BIENVENUE SUR LE BLOG DE DANEEL !

En 2003 naissait le forum yahoogroupes "CULTURE NET 2013"...
Suivi quelque temps après du "FORUM 2013"...
Lequel, suite à sa pulvérisation par "l'Étoile de la mort" de l'Empire (!), fut remplacé par le forum googlegroupes :





Dans la continuité de ces sites déjà riches de centaines de discussions, d'articles et de dossiers "chauds" tous plus passionnants et édifiants les uns que les autres - :oD -... Voici donc "2013 CONTINUUM" !...


Afin que cette nouvelle année 2022
- et celles qui la suivront (!) -
voie enfin triompher la CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE...
POUR UNE VIE ENFIN PLUS EN HARMONIE AVEC NOTRE TERRE-MÈRE... GAÏA !




MEILLEURES PENSÉES DANEELIENNES !!!





lundi 30 mars 2020

De la fameuse "Distanciation d'un mètre" !



Coup de loupe sur un aspect particulier de nos "consignes anti-Corona" (extrait de l'un de mes articles publiés sur Facebook concernant "Le BTP et le déconfinement" !)
[Je l'intégrerais plus tard à mon blog, pour l'heure, les facebookiens peuvent le retrouver ici :


• Respecter les consignes .... notamment de distanciation d'un mètre qu'ils nous disent ; chose déjà pas simple sur un chantier où l'on est souvent appelé à travailler en binôme .... Et parfois à 3 ou 4, 5 ou 6 même !
(Et sur les gros chantiers du BTP se trouvent même des dizaines d'ouvriers qui se côtoient dans plusieurs corps de métiers (!))
Enfin bref, voilà pour la consigne de sécurité afin soit disant de ne pas propager le virus :

- Selon une étude américaine, le nouveau coronavirus pourrait survivre jusqu'à trois jours sur des surfaces en acier ou en plastique comme des bouteilles d'eau !...
(Le virus survivrait moins longtemps sur d’autres surfaces : pas plus de quatre heures sur le cuivre, métal majoritaire dans la composition de nos pièces de monnaie...)

Les virologues qui ont mené ces essais ont pulvérisé des échantillons du SARS-CoV-2 sur différents types de surfaces inertes et ont ainsi pu établir que ce nouveau coronavirus pourrait survivre jusqu’à trois jours sur du plastique et sur de l’acier, et jusqu’à vingt-quatre heures sur des matières de type carton et papier !

{De quoi se faire une idée de survie du Covid-19 si éventuellement il était en contact avec les paquets de pâtes, de papier toilette et autres boîtes de conserve dont les Français constituent des stocks ces derniers jours. 
Mais aussi chez soi, sur les poignées de porte, les plans de travail, les robinets, etc. « Ces surfaces, ce sont les "fomites" : tous les objets potentiellement porteurs de germes et qui peuvent poser des problèmes en matière d’hygiène dans la gestion du coronavirus » !
Pour les chantiers on peut évoquer aussi les outils ou les matériaux - les tuiles, les ardoises, le zinc, le cuivre, le bois,... -, mais aussi les barreaux de nos échelles ou les barres de nos échafaudages (!) 😷}

Quant au mode de transmission sous forme de gouttelettes, il peut s’agir de postillons provenant d’une personne infectée...
 Mais également d’un contact avec des surfaces ou objets contaminés ! (...)


Selon les résultats, le nouveau coronavirus devrait, comme ses semblables, persister en moyenne entre 4 et 5 jours. 
Par ailleurs, la résistance diminue de manière importante à des températures dépassant les 30 °C. 
Au contraire, des températures plus basses favorisent sa persistance qui peut aller jusqu’à neuf jours. 
Il s’agit toutefois d’une persistance jugée faible par rapport à d’autres virus qui peuvent tenir plus de deux mois...



Le virus peut survivre sur des objets, les surfaces inertes comme les poignées de porte, les téléphones ou les boutons d'ascenseurs. D'après les chercheurs, le nouveau coronavirus pourrait survivre quelques heures sur les objets dans un environnement sec, c'est pourquoi la Banque centrale de Chine a décidé de désinfecter en masses ses billets. Toutefois, la principale source de transmission reste l'éternuement ou les postillons projetés lors d'une toux. ....
Les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus. Si vous vous touchez les yeux, le nez ou la bouche, le virus peut pénétrer dans votre organisme et vous pouvez tomber malade. ...

ATTENTION !!!
=> Les microbes éjectés lors d'un éternuement ou une quinte de toux sont projetés bien plus loin que ce que l'on pensait jusqu'à présent, comme le démontre une étude américaine récente !...

- "Atchoum!". 
En éternuant ou en toussant, on expulse des bactéries jusqu'à six mètres de distance !!!
Soit trois fois plus loin que ce que l'on pensait. 
Telle est la conclusion d'une étude réalisée par des chercheurs de l'institut technologique du Massachusetts (MIT)...



===> Revoir la théorie !!!

C’est l’observation directe d’épisodes d’éternuement et de toux, via l’imagerie à grande vitesse, qui révèle un ensemble de nuages gazeux invisibles à l’œil nu, porteurs, sur de grandes distances, de gouttelettes pathogènes. Cet environnement gazeux favorise la formation de microgouttelettes qui, plus légères, vont voyager ainsi jusqu’à 200 fois plus loin que les gouttelettes agglomérées au départ. 
Car ces mini-gouttelettes restent longtemps en suspension dans l'air, emportées par différents flux, comme ceux des systèmes de ventilation par exemple.

Une observation qui contredit les précédentes théories qui laissaient entendre que l’énergie des gouttelettes de mucus les plus importantes ne leur permettait pas dépasser un rayon d'un mètre. (!)

En pratique, des gouttelettes de 100 µm (micromètres) de diamètre vont pouvoir voyager cinq fois plus loin, et des gouttelettes de 10 µm de diamètre jusqu’à 200 fois plus loin. 

Concrètement, certaines de ces microparticules
 pourraient voyager sur plusieurs dizaines de mètres.
 Et élargir ainsi considérablement la zone de contagion 
à partir d’une seule personne infectée...
tout particulièrement lorsque cette personne se situe dans une foule ! 

Il faut, en outre, tenir compte du pouvoir démultiplicateur des mécanismes de ventilation et de conditionnement de l’air. ...

Les scientifiques ont mesuré le diamètre et la vitesse des gouttes, et découvert que celles-ci peuvent parcourir une distance de plus de 8 m !
Ou rester en suspension dans l'air pendant plus de 10 minutes !!!

Bien plus loin et bien plus longtemps, donc, que ne le suggéraient les théories empiriques !...

Il apparaît que les gouttelettes se forment en cascade complexe, majoritairement hors du système respiratoire, après expulsion du fluide par la bouche.
Ces travaux permettent de mieux comprendre la propagation de certaines maladies ... Et conclure aussitôt : 
Avec des gouttelettes capables de faire des bonds de 8 m, même dans une pièce de grandes dimensions, personne n'est à l'abri !!!

(Et si l'on travaille dans le vent il se passe quoi ?)


Enfin bref, quand on constate la réalité de diffusion du virus, c'est donc une pure folie de prétendre "lutter contre les micro-organismes" par l'extérieur, au lieu de renforcer d'abord, par l'intérieur, son propre système immunitaire pour que ce soit lui qui puisse lutter efficacement  contre ces milliards de bactéries microbes et virus en tout genre qui nous environnent depuis la nuit des temps !
Et pour le renforcer ainsi, il ne faut certainement pas compter sur les vaccins qui au contraire l'affaiblissent voire même le détruisent carrément !
Mais sur une véritable "Alimentation saine" - basée sur des aliments naturels, bio et végétale -, et une vie saine évitant au maximum toutes les pollutions : 
- Pesticides, médicaments chimiques, etc.

On sait très bien par ailleurs que les vaccinations de masse, elles, 
provoquent le contraire de ce qu'elles sont censées faire, 
et engendrent en fait les conditions idéales pour la propagation maximale
 de tout ces micro-organismes pathogènes opportunistes :
 virus, rétrovirus, coronavirus, bactéries, ... 

Et si on rajoute à ça, le tabac, la bidoche, la mal bouffe générale, le cannabis, les boissons dites "énergétiques" (redbull par exemple), et toutes les inepties de la médecine allopathique....
Ben, on ne peut que comprendre là que le covid-19 et ses futurs copains vont s'en donner à cœur-joie ! 😢😢😢
BONUS 

"Oui, il est possible d'attraper le Covid-19 en touchant une surface ou un objet où se trouve le virus puis en portant sa main à sa bouche, à son nez, à ses yeux  !", confirme le Centers For Disease Control and Prevention, l'Agence de santé publique des Etats-Unis...
Une étude* menée par des chercheurs américains et publiée le 17 mars 2020 dans The New England Journal Of Medicine a révélé combien de temps le coronavirus pouvait survivre dans l'air et sur différentes surfaces. 
Résultats :
=> Le coronavirus survit jusqu'à 3 heures à l'air libre !...


[Pour déterminer la durée de vie du coronavirus à l'air libre, les chercheurs ont utilisé un nébuliseur, un appareil qui permet de transformer du liquide (ici des gouttelettes contenant des particules virales de Covid-19) en particules très fines. 
Ces particules ont ensuite été pulvérisées à l'aide d'un aérosol dans l'air ambiant et sur différentes supports, dans le but d'imiter les projections de salive d'une personne contaminée qui tousse ou qui éternue. 
Au terme de leur expérience, les chercheurs ont retrouvé des fines particules viables de coronavirus en suspension dans l'air 3 heures après les avoir pulvérisées dans l'air. 
La charge virale avait toutefois légèrement baissé (elle est passée de 103,5 à 102,7 TCID50 par litre d'air à la fin de l'expérience). Autrement dit, le coronavirus pourrait rester viable et infectieux à l'air libre jusqu'à 3 heures...]

