est pas « commun » (heureusement).
Mais le seul fait d’avoir plus de 65 ans est un facteur à signaler.

Il n’est pas impossible, si les contre-indications sont jaugées correctement, que la chloroquine soit avantageuse pour les mono-pathologies et dans des tranches d’âge données, mais le risque est que ça puisse être long à savoir.

Si on applique le « primum non nocere » à ce niveau, ça reste assez délicat, le gain pourrait n’être « que » un facteur 3 (puisqu’il est trop risqué de le donner à tous les déjà-malades), donc « fin de la partie » n’est pas vraiment le mot : au lieu d’avoir un facteur x30 de dépassement sur la capacité hospitalière (« immunité de horde » non lissée suivant les modèles UK) ou un facteur x8 (« immunité de horde » mais lissée par des mesures « moyennes », mêmes sources, les seules à avoir dit assez fort officiellement à quoi les chiffres de l’immunité de horde correspondraient) on aurait « juste » des facteurs x10 ou x2.5, ce qui veut dire, laisser 9/10 ou 7/10 des malades en rade. Pas d’acceptabilité claire à ce niveau.

Cf. https://www.pauljorion.com/blog/2020/03/24/questions-multiples-sur-lhydroxychloroquine-debut-de-partie-plutot-que-fin-par-timiota/



*************


Corona et chloroquine (3ème épisode)


Eh ben .... Je viens de passer sur un forum de discussions à propos de notre fameuse "chloroquine", ça chauffe dur, très dur ! ...
La "Psychose du Corona" fait vraiment déconner grave les gens.


Plus de dialogue possible, les insultes et agressions verbales fusent plus vite encore que ne tirait Lucky Luke au meilleur de sa forme.

Il n'y a plus d'argumentation posée et réfléchie ... 
Et encore moins sage et bienveillante. 
Tout n'est plus que rage et violence permanente 😥😓😪


Pffffff

Le p´tit "covid-19" aurait été un virus Zombie comme dans la célèbre série Walking Dead, qu'il n'aurait pas engendré moins de rapports conflictuels et tous plus consternants et affligeants les uns que les autres 😟😟😟


Il y a quand-même un problème avec ce produit pharmaco-chimique :

- Oui, quoiqu'en disent certains, la chloroquine est un produit dangereux !

- Oui, l'hydroxychloroquine est moins dangereuse que la chloroquine .... 
Mais "moins", ne signifie pas "pas" 😏

- Oui : pour que l'hydroxychloroquine puisse avoir des chances d'être efficace, il faudrait l'administrer des le début de la contamination au covid-19 (si les choses s'aggravent elle peut alors s'avérer très dangereuse à son tour envers des personnes fragilisées !)



Problème :

On estime - actuellement du moins -, que plus des 80% (peut-être même bien 95% ou plus selon certains) (*) des gens contaminés ne développeront qu'une forme bénigne de la maladie, voire même ne s'en rendront même pas compte d'avoir été contaminé.

(*) {En fait dans le premier cas il s'agit des 20% en moyenne des gens qui présentent de graves complications (liés d'ailleurs le plus souvent à leur âge avancé, des problèmes de santé déjà préexistants, ou alors la prise de médicaments inadaptés qui ont accentué la gravité de la situation au lieu de l'améliorer (!)), et dans le second cas de ceux qui en meurent (à la date du 5 février par exemple, les études réalisées sur les patients en Chine avaient établi un taux de mortalité aux alentours de 2 % "seulement" (!)) ...}
A partir de là, donc, est-ce bien sage d'imposer un traitement avec un produit quand-même pas anodin et si inoffensif que ça, à 100% peut-être pas de la population entière, mais de la population contaminée, dont seulement un très faible pourcentage risque de développer des complications ?

(Complications souvent d'ailleurs liées, comme déjà dit, à un âge avancé ou un état déjà maladif, qui de toute façon serait une contre-indication pour le dit traitement à la chloroquine ou même l'hydroxychloroquine !)


[Et rappelons par ailleurs, que si dans les pays fortement affectés par la malaria ou le paludisme, on en est venu à devoir recourir à des produits beaucoup plus dangereux encore comme le tristement célèbre "Lariam", c'est qu'à force d'utiliser quasi "quotidiennement" l'hydroxychloroquine, un phénomène bien connu d'adaptation des virus et agents pathogènes a mené à la totale inefficacité de ce produit :/ ]


Enfin bref. Même si j'aime bien le Dr.Raoult, et que je n'ai aucune sympathie envers les "décisions médicales" de notre cher gouvernement, je suis plutôt pour la politique de "raison garder", et de ne pas céder à la panique ou la psychose en faisant n'importe quoi sous le fallacieux prétexte que :
 << sinon on vas tous mouriiiiiiiiir !!! >>

😜😛😜😛😜

En passant tiens :

• Le Professeur Jean-François Bergmann, professeur de thérapeutique, une des voix les plus reconnues et écoutées, ne veut pas qu’on déroge aux règles qui garantissent une médecine par les preuves… :

- "Aujourd’hui je ne peux pas prendre le risque, je n’ai pas de preuves solides.
J’ai lu l’essai de Marseille.
Malheureusement il est mal fait et ne peut pas convaincre.
Il est peut-être vrai mais il y a tellement de biais, avec plein de données manquantes que l’on ne peut pas y croire.

Et c’est dommage".



Et le pharmacologue condamne les médecins qui s’apprêtent à le prescrire en dehors des essais en cours :
« C’est croire à quelque chose d’hypothétique.
Si en médecine, on commence à croire aux hypothèses de X ou Y, tout intelligents ou géniaux qu’ils soient, on va faire des bêtises !!! » (*)


Enfin, ouf, bonne nouvelle, nos sauveurs sont là :
"Le laboratoire Sanofi, qui le fabrique, s’est engagé à donner 1 millions de doses ; le laboratoire Novartis également !" 😂



*************


(*) Et des bêtises hein, on peut dire qu'il y en a déjà eu beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup :'(


{{{ Par exemple :

• Aaaaaah les dégâts sur le cerveau des religions modernes que sont le vaccinalisme et le bédouzisme !
:P

Il y a quelque temps par exemple sur la page d'une amie qui demandait ce qui était le plus dommageable pour le mouvement VG, .... Il n'y a pas fallu attendre longtemps pour qu'un vegan réponde "ceux qui ne se complémentent pas de B12" (!)

Ce à quoi j'ai évidemment répondu l'inverse ! ;)
Et là c'était alors le déferlement d'insultes, calomnies et grand n'importe quoi (comme d'hab en fait 😥)

Vous savez quoi ?
Paraît-même que ceux qui refusent de propager l'idée que le végétalisme est contraire à notre nature (d'où l'obligation de recourir à vie aux bienfaits généreusement répandus par l'industrie pharmaceutique !!!), ne seraient en fait que des "dangers pour la prospérité du véganisme" (sic)


Pffffffff

Paraît que je serais - comme tous les VG qui ne se prosternent pas devant la sacro-sainte "Bédouze" salvatrice qui sauvera tous les VG d'une mort certaine et terriblement atroce et affreuse ... - << un véritable poison qui gangrènerait le végétalisme de l'intérieur ; un clanpin qui se prend pour un herbivore >> (re-sic)

Si si .... Comme le clament autant les vaccinolâtres que les bédouzâtres : "Un véritable hérétique qui devrait être mené au bûcher pour oser ainsi contredire "la déesse de la Science" (qui a décrété une fois pour toute que le végétalisme n'était pas une alimentation adaptée à l'être humain, et que si celui-ci voulait ne plus manger de produits animaux se soumettre docilement aux substances médicamenteuses si généreusement offertes par les labos de Monsanto, Sanofi et compagnie !)


Paraît même que mon cher blog "2013 Continuum" sur lequel j'ai publié quand-même quelques excellents dossiers hyper-documentés et dûment référencés ne serait "qu'un torchon malhonnête bourré de sophismes et inepties" (re-sic)...

Et c'est pas un agent du CIV hein qui m'a infligé de telles conneries, non non non.... Un prétendu défenseur de l'alimentation végétalienne (?!?).... Mais en tout cas très grand défenseur de la propagande pour la supplémentation en vitamines artificielles exclusivement fabriquées par les laboratoires pharmacochimiques !!! :(


Nos bédouzistes n'ont vraiment honte de rien et sont finalement devenus, comme tous les vendeurs de vaccins et autres produits pharmaceutiques, des "médica-menteurs" passés maîtres dans la désinformation et la manipulation des faits, des données,... et des consciences !


J'aurais même des actions dans les fameux extracteurs de jus à 1000 euros de Casasnova :O (!)

Et puis paraît aussi que "je m'empiffrerait sans le savoir de denrées enrichies en B12" !!!

Whaou .... Je savais pas que l'on en injectait même dans les salades, les céréales, les fruits et les légumes bio ... On en pulvérise peut-être aussi à notre insu dans les chemtrails ? :D

(Ou alors c'est la fameuse B12 souvent indiquée sur mes boîtes de levure de bière que je saupoudre sur mes légumes et salades depuis tout jeune ; ah mais paraît aussi selon ces mêmes bédouzistes que ce serait faux et qu'il n'y en aurait pas, ni dans la levure ni dans les algues :D )

Mais bon...

J'ai déjà en quelques décennies de militantisme écolo, été confronté aux "viandistes", aux "vivisectionnistes", aux "vaccinalistes", aux "freudistes", aux "nucléistes"... Et même aux "climato-négationnistes" et aux "platistes" (!)

(Sans oublier aussi les "sionistes", et autres "chemtrailistes" !!!)

Pour dire que les insultes, les mensonges, les diffamations et autres assertions calomnieuses je connais :/

Ce ne sont donc pas ces nouveaux "propagandistes de la Bédouze" qui vont réussir avec leurs railleries et mensonges plus consternants les uns que les autres à me faire croire que leurs absurdes croyances - si superficiellement vernissées « DE SCIIIIIENCE » :D - seraient plus pertinentes que les précédentes !!!


Ces gens là oui, contrairement aux promoteurs d'une vie bio et alimentation saine et écolo, seraient plutôt ce "poison qui gangrènerait le végétalisme de l'intérieur" (!)...

Si ce n'est carrément un réel danger pour le végétalisme et même carrément la vie et la santé des "vegans" :(

(Paraîtrait même que les végétaliens n'existaient pas avant la découverte de cette fameuse "vitamine" en 47 !
Et même que le célèbre végétalien Paavo Nurmi ne serait pas végétalien (!) (si si .... Les vegans bédouzistes nous l'affirment il faut les croire !!!!) Pfffffffffff


Vous ne connaissiez donc pas nos si fervents Témoins de Bédhouzah !
:D :D :D

Enfin bref ....
Revenons-en aux choses sérieuses :
- « La Dépakine - commercialisé par Sanofi (!) -, c'est le scandale des neurologues », confie en privé un éminent professeur de neurologie dans un grand hôpital parisien... (*)

Sans même évoquer les vaccins, ça vous rappelle rien ? :/
Le Mediator par exemple ?
Et le Vioxx ?
Et la pilule Diane ?
Et le Distilbène ?
Et l'Isoméride ?
Et le Roaccutane ?
Et le Clioquinol ?
Et l'Eraldin ?
Et le Phenphormin ?
Et le Stilboestrol ?
Et le Lariam ?
Et le Protelos ?...


Et tant et tant d'autres "médicaments" eux aussi souvent à leurs débuts garantis absolument sans le moindre danger !!!!

Comme le Champix ou le Zyban aussi, qui prétendaient à arrêter de fumer .....
(En rendant fou et en tuant ! :/ )

Pour ceux qui sont pas au courant, je leur suggère notamment mes précédents dossiers sur le sujet :

=> ATTENTION : MÉDECINE DANGEREUSE !!!
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2013/02/danger_13.html)


=> "DIANE" : PILULES A MERES !!!
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2013/02/diane.html)

...


[N'hésitez surtout pas à faire vos propres recherches sur tous ces bons produits de l'industrie pharmacochimique, et ne comptez pas sur les pseudo décodeurs officiels des grands médias sous la coupe financière des gros labos comme Pasteur Merieux Sanofi et compagnie pour vous informer de tout ça !] }}}



Et on peut aussi revoir mes deux précédents articles sur le sujet :
• 1er épisode de la première trilogie (eh oui, on reconnait bien là un fan de la saga StarWars ;) )
1)=> https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=522706288641943&id=100027077293582

• Second épisode de la trilogie :
2)=> https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=523067191939186&id=100027077293582


En guise de conclusion :
Je lisais ça récemment dans un courriel que je venais de recevoir (des dizaines par jour.... J'en ai bien 300 en attente même malgré le confinement (!) :/ ) :
- Il ne s’agit pas d’un traitement naturel !
C’est une molécule de synthèse, de son vrai nom “hydroxychloroquine”, qui associe du chlore et de la quinine à un groupement alcool “OH”.

Bref, de la parfaite chimie moderne, avec un effet poison bien établi dès 2 grammes par jour…

Cette molécule est classé comme “vénéneuse” et je peux vous assurer que c’est mérité.

On déplore déjà des morts, en Afrique et aux Etats-Unis, à cause d’une surdose légère par des personnes qui ont voulu se traiter contre le coronavirus. (!!!)

Donc aujourd’hui, après avoir étudié le dossier autant que possible, je préfère vous dire que, pour ma part, j’estime qu’il n’y a pas encore de bonne raison de croire en l’efficacité de la chloroquine. (...)


Rappelons que nous sommes dans une période particulièrement troublante avec un nouveau virus très mal connu, qui déclenche une maladie qu’on ne connaît pas, pour laquelle on ne dispose d’aucun traitement naturel ni conventionnel éprouvé. Dans ce cadre, il est possible, en théorie, que la chloroquine soit efficace, tout comme il est possible que l’huile essentielle de menthe, ou l’aspirine, ou le chocolat au lait, soient efficaces…

On n’a strictement aucune preuve aujourd’hui. Ceux qui vous affirment le contraire sont de doux rêveurs.

C’est juste qu’on n’en sait rien.

En revanche ce qu’on sait, aujourd’hui de façon certaine, c’est que :
- La chloroquine a bel et bien montré qu’elle inhibe la réplication du virus SARS-CoV-2 lors d’expériences in vitro (cultures de cellules en éprouvettes) ; Par le passé, la chloroquine a déjà montré cette efficacité sur de très nombreux virus différents ; par contre, elle a toujours échoué lors des tests sur des organismes vivants.

- La chloroquine a souvent été essayée contre des maladies virales respiratoires chez l’être humain : cela n’a jamais fonctionné ; Les Chinois, qui affirment avoir utilisé la chloroquine avec succès contre le coronavirus, n’ont fourni aucune donnée, aucune preuve de ce qu’ils avancent.

- Le Pr Raoult n’affirme pas directement avoir guéri la maladie : il affirme avoir observé une baisse de la charge virale .

Or, on sait que les formes les plus graves des autres maladies respiratoires à coronavirus (SARS-CoV-1 et MERS-CoV) sont elles-aussi associées à une baisse de la charge virale (étude de 2016 parue dans Nature) ....

Dans son étude, qui portait sur 26 patients, six ont été considérés comme “perdus de vue” et donc leurs résultats n’ont pas été inclus.
Or, il s’est avéré que parmi eux, trois ont été transférés en réanimation, un est décédé, un n’était, finalement, peut-être pas malade, et un a souhaité interrompre son traitement à cause d’effets secondaires. ...

(Cf. https://www.santenatureinnovation.com/chloroquine-je-ny-crois-pas-pour-linstant)


- "Comme on connait les complications possibles de la chloroquine, tout médecin qui s'intéresse au sujet saura suivre son malade comme le fait le docteur Raoult" (*)
Eh oui, tout est là :

Pas d'automédication !!!

Et des médecins compétents avec ce médicament qui puissent bien suivre leurs patients traités avec la chloroquine ou l'hydroxychloroquine, qui, c'est une réalité, sont toxiques et peuvent s'avérer très dangereuses si utilisées sans précautions !!!

(*) https://www.sudradio.fr/societe/dr-gerard-delepine-quand-on-nous-dit-que-la-chloroquine-est-dangereuse-cest-un-mensonge/


Et là un site intéressant qui retrace bien toute la saga de cette nouvelle maladie qui s'est transformée en épidémie puis en pandémie :
==> https://laviedesidees.fr/Savoir-et-prevoir.html


Bref extrait à propos du sujet qui nous intéresse ici :
<< ••• Autour de la maladie Covid-19, les informations sont foisonnantes, de qualité inégale, partagées largement, et évoluent à une vitesse phénoménale.
Sur le plan scientifique, on a souligné l’importance inédite prise par les preprints, les articles soumis à publication mais non encore revus ni acceptés, qui permettent un partage beaucoup plus rapide des données et des résultats, avec néanmoins le risque de prêter crédit à certaines publications bancales qui ne passeront pas le peer-review (« ‘A completely new culture of doing research.’ Coronavirus outbreak changes how scientists communicate », Kai Kupferschmidt, Science, 26 février 2020).

La controverse autour de l’administration d’hydroxychloroquine aux malades du Covid-19 a également illustré le conflit qu’il peut y avoir entre la logique de la rigueur scientifique (un résultat n’est pas vrai tant qu’il n’a pas été démontré dans les règles) et celle de l’urgence thérapeutique (dans une situation de vie ou de mort, on fait feu de tout bois tant qu’on ne nuit pas aux malades, et a fortiori s’il y a des signaux encourageants). ••• >>


Oui, vous avez remarqué hein :
"Tant qu’on ne nuit pas aux malades"

Et toute la difficulté est là : il y a un risque de nuire aux malades !

Rappelez-vous de ce que me disais mon ami médecin dans mon premier article de cette première trilogie :


Il ne faudrait pas faire du combat contre le coronavirus une victoire à la Pyrrhus !...

[C'est à dire en détruisant tout et causant beaucoup de dégâts (!)
"Une victoire à la Pyrrhus est une victoire chèrement acquise, au résultat terrible pour le vainqueur, matériellement et humainement. Elle s’avère ruineuse par la suite, obérant le résultat final !"...]



Et là, dans cet article on entend un grand ponte - l'ancien Patron de la Haute Autorité de la Santé, Jean Luc Harousseau - nous dire que ces collègues qui s'opposent à la chloroquine sont : "des frileux qui restent trop sur leur rigueur. Des gardiens du temple"...

Mais maintenant s'emporte le professeur : "Là, on s'en fout des gardiens du temple. Ce qu'on veut c'est trouver vite des solutions".

"Le propre des grands dirigeants politiques, c'est de savoir prendre des risques !" (Sic) (**)


Cf. https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/coronavirus-nantais-jean-luc-harousseau-ancien-patron-haute-autorite-sante-prescrit-chloroquine-1805378.amp


M'ouais ....Qui les prend les risques en fait ?

Le politicien (dont on se souvient avec l'affaire du sang contaminé ou même des hormones de croissance qu'ils sont peut-être parfois "responsables" mais "jamais coupables" (!)) ?


Ou le médecin ?... Ou le malade/cobaye ???

(De toute façon, quel que soit le coupable ou le responsable, ce sera toujours lui qui devra en payer dans sa chair les conséquences !)



N'oublions pas que dans la quasi majorité des cas, comme pour les enfants et adolescents, les personnes même bien plus âgées qui suivent fidèlement une véritable "alimentation saine" à la Geffroy (Bio et VG à 100%), et qui se soignent à l'homéopathie ou médecines dites "naturelles", n'ont absolument rien à craindre de la contamination par ce virus !!!

Pourquoi alors risquer de démolir leur bonne immunité naturelle en leur faisant avaler un produit potentiellement toxique "en prévention très aléatoire de risques supposés" ???



(**) Mais ne soyons pas injuste envers ce Professeur, car si l'on prend la peine de lire intégralement tout cet article, il dit aussi clairement, au delà du titre qui s'avère finalement trompeur... Que "c'est dangereux !" :

=> Selon Jean Luc Harousseau, ce protocole, doit s'appliquer mais uniquement aux malades hospitalisés, les cas les plus graves, les patients suivis dans nos hôpitaux. Il préconise une surveillance quotidienne de l’électrocardiogramme, "car il y a des risques à prendre en compte" rappelle-t-il.
Jean Luc Harousseau exclut donc totalement ce traitement pour la médecine de ville et les patients en relative bonne santé, comme 80% des personnes atteintes du Covid19. "Ces patients n'en ont pas besoin" explique le Nnantais et de plus "il y a un risque cardiovasculaire avéré"...
Pour le Professeur Harousseau, le traitement s'adresse donc uniquement aux personnes malades, hospitalisées et suivies.

Personne d'autre !!!



Bon, cela étant dit, le premier épisode de la seconde trilogie de cette nouvelle "guerre des étoiles" se prépare ;) (Et j'y parlerais notamment d'homéopathie et d'écorce de quinquina ... plus naturel que la fameuse chloroquine qui en est pourtant issu (il y a déjà très longtemps certes, dans une lointaine galaxie ..... 😉))



*************


Toujours pas le premier épisode de la seconde trilogie (Même les Jedis sont confinés 😁)...
Mais un épisode bonus à la première trilogie 😏


« L’hydroxychloroquine n’est pas anodine car elle peut provoquer des troubles du rythme cardiaque graves pouvant être fatals !!! »

[Et pendant ce temps :
=> Deux études chinoises ont récemment montré que "10 jours après le début des symptômes, 90% des gens qui ont une forme modérée (de la maladie) ont une charge virale contrôlée".
En clair :
- "Hydroxychloroquine ou pas, le résultat aurait été similaire !!!!!" ]


Tiens.... dans la suite de mes précédentes infos "sur les vieilles publications consacrées à ce produit bien avant que l'on imagine même un jour l'existence du covid-19" ;) ...
Voici ce PDF de 2004-2005 :
- "Molécule à index thérapeutique étroit, la chloroquine est à l'origine d'intoxications aiguës graves !
Leur sévérité est essentiellement liée aux troubles cardiovasculaires provoqués par son action quinidine-like. (...)

Au milieu des années 80, une augmentation de l'incidence des intoxications aiguës a été observée en métropole.
Elle faisait suite à la publication d'un ouvrage, heureusement rapidement interdit à la vente, mentionnant la chloroquine comme médicament à utiliser en cas de tentative de suicide.


La parution d'un livre similaire en Allemagne fut accompagnée également de passages à l'acte.
(De plus, la chloroquine est très fréquemment retrouvée dans les «armoires à pharmacie» des familles ayant séjournées dans une zone impaludée) ...
L'intoxication aiguë est caractérisée par sa gravité, sa soudaineté et la précocité d'apparition des troubles cardiovasculaires ainsi que par son évolution imprévisible : alors que le tableau clinique est rassurant, elle peut évoluer brutalement vers un arrêt cardio-circulatoire.
Les premiers signes cliniques apparaissent 1 à 3 heures après l'ingestion de la molécule et associent troubles cardio-vasculaires, neuro-sensoriels, digestifs, respiratoires et hydro-électrolytiques.
Lors d'intoxications massives, ce délai peut être seulement de quelques minutes avec l'apparition d'emblée d'un collapsus voire d'un arrêt cardiaque ...


Enfin bref, il y en a 9 pages bien tassées comme ça !!! 😝


(Cf. https://www.ata-journal.org/articles/ata/pdf/2005/02/ata2005204.pdf)


{Et ça c'était 10 ans plus tard - en 2015 donc :) - :
- Les intoxications par hydroxychloroquine sont rares mais, comme celles à la chloroquine peuvent menacer le pronostic vital !
Eh oui ...
=> L’intoxication à l’hydroxychloroquine peut être responsable de troubles cardiovasculaires gravissimes !!!

(Cf. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2352007815000384)


[Et ça en 2008 :
- L’intoxication par la chloroquine est une intoxication moins fréquente depuis une dizaine d’années... (!)
La toxicité principalement cardiaque met en jeu le pronostic vital sans coma annonciateur.
L’intoxication est grave à partir de 2 grammes, souvent létale au delà de 4 grammes.....

(Cf. https://urgences-serveur.fr/intoxication-a-la-chloroquine,293.html)]


Enfin bref, ça c'était pour les victimes de toutes ces théories du complot qui nous serinent que "la chloroquine est sans danger" et que "c'est encore un sale coup de Macron de nous faire croire le contraire" (!) 😡 }


Après ce petit retour en arrière de 5, 12 et 15 ans...
Les News maintenant :

• La toxicité cardiaque de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine est dose-dépendante et des cas d’arythmies graves ont été rapportés lors de surdosage mais aussi à dose thérapeutique !....

• Actuellement expérimentée dans plusieurs pays dans la lutte contre le virus, l'hydroxychloroquine (connu en France sous le nom de Plaquénil, utilisé contre le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde), peut provoquer de nombreux effets secondaires dont des troubles cardiaques et neurologiques.

Et un surdosage peut être dangereux, voire mortel !


• L’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a signalé 10 cas de toxicité cardiaque dans la région suite à des prises de chloroquine !...

Face à des symptômes évocateurs du Covid-19, ces personnes auraient consommé du Plaquenil (hydroxychloroquine), nécessitant parfois « une hospitalisation en réanimation »...


• Présentés comme un remède miracle face au Covid-19, ces médicaments sont parfois utilisés en automédication alors qu’ils peuvent être dangereux pour la santé. Plusieurs patients en ont fait l’expérience en Nouvelle-Aquitaine !


Eh oui... Déjà des dégâts 😢😪😓
On a aussi pu voir dans les commentaires de cet article le cas de ce couple d'américains, qui, suite au discours de leur Président Trump, s'est auto-intoxiqué à l'hydroxychloroquine, le mari étant mort sur le coup et sa femme en piteux état (Et le pire c'est qu'ils avaient seulement peur de mourir du covid-19, ils n'étaient même pas malades...) 😖




Il y a également un passionnant témoignage dans un article de la presse franco-russe (Sputnik-News (*)) :
- Pour le docteur Aimé Bonny (éminent cardiologue, spécialiste du traitement des troubles du rythme cardiaque et de la mort subite), l’association de la chloroquine combinée à l’azithromycine est néfaste pour le cœur dans la mesure où il y a un risque que les effets secondaires de ces deux molécules emballent le rythme cardiaque chez certains patients à risque !...

Concernant la chloroquine, déjà largement utilisée dans le traitement de la malaria et contre certaines affections rhumatismales, il alerte davantage sur le dosage et la longueur du traitement nécessaires pour le traitement du Covid-19, craignant une automédication préventive :
=> « Qui risquerait de faire encore plus de mal que le coronavirus » !!! (...)

• Concernant le décès aux États-Unis qui serait dû à la prise de chloroquine, c’est un rappel que ce médicament est une drogue, potentiellement mortelle de surcroît lorsqu’elle est prise en dehors de tout contrôle médical.

Comme toujours, l’automédication est dangereuse et peut entraîner la mort quand elle est effectuée sans contrôle sur le dosage, sur des maladies sous-jacentes ou encore sur la durée de traitement... » (**)


•••••••••••••


(*) Sources des News :
- https://fr.sputniknews.com/afrique/202003271043407794-covid-19-un-cardiologue-camerounais-met-en-garde-contre-le-traitement-du-professeur-raoult/

- https://rue89bordeaux.com/2020/03/alerte-sur-des-troubles-cardiaques-lies-a-la-chloroquine-en-nouvelle-aquitaine/

- https://www.sudouest.fr/2020/03/30/chloroquine-et-hydroxychloroquine-pourquoi-faut-il-rester-tres-prudent-a-ce-stade-7372971-10980.php

- https://actu.orange.fr/france/coronavirus-des-cas-d-intoxications-apres-l-usage-de-chloroquine-en-automedication-magic-CNT000001oWPuz.html

- https://www.rfcrpv.fr/chloroquine-point-dinformation/




(**) A noter trois autres questions/réponses dans cet article (pour ceux qui ne prendraient pas le temps de lire l'intégral de mes sites référencés ;) )
• Sputnik France : Qu’est-ce que cette pandémie va changer dans le traitement de la malaria en Afrique ? Doit-on s’attendre à des pénuries de médicaments à base de chloroquine s’il y a une ruée mondiale des malades infectés par le Covid-19 ?
- Pr Aimé Bonny : « Rien, fort heureusement, car la chloroquine n’est plus le traitement de première ligne pour soigner la malaria.
Il a été démontré de très nombreuses poches de résistance du parasite plasmodium falciparum à la Nivaquine, notamment. ...»
(D'où d'ailleurs l'utilisation encore plus dangereuse du très toxique "Lariam" (!!)... Le parasite lui devient de plus en plus résistant.... Mais pas le corps humain ! :/ )


• Sputnik France : En Afrique, il y a très longtemps que l’on traite la malaria avec des médicaments à base de chloroquine. Comment expliquez-vous que, tout à coup, en France, on semble (re)découvrir cette molécule ?
- Pr Aimé Bonny :
« Non, la France ne redécouvre pas cette molécule. La chloroquine et l’hydroxychloroquine sont des dérivés de la quinine extraite du quinquina (une écorce venant d’Amérique du sud, ndlr).