=> Les résultats de l'étude américaine ont également montré que le virus du Covid-19 pouvait rester viable et infectieux de plusieurs heures à plusieurs jours sur différentes surfaces :
- Jusqu'à 72 heures, soit 3 jours, sur du plastique !
- Jusqu'à 48 heures, soit 2 jours sur de l'acier inoxydable !
- Jusqu'à 24 heures, soit 1 jour sur du carton !
- Jusqu'à 4 heures sur du cuivre !

 (Le plastique et l'acier sont les surfaces où la viabilité du virus est la plus longue...)

* Etude : "Aerosol and Surface Stability of SARS-CoV-2 as Compared with SARS-CoV-1", New England Journal of Medicine, Universités de Californie, LA, Princetown, 17 mars 2020. 


[A noter aussi qu'une personne infectée peut contaminer les aliments en les préparant ou en les manipulant avec des mains souillées, ou en les exposant à des gouttelettes infectieuses lors de toux et d'éternuements !!!
Rincez vos fruits et légumes à l'eau.
Ce sont d'ailleurs des règles d'hygiène de base que l'on devrait appliquer même en dehors d'une épidémie...]



Et même là, malgré des variantes, on constate aussi de longs temps de survie du petit virus :
• .... Plusieurs études ont été réalisées sur le sujet, mais elles n'arrivent pas toutes aux mêmes conclusions. 
- Selon une étude scientifique américaine, publiée le 10 mars sur le site de prépublication scientifique medRxiv, le nouveau coronavirus pourrait survivre quatre heures sur le cuivre, 24 heures sur le carton, deux à trois jours sur le fer et le plastique...

- Une étude anglaise parue en février dans la revue médicale The Journal of Hospital infection indique des chiffres plus inquiétants : 
=> "La durée de survie sur des surfaces inertes comme le métal, le verre ou le plastique peut aller jusqu’à neuf jours !...

Le virus pourrait survivre cinq jours sur le métal, quatre sur le bois, jusqu’à cinq jours sur le papier et neuf sur le plastique.
(Toutefois, ces résultats dépendent de la température ambiante et de l’humidité.) ...





Et là encore, très intéressant article :
• La stabilité du virus SARS-CoV-2 (responsable de la maladie Covid-19) dépend du type de surface considéré, si l’on en croit les deux principales études scientifiques publiées à ce jour sur la question. 
- La première, parue le 6 février dans le Journal of Hospital Infection, a testé le virus sur huit surfaces différentes et l’a comparé à d’autres coronavirus (comme ceux responsables du SRAS de 2003 ou du MERS de 2012).
Les résultats montrent que le virus peut persister sur ces surfaces entre deux heures et six jours (moins longtemps si la température ambiante approche des 30 °C). 

Les chercheurs ont ainsi retrouvé des souches viables du virus jusqu’à cinq jours après pulvérisation sur l’acier, le verre ou la céramique, sans avoir pu mesurer quelle quantité a été retrouvée sur chacune de ces surfaces. 
Des résultats assez variables (de deux à six jours) ont été obtenus pour le plastique, tandis que sur le latex et l’aluminium, quelques heures suffisent à tuer toutes les souches.


Une seconde étude, publiée dans le New England Journal of Medicine le 17 mars, a testé la résistance du virus sur d’autres matériaux, comme le carton et le cuivre, ou dans l’air, en le pulvérisant par aérosol. 
Les résultats montrent des durées de persistance inférieures à celles publiées par les précédents travaux, de trois heures (aérosols) à trois jours maximum (acier, plastique), en passant par des valeurs intermédiaires (vingt-quatre heures pour le carton), pour une même quantité de virus pulvérisée. 

Mais les deux études s’accordent sur un point : le plastique et l’acier sont les surfaces où la stabilité du virus a été la plus longue !



Une troisième publication, émanant des Centers for Disease Control and Prevention américains, a récemment indiqué que le matériel génétique du virus avait été détecté dans les cabines infectées de passagers du navire Diamond-Princess, où 3 700 personnes ont été mises en quarantaine en février, jusqu’à dix-sept jours après que ceux-ci les ont quittées !...

Mais il n’est pas possible d’en déduire qu’il y ait eu transmission à partir de ces surfaces contaminées, précisent les auteurs de l’étude, qui invitent à des investigations supplémentaires.




{Il faut préciser qu’il est impropre de parler de « survie » du virus, étant donné que le virus n’est pas réellement « vivant ».
« On parle plutôt de maintien de l’infectiosité, combien de temps il reste infectieux », précise Astrid Vabret, chef du service de virologie du CHU de Caen et spécialiste des coronavirus.}





Sources :

vendredi 27 mars 2020

Du Docteur Raoult et du danger de la chloroquine ....



ALORS... CETTE SERIE D'ARTICLES DATE DE MARS 2020 
(C'EST-À-DIRE DÈS LE TOUT DEBUT DE LA POLÉMIQUE !).... 
À CETTE ÉPOQUE JE N'AVAIS PAS ENCORE DE POSITION 
"POUR OU CONTRE RAOULT
- JE N'EN N'AIS D'AILLEURS TOUJOURS PAS DE BIEN DÉFINIE
 EN CETTE FIN DE DÉCEMBRE 2020 ! - 
ET CE QUI M'INQUIETAIT ALORS C'ÉTAIT UN ENTHOUSIASME
 QUI ME SEMBLAIT EXCESSIF ET DANGEREUX POUR LA CHLOROQUINE ...
ET SON DÉRIVÉ L'HYDROXYCHLOROQUINE.

BEAUCOUP D'ENCRE A COULÉ DEPUIS .... 
ET C'EST DANS LES COMMENTAIRES 
QUE L'ON POURRA SUIVRE LES ÉVOLUTIONS (!)
*************  


Moi j'avoue, ça m'inquiète ce nouvel engouement populaire pour la chloroquine et tous ces propos comme quoi ce serait inoffensif, et formidable contre le terrifiant Coronavirus 😕

(Je mets ici - en "brut de décoffrage" - mes trois dernières publications sur ma page Facebook... 
Manque de temps - eh oui, malgré le confinement (!) -, pour faire une belle mise en page avec illustrations et tout et tout. Mais je crois que c'est important quand-même de le partager rapidement au vu de cet emballement hallucinant pour cette "Chloroquine" qui risquerait bien de s'avérer au final plus dangereux que bénéfique ; "Le malade est mort guéri grâce au traitement" (!)... )


Tiens....

Un commentaire de médecin recu ce matin par courriel :
-... Je trouve que Raoult parle peu (pas du tout même) de la toxicité de la chloroquine (Nivaquine).

Il a certes une grande expérience dans le domaine; mais ce n'est pas le cas du reste des praticiens.


Il ne faudrait pas faire du combat contre le coronavirus une victoire à la Pyrrhus !...
[C'est à dire en détruisant tout et causant beaucoup de dégâts (!)
"Une victoire à la Pyrrhus est une victoire chèrement acquise, au résultat terrible pour le vainqueur, matériellement et humainement. Elle s’avère ruineuse par la suite, obérant le résultat final !"...] (*)


Heureusement, Raoult recommande l'hydroxychloroquine (Plaquenil), qui est un produit sûr mais qui peut induire des séquelles permanentes, en particulier au niveau de la rétine.


Aux doses qu'il recommande (600mg/j) et sur une durée relativement courte (quelques semaines au maximum), la littérature considère l'hydroxychloroquine comme sans danger (risque de toxicité rétinienne faible pour une dose inférieure à 6.5mg/kg/j pendant 5 ans). Le rapport bénéfice/risque est en faveur de l'hydroxychloroquine.


Le débat entre prétendus spécialistes vient peut-être de la confusion entre la Nivaquine, très toxique, et le Plaquenil, sans grand danger, mais à ne pas mettre entre toutes les mains !


Quoi qu'il en soit, le risque que la population se rue sans mesure sur ces produits et réel et pose un gros problème de santé publique.

Il est alors raisonnable de l'interdire au sein de la population générale ; mais cela ne devrait pas empêcher les médecins hospitaliers d'en faire bon usage dans leur tâche.

Nos dirigeants sont idiots, peut-être au point de l'interdire partout... (!)


*************


(*) En résumé : Surtout pas d'automédication !!!!!
Et à ne mettre que dans les mains de véritables spécialistes confirmés :
Car malgré que l'hydroxychloroquine soit certes moins dangereuse que la chloroquine, elle reste elle aussi dangereuse. 

Et à ne pas utiliser sans précautions et surtout solides connaissances de praticien !


Juste un exemple de ce que l'on peut lire sur sa page Wikipédia :
• Ses effets secondaires sont le plus souvent légers et transitoires mais ils peuvent être graves ; et la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité !
Le surdosage induit notamment des troubles cardiovasculaires graves et potentiellement mortels qui explique que l'auto-traitement qui existait autrefois n'est plus recommandé.


Dans le monde, elle est de plus en plus utilisée sous forme d'hydroxychloroquine qui est deux à trois fois moins toxique et mieux tolérée à dose élevée....

On considère généralement que les risques induits par la chloroquine et plus encore par l'hydroxychloroquine sont acceptables et faibles si la dose thérapeutique recommandée est respectée ; les accidents sont souvent dûs à un surdosage accidentel ou volontaire (suicide). Chez l'adulte, 1 à 1,5 g (20 mg/kg) suffisent à induire une toxicité et 5 g sont potentiellement mortelles.