Ces dérivés sont largement utilisés en Occident dans des indications cardiologiques (traitement des arythmies cardiaques) avec la quinidine, ou rhumatologiques (traitement du lupus) avec l’hydroxychloroquine (Plaquenil).

Les pays endémiques pour la malaria ont longtemps et largement utilisé la chloroquine (Nivaquine). Si en Occident, on préfère sa forme chimique avec le radical –OH, c’est parce qu’elle est mieux tolérée.

Que ce soit pour soigner le paludisme, comme les maladies rhumatologiques, le dosage est très inférieur (300 mg/j en moyenne) à celui prescrit pour le Covid-19 (600 mg/j).
De surcroît, le traitement contre le paludisme est de courte durée –3 à 5 jours avec 300 mg/j après une dose de charge de 900 mg le premier jour.
Il en va de même dans le traitement antirhumatismal (200 à 400 mg /j).
Or, la chloroquine est réputée pour avoir une très faible marge thérapeutique (la différence entre la dose efficace et toxique, ndlr). Autrement dit, une surdose de 200 à 300 mg/j pourrait être fatale !... »


• Sputnik France : Pourquoi le Conseil scientifique nommé par Emmanuel Macron ne s’appuie-t-il pas sur les travaux réalisés dans le traitement de la malaria pour juger du bien-fondé de la combinaison préconisée par le Pr Raoult ?

- Pr Aimé Bonny : « C’est sans doute parce que l’utilisation routinière de la chloroquine, en Afrique, n’a jamais associé deux molécules (hydroxychloroquine et azithromycine) dont les effets secondaires combinés sont néfastes pour le rythme cardiaque.
L’effet de cette association est d’ailleurs visible à l’électrocardiogramme.
Elle peut provoquer, chez certains patients, des anomalies responsables de l’emballement du cœur (torsade de pointes).
Ce sont les effets secondaires combinés de ces deux molécules qui provoquent ces troubles.
C’est aussi la raison pour laquelle le traitement préconisé par le professeur Raoult n’a pas reçu, à ce jour, une autorisation officielle dans la plupart des pays durablement impactés par la pandémie.
La France n’est pas la seule concernée par cette polémique... »






A SUIVRE !!!










43 commentaires:

  1. En complément :

    •... Entre-temps, les conclusions d'un nouvel essai chinois sont venues doucher l'enthousiasme de certains médecins français : au bout de sept jours, aucune différence n'a été constatée entre deux groupes de patients dont l'un a été traité avec de l'hydroxychloroquine et l'autre avec un placebo. Damien Barraud, médecin réanimateur au centre hospitalier régional Metz-Thionville, est en colère contre la communication de Didier Raoult, qu'il qualifie de « désastreuse » et qu'il juge responsable d'une certaine désorganisation de la prise en charge, au sein des établissements de soins, aux prises avec l'épidémie.
    (...)
    Ma consœur spécialiste des maladies infectieuses, bien que surchargée de travail, commence à avoir des discussions un peu houleuses avec certains collègues puisqu'elle partage notre position qui est de ne pas sortir des clous des autorisations de mise sur le marché et des essais cliniques en cours.

    L'argument de beaucoup de médecins qui sont en faveur d'une prescription de la chloroquine à grande échelle, c'est celui de l'urgence de la situation.
    D'aucuns expliquent qu'on n'a pas le temps de mettre en place des études randomisées et que c'est la médecine moderne qui a imposé des protocoles dont nous devrions nous passer aujourd'hui.
    C'est absolument faux et absolument pas éthique de proposer cela aux malades de manière sauvage et non encadrée.

    On peut monter des études randomisées dans l'urgence, ce n'est pas un souci. C'est éthique aussi d'avoir recours à un placebo, nous l'avons récemment fait dans le domaine de l'arrêt cardiaque pour tester l'adrénaline.
    Je veux dire par là que nous serions face à une maladie qui tue 100 % des patients diagnostiqués, je m'alignerais sur cette campagne de prescription, mais ce n'est pas le cas ici.

    Plus les malades sont graves, plus la situation générale est grave, plus nous devons être carrés et ne pas nous éparpiller.

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    1. - L'argument d'urgence n'est donc pas recevable pour vous ?
      - Non. Nous pouvons monter des protocoles d'études en urgence, avec des designs particuliers, dans lesquels on peut déjà éplucher les données rapidement, dès 15 jours. C'est d'ailleurs ce qu'il faut faire.
      Les premiers résultats de l'essai européen Discovery sont attendus d'ici une quinzaine de jours, justement. Peut-on se permettre ce délai sachant que des gens continuent de mourir actuellement ? On peut tout à fait se le permettre, et ce pour plusieurs raisons.

      La première, c'est que, quelle que soit la molécule étudiée, nous devons absolument nous assurer qu'on ne fera pas plus de mal que de bien en l'administrant !!!

      => On n'aura rien gagné si les effets indésirables sont plus problématiques que les effets bénéfiques, au bout du compte !...


      Ensuite, l'histoire de la médecine et particulièrement de la réanimation regorge de cas qui nous incitent à la prudence.
      Dans le domaine de la virologie, par exemple, on sait que la chloroquine a des effets positifs sur le chikungunya in vitro.
      In vivo, la molécule aggrave les symptômes.

      En réanimation, on sait que certains malades réactivent des virus comme l'herpès ou le cytomégalovirus.
      On a testé des antiviraux sur ces malades pour se rendre compte qu'effectivement, la charge virale diminuait dans le sang, mais que les malades mouraient davantage.
      Il faut absolument arrêter de penser que parce que les mesures de charge virale baissent, il y aura nécessairement un impact sur le pronostic.
      C'est un raisonnement trop simpliste.

      Après, on espère tous que l'équation « mise en place d'un traitement = gain de chance pour le patient » se vérifie.
      C'est pour ça qu'on travaille.

      Mais ce qui se passe dans une boîte de Petri n'est pas ce qui se passe dans un animal, n'est pas non plus ce qui se passe chez un sujet sain, et encore moins ce qui se passe chez un sujet malade !
      (Cf. https://www.nouvelobs.com/rue89/20200326.OBS26612/je-suis-monstrueusement-en-colere-contre-didier-raoult-sa-communication-a-desorganise-nos-services.html)

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  2. En passant ;)

    ...
    L’emballement médiatique autour de la chloroquine, liée à une étude française pourtant très problématique, peut en effet se comprendre par des mécanismes hélas très classiques:
    présupposé erroné selon lequel un chercheur parle nécessairement au nom de la communauté scientifique ;
    présupposé erroné selon lequel un chercheur au passé prestigieux est forcément toujours à la pointe de la recherche, respectueux des bases de la méthode scientifique, et insoupçonnable d’inconduite scientifique ;
    présupposé erroné selon lequel un chercheur isolé qui crie victoire a de bonnes raisons de le faire, et ne saurait être victimes de biais ou d’illusions ;
    désintérêt pour les signaux d’alerte relatifs aux points précédents ;
    inculture quant à la nature et la qualité variables des études scientifiques ;
    incapacité de lire les études ou d’analyser les données ;

    Ah si quand même, je me permettrai d'ajouter ce passage que je commenterai par la suite brièvement spécialement à l'attention de tous les abrutis qui me lisent et qui auraient du mal à comprendre mon approche :
    Comme beaucoup d’autres – qui revendiquaient toutefois moins d’autorité en la matière – le Pr Raoult a longtemps minimisé la crise en cours et les risques à venir. « Ce n’est qu’une infection respiratoire virale de plus » (France 3, 31 janvier 2020)… « Ce coronavirus n’est pas si méchant […] Sans être devin, je doute que le virus chinois fasse augmenter de manière très significative, chez nous tout au moins, les décès par pneumonie. » (JDD, 1er février 2020). Plus tard dans le mois, l’expert persiste et signe : le virus « n’est pas plus dangereux » que ceux impliqués dans les épidémies de grippe saisonnière (La Marseillaise, 26 février).
    Maintenant mon commentaire.

    Imaginons que Didier Raoult ait dès fin janvier averti les autorités qu'un drame allait arriver avec ce nouveau coronavirus qui n'avait rien de comparable à une grippe saisonnière, et qu'en même temps il avait préconisé à la fois des mesures de prévention (confinement, distanciation, lavage des mains, etc.) ET un médicament pouvant s'avérer potentiellement utile dans le cas présent, à savoir l'hydroxychloroquine, est-ce qu'il n'aurait pas été un peu plus pris au sérieux ?

    Cf. "Chroniques du têtard mouillé :
    Un peu plus sur Raoult (et après on arrête)"
    (https://sogeco31.blogspot.com/2020/03/un-peu-plus-sur-raoult-et-apres-on.html)

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  3. Le médicament est "à marge thérapeutique étroite" !
    Ce qui signifie que les surdosages peuvent survenir rapidement, avec des conséquences excessivement graves !!!

    Eh oui ...
    Cf. "Covid19 & chloroquine : à propos d’une étude très fragile, et d’un dangereux emballement médiatique et politique" (22 mars 2020)
    => https://curiologie.fr/2020/03/chloroquine/

    Un autre extrait :
    •... En France – et désormais aux États-Unis – la chloroquine subit un traitement médiatique absurde, et une starification complètement irresponsable.
    La raison est peut-être, en partie, à chercher du côté des fausses représentations des journalistes qui traitent actuellement le dossier Covid19, et d’un manque de compréhension de la méthode scientifique, handicaps que nous avons abondamment analysés par ailleurs (...)

    Raisons d’un tel triomphalisme ?
    D’une part, une étude in vitro (« dans la verrerie », par opposition à « sur le vivant ») suggérant un effet d’une molécule connue sur des cellules infectées par le virus SARS-Cov-2 responsable du Covid19.
    D’autre part, une lettre d’une page envoyée par des chercheurs chinois à une revue scientifique, relayant un communiqué de presse du gouvernement affirmant – sans fournir le moindre détail – l’existence de bénéfices à une thérapie intégrant ce traitement.

    Et, fondamentalement, rien de plus.


    Cette déclaration du Pr Raoult, au nom de son institut, était donc parfaitement effarante.

    Jamais une seule étude, encore moins menée en éprouvette, ne suffit à valider l’efficacité et la sécurité d’une molécule pour l’être humain.

    Pointé du doigt pour cette très coupable légèreté par plusieurs journalistes, dont nos confrères du Monde, le titre de la fameuse vidéo sera modifié.

    Chloroquine et molécules analogues
    – le traitement assurant prétendument la « fin de partie » – sont bien connues des chercheurs en virologie, puisqu’elles entravent la fusion entre la membrane de certains virus et celle des cellules du corps humain.
    Elles ont ainsi été testées par le passé dans de nombreuses crises épidémiques, « au cas où » (ce qui est parfaitement rationnel). Malheureusement, essentiellement sans succès au-delà de l’in vitro.
    Autrement dit, un succès de laboratoire avec la chloroquine est, bien souvent, prélude à une déception (ce que ne manquent pas de rappeler d’autres chercheurs…).


    • Un enthousiasme inexplicable, mais communicatif…

    Comment expliquer un tel manque de précaution dans les médias ?
    Par le poids de la « lettre » chinoise, publiée dans une revue scientifique ?
    On l’a dit, ce n’est pas une étude, une simple communication qui ne donne aucun élément d’analyse utile ou pertinent sur les cas.

    Par le fait que la molécule fait parler d’elle ailleurs qu’en France ?
    En effet, de façon pragmatique – c’est-à-dire faute de mieux et faute de preuves – plusieurs pays intègrent déjà (ou utiliseront rapidement) la chloroquine dans l’arsenal des traitements administrés aux cas les plus extrêmes.
    Le médicament est à marge thérapeutique étroite (ce qui signifie les surdosages peuvent survenir rapidement, avec des conséquences excessivement graves dans les cas d’importants surdosages), mais il est bien connu des médecins du monde entier. Il n’est pas administré à la légère, et toujours dans l’espoir d’une synergie avec des autres traitements, dans des cas qui n’ont rien de bénins. ....

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    1. Un p´tit commentaire en passant (parmi les très très très nombreux sous l'article de "curiologie .fr" ) :
      - Il existe de nombreux papiers à propos des antiviraux utilisés dans le traitement des coronavirus depuis 2003 ( SARS-Cov-1, MERS, SARS-Cov-2).
      Il n’y a absolument AUCUNE étude qui montre en termes cliniques le moindre bénéfice de ces produits, alors qu’il existe 17 ans de recul...
      On est en droit de douter de l’efficacité de ces antiviraux.

      La seule étude sérieuse est l’essai LOTUS avec le Kalétra qui est négatif . Cet essai contrôlé randomisé versus placébo manque cependant de puissance statistique ( 200 personnes).
      On se souvient des recommandations de la HAS concernant l’utilisation de l’oseltamivir systématique en cas de fièvre lors de la grippe H1N1.
      15 ans d’enquêtes ont démontré l’enfumage du laboratoire Roche avec la complicité des agences sanitaires pour faire croire à l’efficacité de ce produit pour prévenir les complications de la grippe.

      On peut craindre une réédition de cette histoire avec l’épidémie actuelle en pire !

      De plus en plus de collègues influencés par ce battage médiatique sont prêts à utiliser l’association hydroxychloroquine-azithromycine . Les réponses du Pr Raoult au journaliste de Marianne sont consternantes :
      « C’est contre-intuitif, mais plus l’échantillon d’un test clinique est faible, plus ses résultats sont significatifs. Les différences dans un échantillon de vingt personnes peuvent être plus significatives que dans un échantillon de 10.000 personnes. Si on a besoin d’un tel échantillonnage, il y a des risques qu’on se trompe. Avec 10.000 personnes, quand les différences sont faibles, parfois, elles n’existent pas. »
      Cette phrase prétend rayer l’ensemble de la médecine fondée sur les résultats d’essai contrôlés randomisés depuis 1945 ; donc des essais contrôlés de bonne qualité sont absolument nécessaires ; plusieurs sont en cours et c’est tant mieux...

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    2. Ben oui hein ... :(
      => "La chloroquine peut provoquer des effets secondaires graves !!!"

      Surtout, elle ne peut et ne doit pas être prise sans accompagnement médical.
      L'ARS de Nouvelle-Aquitaine précise que : "La prescription de cette molécule est systématiquement accompagnée d’une surveillance médicale (notamment par monitoring cardiaque) permettant d’adapter son dosage et de limiter ainsi les risques."

      Les effets secondaires de la chloroquine sont surtout cardiaques. Et puis elle ne réagit pas bien avec les neuroleptiques, les antidépresseurs ou encore les diurétiques
      . Enfin, si vous prenez de votre propre chef de la chloroquine mais que vous manquez de potassium dans le sang, le risque cardiaque est "fortement majoré" prévient l'ARS. ...

      Cf. https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/covid-19-plusieurs-personnes-intoxiquees-a-la-chloroquine-en-nouvelle-aquitaine-1585542697

      FRANCEBLEU.FR

      Coronavirus : plusieurs personnes intoxiquées par un dérivé de la chloroquine en Nouvelle-Aquitaine

      L'Agence Régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine annonce dimanche soir que plusieurs personnes, qui présentaient des symptômes du Covid-19 ont été intoxiquées, certaines gravement, après avoir pris un dérivé de la chloroquine : l'hydroxychloroquine.

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  4. ==> En attendant, proscrivez absolument l’automédication !!!

    Des cas d’intoxication au Plaquenil® (traitement à base d’hydroxychloroquine) par des patients jouant les apprentis-sorciers sont déjà craints par des médecins.

    Et les récentes sorties totalement irresponsables de Donald Trump ne devraient rien arranger ! (*)

    Les soignants ont déjà fort à faire avec les personnes atteintes de covid-19 pour ne pas avoir à s’occuper des auto-intoxiqués à la chloroquine !



    (*) « Ne faites pas les cons » :
    - Un homme d’une soixantaine d’années est décédé en Arizona, aux États-Unis, et son épouse hospitalisée dans un état critique après avoir ingéré du phosphate de chloroquine.
    Le couple n’était pas malade, mais souhaitait se prémunir contre le coronavirus, détaille NBC News dans un article mis en ligne lundi 23 mars ! (...) La femme a expliqué au média américain avoir eu l’idée d’utiliser le produit après avoir entendu Donald Trump vanter les mérites potentiels de la chloroquine, l’un des ingrédients d’un produit vétérinaire qu’elle utilisait pour ses carpes koï. « Je l’ai vu sur l’étagère du fond et je me suis dit : Eh ! Ce n’est pas ce truc dont ils parlent à la télé ? »

    Population à risque dû à son âge, le couple décide alors d’en boire, mélangé à un liquide. « Nous avions peur de tomber malades », confie l’Américaine.
    Les effets ne se font pas attendre :
    En l’espace de 20 minutes, les deux ressentent des vertiges et des bouffées de chaleur. Lui éprouve des difficultés à respirer, elle commence à vomir. Peu après son arrivée à l’hôpital, le mari décède. ...

    Cf. https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-un-americain-decede-apres-avoir-pris-du-phosphate-de-chloroquine-6790079

    {Eh oui, un effet de "l'automédication"... De "la connerie" diraient aussi certaines personnes. Mais je dirais plutôt :
    - Un effet de la "Corona-psychose" !
    Les gens sont terrorisés par toute cette flagrante panique des médias et de certains politiciens qui racontent n'importe quoi ... Et du coup les gens apeurés sont prêts à se jeter sur n'importe quoi, et avaler n'importe quoi comme des pilules d'hydroxychloroquine ! :/ }

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  5. C'est assez hallucinant - en cette période de véritable "Hystérie de la chloroquine" - de regarder cette si vieiiiiiiiiiiiiiille vidéo !
    (Qui ne date pourtant que du 17 févr. 2020 hein.)

    => https://m.youtube.com/watch?v=00_vy-f22nE&feature=youtu.be
    (Coronavirus : "Moins de morts que par accident de trottinette")

    Mais là pourtant on ne l'entend pas du tout parler de trottinette :)
    Pffff., encore un titre racoleur :D

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  6. Dans la série : "je suis en pleine psychose du Corona, j'ai très peur, je panique et je fais donc n'importe quoi" :
    - << La Russie a annoncé ce 28 mars avoir créé un médicament pour traiter le coronavirus.
    Selon le Centre de recherche et de production Pharmazachita, le schéma thérapeutique est basé sur le médicament antipaludique Méfloquine. (Lariam) >>

    Eh oui.... Le lariam dont je parlais justement dans mon article : le truc 100 fois pire encore que l'hydroxychloroquine !!!!
    :( :( :(

    (La méfloquine entraîne des troubles psychique dans plus de 25% des cas - ce qui fait déjà beaucoup (!) -... Avec éventuellement des pulsions suicidaires et autres joyeusetés.
    Rappelez vous donc de ce qui est arrivé à notre jeune chanteur Stromae !)

    Cf. https://fr.sputniknews.com/russie/202003281043417673-la-russie-devoile-son-medicament-pour-traiter-le-coronavirus/


    [Le LARIAM peut entraîner des troubles neuropsychiatriques graves :
    · Comportement inhabituel ou changement inhabituel de l’humeur
    · Cauchemars, rêves anormaux, insomnies
    · Confusion mentale
    · Troubles de l’attention
    · Dépression
    · Anxiété sévère ou attaque de panique
    · Agitation, nervosité, agressivité (sentiment de colère nouveau ou aggravé)
    · Idées suicidaires ou comportement de mise en danger de soi-même
    · Sentiments de défiance envers autrui (paranoïa),
    · Psychose (perte de contact avec la réalité)
    · Vision ou bruit de choses qui n’existent pas (hallucinations)
    ...

    Les effets indésirables peuvent survenir pendant le traitement mais aussi après que vous ayez arrêté de prendre LARIAM, parfois même plusieurs mois après l’arrêt.
    Chez quelques patients, il est rapporté que les troubles neuropsychiatriques tels qu’une dépression, des vertiges ou encore des pertes d’équilibre peuvent persister plusieurs mois voire plus longtemps, même après l’arrêt du traitement (voir la mise en garde au paragraphe « Conduite de véhicules et utilisation de machines » de cette même rubrique).

    Cf. http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=65999556&typedoc=N)]

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  7. Ah tiens .... Complément intéressant :
    Quelqu’un est-il vraiment mort après avoir ingéré de l’hydroxychloroquine ?
    Il n’a pas été possible de trouver trace d’une prise d’hydroxychloroquine ayant entraîné la mort par crise cardiaque aux Etats-Unis. En revanche, un homme est bien mort en ingérant du phosphate de chloroquine, en début de semaine. Il s’agit de la même molécule, mais d’un dérivé différent, qui ne correspond pas aux recommandations du Pr Raoult.

    Son décès, révélé par le réseau hospitalier Banner Health le 23 mars, a été largement relayé dans les médias américains comme français (LCI, 20 Minutes, Le Figaro). Le média américain NBC News a détaillé le fait divers survenu dans l’Arizona : paniqué par la perspective de tomber malade du coronavirus, un couple d’une soixantaine d’années a ingéré, dilué dans de l’eau, un traitement contre les parasites d’aquarium à base de phosphate de chloroquine.

    Au bout d’une vingtaine de minutes, les deux personnes ont été prises de vertiges, de bouffées de chaleur, de vomissements et de troubles respiratoires. L’homme est mort peu après son admission à l’hôpital.

    Le médicament et le produit antiparasitaire sont-ils similaires ?
    Dans les grandes lignes, oui. Le phosphate de chloroquine, le sulfate de chloroquine ou encore l’hydroxychloroquine (que le Pr Raoult préconise contre le Covid-19) sont tous des dérivés de la même molécule, et partagent pour l’essentiel les mêmes propriétés. « Ca ne change pas énormément de choses. Ce sont des différences de procédés d’obtention de la molécule, » précise Stéphane Quideau, professeur de chimie à l’Institut des sciences moléculaires de l’université de Bordeaux. « Très souvent on utilise des sulfates pour les médicaments, et aussi des excipients pour les formuler en pilules, gélules, etc... »,

    « On appelle chloroquine le “noyau” de la molécule, et soit il y a un groupement hydroxyle soit la molécule a un groupement de base, associé à un phosphate. Il y a de légères différences pharmaceutiques mais le noyau reste le même », corrobore Emmanuel Meunier, docteur en médecine vétérinaire.

    Quelques différences existent toutefois. Les médicaments Plaquenil (à base d’hydroxychloroquine) et le Nivaquil (chloroquine) sont accompagnés d’excipients qui permettent à la molécule de mieux résister à l’acidité gastrique, alors que la poudre pour aquarium n’est évidemment pas d’une qualité pharmaceutique.

    En revanche, contrairement à ce qui a pu être écrit ça et là, l’antiparasitaire est vendu aux Etats-Unis sous forme de poudre pure et ne comporte donc pas d’additifs et de colorants toxiques comme l’acriflavine ou le vert de Malachite. Le décès est donc imputable à la chloroquine elle-même !...

    Cf. https://www.lemonde.fr/sante/article/2020/03/27/la-surdose-mortelle-a-la-chloroquine-expliquee-en-sept-questions_6034694_1651302.html

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  8. Ah ben quand-même :)

    Souvenez-vous de ce que j'écrivais au tout début de cet article :
    - "Je trouve que Raoult parle peu (pas du tout même) de la toxicité de la chloroquine (Nivaquine)."

    Ajoutant aussi (dès l'introduction d'ailleurs) :
    - "Moi j'avoue, ça m'inquiète ce nouvel engouement populaire pour la chloroquine et tous ces propos comme quoi ce serait inoffensif, et formidable contre le terrifiant Coronavirus 😕 ...
    ... Il ne faudrait pas faire du combat contre le coronavirus une victoire à la Pyrrhus !..."


    Et ben voilà c'est fait :)
    - Docteur Didier Raoult :
    « Faites attention, ne vous autoprescrivez pas ça !

    En particulier, il faut qu’un médecin vous le prescrive, il faut un électrocardiogramme et qu’on dose le potassium dans votre sang.

    Il ne faut pas improviser, ce sont quand même des médicaments et donc il faut y faire attention !!! »

    (Cf.
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/01/hydroxychloroquine-le-professeur-didier-raoult-met-en-garde-contre-l-automedication_6035224_3244.html)


    • La mise en garde duprofesseur​ Raoult. Dans une nouvelle vidéo publiée ce mardi par l’IHU de Marseille, le professeur Raoult met en garde sur des possibles dangers liés à l’automédication à l’hydroxychloroquine.

    « Faites attention ne vous auto-préscrivez pas ça, en particulier il faut qu’un médecin vous le prescrive. Il faut que vous ayez un électrocardiogramme, qu’on dose le potassium dans votre sang. Il ne faut pas improviser, ce sont quand même des médicaments, et donc il faut y faire attention », prévient le professeur.

    Plusieurs cas d’hospitalisation dans des états graves ont été répertoriés en France à la suite de la prise d’hydroxychloroquine en automédication, comme alertait l'ARS de Nouvelle-Aquitaine. ...

    (Cf. https://www.20minutes.fr/sante/2751775-20200331-coronavirus-professeur-raoult-met-garde-automedication-hydroxychloroquine)

    • Alors que le traitement à l’hydroxychloroquine continue de faire débat dans le milieu scientifque, le Professeur s’est exprimé sur Youtube !
    Didier Raoult prévient sur les risques de l’automédication :
    « Il faut qu’un médecin vous le prescrive, il faut un électrocardiogramme et qu’on dose le potassium dans votre sang.
    Il ne faut pas improviser, ce sont quand même des médicaments ». a déclaré le Pr. Didier Raoult sur Youtube.

    (Cf. https://www.sudinfo.be/id177456/article/2020-04-02/le-professeur-didier-raoult-met-en-garde-contre-lautomedication)

    Et là encore, sur "https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-didier-raoult-met-garde-dangers-automedication-chloroquine-094337090.html" :

    - Alors qu'une dizaine de cas graves de troubles cardiaques ont été constatés en Aquitaine chez des patients automédiqués, le Professeur Didier Raoult a mis en garde les Français sur les risques de s'auto-administrer le traitement - hydroxychloroquine + azithromycine - qu’il défend pour lutter contre le Covid-19.
    "Faites attention, ne vous auto-prescrivez pas ça", a asséné l'infectiologue marseillais dans une nouvelle vidéo publiée mardi, et qui dépasse déjà les 800.000 vues....


    Enfin bref, le message est relayé :D

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  9. Maintenant je vais vous poser une autre question : est-ce que vous pensez justifié d'administrer un traitement non validé (l'hydroxychloroquine ou n'importe quel autre traitement) à des personnes présentant quelques signes d'infection sachant que 70 à 81% d'entre elles (selon qu'on est Italien ou Chinois) ne développeront qu'une forme modérée et que parmi les autres cas plus graves voire critiques seuls 2,3% (données S&V d'avril) seront mortels ?

    Cf. https://sogeco31.blogspot.com/2020/04/urgence-hydroxychloroquine-minute.html

    Ben non hein, ce n'est pas du tout justifié !
    Attention aux fameuses "victoires à la Pyrrus" ...

    Eh oui .... :
    • Tous les médicaments présentent des effets secondaires qui peuvent être plus ou moins rares ou fréquents, ainsi l'hydroxychloroquine ne semble pas particulièrement recommandée... pour les personnes âgées !

    Le site clubmedical nous dit :
    - Pour les personnes âgées : Ce médicament est traité par vos reins. Les personnes âgées ayant une fonction rénale réduite peuvent ne pas être en mesure de bien traiter ce médicament, ce qui peut augmenter le risque d’effets secondaires, y compris la vision.
    Les adultes plus âgés peuvent nécessiter des examens oculaires plus fréquents en prenant ce médicament pour surveiller les signes de dommages de vision.

    [Cela en complément des autres effets secondaires communs à toutes les personnes dont voici la liste ; les plus fréquents :
    mal de tête
    vertiges
    la diarrhée
    des crampes d’estomac
    vomissement ...

    Rien de bien méchant, mais ; les plus graves :
    vision floue ou autres changements de vision
    bourdonnements dans les oreilles ou la perte auditive
    angioedème, ou gonflement rapide de la peau
    urticaire
    légère ou sévère bronchospasme qui provoque des difficultés à respirer
    gorge irritée
    saignements inhabituels ou ecchymoses
    peau de couleur bleu-noir
    faiblesse musculaire
    la perte de cheveux ou des cheveux qui devient plus léger
    changements d’humeur anormale

    (Sans compter les contre-indications avec d'autres traitements pour le cœur, le diabète, le paludisme et autres. ...)]