Pour l'hydroxychloroquine, moins toxique, Shishtawy et al. en 2014 recommandaient de ne pas dépasser « 6,5 mg/kg de poids corporel (soit 200–400 mg/jour) ».
Et Vaziri notait vingt ans plus tôt (en 1994) que des formulations à microencapsulation, à « libération contrôlée et au goût masqué » réduiraient ou vireraient beaucoup de ces effets toxiques...

L'hydroxychloroquine (HCQ) en tant que médicament ou métabolite de la chloroquine a une demi-vie assez longue dans l'organisme humain (environ un mois) et il lui faut six mois environ pour être entièrement éliminée du corps, faisant que certains effets secondaire perdurent plusieurs semaines ou mois après l'arrêt du traitement !

La chloroquine (ou l'HCQ) n'est pas arrêtée par la barrière placentaire ; Longtemps la grossesse n'a pas été considérée comme une contre-indication au traitement, puis des indices et des études sur le modèle animal ont montré que cette molécule doit être évitée chez la femme enceinte (et idéalement dans les mois précédent la grossesse, en raison de sa demi-vie).
À forte dose, des avortements et malformations oculaires sont constatés chez le rat de laboratoire exposé in utero.

L'œil embryonnaire concentre la chloroquine (qui est un chorio-rétinotoxique) et on a montré en 2013 (par l'injection intraveineuse de chloroquine radiomarquée à des souris gravides) que le produit traversait rapidement le placenta et qu'il s'accumulait sélectivement dans les structures mélaniques des yeux fœtaux. De plus ces tissus oculaires conservaient encore le médicament cinq mois après son élimination du reste du corps.

Selon la fiche de sécurité du phosphate de chloroquine : « il n'y a pas d'études adéquates et bien contrôlées évaluant l'innocuité et l'efficacité de la chloroquine chez les femmes enceintes. L'utilisation de chloroquine pendant la grossesse doit être évitée, sauf dans la suppression ou le traitement du paludisme lorsque, de l'avis du médecin, le bénéfice l'emporte sur le risque potentiel pour le fœtus » (!) ...


Longtemps ce médicament n'a pas été mis sur le marché car jugé trop toxique par l'industrie pharmaceutique.

Sa toxicité aiguë et chronique est citée par des études médicales dès les années 1940.

Ses effets nocifs, multi-organe si ce n'est systémiques, ainsi que ceux de ses dérivés et spécialités commerciales ont été peu à peu précisés, dès les années 1950. Ils concernent notamment les usages autres qu'antipaludéens, souvent chroniques et où les doses sont plus élevées (ex : comme anti-inflammatoire, antiviral ou pour traiter le lupus érythémateux).

Ces traitements induisent à un cumul de doses dépassant celui des thérapies antipaludiques;

Les effets toxiques incluent des réactions neuromusculaires, auditives, gastro-intestinales, cérébrales, cutanées, oculaires, sanguines et cardiovasculaires.

Leurs mécanismes sont encore mal compris ; ils pourraient notamment être induits par des métabolites oxydants, induisant des espèces réactives de l'oxygène.

Dans le modèle animal l'hydroxychloroquine (HCQ) est 2 à 3 fois moins toxique que sa molécule-mère (la chloroquine) tout en ayant des propriétés pharmacologiques proches.

C'est aussi un des métabolite de la chloroquine.


Tous les antipaludiques sont toxiques, mais la quinine et la chloroquinine sont la première cause (et la plus grave) d'empoisonnement parmi eux ; une seule surdose importante peut être mortelle ; Elle est souvent utilisée pour des suicides, en particulier en Afrique et en France ; en 1882, en réanimation, 75 % des empoisonnés par ce quasi-alcaloïde en mourraient. et, malgré les progrès faits en réanimation, plus de 10 % des empoisonnés en mouraient encore en 2005 ...

Dans une étude écossaise, 64 % des surdoses provenaient de confusion de prescriptions au sein de la famille, et dans 36 % des cas le patient avait dépassé la dose prescrite...

Remarques : la chloroquine est proportionellement bien plus toxique pour l'humain (2 à 4g sont généralement mortel pour un adulte, 10g étant considéré comme toujours mortel) que pour le rat de laboratoire.

Elle a aussi été utilisée comme abortif illégal, et pour couper l'héroïne utilisée comme drogue.

Les effets cardiovasculaires sont relativement « fréquents et potentiellement graves » ;
ils sont triples : la chloroquine est stabilisatrice de membrane, inotrope négative directe et vasodilatatrice artérielle directe, ce qui se traduit par des troubles du rythme cardiaque, des troubles de la conduction cardiaque, des myocardiopathies, voire un choc vasoplégique, une hypotension, avec perturbations électrocardiographiques ;
Les troubles de la conduction sont le bloc de branche et/ou le bloc auriculo-ventriculaire induisant des syncopes et pouvant parfois nécessiter la pose d'une pacemaker ou une cardiomyopathie (souvent avec hypertrophie, physiologie restrictive et insuffisance cardiaque congestive parfois irréversibles ; deux cas signalés ont nécessité une transplantation cardiaque.

(En microscopie électronique, les biopsies cardiaques montrent des corps d'inclusion cytoplasmiques pathognomoniques.)


• Neurotoxicité :
La chloroquine peut affecter le système cérébrospinal ; des maux de tête sont courants, mais légers et transitoires. des épisodes psychotiques aigus, parfois spectaculaires, par exemple en 2001 chez un patient ayant suivi un traitement anti paludéen prophylactique ; des convulsions de type Crise d'épilepsie ou syndrome de mouvements involontaires surviennent, a priori uniquement en cas de surdosage ; la neuromyopathie est un effet rare mais grave. Elle résulte d'années d'acccumulation de la molécule mais elle peut apparaître aux doses strictement prophylactiques (ex. : 100 mg/24 h) et disparaitre après l'arrêt du traitement.


La chloroquine affecte la morphologie et la fonction des cellules du rein, directement et indirectement via des lésions cardiaques histopathologiques et ultrastructurales, en ralentissant le débit de filtration glomérulaire.
chez le rat, en administration chronique, elle peut induire (même à court terme) des nécroses cellulaires (plus que l'hydroxychloroquine : 70 % des rats traités à la chloroquine développent une fibrose tissulaire intersticielle, contre seulement 20 % du groupe traité à l’hydroxychloroquine) ;
l'inhibition du métabolisme microsomal dans les cellules rénales fait que la chloroquine s’accumule dans ces tissus et que son absorption dans les lysosomes du cytoplasme est potentialisée ...


La chloroquine s’accumule aussi dans les glandes surrénales, dégradant la fonction rénale en perturbant les schémas sécrétoires de l'aldostérone.
Le dépôt de chloroquine dans les cellules épithéliales du rein pourrait aussi interférer avec les échanges ioniques.


• Hépatotoxicité :
Le foie accumule la chloroquine ;
dans les cellules de Kupffer cette molécule endommage les lysosomes.
Ces derniers deviennent anormalement nombreux et gros ; et sont surchargés par du matériel non-digestible.
Selon Zhao et al. en 2005, la membranes des lysosomes semblent aussi se fragiliser.


• La chloroquine, tout comme l'hydroxychloroquine se lie dans l'œil à la mélanine dans l'épithélium pigmentaire rétinien (EPR) qu'elles pénètrent facilement.
Les cônes maculaires sont endommagés à l'extérieur de la fovéa ;
Des dépôts cornéens (aussi dits kératopathies vortex ou verticillates cornéennes) peuvent apparaître. ils seraient peu à peu réversibles après l'arrêt de la prise du médicament...

Ces dépôts sont sources de halos et de reflets qui parasitent la vision. En outre une partie du cristallin s'opacifie, et le corps ciliaire fonctionne mal ; des anomalies de pigmentation maculaire apparaissent ; des spicules osseux périphériques peuvent se former, avec une mauvaise vascularisation. En phase finale le disque optique devient anormalement pâle. D'abord la vision nocturne est dégradée, le champ visuel se dégrade puis le sujet peut perdre la vue. La cause est que l'activité des lysosomes EPR est dégradée par la chloroquine qui inhibe la phagocytose des segments externes des photorécepteurs éliminés. Il en résulte une perte irréversible de photorécepteurs et une atrophie des EPR...

Certaines cellules de l’œil concentrent cette molécule ; y compris dans l'œil fœtal, in utero (pour l'embryon dont la mère est traitée par de la chloroquine) ;
Les symptômes sont d'abord réversibles, mais ils conduisent à la cécité en cas d’utilisation chronique (durant au moins 4 ans) ou après des doses élevées si le traitement n'est pas stoppé ou adapté.

Le dépistage de cette atteinte doit être fait de manière annuelle après cinq ans d'utilisation, au moins par l'étude du champ visuel.
Tout traitement prolongé devrait impliquer un dépistage au départ, puis tous les cinq ans. le dépistage doit concerner les changements de vision (vision floue, difficulté à concentrer le regard ou vision partielle d'un objet).
.....