    Cela fait beaucoup il me semble pour un médicament que certains conseillent d'utiliser d'urgence pour traiter une infection virale qui dans la majorité des cas n'entrainera pas de conséquence dommageable sans aucune intervention médicale ; d'autant plus que si les services du professeur Raoult sont très bien armés pour gérer le traitement ainsi que les patients à risque et ceux qui ne le sont pas, je ne suis pas complètement sûr que ce soit le cas en tout lieu, surtout dans la situation d'engorgement sanitaire que nous constatons un peu partout dans le monde là où le virus fait l'ascension de la courbe exponentielle...

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    1. Ah tiens à propos....
      Petite info en passant :
      Des hôpitaux suédois ont cessé de traiter à la chloroquine des patients ayant contracté le coronavirus Covid-19 après avoir montré des complications secondaires graves !...

      => « Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que le traitement fasse plus de mal que de bien », a déclaré le professeur et médecin-chef Magnus Gisslén au département des maladies infectieuses de l’hôpital universitaire Sahlgrenska de Göteborg.

      Cf. https://www.challenge.ma/coronavirus-des-hopitaux-suedois-arretent-le-traitement-a-la-chloroquine-136152/

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  10. Quelques "vrai/faux" intéressants ...

    Ce qui nous intéresse sur ce post :
    - "Le 13 janvier 2020, alors que l'épidémie se répand en Chine, Agnès Buzyn classe la chloroquine (le fameux remède) dans les substances vénéneuses (disponible seulement sur ordonnance), alors que cela fait cinquante ans qu'elle est en vente libre."

    ==> Faux !!!!!

    Comme l'a déjà expliqué franceinfo, l'hydroxychloroquine a bien fait l'objet d'un arrêté en janvier 2020 pour être placée sur la liste II des substances "vénéneuses".

    La chloroquine, elle, est classée sur cette liste depuis 1999.

    Cette liste II des substances vénéneuses permet d'encadrer la prescription des médicaments dont "les effets indésirables nécessitent une surveillance médicale".

    Cela n'empêche pas sa prescription précise par ordonnance, à un dosage non nocif.

    Cette nouvelle classification n'a en outre pas été décidée par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

    Il s'agit de l'application d'une demande de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) validée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) en novembre 2019. ...



    Cf. https://francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/agnes-buzyn-et-son-mari-didier-raoult-et-la-chloroquine-on-a-examine-au-microscope-les-20-affirmations-d-un-message-cense-prouver-un-scandale-d-etat_3891385.html

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  11. Daneel Olivaw :

    => Voilà...
    Et je rappellerais ici à l'occasion mon tout premier commentaire du 7 mars, et encore le 4 avril (sur "De la Maladie, des épidémies et pandémies :
    LEUR VÉRITABLE ORIGINE !"
    (http://2013-continuum.blogspot.com/2020/03/connarovirus.html)) :

    • << Pour info (du 3 nov. 2016)
    (Eh oui, 2016 pas 2019 !) :
    - Le virus Ebola, le Sras, la vache folle, le coronavirus, la grippe aviaire...
    Des mots qui font trembler, des maladies qui affolent et ont fait la une des JT.
    "Mais on ne parle jamais d'une maladie qui fait bien plus de dégâts en France et qui concerne chaque année 1 000 personnes en Paca, l'une des régions européennes le plus touchées", alerte le Pr Didier Raoult, directeur de l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection.
    La maladie en question, c'est l'hépatite E.

    Et le coupable de sa transmission dans les pays occidentaux, c'est le foie de porc !

    Un aliment que l'on trouve essentiellement sous deux formes : le figatellu cru et la saucisse de Toulouse.

    Ces spécialités alimentaires font de la France "le pays occidental le plus touché !"

    "On estime que 20 à 50 % des donneurs de sang ont été infectés", explique le Pr Raoult, dont le laboratoire de virologie de La Timone diagnostique, chaque semaine, "10 à 20 hépatites E aiguës".
    "Nous avons fait le test sur les professeurs de médecine marseillais : quatre sur 200 sont positifs, preuve qu'ils ont été en contact avec le virus. Rapportée à la population, l'incidence est énorme."

    L'hépatite E produit les symptômes d'une hépatite virale (fatigue, atteintes biologiques du foie, ictère), mais peut dégénérer en cirrhose, voire en cancer du foie ; les cas graves se déclarent chez les personnes immunodéprimées.

    En France, on compte un ou deux décès chaque année.

    - Un figatellu sur deux infecté :
    "D'après les études que nous avons réalisées dans les élevages, 100 % des jeunes porcs et un figatellu sur deux sont infectés", poursuit Didier Raoult qui confirme, au passage, la part importante des importations de viande chinoise dans la fabrication de cette charcuterie corse : "Nous avons retrouvé des génotypes chinois du virus dans pas mal de produits..."

    Le spécialiste, qui "ne sait plus comment faire pour alerter les autorités sur ce problème de santé publique", enjoint les consommateurs à bien cuire ce type de charcuterie, "sachant que les gens, en particulier les touristes, ignorent souvent que le figatellu fumé reste un produit cru !".

    Largement sous-diagnostiqués, non soumis à déclaration obligatoire, l'hépatite E et son mode de transmission n'ont étonnamment jamais suscité de campagne d'information en Paca .
    L'Agence nationale de sécurité des aliments (Anses) publie toutefois sur son site des recommandations : cuire suffisamment les charcuteries à base de foie de porc, éviter de consommer ces produits, même cuits lorsqu'on est femme enceinte, personne immunodéprimée ou souffrant d'une maladie du foie.....


    ===> Oui oui vous avez bien lu :
    -... Didier Raoult qui confirme, au passage, la part importante des importations de viande chinoise dans la fabrication de cette charcuterie corse : "Nous avons retrouvé des génotypes chinois du virus dans pas mal de produits..."

    (Et vive le végétarisme !!! :D )

    (Cf. http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/4184007/le-figatelli-cru-continue-de-faire-des-victimes.html) >>

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  12. Quand je disais que l'on était dans un mauvais épisode de Walking Dead ;)

    => Une armée de « zombies » décérébrés, infectés du psychovirus de la propagande « perverse narcissique » gouvernementale, s’est ruée sur le Pr Raoult pour le faire passer pour un imposteur !

    Cf. https://perversionnarcissiqueetpsychopathie.com/2020/03/28/coronavirus-et-perversion-narcissique-une-guerre-peut-en-cacher-une-autre/


    Pourquoi le ministre de la Santé Olivier Véran se trompe et trompe les Français lorsqu’il dit être allé au bout de ce qu’il était capable de faire en l’état actuel des données scientifiques et de la science ?

    La réponse à cette question est extrêmement simple et tout l’art des joueurs de bonneteau de ce gouvernement consiste justement à rendre compliqué ce qui est simple et à simplifier ce qui est excessivement compliqué (inversion des valeurs oblige). ...

    Symptôme indubitable d’inversion des valeurs (d’où l’argument d’autorité énoncé ci-dessus) qui, avec la disqualification et la confusion généralisée (l’imbroglio), sont les principaux indicateurs du déroulement d’un mouvement pervers narcissique comme a pu le définir Paul-Claude Racamier dans son livre de 1992, Le génie des origines.
    ...

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    1. Cet article datait du 28 mars ....
      Aujourd'hui le 9 avril, le Président Emmanuel Macron est en tête à tête avec le Professeur Didier Raoult !

      Les choses changent vite.
      Merci Brigitte ;)


      « Les avis divergent au cœur même de l’Etat, au point que Brigitte puis Emmanuel Macron, déboussolés, ont pris soin d’appeler le virologue », rapportait Paris Match le 26 mars dernier. Depuis, le président de la République a « imposé la présence de Didier Raoult», lorsqu’il a réuni pour la première fois des scientifiques pour faire une évaluation de la menace, explique Le Figaro ce jeudi 2 avril. Les deux hommes sont en contact régulier. « Le président échange personnellement avec le chercheur marseillais », confirme l’Elysée auprès de Paris Match ce jeudi 2 avril, tandis que Le Figaro surenchérit : « II multiplie les appels, les textos et les messages sur WhatsApp avec le lauréat du grand prix de l’Inserm en 2010 ». Mais Didier Raoult est également en lien étroit avec la première dame. D’ailleurs, le Professeur a récemment passé un coup de fil très important à Brigitte Macron, comme nous l’apprennent nos confrères « Le professeur Raoult a directement téléphoné à Brigitte Macron pour lui donner des nouvelles d’une patiente, amie de la première dame», écrivent-ils. Une relation de proximité qui tranche avec « la frilosité et les doutes d’une partie de la majorité ».

      Cf. https://www.voici.fr/news-people/actu-people/brigitte-macron-ce-coup-de-fil-tres-important-que-lui-a-passe-le-professeur-didier-raoult-677683

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  13. Raoult le nouveau Messie ?
    ;)

    << .... N'ayant plus grand-chose à proposer comme traitement, les médecins se sont tournés vers l'hydroxychloroquine.
    Après avoir reçu ce médicament, Anna Fortunato a commencé à se rétablir de façon surprenante et a pu finalement quitter l’hôpital deux semaines après son admission !>>

    Alléluia !!! :)

    Cf. https://www.parismatch.com/Actu/International/Une-Americaine-de-90-ans-combat-le-coronavirus-un-miracle-1681506

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    1. Quand je pense que certains m'accusent d'être un "anti-Raoult" ...
      Pffff

      Ça m'énerve moi ces gens qui ne savent pas lire ou ne comprennent pas ce qu'ils lisent :( :( :(

      Enfin quoi, mon message n'est pas clair depuis le début ?
      Même Didier Raoult s'est enfin décidé à le dire clairement :
      « Il faut qu’un médecin vous le prescrive, il faut un électrocardiogramme et qu’on dose le potassium dans votre sang.
      Il ne faut pas improviser, ce sont quand même des médicaments »

      Voilà !!!

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  14. Amusé par le "miracle" de cette Américaine de 90 ans, je disais dans un précédent commentaire :
    - Raoult le nouveau Messie ? ;)
    (...)
    Alléluia !!! :)

    Ah ben non....
    Il reste encore des mécréants pour nier le retour de notre sauveur :P

    Le vaccinolâtre "La tronche en biais", par exemple !
    Paraît que ça circule déjà beaucoup à l'Université Paris Saclay :/

    - "Hydroxychloroquine et COVID-19 : la méthode Raoult ne nous aide pas" (*)
    • Ajoutée le 9 avr. 2020 (18 mn) :
    Didier Raoult présente ses études comme la solution à la pandémie. Pourtant, elles sont médiocres voire malhonnêtes, et la cacophonie qu'elles ont engendré a fait prendre du retard à tout le monde. Retour sur un fiasco.


    Et la réponse de Didier Raoult ...
    Un jour plus tôt ;)

    -"Coronavirus : données, EHPAD, polémiques"
    • Ajoutée le 8 avr. 2020 (9 mn)
    Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents ! Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection
    => https://m.youtube.com/watch?v=a2HgVJpVWIc&feature=youtu.be

    (*) https://m.youtube.com/watch?fbclid=IwAR3PY6dhrXVpG8DY8Jjs6rWUgMnH58hdGhbw3XYJYK7m4zwQLHT7lyLoPxM&v=rP2PWgnGn24

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  15. Un petit regard encore sur la polémique du moment (et qui concerne ce post comme par hasard ;) )

    ◆ Alors que la polémique enfle depuis plusieurs semaines dans le pays, divisant les Français sur le Pr Raoult, pourquoi avez-vous décidé d’appliquer le protocole hydroxychloroquine/azithromycine dans votre service ?

    • Pr Christian Perronne : On s’est intéressé à cette piste depuis le début de l’épidémie en Chine.

    Au départ de l’épidémie, les Chinois ont essayé en urgence différentes molécules qu’ils avaient sous la main. Ils ont essayé des tas de trucs : la colchicine, le Tamiflu, la chloroquine et le remdésivir. Mais ils ont vu qu’il y avait deux produits qui avaient l’air de fonctionner, la chloroquine et le remdésivir qui est uniquement intraveineux et avec des effets secondaires possiblement très importants et encore peu connus.

    Ensuite, il y a une étude qui est sortie du lot sur 66 malades avec pneumonie, avec tirage au sort, avec ou sans traitement par hydroxychloroquine, en excluant les cas les plus sévères.

    Les Chinois ont montré qu’ils obtenaient quand même un bénéfice important avec ce traitement, en raccourcissant la durée des symptômes et de la fièvre, et tous les cas qui s’étaient aggravés étaient dans le groupe des personnes non traitées. ....

    Cf. https://www.nexus.fr/actualite/entretien/perronne-hydroxychloroquine/


    Article à lire quand-même intégralement. Je le trouve très intéressant de bout en bout. (*)

    Mais cela dit, il y a un autre point de vue bien plus critique envers notre "Savant de Marseille" que je trouve aussi passionnant - ainsi que tous les commentaires qui suivent :) -, du Dr. Michel De Lorgeril : => https://www.aimsib.org/2020/04/05/covid-19-et-hydroxychloroquine-pourquoi-tant-de-hargne/

    Bref extrait :
    • Au moins 40 années d’un effort collectif nous ont amené à définir strictement la méthodologie à suivre pour « conduire un essai clinique ».
    Ce que la crise du COVID-19 révèle tragiquement, c’est la méconnaissance de cette méthodologie par les élites universitaires et hospitalières.
    La querelle de la chloroquine fait tomber les masques.
    Sont-ils incapables de s’entendre pour organiser « un essai clinique » et résoudre la question de la chloroquine ?
    Savent-ils même ce qu’est un « essai clinique » ?
    Il suffit de consulter les écrits des experts officiels de lamédecine des vaccins (très impliqués dans la querelle de l’hydroxychloroquine), pour constater cette ignorance.
    Bien sûr, on ne connait que ce que l’on pratique. En l’absence de pratique, on ne connaît pas !...

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    1. (*) Tiens, un autre extrait du précèdent article du Pr. Perronne :
      ◆ Qu’est-ce que vous avez à répondre à tous ceux qui préfèrent attendre les résultats des études et tout miser sur la méthodologie académique ?

      • Pr Christian Perronne : C’est incompréhensible car, quand ils auront les certitudes, les résultats définitifs, l’épidémie sera terminée et tout le monde sera mort.
      On ne peut pas faire comme si on était en période de paix.

      Je connais certains qui composent le haut conseil scientifique, ce sont des experts du sida, ils raisonnent comme si on avait affaire à une épidémie chronique du sida. Ils se disent « on a le temps, on fait bien les choses, on évalue avec les canons de la méthodologie, etc. ».
      Mais il faut se bouger maintenant !
      Qu’est-ce qu’on en a à faire d’avoir un placebo, un groupe témoin, si on guérit beaucoup de gens ?
      Là, on est dans une situation de guerre. Il y a des centaines de morts tous les jours et attendre encore les résultats de l’étude Discovery, c’est bien joli, mais personne ne sera traité à temps en faisant cela.
      En temps normal, on a le temps d’attendre 6 mois pour qu’un article soit publié. Mais vous imaginez durant cette épidémie, à chaque fois que vous avez des données super importantes, il faut attendre qu’un journal l’accepte, qu’on perde 3 mois, mais c’est scandaleux !
      (...) Ce qui m’a déçu, c’est le communiqué du Conseil de l’ordre national qui a dit qu’il fallait attendre le résultat des études. Ils sont sous influence. L’Académie de médecine, l’Académie de pharmacie, le Conseil de l’ordre, le CNGE (Conseil national des généralistes enseignants) ont tous dit qu’il fallait respecter les canons de la méthodologie et attendre, attendre… La médecine devient folle, c’est une pandémie qui survient une fois par siècle. Il faut agir. Il faut arrêter de mettre des blocages partout, administratifs, théoriques. ...
      Pr Christian Perronne : On voit bien qu’il y a beaucoup de leaders d’opinion qui sont bourrés de conflits d’intérêts notamment avec Gilead et Abbvie. Ce sont les producteurs des molécules concurrentes de l’hydroxychloroquine. Donnons un exemple que tout le monde peut comprendre : quand la pénicilline a été utilisée on avait 100% de guérison sur la pneumonie à pneumocoque au bout de 10, 12 malades, et c’est devenu le traitement de référence. Il n’y avait pas, à l’époque, de types assez fêlés pour demander un tirage au sort entre 500 malades traités et 500 recevant un placebo. C’est choquant cette médecine et parfois criminel. Donc ça n’a aucun sens de demander un placebo et des groupes témoins dans ces circonstances. Quand vous voyez la mortalité sur la dernière étude de l’IHU de Marseille sur plus de 1000 malades, il y a quand même 98% de guérison !

      ◆ Est-ce qu’on pourrait presque dire qu’il y a un déni de réalité ?

      • Pr Christian Perronne : Tout à fait. Les gens n’ont plus les pieds sur terre !
      Tout ce qui n’est pas évalué selon leur méthode n’existe pas.
      Et toute cette méthodologie n’améliore pas la vie des malades.

      Avant tout ça, la médecine marchait très bien, cela fonctionnait par comparaison d’écoles, ça fonctionnait ainsi jusque dans les années 70, 80.
      Ce mode de comparaison contre placebo a été imposé par l’industrie pharmaceutique pour faire enregistrer leurs médicaments dans les agences internationales et pour vendre leurs produits.
      Ce qui est désolant là-dedans, c’est que tout ce qui n’a pas été évalué selon cette méthode, pour beaucoup de mes collègues, n’existe pas.
      La médecine est tombée sous la coupe de l’industrie.

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  16. Tu publies juste quelques commentaires pour défendre le Pr. Raoult et son protocole de soin (*) .... Et quelques minutes après tes commentaires dont déjà censurés et tu es même carrément viré du groupe manumilitari !

    :/ :/ :/


    Bon, cela dit, je ne sais pas qui m'avait inscrit sur ce groupe - "BRIGITTE MACRON - AMBASSADRICE DE L'ELYSÉE - PREMIERE CITOYENNE DE FRANCE" -.... Mais cette censure aux allures nazillardes ne m'étonne guère, tellement typique de ce triste comportement macroniste si prompt aux autodafés virtuels !
    (Bizarre cela dit, je croyais Madame Macron plutôt ouverte au travail du Dr. Didier Raoult.... Est-elle seulement au courant de ce qui se passe sur "son" groupe FB ? (???))

    Enfin bref .... On peut aussi lire ça :
    « ... En tant que médecin de famille, j’en ai prescrit [de l’hydroxychloroquine] pendant cinquante ans, sous différentes formes à des gens qui partaient en Afrique par exemple, ou encore pour des maladies rhumatismales.
    C’était des traitements au long cours et je n’ai jamais eu d’emmerdes !
    Par contre, j’ai dû hospitaliser des patients pour des hépatites graves liées au paracétamol, sans parler des hémorragies digestives sous aspirine !
    Ce sont nous, les médecins, qui sommes en première ligne et on nous interdit aujourd’hui d’en prescrire ? Cela me rend fou furieux... »
    Cf. https://poutan.fr/site/portfolio/jean-louis-bellaton-je-suis-horrifie-de-la-facon-dont-on-gere-cette-crise-le-progres-21-04-2020/


    Ou ça aussi :
    => https://amp-agoravox-fr.cdn.ampproject.org/c/s/amp.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-etudes-anti-raoult-decryptees-224446


    (*) Le message censuré :
    • Je viens d'entendre ce soir sur Europe 1 le médecin de service ..... Il jubilait évidemment que le prétendu "médicament de Raoult" ne fonctionne pas (soi-disant !)....
    Et il n'avait QUE le mot vaccin à la bouche !

    :D
    Que la ficelle est grossière !


    Un commentaire :
    • "On nous rebat les oreilles ce matin sur la dangerosité de la chloroquine et de ses dérivés, qui seraient dangereux et aggraveraient la covid 19.
    Une journaliste soutenue par un visuel prétend même que le Professeur Raoult en aurait fait un « remède miracle »
    C’est totalement faux !!!

    The Lancet, une revue médicale anglaise vient de publier les résultats d’une étude réalisée sur un grand nombre de malades dans différents pays sur 6 continents, et qui démontrerait qu’il ne faut pas utiliser la chloroquine au risque de mort.
    :D

    Mais les prémisses de cette étude sont fausses !...

    Bien avant les résultats, j’avais écrit sur Facebook ce qu’ils seraient.
    Car le professeur Raoult a déclaré clairement et à de nombreuses reprises que son traitement -qui associe la chloroquine et un antibiotique- n’est efficace que lorsque la maladie est traitée le plus tôt possible, et qu’il ne l’est plus du tout si la maladie est avancée.

    Or l’étude a été faite sur des malades hospitalisés et principalement sur des cas graves.

    Un immense gaspillage de temps, d’énergie, de finances et de compétences pour un résultat connu d’avance.

    J’ai vraiment le sentiment que ce battage médiatique me prend pour un imbécile.
    Il s’agit avant tout de discréditer le professeur Marseillais et un médicament bon marché qui était en vente libre pendant 70 ans.
    À qui cela profite-t-il ?
    Je vous laisse le soin de tirer les conclusions."

    •••••••••••••

    Et un p´tit bonus :

    << Ah ben ça alors ....
    L'industrie "vaccinolâtre-pharmaco-chimique" aurait démontré que le traitement du Pr.Raoult était en réalité totalement inefficace (et même dangereux !)....
    Whaou.... Tous les gens que notre savant de Marseille a guéri seraient donc juste sauvés par "l'effet placebo" ?
    Le mental plus fort que le sarscov2 alors ! Yesssss :D >>

    {c'était ironique ça hein ;) }


    Ah tiens en passant :)
    • http://polemique.roman-livre.com/video-dr-plantey-sur-les-pretendus-progres-de-la-medecine/

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  17. Le journalisme serait-il passé à la trappe et la désinformation bien organisée le remplacerait-il définitivement ? Journalisme, victime décédée du Covid19, incinérée sans autopsie possible !

    Depuis ce vendredi 21 Mai, quasiment tous les médias français (Le Figaro, Le Monde, Marianne, L’Obs, LCI, etc…) presse écrite et audiovisuelle, se livrent à un lynchage en règle de la chloroquine, citant ce qu’ils considèreraient comme « la plus grande étude internationale » sur le sujet.


    Manifestement, ils ne l’ont pas lue ou ne savent pas ce qu’est une étude scientifique. L’étude citée n’est même pas une macroanalyse (étude critique de la littérature médicale, synthétisant les articles internationaux parus sur une base de données fiables, comme PUBMED, et référencés sur un sujet). Ici, nous n’avons à faire en réalité qu’à un large ramassis de données non étayées, reposant sur des éléments non vérifiables, récupérés par un site privé à but lucratif !

    ==> https://agoravox.fr/tribune-libre/article/lynchage-organise-de-la-224633

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  18. Ah là là ....
    Ils s'en passe des choses dans le petit monde de Don Camillo. Euh... Le petit monde de la scyaaaaance :D

    Je pensais faire un nouvel article sur "la saga de l'hydroxychloroquine", mais je manque de temps - et tout va si vite en ce moment (!) -...
    Alors peut-être le sortirais-je un jour ou l'autre (l'année prochaine peut-être :) ), mais en attendant, on peut toujours lire ce petit résumé :
    https://www.pure-sante.info/science-crise/

    Bonne lecture !

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    1. Ah.... Des crétins ont jugé utile de critiquer ce site comme quoi il n'était ni fiable ni sérieux etc.
      Ben voyons .... Pour certains abrutis de ce genre, il suffit que vous osiez simplement critiquer les sacro-saints vaccins de Sanofi et compagnies pour que vous soyez immédiatement catégorisé avec les sectes et les complotistes (si ce n'est carrément les innenarrables platiste :D )



      La crédibilité de Surgisphere s'émiette de toute part !

      ... Il reste donc encore beaucoup d'inconnues dans ce dossier qui ternit profondément la crédibilité du milieu scientifique et de son circuit de validation.

      D'autant que Surgisphere, inconnue il y a encore un mois, génère de nombreuses inquiétudes au-delà de cette affaire. Comme nous avons pu le prouver au terme de nos investigations, elle s'est par exemple rendue coupable d'une fausse validation scientifique au sujet un prétendu outil de diagnostic rapide au Covid-19. (...)

      La communication marketing de Sapan Desai s'avère également trompeuse sous plusieurs aspects.

      Exagérations sur la remise de récompenses, vidéos supprimées à la hâte, paragraphes coupés sur leur site Internet, participation à une ONG dont on ne trouve aucune trace…

      Le magazine spécialisé The Scientist a également révélé que le docteur Sapan Desai était actuellement poursuivi par trois anciens patients pour négligence médicale.

      Le quotidien The Guardian émet lui de sévères doutes sur la légitimité de deux employés, dont l'un serait aussi écrivain de science-fiction, l'autre mannequin pour des magazines de charme.

      Là encore, impossible d'obtenir de réponses de la part de Surgisphere sur ces points. L'opacité semble être un mantra pour ce gourou du « big data ». Sauf qu'elle fait tache quand on se prétend à la pointe de la recherche scientifique au nom du bien commun.

      ...

      Cf. https://www.leparisien.fr/societe/sante/je-suis-vraiment-desole-le-mea-culpa-du-coordinateur-de-l-etude-de-the-lancet-sur-l-hydroxychloroquine-05-06-2020-8330358.php

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  19. Il est peu probable que nous mourions du COVID-19, mais nous risquons de mourir de rire à la lecture de telles révélations. ;)
    ...
    Face à cette intox cautionnée par des "comités de lecture" prestigieux, Didier Raoult ne se laissa pas impressionner. Il osa dire, dès le 26 mai, – ce qui était très grave pour lui si c’était inexact (de nombreux scientifiques l’insultèrent pour cela, allant jusqu’à le traiter de "m…" sur twitter) – que l'étude était "foireuse" et que les données médicales sur lesquelles reposait cet article étaient forcément fausses, qualifiant ses auteurs de « pieds nickelés ».

    Mais la vérité est encore bien plus incroyable qu’il ne pouvait l’imaginer ...
    Il faut saluer ici le rôle des réseaux sociaux qui ont permis une enquête rapide sur la société Surgisphere : elle n’a reçu aucun des prix scientifiques qu’elle prétend avoir reçus ; elle affirme avoir 6 puis … 3 salariés, alors qu’il faudrait en avoir des centaines pour récolter toutes les données qu’elle prétend avoir obtenues. Et le plus beau reste à venir : la Directrice scientifique… n’a jamais publié d’articles scientifiques, mais uniquement des contes pour les enfants ! Quant à la Directrice commerciale, c’est une actrice porno en activité !

    Hier soir, trois des auteurs de l’article ont demandé au Lancet de retirer cet article sans attendre le déshonneur que celui-ci le fasse de lui-même, le seul restant étant le Dr Sapan Desai, fondateur de Surgisphere. Juste après, le New England Journal of Medecine a lui aussi retiré deux autres articles (dont un nous vantant un médicament pour le traitement du Covid-19) publiés par la même équipe. .....

    Cf. https://www.laselectiondujour.com/index.php?id=147181

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  20. Plus de 150 commentaires déjà !
    :O :O :O

    ==> https://www.aimsib.org/2020/06/07/jurisprudence-chloroquine-et-medecine-des-vaccins/


    • Disons-le tout net :
    L'affaire de la Chloroquine doit faire jurisprudence !
    Et la jurisprudence chloroquine doit être immédiatement appliquée !
    Illustration par l’exemple :
    Prenons un exemple simple qui nous sorte de la crise sanitaire du COVID 19 tout en restant dans le contexte des maladies infectieuses : le vaccin antigrippal !
    La campagne de vaccination antigrippale va commencer pendant l’été, donc très bientôt, et se pose la question de l’efficacité des vaccins qui seront proposés, question qui se double de nos interrogations vis-à-vis des effets adverses de ces vaccins.
    Que savons-nous de l’efficacité de ces vaccins ?
    Nous ne savons rien puisque ces vaccins sont (Juin 2020) en cours de fabrication.
    Nous ne savons rien non plus évidemment de leurs effets adversespuisque ces vaccins n’existent pas encore.
    Les experts de la vaccination antigrippale vont dire que les nouveaux vaccins de la saison 2020-2021 ressemblent à ceux de la saison 2019-2020 qui eux-mêmes ressemblent à ceux des saisons précédentes. Ils y ressemblent mais ils sont différents sinon pourquoi en fabriquer des nouveaux ?
    Nous voilà ainsi face à plusieurs questions difficiles.
    La première est évidente : si on se réfère aux vaccins des saisons précédentes, nous n’avons pas de forte évidence qu’ils aient été efficaces ; au moins si on exige une démonstration scientifique comparable à celle exigée pour la chloroquine. De même, nous ne pouvons fermer les yeux sur les effets adverses (individuels et communautaires) de ces vaccins rapportés par les industriels eux-mêmes.
    La deuxième question est non moins évidente : si les nouveaux vaccins sont différents des anciens, qui peut dire qu’ils seront efficaces ? Qui peut affirmer qu’ils ne seront pas toxiques ?
    En bref, l’application de la jurisprudence chloroquine devrait conduire les autorités sanitaires à déconseiller la vaccination antigrippale : pas d’évidence solide que ces vaccins sont efficaces et fort soupçon d’effet adverses. ....