Enfin bref, il y en a encore toute une liste supplémentaire ici :
=> https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Chloroquine


*************


BONUS

L’infectiologue Didier Raoult, tout le monde le voit, le lit, ou en entend parler. La piste thérapeutique qu’il a présenté pour combattre le Covid 19 a été qualifiée de « fake news » sur le site du ministère de la Santé il y a quelques semaines. Mais le ton du gouvernement et de la communauté scientifique est en train de changer, et ses travaux intéressent même Donald Trump. Il est aujourd’hui dans les colonnes du Corse Matin. Qui est donc le professeur Raoult ? Quelques éléments de réponse selon le journaliste Hervé Vaudoit de La Provence : Révélé au grand public par ses chroniques dans « Le Point » et quelques livres à succès, le professeur Didier Raoult est avant tout un infectiologue et un virologue de réputation internationale. Sa carrière hors-normes, il l’a d’abord construite sur la recherche, avec à son crédit quelques découvertes majeures comme les virus géants (mimivirus, marseillevirus…), l’identification de plus d’une centaine de nouvelles bactéries pathogènes ou la mise en évidence du rôle de certains micro-organismes dans des maladies comme la fièvre Q, la maladie de Whiple, les endocardites ou les lymphomes non hodgkiniens. Mais Didier Raoult, c’est aussi et surtout un leader, un chef d’équipe – un chef de bande disent même certains de ses proches -, avec autour de lui une cohorte de scientifiques de très haut niveau qu’il a commencé à rassembler il y a plus de 35 ans et qui lui sont depuis restés fidèles. À ce noyau dur des débuts, il a toujours su rajouter de nouveaux talents, repérés au fil du temps parmi les étudiants qui se pressaient à ses cours et dans ses labos de la faculté de médecine de La Timone. Une réussite d’autant plus extraordinaire qu’elle ne s’est pas jouée à Paris, Washington, Londres ou Shanghai, mais bien à Marseille, où les équipes de chercheurs de niveau mondial ne sont tout de même pas légion.

Né au Sénégal il y a 68 ans d’une mère infirmière et d’un père médecin militaire, Didier Raoult est devenu médecin plus par devoir que par passion. Débarqué à Marseille à l’âge de 10 ans, il en partira à 18 ans pour s’embarquer comme matelot sur un navire marchand, persuadé que son destin aurait le goût salé des aventures maritimes. Le temps de s’apercevoir que le travail en équipage gonfle les biceps mais nourrit peu l’esprit, et le voilà de retour sur le Vieux-Port, la tête et l’ambition en berne. Son père, qui avait déjà conditionné son autorisation d’embarquer à l’obtention préalable du baccalauréat, lui met alors le marché en mains : c’est médecine ou rien. « J’avais un bac littéraire. Aujourd’hui, je ne pourrais même pas rentrer en fac de médecine avec », s’amuse-t-il aujourd’hui. Une fois dans la place, le jeune Raoult se passionne. Et développe, au fil de ses études, un goût prononcé pour la recherche et pour les maladies infectieuses et tropicales, qu’il découvre à la fac puis durant son service militaire à Tahiti. Son premier labo de recherche, il le créé en 1984 après un premier exploit : la mise au point d’une procédure de mise en culture des bactéries très rapide et efficace. C’est avec cette « unité des rickettsies » qu’il commence à constituer son équipe. Michel Drancourt et Philippe Brouqui le rejoignent dès cette époque. Suivront Philippe Parola, Bernard La Scola, Jean-Marc Rolain, Pierre-Edouard Fournier, tous devenus professeurs et tous investis dans le grand œuvre de Didier Raoult : l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, un des six IHU créés ces dix dernières années, aujourd’hui en pointe dans de très nombreux domaines de recherche. Dont, bien sûr, le coronavirus, avec les espoirs de traitement efficace nés des travaux des scientifiques chinois et de l’équipe de l’IHU marseillais.

Pour en arriver là, Raoult n’a jamais cessé de se battre. L’affrontement, la confrontation, la controverse sont pour lui des contextes stimulants. Son talent, ses connaissances et sa capacité à faire travailler les gens ensemble lui ont souvent permis de triompher. Et la carapace qu’il s’est fabriquée au fil du temps l’a toujours protégé des critiques et des mises en cause. « Il a un niveau d’estime de soi très élevé et très stable », confie un de ses proches pour situer le personnage, souvent décrit comme arrogant, cassant, voire méprisant par ses détracteurs. Il est vrai que pas grand monde ne l’impressionne et qu’il ne prend guère de précautions pour dire ce qu’il pense des uns et des autres, surtout de celles et ceux qui disposent d’un pouvoir que lui juge exorbitant ou illégitime. Son IHU à peine inauguré, il s’est ainsi affronté à Yves Lévy, alors patron de l’Inserm, qui est aussi l’époux de la ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn. Résultat : même s’il s’agit d’un des pôles de recherche les plus prolifiques du pays, Méditerranée Infection n’a pas le label Inserm. Pas plus qu’il n’a celui du CNRS, peu ou prou pour les mêmes raisons. Ce qui ne l’empêche pas de produire toujours de la bonne science. Et de donner ainsi des aigreurs d’estomac à tous ceux qui aimeraient le voir trébucher, à Paris mais aussi à Marseille, où son insolente réussite a toujours attisé les jalousies et entretenu les querelles de palais parmi les mandarins qui n’avaient ni son talent, ni ses capacités fédératrices, mais auraient adoré avoir ses moyens.

Didier Raoult s’est appuyé sur les travaux d’un de ses confrères chinois pour mettre au point un traitement qui a guéri la grande majorité des patients à qui il a été administré. Abonné aux revues scientifiques à comité de lecture les plus prestigieuses comme Nature ou Science, il y signe ou cosigne une centaine d’articles chaque année et figure ainsi systématiquement dans le trio de tête des chercheurs hexagonaux en termes de production scientifique. Sauf que son look, son franc-parler et son identité marseillaise l’ont toujours desservi. Lui s’en fiche comme d’une guigne. Car, quel que soit le sujet, les faits finissent souvent par lui donner raison, alors même que ses déclarations sont immédiatement battues en brèche par des armées de pseudo-experts. Qui ont peut-être du mal à admettre que des Marseillais puissent figurer parmi les meilleurs spécialistes mondiaux de l’infection. On l’a encore constaté fin février, lorsque Didier Raoult a présenté la chloroquine comme un traitement potentiellement efficace contre le coronavirus. Utilisée depuis le milieu du XXème siècle dans le traitement du paludisme, cette molécule très bon marché pouvait-elle être une arme décisive contre une nouvelle maladie virale ? « Certainement pas ! », ont affirmé en chœur tout une cohorte de médecins et experts autoproclamés à la radio et sur les plateaux de télévision. À commencer par le ministère de la Santé lui-même, qui a accolé l’étiquette « fake news » sur les annonces de Didier Raoult plus d’une journée durant, parce qu’un journaliste d’un grand quotidien national les avait qualifiées de la sorte. Trois semaines plus tard, patatras ! À accorder plus de valeur aux propos échangés devant les caméras qu’à l’analyse de l’un des infectiologues les plus réputés de la planète, le ministère de la Santé s’est littéralement pris les pieds dans le tapis. Tout comme le directeur général de l’assistance publique hôpitaux de Paris (APHP), qui n’avait pas de mots assez durs contre Didier Raoult fin février au micro des chaînes d’information en continu.

Aujourd’hui, la prudence reste de mise en haut lieu, mais on se garde bien de formuler les mêmes commentaires méprisants. « Ce que je disais à ce moment-là n’a pas germé spontanément dans ma tête, sourit Didier Raoult. Cela s’appuyait sur deux choses : d’une part ma propre expérience, puisqu’ici, à Marseille, nous utilisons l’hydrxychloroquine dans le traitement des infections bactériennes depuis plus de 25 ans. D’autre part les travaux du professeur Zhong Nanshan, un de mes plus brillants confrères chinois, qui a évoqué l’efficacité de la chloroquine dans une conférence de presse le 17 février. » Sauf que, selon Raoult, « à Paris, ils ont beaucoup de mal à admettre que la France ne soit plus le phare de la science mondiale et que les chercheurs plus performants aujourd’hui, c’est en Asie du sud-est qu’on les trouve et plus en Occident. » Les déclarations de l’infectiologue chinois n’ont d’ailleurs pas été relayées en France.

Un essai clinique plus tard, les résultats obtenus à l’IHU Méditerranée Infection recoupent ceux de Zhong Nanshan, confirmant ainsi l’efficacité de la chloroquine dans le traitement du coronavirus. Mieux : associée à un vieil antibiotique, l’azythromycine, la non moins vieille chloroquine a débarrassé du coronavirus plus 90% des personnes porteuses incluses dans l’essai clinique marseillaise. « Et cette combinaison des deux molécules, c’est nous qui l’avons inventée ! », souligne Didier Raoult, prêt à traiter tous les patients qu’on lui amènera pour finir de démontrer l’intérêt de ce cocktail médicamenteux.

Pourquoi a-t-il fallu en arriver là pour que cessent les critiques et que les autorités françaises considèrent enfin que ses déclarations avaient du sens ?

« Le problème, indique l’infectiologue, c’est qu’intellectuellement, ils ont du mal à admettre qu’une nouvelle maladie, un nouveau virus, puissent être traités efficacement par des molécules anciennes qui ne coûtent rien, et pas par une nouvelle prouesse de la recherche pharmaceutique, très chère et très compliquée à industrialiser. »

Raoult sait de quoi il parle. Depuis des années, il plaide pour une révision des modèles économiques de la santé, afin que l’ensemble des molécules existantes, créées pour la plupart au XXe siècle, soient considérées comme un patrimoine au service de l’humanité. « Ce n’est pas le cas aujourd’hui, se désole-t-il, car on abandonne les médicaments qui ne rapportent rien, même s’ils sont efficaces. C’est comme ça que plus aucun antibiotique n’est fabriqué en Occident et que nous avons régulièrement des pénuries sur des molécules très importantes, comme récemment la doxycycline, indisponible pendant 6 mois alors que nous en avons besoin au quotidien pour soigner les gens. »

La question reste entière avec le coronavirus : si l’efficacité de la combinaison chloroquine/azythromycine se confirme, on pourra guérir tout le monde mais cela ne rapportera d’argent à personne. Là était peut-être le noeud gordien.