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  21. Le petit livre blanc au sujet de l'hydroxychloroquine
    (Publié le 03/08/2020)
    Dr Simone Gold, MD, JD et traduit par Jean-Dominique Michel...

    Ce livre blanc vise à attirer l'attention du lecteur sur l'innocuité incontestable de l'hydroxychloroquine (HCQ), un dérivé de la quinine que l'on trouve dans les écorces d'arbres que George Washington utilisait pour protéger ses troupes.

    La version moderne est approuvée par la FDA depuis 65 ans, a montré une efficacité remarquable contre le SRAS-CoV-2 et son utilisation est restreinte à tort malgré le danger immédiat que sa restriction représente pour la population américaine et le reste du monde.
    Nous nous prononçons en faveur d'un arrêt immédiat de la campagne de désinformation massive et irresponsable qui empêche littéralement les médecins de délivrer l’HCQ, en préconisant également que celle-ci soit disponible en vente libre aux États-Unis. Ce qui serait facile à faire d'un point de vue logistique, de manière à garantir l'approvisionnement et une dispensation appropriée. […]

    ==> http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-petit-livre-blanc-au-sujet-de-lhydroxychloroquine

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    1. • CONCLUSION
      (Reproduite en début d'article pour ceux qui n'auront pas le courage de lire jusqu'au bout ;) ) :

      => Ce petit livre blanc vise à attirer l'attention du lecteur sur l'innocuité incontestable de l’HCQ, sur sa remarquable efficacité contre le SRAS-CoV-2 et sur la tempête politique mondiale qui a entraîné une restriction injuste de son utilisation. Nous nous prononçons en faveur de sa mise en vente libre aux États-Unis du fait de l’impossibilité imposée à la population américaine d’y accéder que ce soit pour se soigner ou pour gérer leur peur.
      Le virus est connu pour être asymptomatique ou bénin la grande majorité du temps, mais chez les personnes souffrant de multiples comorbidités, il peut occasionnellement être mortel.
      Du fait que beaucoup de choses étaient inconnues au début, l'approche la plus prudente a été adoptée. Cependant, maintenant que nous connaissons les faits, il s'est avéré impossible de déloger la peur qui a été répandue.
      À l'heure actuelle, la désinformation et la peur qui en résulte ont une emprise plus forte sur les Américains que la réalité. Ainsi, les Américains qui ont besoin d'un médicament potentiellement vital ne peuvent pas l'obtenir, que ce soit à cause de la réticence de leurs propres médecins, de la réglementation de leurs pharmacies contre ce médicament, des menaces de leurs commissions médicales d'État, de la désinformation des médias, et/ou à cause de certains aspects des déclarations anti-HCQ du gouvernement fédéral.

      Certaines personnes se demandent si la mise en place de l’HCQ en vente libre changerait quoi que ce soit, car la couverture médiatique a été si négative. La réponse est comme toutes les choses dans la vie : il y a des innovateurs, des adopteurs précoces, des majorités précoces, des majorités tardives et des retardataires. Ce qui a mal tourné dans ce cas-ci, c'est que les innovateurs et les adopteurs précoces ont été bloqués. Une fois que les gens seront à nouveau libres de faire leurs propres choix, ils choisiront, et la société se normalisera en l'espace d'un mois environ.
      Une fois que les Américains sauront qu'ils peuvent acheter un médicament sûr, bon marché, générique et salvateur, s'ils en ont besoin, le calme et la rationalité pourront être rétablis, non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier.
      Une personne qui souffre occasionnellement de migraines, mais qui a un médicament contre la migraine à la maison ou dans sa poche au cas où elle en aurait besoin, est une personne qui se sent en sécurité et à l'aise dans sa routine quotidienne.
      Si elle n'a pas cette prescription, elle peut se limiter un peu ou beaucoup, et dans tous les cas, en ayant peur de ce qui l'attend.

      Au minimum, l'"assassinat parfait" de l’HCQ doit être arrêté immédiatement. Les médecins doivent pouvoir prescrire l’HCQ comme traitement et comme prophylaxie. Il est absolument inacceptable que les médecins soient privés de communiquer de manière responsable et compassionnelle avec leurs patients. Il faut remédier d’urgence à cette situation. Un point c'est tout.
      Les Américains n'ont pas à avoir peur. Au contraire, ils ont besoin d'être responsabilisés. Leurs médecins ne doivent pas être empêchés de respecter leur serment d'Hippocrate et de soigner leurs patients. Au contraire, ils doivent être autorisés à pratiquer une médecine saine et sûre. Les patients et leurs médecins doivent pouvoir discuter des options de soins et de traitements optimaux et la relation patient-médecin doit primer sans condition. ...

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  22. Dans une interview télévisée sur Fox News, le professeur d'épidémiologie de Yale, le Dr Harvey Risch, a déclaré qu'il pensait que l'hydroxychloroquine, le médicament vanté par le président Trump, pourrait sauver jusqu'à 100.000 vies si elle était utilisée correctement pour traiter le COVID-19

    Risch a insisté sur le fait que le médicament controversé s'est avéré efficace contre le coronavirus et sans danger pour les gens, mais a déploré qu'il soit devenu une victime politique d'une «guerre de propagande».

    "C'est une drogue politique maintenant, pas une drogue médicale", a déclaré Risch.
    «Je pense que nous menons fondamentalement une guerre de propagande contre les faits médicaux, et cela ne "colore" [?] pas seulement les gens de la population, comment ils y pensent, mais aussi les médecins. Il y a beaucoup de pmédecins pour qui j'ai reçu des remarques hostiles [de], disant que toutes les preuves sont mauvaises pour cela et, en fait, ce n'est pas du tout vrai », a déclaré Risch.

    «Toutes les preuves sont réellement bonnes pour cela lorsqu'elles sont utilisées en ambulatoire», a ajouté Risch. «Néanmoins, les seules personnes qui voient réellement cela sont toute une pile de médecins qui sont en fait en première ligne pour traiter ces patients à travers le pays - et ce sont eux qui risquent d'être forcés de ne pas le faire.

    Risch a soutenu que dans l'ensemble, «75 000 à 100 000 vies seraient sauvées», si le médicament était largement utilisé et peut-être à titre prophylactique et préventif.

    Chercheur à la Yale School of Public Health, Risch a publié une étude sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine début juin et a conclu que le médicament devrait être largement disponible.
    À l'époque, il a déclaré que le médicament, en association avec «… de l'azithromycine ou de la doxycycline, et probablement avec du zinc», pourrait servir de «changer la donne» dans la lutte contre la pandémie.

    Cf. https://www.foxnews.com/transcript/dr-harvey-risch-on-the-war-against-hydroxychloroquine


    [Alors évidemment cette déclaration du chercheur et professeur d'épidémiologie de Yale est critiquée par les anti-chloroquine et anti-Raoult.... Mais comme leurs critiques sont encore plus critiquables :D ]

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  23. "Si je puis me permettre un conseil, à ce stade : ceux qui hurlent contre Raoult, sans être jamais très convaincants, feraient bien de s’éloigner préalablement d’un monde corrompu par l’argent !" (*)
    :D


    Comment expliquer cette guerre complètement folle contre l'hydroxychloroquine ?
    Comment un médicament pris par deux milliards de personnes est devenu toxique du jour au lendemain ? (1)

    En 40 ans de carrière, le Pr Raoult n’avait jamais vu une chose pareille :

    « L’histoire de l’hydroxychloroquine est l’histoire la plus fantasque que j’ai entendue en médecine de ma vie »

    Un médicament qui existe depuis 80 ans, qui a été prescrit peut-être à un tiers de la population du monde, qui en France a été vendu à 36 millions de pilules par an.

    Et d’un coup, toutes les autorités commencent à dire que c’est quelque chose d’épouvantable, criminel, qu’on va tous mourir d’arythmie cardiaque parce qu’on prend ce médicament.

    Je n’ai jamais entendu parler d’un truc aussi fantasque que ça, c’est inouï, inouï » !!!!!


    J'ai des amis blogueurs (scientifiques ou non), qui ont totalement basculés à mon grand regret dans l'anti Raoult - et son corolaire l'anti-Hydroxychloroquine (!) -....
    A mon grand regret parce que par ailleurs je les apprécie beaucoup et j'aime souvent ce qu'ils écrivent.... Mais là malheureusement :'(

    Si vous avez lu attentivement cet article {"Du Docteur Raoult et du danger de la chloroquine..."
    (http://2013-continuum.blogspot.com/2020/03/chloroquine-et-corona-psychose.html)}, vous aurez déjà compris que, personnellement, je ne suis pourtant pas moi-même un pro-Raoult, ni même d'ailleurs un grand fan de la chloroquine (ou de son dérivé l'hydroxychloroquine ; cela restant un médicament "chimique" dont il vaut mieux de passer si l'on peut se contenter de sa version naturelle, ici l'écorce de quinquina donc)...
    Enfin bref.
    Là n'est pas la question.

    Si l'on aborde cette question sans a-priori anti ou pro Raoult, on en arrive quand-même à lire de drôles de trucs et à s'étonner de beaucoup d'incohérences, et de couleuvres tout de même assez monstrueuses !
    A croire que certaines de ces bestioles nous viennent tout droit du nuage de Tchernobyl ! :D

    Mais si vous savez bien : celui qui s'était arrêté pile poil à la frontière ! :P


    ==> « L’histoire de l’hydroxychloroquine est l’histoire la plus fantasque que j’ai entendue en médecine de ma vie !!! » <==

    Il a raison là le Professeur Didier Raoult : cette histoire est invraisemblable, inouïe !!!

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    1. Inouïe, la façon dont les autorités ont cherché à diaboliser un des médicaments les plus sûrs au monde, alors qu’il était prometteur contre le Covid-19.

      Les grands médias, l’Organisation mondiale de la Santé, le gouvernement français, les prestigieuses revues médicales…

      …tous se sont rendus coupables d’une sidérante « manipulation de l’opinion », selon les termes du Pr Raoult !...


      ==> Covid-19 : Didier Raoult évoque une "manipulation" et dénonce le "plus grand scandale scientifique de tous les temps" !!!

      Le scientifique marseillais insiste encore sur le fait que l'hydroxychloroquine obtiendrait des résultats probants face au Covid-19 et regrette que son travail soit sabordé par la "pression considérable" des politiques.

      - "Il faut arrêter une bonne fois pour toutes le mythe de la dangerosité de l'hydroxychloroquine, tonne, l'air grave, celui qui a été taxé de favoriser le complotisme.
      C'est un fantasme.
      Ça a mené au plus grand scandale scientifique de tous les temps.
      On n'a pas fini d'assumer.

      - "Les communications scientifiques sont soumises à des influences" !!!
      Il a montré, de manière objective, que les communications scientifiques étaient soumises à des influences et à des choix d'une très grande médiocrité. Récemment, il y a eu des éléments de censure (...)

      Chacun reste à sa place : les scientifiques font de la science, les politiques font de la politique. S'il n'y a plus de données scientifiques fiables, alors tout ça n'est que du contrôle, c'est du pouvoir d'imposer des manières de vivre qui ne sont plus basées sur des connaissances mais sur des convictions"...

      Il va jusqu'à assurer que les revues scientifiques les plus reconnues sont soumises à un très grand"degré de manipulation", à une "pression absolument considérable", sans pour autant en apporter les preuves lui-même. Il s'applique par ailleurs à montrer, une fois de plus, à quel point l'hydroxycholoroquine serait efficace contre la maladie.

      Il présente les chiffres de l'épidémie obtenus au sein de son établissement. Il apparaît que sur les quelque 80 000 patients testés, 6 000 ont été positifs au coronavirus. Au sein de ces malades, 165 ont péri (soit 2,8%). Mais de marteler une différence notable avec ceux ayant bénéficié de son traitement : sur 4000 patients, seuls 18 sont morts. Ce qui équivaut à une mortalité "de moins d'un demi-pourcent", souligne Didier Raoult. (2)


      • Il est temps de vous raconter cette affaire en détail, et croyez-moi, vous ne serez pas déçu du voyage :
      ....

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    2. => Il y a 6 mois, l’hydroxychloroquine était reconnue mondialement comme un médicament sûr et efficace !

      Avant la crise du coronavirus, l’hydroxychloroquine (Plaquenil) avait une excellente réputation.

      Cette molécule figure en bonne place sur la liste des « médicaments essentiels » de l’Organisation mondiale de la Santé.

      C’est aussi un médicament que l’on connaît de longue date, car c’est un dérivé de la chloroquine, utilisée depuis les années 1950 par des centaines de millions de personnes dans le monde, en prévention du paludisme.

      Aujourd’hui, l’hydroxychloroquine est très utilisée par les rhumatologues pour soigner les maladies articulaires inflammatoires, comme la polyarthrite rhumatoïde.

      C’est un médicament courant, banal, donné aux femmes enceintes, aux enfants et aux personnes âgées.

      Tous les médecins généralistes en ont prescrit au moins une fois dans leur vie.

      Et avant mars 2020, jamais on n’a dit à ces médecins que ce médicament pouvait causer un risque cardiaque à leur patient, au point de devoir prescrire un électrocardiogramme avant de commencer le traitement.

      Pour vous dire à quel point le Plaquenil était jugé « sûr » : il était en vente libre en France jusqu’au 15 janvier 2020 !

      (A ce sujet, je ne suis pas du tout opposé à la décision récente d’avoir retiré ce médicament de la vente libre. Pour une raison simple : si vous avalez une boîte entière de Plaquenil d’un seul coup, vous risquez la mort, exactement comme pour le paracétamol – un autre médicament dont je milite de longue date pour qu’il soit donné sur ordonnance uniquement).