Pierre Nachbaur

[Message de Tsvi Amar président du consistoire de Marseille concernant le remède du Pr Raoult, qu’il connaît car il est marié avec une juive, sa fille est chomeret Chabbat et ses enfants sont dans nos écoles :
« Je le connais personnellement, il est sérieux et son remède est déjà utilisé en Chine, Israël a commencé hier à l’utiliser. Il est déjà utilisé aux USA et on commence à partir d’aujourd’hui à l’utiliser en France.
Beaucoup de juifs atteints de Corona ont été soigné dans son service et ont guéri.
Vous entendrez beaucoup de bonnes choses sur lui prochainement. »]


Cf. https://www.tribunejuive.info/2020/03/23/le-protocole-du-dr-raoult/


{En attendant, vous verrez beaucoup de commentaires sur le site déjà, le message final n'a pas été apprécié par tous ses lecteurs ! ;) }

Sinon on a ce site aussi :)

==> https://marcelle.media/2020/03/19/mais-qui-est-le-professeur-raoult/



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Suite de l'affaire de la chloroquine ("Corona et chloroquine" (2ème épisode)) :

Quelques anciens exemples (bien avant donc ce nouveau problème du Coronavirus et du covid-19 !) :

• Décembre 2014 :"Pustulose exanthématique aiguë généralisée secondaire à l’hydroxychloroquine" !


[Il s’agit d’une patiente âgée de 54 ans hospitalisée dans notre service pour un syndrome sec associé à une fibrose pulmonaire. L’enquête étiologique a conclu à un syndrome de Gougerot-Sjögren primaire. La patiente a été traitée par une corticothérapie générale associée à l’ hydroxychloroquine à la dose de 400 milligrammes par jour. L’évolution était marquée par l’apparition, à un mois de traitement, d’une éruption cutanée diffuse squameuse et pustuleuse non prurigineuse et une fièvre. La biologie avait montré une hyperleucocytose à 15000 éléments par mm3 à prédominance de polynucléaires neutrophiles et une CRP à 20 mg/L. La biopsie cutanée avait conclu à une PAEG avec absence de signes en faveur d’un psoriasis ou d’eczéma. Le patch test à L’hydroxychloroquine pratiqué au service de pharmacovigilance était positif. Le score du groupe EuroSCAR (Severe Adverse Drug Reaction) était à 4. La conduite à tenir était d’arrêter définitivement l’ hydroxychloroquine avec une bonne évolution clinico-biologique...

La PAEG est une toxidermie médicamenteuse dans plus de 90 % des cas, avec une implication prépondérante des antibiotiques, notamment les β lactamines et les macrolides. Chez notre patiente l’imputabilité de l’ hydroxychloroquine est certaine devant le patch test positif et l’évolution favorable à l’arrêt du traitement.


Conclusion :

Notre observation illustre un effet indésirable assez rare de l’ hydroxychloroquine incitant à une surveillance régulière des malades.]

Cf. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S024886631400890X



• Mai 2004 :

Hallucinations au cours d'un traitement par hydroxychloroquine !
[Chloroquine et hydroxychloroquine peuvent être à l'origine d'effets secondaires graves sur le plan psychiatrique, à type de psychose. Ces manifestations sont exceptionnelles, peu connues, et ont été décrites essentiellement au cours du traitement du paludisme. La présentation clinique de la psychose aux antipaludéens de synthèse est assez homogène d'une observation à l'autre : survenue chez un malade sans antécédents psychiatriques de manifestations à type de délire, hallucinations, épisode maniaque, ou dépression, après un délai de quelques heures à 40 jours...]

Cf. https://www.em-consulte.com/en/article/155018


Quoique ce médicament soit différent, cette affaire m'a rappelé aussi le problème avec le lariam, médicament contre le paludisme très utilisé aussi mais pourtant hyper dangereux et que beaucoup de médecins voudraient aussi interdire, alors que d'autres le considèrent pourtant indispensable pour contrer certaines maladies (!!!)... :/ :/ :/

Vous ne connaissez pas le lariam ?

Demandez donc à notre jeune chanteur Stromae ce qu'il en pense !



Voilà un extrait de l'une de mes publications à ce sujet à l'époque (en juin 2015) :

• Alors que l'interprète de "Formidable" était en pleine tournée en 2015, il avait dû être rapatrié d'urgence de la République démocratique du Congo vers l'Europe...

Le pauvre Stromae victime d'un "bon vaccin" ou d'un "bon médicament" alors ????

Ça fait peur quand-même tout ça :/

=> http://www.lefigaro.fr/musique/2015/06/15/03006-20150615ARTFIG00132-stromae-reagit-il-mal-au-vaccin-contre-la-malaria.php


=> http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/11119-Stromae-annule-sa-tournee-en-Afrique-a-cause-d-un-anti-paludeen


La méfloquine (Lariam) peut entraîner des troubles neuropsychiques :

- anxiété

- paranoïa

- dépression

- hallucinations

- psychose

- cauchemars

- agitation

- confusion des idées

- tristesse inexpliquée

- idées suicidaires

- modification de l'état mental...

(Ces troubles pouvant persister plusieurs mois après la dernière prise !!!)


D'autres effets indésirables potentiellement graves ont également été identifiés :

- réaction allergique (éruption cutanée, choc...),

- palpitations

- troubles du rythme cardiaque

- sensation de brûlure

- fourmillement des extrémités

- engourdissement, faiblesse musculaire, toux sèche, fièvre, maux de tête, troubles visuels, essoufflement..... "OUF !"

Et je publiais un peu plus tard encore à ce propos :

• Stromae revient sur les effets "secondaires" (!) du Lariam :

- évoquant des épisodes de "paranoïa", il raconte que ses proches l'ont fortement soutenu durant cette période sombre. Notamment l'un de ses frères, qui lui a permis d'éviter le pire :

- "Mon frère a eu le déclic, confie Stromae. Il s'est rendu compte qu'il y avait un truc qui allait pas. Et je pense que s'il n'avait pas été là, je me serais sans doute suicidé cette nuit-là. Ca, c'est sûr. Je pèse bien mes mots quand je vous dis ça. S'il n'avait pas été là, je ne pense pas que je pourrais vous parler aujourd'hui."...

Cf. https://m.huffingtonpost.fr/2018/04/09/stromae-se-confie-sur-son-burn-out-et-sa-sante-les-concerts-devenaient-un-peu-moins-un-plaisir-ca-devenait-un-vrai-metier_a_23406251


Après la thalidomide, le médiator contre lequel il a fallu batailler pendant des années, les injections d'aluminium aux nourrissons, le levothyrox pour lequel les autorités s'obstinent encore malgré 9000 plaintes d'effets secondaires, et tant et tant d'autres encore (*)... maintenant le lariam !
A chaque fois les autorités trainent les pieds et ça prend des années même quand ça touche des personnalités connus...


Et on voudrait que l'on continue à faire confiance aux labos !


Et on voudrait nous faire croire qu'il n'y a pas d'intérêts économiques pour nos dirigeants !

:(

Cf. http://m.leparisien.fr/vie-quotidienne/sante/vers-une-action-collective-pour-faire-interdire-le-lariam-11-09-2017-7250721.php


(*) Par exemple :

- ATTENTION : MÉDECINE DANGEREUSE !!!
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2013/02/danger_13.html)


- "DIANE" : PILULES A MERES !!!
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2013/02/diane.html)


Extrait :

« La Dépakine, c'est le scandale des neurologues», confie en privé un éminent professeur de neurologie dans un grand hôpital parisien... (**)
Ça vous rappelle rien ? :/

Le Mediator par exemple ?
Et le Vioxx ?

Et la pilule Diane ?
Et le Distilbène ?
Et l'Isoméride ?
Et le Clioquinol ?
Et l'Eraldin ?
Et le Phenphormin ?
Et le Stilboestrol ?...

Et tant et tant d'autres "médicaments" eux aussi garantis absolument sans le moindre danger !!!!

:(


•••••••


[Voilà !....

Et pour les amateurs de "version longue" ;) .... Ce que je publiais encore un peu plus tard ; c'est à dire plus récemment ! :)

- (...) Tout ces trucs que je citais dans mes articles, ils étaient eux aussi pendant des années considérés comme les vaccins obligatoires de Sanofi "sans danger" (!!!)...

Je ne cite là qu'un bref extrait (et il n'y a malheureusement pas là de vague "théorie du complot"... C'est bel et bien la triste réalité !) :

===> « C’est à cause d’un “inoffensif” (sic) analgésique - on avait torturé des milliers d’animaux pour réussir à le démontrer !!! -, le “Paracétamol”, qu’en 1971 : 1500 personnes ont dû être hospitalisées en Grande- Bretagne (et il y en a eu aussi dans d’autres pays, ne l’oublions pas, car ils sont toujours vendus sous d’autres dénominations !)...

Aux Etats-Unis, “l’Orabilex” a causé des détériorations rénales à issue fatale !...

Le “Stilboestrol” des cancers vaginaux chez des fillettes nées de mères ayant absorbé le “médicament” (après qu’il eut été vanté longtemps comme : “guérissant le cancer” (!))...

“Primodos”, “Aménorone fort”, “Bendectin” et “Debendox” répètent allègrement la tragédie de la “Thalidomide”, et font naître des bébés phocomèles aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne...


... En Août 1978, un tribunal de Tokyo reconnut trois firmes pharmaceutiques coupables d’avoir vendu des médicaments contenant le “Clioquinol”, responsable notamment d’une nouvelle maladie nerveuse, très grave, dénommée “Smon” (“Neuropathie myélo-optique subaiguë”)... Il avait fallu que les Japonais comptent 1.000 morts et plus de 30.000 handicapés, aveugles, aux jambes paralysées, pour que l’attention soit enfin attirée sur sa nocivité. Ce n’est qu’alors qu’on s’est rendu compte que ce produit était aussi le responsable de nombreux morts et handicapés en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Grande-Bretagne, en Belgique, en Italie, en Suède, etc.