      Le grand avantage d’un vieux médicament comme l’hydroxychloroquine, c’est qu’on en connaît parfaitement les risques éventuels, et les contre-indications.

      Des millions de patients victimes de polyarthrite en ont avalé 200 à 600 milligrammes tous les jours, pendant des années.

      Vous avez bien lu jusqu’à 600 milligrammes par jour, pendant des années, sans problème…

      …alors que, contre le Covid-19, le Pr Raoult en donne 600 milligrammes pendant 10 jours seulement !

      Vous imaginez bien que vous avez beaucoup moins de risques sur quelques jours que sur des années !

      Des effets indésirables rares, connus et parfaitement évitables

      Sur 10 jours, le seul risque d’effet indésirable grave concerne le cœur : il arrive que l’hydroxychloroquine cause un trouble du rythme cardiaque (arythmie).

      Mais c’est très très rare, peut-être 1 cas sur 10 000.

      C’est tellement rare qu’une grande étude réalisée sur plus de 900 000 personnes traitées par hydroxychloroquine n’a pas trouvé la moindre surmortalité ou le moindre problème cardiaque avec ce médicament.

      Et en plus, si l’on ne veut prendre aucun risque, il existe une solution simple pour éviter à coup sûr cet effet indésirable :

      Ne pas donner ce médicament à ceux qui souffrent de problèmes cardiaques graves ;

      Et pour tous les autres, par surcroît de précaution, effectuer un électrocardiogramme avant et après la prise du médicament, pour voir si le rythme cardiaque a été modifié.
      C’est exactement ce qu’a fait le Pr Raoult à Marseille…

      …et il n’a pas eu le moindre problème cardiaque chez plus de 4 000 patients qu’il a traités à l’hydroxychloroquine + azithromycine.

      Avec les énormes précautions qu’il a prises, et avec des médicaments aussi sûrs, c’était parfaitement prévisible.

      Et c’est précisément pour cette raison que l’hydroxychloroquine m’a paru prometteur dès le début : parce que c’est un médicament sans risque, quand il est bien utilisé !

      Il était évident qu’on n’avait rien à perdre à l’essayer, dès les premiers symptômes, même si on n’avait pas encore d’étude définitive à 100 % sur son efficacité !

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    3. Prenons l’exemple d’un homme de 86 ans, qui souffre d’hypertension et de diabète.

      Si cet homme est testé positif au coronavirus, il a un risque de mourir très élevé, supérieur à 10 %.

      Pourquoi lui interdire de recevoir le protocole du Pr Raoult – qui comporte un risque microscopique (moins de 0,001 %) d’avoir un problème cardiaque ???

      C’est du simple bon sens.

      Mais ce n’est pas du tout comme ça que les choses se sont passées.

      Le 27 mars, le gouvernement français a pris deux décisions scandaleuses, voire criminelles :

      Il a interdit aux médecins généralistes de prescrire l’hydroxychloroquine aux malades du Covid-19… et interdit aux pharmacies de ville de leur délivrer ce médicament ;

      Et il a restreint considérablement la possibilité de prescrire ce médicament à l’hôpital, en le réservant aux cas les plus graves, et après accord d’un « collège de médecins ».
      C’est fou, ahurissant, incompréhensible.

      Mais ce n’était que le tout début de la « guerre » contre l’hydroxychloroquine.

      Le plus incroyable est venu après :

      HALLUCINANT : des médecins testent l’hydroxychloroquine à des doses MORTELLES !

      Tout a commencé au Brésil, à l’hôpital public de Manaus.

      En mars dernier, des médecins ont testé un dosage ahurissant de chloroquine : 600 mg deux fois par jour pendant 10 jours…

      …soit deux fois la dose du Pr Raoult, avec une molécule moins sécuritaire (la chloroquine plutôt que l’hydroxychloroquine).

      Et contrairement à ce qu’a fait le Pr Raoult à Marseille, ils n’ont pas hésité à donner cette dose énorme de chloroquine à des malades ayant de graves troubles cardiaques.

      Résultat : dès le début du mois d’avril, les chercheurs ont dû arrêter l’essai clinique, qui était en train de causer des morts.

      Et c’était totalement prévisible, vu les doses énormes utilisées.

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  24. Est-ce une forme de « complot » contre la chloroquine, un vieux médicament générique qui ne rapporte rien à l’industrie pharmaceutique ?

    Ou bien est-ce seulement de l’incompétence crasse, criminelle ?
    (3)


    •••••••••••••

    Cf.
    (1) https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6081811/coronavirus-cette-maladie-nest-pas-plus-mortelle-que-les-autres-affirme-didier-raoult.html

    (2) https://m.programme-tv.net/news/societe/259088-covid-19-didier-raoult-evoque-dune-manipulation-et-denonce-le-plus-grand-scandale-scientifique-de-tous-les-temps/

    (3)
    https://www.sante-corps-esprit.com/comment-ils-ont-diabolise-lhydroxychloroquine-du-pr-raoult/


    (*) https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/08/la-contre-attaque-du-professeu.html

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    1. Dans le grand essai clinique britannique appelé Recovery, les chercheurs ont donné – tenez-vous bien – 2 400 mg d’hydroxychloroquine aux malades le premier jour !

      « Recovery utilise une dose que jamais personne n'a utilisé de 2,4 grammes le premier jour c'est-à-dire 4 fois la dose que l'on utilise à l'IHU », s’est ému le Pr Raoult.

      Les manuels de médecine indiquent pourtant qu’un patient moyen qui avale 2 grammes d’hydroxychloroquine en 24 heures doit être hospitalisé d’urgence !

      C’était de la folie de prévoir une telle dose d’hydroxychloroquine.

      Mais cela a eu au moins un effet positif : faire la preuve que c’est une molécule sans danger !

      Car figurez-vous que malgré ces doses énormes, données à des malades gravement atteints, les chercheurs n’ont pas noté de problèmes cardiaques.

      Comme l’a dit le Pr Raoult sur twitter : « L’essai Recovery montre bien une chose : avec une dose initiale quatre fois supérieure à celle que nous utilisons à Marseille, supérieure au maximum autorisé dans les livres de recommandations (cf Vidal), l’hydroxychloroquine n’est pas toxique pour les patients ».

      Ce résultat positif n’empêche pas de se poser la question : pourquoi les Britanniques ont-ils « surdosé » ?

      Et pourquoi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a-t-elle pris la même décision absurde ?

      Oui, l’OMS aussi a utilisé un surdosage d’hydroxychloroquine dans sa grande étude Solidarity !

      La dose initiale donnée aux malades est de 2 000 mg sur les premières 24 heures, soit un dosage supérieur à la limite de toxicité !

      C’est du « grand n’importe quoi », d’autant que dans tous ces essais, l’hydroxychloroquine est donnée très tardivement, longtemps après le début de l’infection, ce qui lui donne peu de chances d’avoir un effet thérapeutique, car les anti-viraux doivent être donnés le plus tôt possible.

      Au total, ces dosages sont dangereux et incompréhensibles.

      Mais on est allé un cran supplémentaire dans l’absurde avec l’étude du Lancet :

      SCANDALEUX : ils publient une étude frauduleuse pour faire croire à la dangerosité de l’hydroxychloroquine

      Ce qui s’est passé fin avril dans la revue médicale The Lancet est franchement sidérant.

      The Lancet, c’est un des journaux médicaux les plus prestigieux au monde.

      Tout chercheur rêve de publier un jour une étude dans cette revue, qui est très sélective.

      Et pourtant, cette revue a publié une étude entièrement frauduleuse…

      …qui annonçait que l’hydroxychloroquine provoque 30 % de morts en plus chez les malades du Covid-19 !

      Et le pire, c’est que la fraude était évidente !

      En un coup d’œil, le Pr Raoult a vu que cette étude était « foireuse », et l’a dit publiquement !...

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    2. Moi-même, modeste Xavier Bazin, dès le 27 mai, je vous ai expliqué pourquoi c’était une étude « poubelle ».

      Et en effet : le 4 juin, The Lancet a dû retirer cette étude frauduleuse, dont les chiffres ont probablement été purement et simplement inventés !

      Après enquête, on a appris que ces chiffres sont sortis d’une entreprise totalement inconnue nommée Surgisphere, qui déclare ne compter que quelques salariés, dont un auteur de science-fiction, et une ancienne actrice de films d’adultes !

      Mais la fraude était évidente dès le départ.

      Avec tout ce qu’on savait sur la sécurité de l’hydroxychloroquine, il était évident que ces chiffres inquiétants étaient faux.

      Même les éditeurs du Lancet le savaient pertinemment, puisqu’ils avaient reçu les résultats de Marseille avant de publier leur étude « poubelle ».

      Écoutez-bien ce que dit le Pr Raoult, c’est glaçant :

      « La même semaine, la revue The Lancet a reçu trois articles : notre article sur 3 700 patients, où aucun mort n’était imputable à l’hydroxychloroquine ; l’étude fantasque des Pieds nickelés américains (NDLR : celle qui conclut à 30 % de morts en plus) , dont tout le monde pouvait voir qu’elle n’était pas vraie ; une troisième étude, dont j’ai fait la revue, qui rapportait une expérience de l’association internationale des rhumatologues. Or les gens du Lancet ont rejeté les deux études démontrant qu’il n’y avait pas d’accidents avec l’hydroxychloroquine, et publié l’étude des Pieds nickelés. Je ne suis pas paranoïaque mais là, on commence à se poser des questions ! »

      Et il n’y a pas que The Lancet qui a fait preuve d’une infinie mauvaise foi.

      Dans les jours qui ont suivi la publication de cette étude frauduleuse, tout le monde s’est précipité pour abattre l’hydroxychloroquine :

      L’Organisation Mondiale de la Santé a demandé aux médecins d’arrêter d’utiliser ce médicament, et a stoppé son grand essai clinique Solidarity ;

      Le Ministre de la Santé Olivier Véran a décidé d’interdire l’utilisation d’hydroxychloroquine à l’hôpital, alors qu’elle était déjà très restreinte ;

      En Belgique, en Suisse et dans d’autres pays, les traitements par hydroxychloroquine ont été largement ralentis ou arrêtés.
      Tout ça, sur la base d’une étude manifestement frauduleuse, et qui n’était même pas randomisée contre placebo !

      Le pire, c’est que cette affaire du Lancet n’est pas isolée.

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    3. D’autres études « bidonnées » ont essayé de faire croire à la dangerosité de l’hydroxychloroquine.

      Comme cette étude américaine sur des vétérans américains, où l’on a donné l’hydroxychloroquine à des patients en état critique, dont beaucoup sont morts, évidemment… et où l’on a osé comparer ce résultat avec le taux de survie de patients en bien meilleur état !

      Je pourrais encore vous parler d’autres études manipulées, dans le même sens, mais je m’arrête là.

      Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que toutes ces études biaisées ou frauduleuses ont eu des effets énormes sur l’opinion publique, les médecins et les autorités de santé.

      A chaque fois qu’une de ces études sortait, elle faisait les gros titres de la presse !

      A chaque fois, le Ministre Olivier Véran les brandissait comme un trophée, pour justifier sa décision absurde d’interdire aux médecins de ville de prescrire ce médicament.

      Voilà le monde dans lequel nous vivons !!!


      Et pour conclure, je voudrais citer les paroles percutantes d’un des épidémiologistes les plus reconnus au monde, le Dr Harvey Risch :

      « En tant que professeur d'épidémiologie à la Yale School of Public Health, j'ai rédigé plus de 300 publications évaluées par des pairs et j'occupe actuellement des postes de direction au sein des comités de rédaction de plusieurs revues de premier plan.

      J’ai été déconcerté de constater qu'en pleine crise, je dois me battre pour un traitement soutenu pleinement par les données, mais qui pour des raisons n'ayant rien à voir avec une compréhension correcte de la science, a été mis à l'écart.

      Je parle, bien sûr, du médicament hydroxychloroquine. Lorsque ce médicament à prise orale, peu coûteux est administré très tôt dans l'évolution de la maladie, avant que le virus n'ait eu le temps de se multiplier de manière incontrôlable, il s'est révélé très efficace, surtout lorsqu'il est administré en association avec les antibiotiques azithromycine ou doxycycline et le complément nutritionnel zinc.

      À l'avenir, je crois que cet épisode « non nécessaire » concernant l'hydroxychloroquine sera étudié par les sociologues de la médecine comme un exemple classique de la façon dont les facteurs extra-scientifiques ont pris le pas sur les preuves médicales claires » !...

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    4. OUF !!!!!!!!!!!!!
      Bon allez, après tout ça moi je vous laisse. Je vais m'offrir un bon p´tit Picon de derrière les fagots.
      Paraît que même sans chloroquine ça lutte contre la malaria !
      :D :D :D

      [Ben oui voyons.... Le paludisme !
      La quinine le quinquina tout ça toussa ....
      Dans le Picon : "Y en a !" ;)
      Mr. Picon l'avait même élaboré pour ça à l'origine. Allez, à votre santé :) ]

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    5. Un sketch d'humour génialissime ...
      Que YouTube censure, puis face à la polémique (car rebasculé aussitôt sur Odyssée (*)), décensure ...
      :D

      ==> https://www.youtube.com/watch?v=C9JZsR-wtEs


      (*) https://odysee.com/@JlBerdal:52/covid-19-le-vaccin:5

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    6. Et un de plus :
      https://lemediaen442.fr/franjo-le-vaccin-contre-la-covid-19/

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  25. C'est intéressant - que dis-je, passionnant même ! - de (re)lire toute cette série de commentaires égrenés au cours des mois, et de la polémique de l'année "chloroquine or not hydroxychloroquine"...
    On voit lentement l'évolution qui se fait au fil des semaines de polémiques intenses tant sur les réseaux sociaux que les grands médias...
    (Je crois que l'affaire de l'article frauduleux du Lancet et l'acharnement de certains vaccinolâtres et politiciens contre le Pr. Raoult, et le Dr. Perronne et bien d'autres depuis a fait basculer certaines choses :/ )

    Mais comme je le disais dès le début :
    => Si vous avez lu attentivement cet article, vous aurez déjà compris que, personnellement, je ne suis pourtant pas moi-même un pro-Raoult, ni même d'ailleurs un grand fan de la chloroquine (ou de son dérivé l'hydroxychloroquine ; cela restant un médicament "chimique" dont il vaut mieux de passer si l'on peut se contenter de sa version naturelle, ici l'écorce de quinquina donc)...
    Enfin bref.
    Là n'est pas la question...

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