... La liste est quasiment infinie, et ne cesse de s’allonger chaque jour davantage :

En février 1996, on apprenait encore que le médicament anti-oestrogène le plus utilisé dans le monde contre les cancers du sein (“Tamoxifène”, “Nolvadex” - ou “Tamofène” pour les laboratoires “Rhône-Poulenc Rorer”) était en fait : "CANCÉROGÈNE" (!) ...


Dans un rapport qui fut publié il y a quelques années par le “Journal of the American Medical Association”, le Dr. L. Leape, du “Harvard School of Public Health”, avait alors calculé que : "180 000 personnes meurent chaque année aux Etats-Unis des suites d'une atteinte iatrogène, soit l'équivalent de trois Jumbo jets remplis de passagers qui s'écraseraient tous les deux jours !!!" ..... » (...)


... Revenons au sujet du Mediator® :

Ce médicament - à vrai dire ce poison anorexigène (!) - est commercialisé depuis 33 ans en France et son efficacité n'a jamais été prouvée pour autant, son SMR est proche de 0 !
Son nom chimique est Benfluorex ; ce qui indique la présence de fluor, plus exactement 3 atomes dans sa composition de base.
Il faut savoir que le fluor sous toutes ses formes est extrêmement toxique pour l'homme.

Le benfluorex qui appartient à la famille des Fenfluramines existe depuis 1971 et sera commercialisé de 1976 à 2009 sans interruption malgré de très nombreuses mises en garde de professionnels de santé.
En vain ! .... (...)


Il n'y a pas que les politiciens qui prétendent à la présidence de la nation qui trimballent des batteries de casseroles peu ragoûtantes ...

Ceux qui président à la "politique médicale" ne sont malheureusement pas plus clairs ! :(

(Cf. https://www.marianne.net/societe/mise-en-examen-dans-l-affaire-du-mediator-mais-nommee-au-comite-d-ethique-de-l-academie-de)



- “Au moins 500 morts, mais aussi des milliers de malades hospitalisés”...

Mais ce n’est malheureusement là que les chiffres officiels, répertoriés....

La réalité comme d’habitude est certainement plus terrible... et il est fort probable que des milliers de personnes - peut-être même des centaines de milliers (?) - en sont aussi les victimes inconscientes !

- « “On compte 3.500 personnes hospitalisées mais il y a sans doute en France des centaines de victimes qui s’ignorent” nous confie cet avocat parisien qui défend déjà douze patientes victimes du médicament. Parmi elles, il évoque le cas de cette femme de 50 ans, qui a pris du Mediator pendant des mois et s’est plainte du jour au lendemain d’essoufflement (...)

La plupart des victimes évoquent des problèmes de vitalité, une sensation d’épuisement, des syncopes et des difficultés respiratoires...

“Même allongée, j’étais essoufflée, j’avais l’impression d’étouffer” confie cette mère de famille de 54 ans : “Les médecins ont mis ça sur le compte de l’asthme... Alors que je n’ai jamais été asthmatique” !...

En octobre 2007, cette maman est hospitalisée à la suite d’un oedème pulmonaire... Elle vit aujourd’hui avec deux valves “mécaniques” et doit prendre un médicament anticoagulant à vie ! »...


Eh oui... comme le disait déjà si pertinemment dès la fin des années 60 le biologiste-humaniste Jean Rostand :

« La médecine est pourvoyeuse de tares. Elle se recrute ses clients, elle crée des hommes qui auront besoin d’avoir recours à elle !... »

(Comme le dénonçait aussi Jules Romains dès 1923 avec son célèbre “Dr. Knock, ou Le Triomphe de la Médecine” !!!) ...


Cf. MÉDIATOR / MÉDIS A TORT ?

==> http://2013-continuum.blogspot.fr/2011/05/medis-tort.html


(**)


http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/05/20/23753-antiepileptique-dans-tourmente


"Miraculeux contre l'acné, le roaccutane pourrait rendre dépressif et même suicidaire !"

... Tous les dermatologues n’ont malheureusement pas ce réflexe de l’information systématique. Ariane Roset le déplore amèrement. L’an dernier, elle a perdu son mari Francis, 57 ans. Il s’est donné la mort alors qu’il était depuis un an sous roaccutane pour traiter son acné rosacé. "C’était quelqu’un qui n’avait aucun antécédent psychiatrique. Il n’était pas fragile. Jamais, il n’aurait pensé à se suicider. On avait plein de projets. On voulait faire le GR 20 cette année en Corse."Mais au fil des mois, Francis devient paranoïaque. "Regarde ! Tous mes boutons sont revenus", s’exclame-t-il un jour sans crier gare. Pourtant il n’y en avait plus. "Il se promenait toujours avec un miroir pour regarder si ses boutons étaient là. Alors qu’auparavant, c’était quelqu’un qui se regardait dans le miroir en sortant de la douche, et c’est tout."

Ariane et Francis consulteront plusieurs dermatologues. "On a vu 4, 5 dermatologues. Jamais, aucun d’entre eux ne nous a parlé des effets secondaires dangereux de ce médicament."

Ils pourront toujours se justifier en arguant que le lien de cause à effet n'a pas été démontré jusqu'ici, même si les effets ont peu à peu été intégrés au sein des notices des différents médicaments contenant de l'isotrétinoïne....

=> https://www.rtbf.be/info/societe/detail_miraculeux-contre-l-acne-le-roaccutane-pourrait-rendre-depressif-et-meme-suicidaire?id=9812072

(Article FB : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=518727475179434&id=100011265574907) ]


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Et en guise de conclusion (même si là l'auteur semble confondre chloroquine et hydroxychloroquine ; ce qui est quand-même assez inquiétant sur la compétence de certains "professionnels (!) :/ ) :

• La difficulté est de choisir de donner ou pas de la chloroquine à des patients dont la pré-pathologie les met dans le spectre des contre-indications, ou dans un recouvrement assez fort de leur pathologies avec ce spectre.
Notamment sur le plan cardiaque, même si ce n’est pas « commun » (heureusement).
Mais le seul fait d’avoir plus de 65 ans est un facteur à signaler.

Il n’est pas impossible, si les contre-indications sont jaugées correctement, que la chloroquine soit avantageuse pour les mono-pathologies et dans des tranches d’âge données, mais le risque est que ça puisse être long à savoir.

Si on applique le « primum non nocere » à ce niveau, ça reste assez délicat, le gain pourrait n’être « que » un facteur 3 (puisqu’il est trop risqué de le donner à tous les déjà-malades), donc « fin de la partie » n’est pas vraiment le mot : au lieu d’avoir un facteur x30 de dépassement sur la capacité hospitalière (« immunité de horde » non lissée suivant les modèles UK) ou un facteur x8 (« immunité de horde » mais lissée par des mesures « moyennes », mêmes sources, les seules à avoir dit assez fort officiellement à quoi les chiffres de l’immunité de horde correspondraient) on aurait « juste » des facteurs x10 ou x2.5, ce qui veut dire, laisser 9/10 ou 7/10 des malades en rade. Pas d’acceptabilité claire à ce niveau.

Cf. https://www.pauljorion.com/blog/2020/03/24/questions-multiples-sur-lhydroxychloroquine-debut-de-partie-plutot-que-fin-par-timiota/



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Corona et chloroquine (3ème épisode)


Eh ben .... Je viens de passer sur un forum de discussions à propos de notre fameuse "chloroquine", ça chauffe dur, très dur ! ...
La "Psychose du Corona" fait vraiment déconner grave les gens.


Plus de dialogue possible, les insultes et agressions verbales fusent plus vite encore que ne tirait Lucky Luke au meilleur de sa forme.

Il n'y a plus d'argumentation posée et réfléchie ... 
Et encore moins sage et bienveillante. 
Tout n'est plus que rage et violence permanente 😥😓😪


Pffffff

Le p´tit "covid-19" aurait été un virus Zombie comme dans la célèbre série Walking Dead, qu'il n'aurait pas engendré moins de rapports conflictuels et tous plus consternants et affligeants les uns que les autres 😟😟😟


Il y a quand-même un problème avec ce produit pharmaco-chimique :

- Oui, quoiqu'en disent certains, la chloroquine est un produit dangereux !

- Oui, l'hydroxychloroquine est moins dangereuse que la chloroquine .... 
Mais "moins", ne signifie pas "pas" 😏

- Oui : pour que l'hydroxychloroquine puisse avoir des chances d'être efficace, il faudrait l'administrer des le début de la contamination au covid-19 (si les choses s'aggravent elle peut alors s'avérer très dangereuse à son tour envers des personnes fragilisées !)



Problème :

On estime - actuellement du moins -, que plus des 80% (peut-être même bien 95% ou plus selon certains) (*) des gens contaminés ne développeront qu'une forme bénigne de la maladie, voire même ne s'en rendront même pas compte d'avoir été contaminé.

(*) {En fait dans le premier cas il s'agit des 20% en moyenne des gens qui présentent de graves complications (liés d'ailleurs le plus souvent à leur âge avancé, des problèmes de santé déjà préexistants, ou alors la prise de médicaments inadaptés qui ont accentué la gravité de la situation au lieu de l'améliorer (!)), et dans le second cas de ceux qui en meurent (à la date du 5 février par exemple, les études réalisées sur les patients en Chine avaient établi un taux de mortalité aux alentours de 2 % "seulement" (!)) ...}
A partir de là, donc, est-ce bien sage d'imposer un traitement avec un produit quand-même pas anodin et si inoffensif que ça, à 100% peut-être pas de la population entière, mais de la population contaminée, dont seulement un très faible pourcentage risque de développer des complications ?

(Complications souvent d'ailleurs liées, comme déjà dit, à un âge avancé ou un état déjà maladif, qui de toute façon serait une contre-indication pour le dit traitement à la chloroquine ou même l'hydroxychloroquine !)


[Et rappelons par ailleurs, que si dans les pays fortement affectés par la malaria ou le paludisme, on en est venu à devoir recourir à des produits beaucoup plus dangereux encore comme le tristement célèbre "Lariam", c'est qu'à force d'utiliser quasi "quotidiennement" l'hydroxychloroquine, un phénomène bien connu d'adaptation des virus et agents pathogènes a mené à la totale inefficacité de ce produit :/ ]


Enfin bref. Même si j'aime bien le Dr.Raoult, et que je n'ai aucune sympathie envers les "décisions médicales" de notre cher gouvernement, je suis plutôt pour la politique de "raison garder", et de ne pas céder à la panique ou la psychose en faisant n'importe quoi sous le fallacieux prétexte que :
 << sinon on vas tous mouriiiiiiiiir !!! >>

😜😛😜😛😜

En passant tiens :

• Le Professeur Jean-François Bergmann, professeur de thérapeutique, une des voix les plus reconnues et écoutées, ne veut pas qu’on déroge aux règles qui garantissent une médecine par les preuves… :

- "Aujourd’hui je ne peux pas prendre le risque, je n’ai pas de preuves solides.
J’ai lu l’essai de Marseille.
Malheureusement il est mal fait et ne peut pas convaincre.
Il est peut-être vrai mais il y a tellement de biais, avec plein de données manquantes que l’on ne peut pas y croire.

Et c’est dommage".



Et le pharmacologue condamne les médecins qui s’apprêtent à le prescrire en dehors des essais en cours :
« C’est croire à quelque chose d’hypothétique.
Si en médecine, on commence à croire aux hypothèses de X ou Y, tout intelligents ou géniaux qu’ils soient, on va faire des bêtises !!! » (*)


Enfin, ouf, bonne nouvelle, nos sauveurs sont là :
"Le laboratoire Sanofi, qui le fabrique, s’est engagé à donner 1 millions de doses ; le laboratoire Novartis également !" 😂



*************


(*) Et des bêtises hein, on peut dire qu'il y en a déjà eu beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup :'(


{{{ Par exemple :

• Aaaaaah les dégâts sur le cerveau des religions modernes que sont le vaccinalisme et le bédouzisme !
:P

Il y a quelque temps par exemple sur la page d'une amie qui demandait ce qui était le plus dommageable pour le mouvement VG, .... Il n'y a pas fallu attendre longtemps pour qu'un vegan réponde "ceux qui ne se complémentent pas de B12" (!)

Ce à quoi j'ai évidemment répondu l'inverse ! ;)
Et là c'était alors le déferlement d'insultes, calomnies et grand n'importe quoi (comme d'hab en fait 😥)

Vous savez quoi ?
Paraît-même que ceux qui refusent de propager l'idée que le végétalisme est contraire à notre nature (d'où l'obligation de recourir à vie aux bienfaits généreusement répandus par l'industrie pharmaceutique !!!), ne seraient en fait que des "dangers pour la prospérité du véganisme" (sic)


Pffffffff

Paraît que je serais - comme tous les VG qui ne se prosternent pas devant la sacro-sainte "Bédouze" salvatrice qui sauvera tous les VG d'une mort certaine et terriblement atroce et affreuse ... - << un véritable poison qui gangrènerait le végétalisme de l'intérieur ; un clanpin qui se prend pour un herbivore >> (re-sic)

Si si .... Comme le clament autant les vaccinolâtres que les bédouzâtres : "Un véritable hérétique qui devrait être mené au bûcher pour oser ainsi contredire "la déesse de la Science" (qui a décrété une fois pour toute que le végétalisme n'était pas une alimentation adaptée à l'être humain, et que si celui-ci voulait ne plus manger de produits animaux se soumettre docilement aux substances médicamenteuses si généreusement offertes par les labos de Monsanto, Sanofi et compagnie !)


Paraît même que mon cher blog "2013 Continuum" sur lequel j'ai publié quand-même quelques excellents dossiers hyper-documentés et dûment référencés ne serait "qu'un torchon malhonnête bourré de sophismes et inepties" (re-sic)...

Et c'est pas un agent du CIV hein qui m'a infligé de telles conneries, non non non.... Un prétendu défenseur de l'alimentation végétalienne (?!?).... Mais en tout cas très grand défenseur de la propagande pour la supplémentation en vitamines artificielles exclusivement fabriquées par les laboratoires pharmacochimiques !!! :(


Nos bédouzistes n'ont vraiment honte de rien et sont finalement devenus, comme tous les vendeurs de vaccins et autres produits pharmaceutiques, des "médica-menteurs" passés maîtres dans la désinformation et la manipulation des faits, des données,... et des consciences !


J'aurais même des actions dans les fameux extracteurs de jus à 1000 euros de Casasnova :O (!)

Et puis paraît aussi que "je m'empiffrerait sans le savoir de denrées enrichies en B12" !!!

Whaou .... Je savais pas que l'on en injectait même dans les salades, les céréales, les fruits et les légumes bio ... On en pulvérise peut-être aussi à notre insu dans les chemtrails ? :D

(Ou alors c'est la fameuse B12 souvent indiquée sur mes boîtes de levure de bière que je saupoudre sur mes légumes et salades depuis tout jeune ; ah mais paraît aussi selon ces mêmes bédouzistes que ce serait faux et qu'il n'y en aurait pas, ni dans la levure ni dans les algues :D )

Mais bon...

J'ai déjà en quelques décennies de militantisme écolo, été confronté aux "viandistes", aux "vivisectionnistes", aux "vaccinalistes", aux "freudistes", aux "nucléistes"... Et même aux "climato-négationnistes" et aux "platistes" (!)

(Sans oublier aussi les "sionistes", et autres "chemtrailistes" !!!)

Pour dire que les insultes, les mensonges, les diffamations et autres assertions calomnieuses je connais :/

Ce ne sont donc pas ces nouveaux "propagandistes de la Bédouze" qui vont réussir avec leurs railleries et mensonges plus consternants les uns que les autres à me faire croire que leurs absurdes croyances - si superficiellement vernissées « DE SCIIIIIENCE » :D - seraient plus pertinentes que les précédentes !!!


Ces gens là oui, contrairement aux promoteurs d'une vie bio et alimentation saine et écolo, seraient plutôt ce "poison qui gangrènerait le végétalisme de l'intérieur" (!)...

Si ce n'est carrément un réel danger pour le végétalisme et même carrément la vie et la santé des "vegans" :(

(Paraîtrait même que les végétaliens n'existaient pas avant la découverte de cette fameuse "vitamine" en 47 !
Et même que le célèbre végétalien Paavo Nurmi ne serait pas végétalien (!) (si si .... Les vegans bédouzistes nous l'affirment il faut les croire !!!!) Pfffffffffff


Vous ne connaissiez donc pas nos si fervents Témoins de Bédhouzah !
:D :D :D

Enfin bref ....
Revenons-en aux choses sérieuses :
- « La Dépakine - commercialisé par Sanofi (!) -, c'est le scandale des neurologues », confie en privé un éminent professeur de neurologie dans un grand hôpital parisien... (*)

Sans même évoquer les vaccins, ça vous rappelle rien ? :/
Le Mediator par exemple ?
Et le Vioxx ?
Et la pilule Diane ?
Et le Distilbène ?
Et l'Isoméride ?
Et le Roaccutane ?
Et le Clioquinol ?
Et l'Eraldin ?
Et le Phenphormin ?
Et le Stilboestrol ?
Et le Lariam ?
Et le Protelos ?...


Et tant et tant d'autres "médicaments" eux aussi souvent à leurs débuts garantis absolument sans le moindre danger !!!!

Comme le Champix ou le Zyban aussi, qui prétendaient à arrêter de fumer .....
(En rendant fou et en tuant ! :/ )

Pour ceux qui sont pas au courant, je leur suggère notamment mes précédents dossiers sur le sujet :

=> ATTENTION : MÉDECINE DANGEREUSE !!!
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2013/02/danger_13.html)


=> "DIANE" : PILULES A MERES !!!
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2013/02/diane.html)

...


[N'hésitez surtout pas à faire vos propres recherches sur tous ces bons produits de l'industrie pharmacochimique, et ne comptez pas sur les pseudo décodeurs officiels des grands médias sous la coupe financière des gros labos comme Pasteur Merieux Sanofi et compagnie pour vous informer de tout ça !] }}}



Et on peut aussi revoir mes deux précédents articles sur le sujet :
• 1er épisode de la première trilogie (eh oui, on reconnait bien là un fan de la saga StarWars ;) )
1)=> https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=522706288641943&id=100027077293582

• Second épisode de la trilogie :
2)=> https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=523067191939186&id=100027077293582


En guise de conclusion :
Je lisais ça récemment dans un courriel que je venais de recevoir (des dizaines par jour.... J'en ai bien 300 en attente même malgré le confinement (!) :/ ) :
- Il ne s’agit pas d’un traitement naturel !
C’est une molécule de synthèse, de son vrai nom “hydroxychloroquine”, qui associe du chlore et de la quinine à un groupement alcool “OH”.

Bref, de la parfaite chimie moderne, avec un effet poison bien établi dès 2 grammes par jour…

Cette molécule est classé comme “vénéneuse” et je peux vous assurer que c’est mérité.

On déplore déjà des morts, en Afrique et aux Etats-Unis, à cause d’une surdose légère par des personnes qui ont voulu se traiter contre le coronavirus. (!!!)

Donc aujourd’hui, après avoir étudié le dossier autant que possible, je préfère vous dire que, pour ma part, j’estime qu’il n’y a pas encore de bonne raison de croire en l’efficacité de la chloroquine. (...)


Rappelons que nous sommes dans une période particulièrement troublante avec un nouveau virus très mal connu, qui déclenche une maladie qu’on ne connaît pas, pour laquelle on ne dispose d’aucun traitement naturel ni conventionnel éprouvé. Dans ce cadre, il est possible, en théorie, que la chloroquine soit efficace, tout comme il est possible que l’huile essentielle de menthe, ou l’aspirine, ou le chocolat au lait, soient efficaces…

On n’a strictement aucune preuve aujourd’hui. Ceux qui vous affirment le contraire sont de doux rêveurs.

C’est juste qu’on n’en sait rien.

En revanche ce qu’on sait, aujourd’hui de façon certaine, c’est que :
- La chloroquine a bel et bien montré qu’elle inhibe la réplication du virus SARS-CoV-2 lors d’expériences in vitro (cultures de cellules en éprouvettes) ; Par le passé, la chloroquine a déjà montré cette efficacité sur de très nombreux virus différents ; par contre, elle a toujours échoué lors des tests sur des organismes vivants.

- La chloroquine a souvent été essayée contre des maladies virales respiratoires chez l’être humain : cela n’a jamais fonctionné ; Les Chinois, qui affirment avoir utilisé la chloroquine avec succès contre le coronavirus, n’ont fourni aucune donnée, aucune preuve de ce qu’ils avancent.

- Le Pr Raoult n’affirme pas directement avoir guéri la maladie : il affirme avoir observé une baisse de la charge virale .

Or, on sait que les formes les plus graves des autres maladies respiratoires à coronavirus (SARS-CoV-1 et MERS-CoV) sont elles-aussi associées à une baisse de la charge virale (étude de 2016 parue dans Nature) ....

Dans son étude, qui portait sur 26 patients, six ont été considérés comme “perdus de vue” et donc leurs résultats n’ont pas été inclus.
Or, il s’est avéré que parmi eux, trois ont été transférés en réanimation, un est décédé, un n’était, finalement, peut-être pas malade, et un a souhaité interrompre son traitement à cause d’effets secondaires. ...

(Cf. https://www.santenatureinnovation.com/chloroquine-je-ny-crois-pas-pour-linstant)


- "Comme on connait les complications possibles de la chloroquine, tout médecin qui s'intéresse au sujet saura suivre son malade comme le fait le docteur Raoult" (*)
Eh oui, tout est là :

Pas d'automédication !!!

Et des médecins compétents avec ce médicament qui puissent bien suivre leurs patients traités avec la chloroquine ou l'hydroxychloroquine, qui, c'est une réalité, sont toxiques et peuvent s'avérer très dangereuses si utilisées sans précautions !!!

(*) https://www.sudradio.fr/societe/dr-gerard-delepine-quand-on-nous-dit-que-la-chloroquine-est-dangereuse-cest-un-mensonge/


Et là un site intéressant qui retrace bien toute la saga de cette nouvelle maladie qui s'est transformée en épidémie puis en pandémie :
==> https://laviedesidees.fr/Savoir-et-prevoir.html


Bref extrait à propos du sujet qui nous intéresse ici :
<< ••• Autour de la maladie Covid-19, les informations sont foisonnantes, de qualité inégale, partagées largement, et évoluent à une vitesse phénoménale.
Sur le plan scientifique, on a souligné l’importance inédite prise par les preprints, les articles soumis à publication mais non encore revus ni acceptés, qui permettent un partage beaucoup plus rapide des données et des résultats, avec néanmoins le risque de prêter crédit à certaines publications bancales qui ne passeront pas le peer-review (« ‘A completely new culture of doing research.’ Coronavirus outbreak changes how scientists communicate », Kai Kupferschmidt, Science, 26 février 2020).

La controverse autour de l’administration d’hydroxychloroquine aux malades du Covid-19 a également illustré le conflit qu’il peut y avoir entre la logique de la rigueur scientifique (un résultat n’est pas vrai tant qu’il n’a pas été démontré dans les règles) et celle de l’urgence thérapeutique (dans une situation de vie ou de mort, on fait feu de tout bois tant qu’on ne nuit pas aux malades, et a fortiori s’il y a des signaux encourageants). ••• >>


Oui, vous avez remarqué hein :
"Tant qu’on ne nuit pas aux malades"

Et toute la difficulté est là : il y a un risque de nuire aux malades !

Rappelez-vous de ce que me disais mon ami médecin dans mon premier article de cette première trilogie :


Il ne faudrait pas faire du combat contre le coronavirus une victoire à la Pyrrhus !...

[C'est à dire en détruisant tout et causant beaucoup de dégâts (!)
"Une victoire à la Pyrrhus est une victoire chèrement acquise, au résultat terrible pour le vainqueur, matériellement et humainement. Elle s’avère ruineuse par la suite, obérant le résultat final !"...]



Et là, dans cet article on entend un grand ponte - l'ancien Patron de la Haute Autorité de la Santé, Jean Luc Harousseau - nous dire que ces collègues qui s'opposent à la chloroquine sont : "des frileux qui restent trop sur leur rigueur. Des gardiens du temple"...

Mais maintenant s'emporte le professeur : "Là, on s'en fout des gardiens du temple. Ce qu'on veut c'est trouver vite des solutions".

"Le propre des grands dirigeants politiques, c'est de savoir prendre des risques !" (Sic) (**)


Cf. https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/coronavirus-nantais-jean-luc-harousseau-ancien-patron-haute-autorite-sante-prescrit-chloroquine-1805378.amp


M'ouais ....Qui les prend les risques en fait ?

Le politicien (dont on se souvient avec l'affaire du sang contaminé ou même des hormones de croissance qu'ils sont peut-être parfois "responsables" mais "jamais coupables" (!)) ?


Ou le médecin ?... Ou le malade/cobaye ???

(De toute façon, quel que soit le coupable ou le responsable, ce sera toujours lui qui devra en payer dans sa chair les conséquences !)



N'oublions pas que dans la quasi majorité des cas, comme pour les enfants et adolescents, les personnes même bien plus âgées qui suivent fidèlement une véritable "alimentation saine" à la Geffroy (Bio et VG à 100%), et qui se soignent à l'homéopathie ou médecines dites "naturelles", n'ont absolument rien à craindre de la contamination par ce virus !!!

Pourquoi alors risquer de démolir leur bonne immunité naturelle en leur faisant avaler un produit potentiellement toxique "en prévention très aléatoire de risques supposés" ???



(**) Mais ne soyons pas injuste envers ce Professeur, car si l'on prend la peine de lire intégralement tout cet article, il dit aussi clairement, au delà du titre qui s'avère finalement trompeur... Que "c'est dangereux !" :

=> Selon Jean Luc Harousseau, ce protocole, doit s'appliquer mais uniquement aux malades hospitalisés, les cas les plus graves, les patients suivis dans nos hôpitaux. Il préconise une surveillance quotidienne de l’électrocardiogramme, "car il y a des risques à prendre en compte" rappelle-t-il.
Jean Luc Harousseau exclut donc totalement ce traitement pour la médecine de ville et les patients en relative bonne santé, comme 80% des personnes atteintes du Covid19. "Ces patients n'en ont pas besoin" explique le Nnantais et de plus "il y a un risque cardiovasculaire avéré"...
Pour le Professeur Harousseau, le traitement s'adresse donc uniquement aux personnes malades, hospitalisées et suivies.

Personne d'autre !!!



Bon, cela étant dit, le premier épisode de la seconde trilogie de cette nouvelle "guerre des étoiles" se prépare ;) (Et j'y parlerais notamment d'homéopathie et d'écorce de quinquina ... plus naturel que la fameuse chloroquine qui en est pourtant issu (il y a déjà très longtemps certes, dans une lointaine galaxie ..... 😉))



*************


Toujours pas le premier épisode de la seconde trilogie (Même les Jedis sont confinés 😁)...
Mais un épisode bonus à la première trilogie 😏


« L’hydroxychloroquine n’est pas anodine car elle peut provoquer des troubles du rythme cardiaque graves pouvant être fatals !!! »

[Et pendant ce temps :
=> Deux études chinoises ont récemment montré que "10 jours après le début des symptômes, 90% des gens qui ont une forme modérée (de la maladie) ont une charge virale contrôlée".
En clair :
- "Hydroxychloroquine ou pas, le résultat aurait été similaire !!!!!" ]


Tiens.... dans la suite de mes précédentes infos "sur les vieilles publications consacrées à ce produit bien avant que l'on imagine même un jour l'existence du covid-19" ;) ...
Voici ce PDF de 2004-2005 :
- "Molécule à index thérapeutique étroit, la chloroquine est à l'origine d'intoxications aiguës graves !
Leur sévérité est essentiellement liée aux troubles cardiovasculaires provoqués par son action quinidine-like. (...)

Au milieu des années 80, une augmentation de l'incidence des intoxications aiguës a été observée en métropole.
Elle faisait suite à la publication d'un ouvrage, heureusement rapidement interdit à la vente, mentionnant la chloroquine comme médicament à utiliser en cas de tentative de suicide.


La parution d'un livre similaire en Allemagne fut accompagnée également de passages à l'acte.
(De plus, la chloroquine est très fréquemment retrouvée dans les «armoires à pharmacie» des familles ayant séjournées dans une zone impaludée) ...
L'intoxication aiguë est caractérisée par sa gravité, sa soudaineté et la précocité d'apparition des troubles cardiovasculaires ainsi que par son évolution imprévisible : alors que le tableau clinique est rassurant, elle peut évoluer brutalement vers un arrêt cardio-circulatoire.
Les premiers signes cliniques apparaissent 1 à 3 heures après l'ingestion de la molécule et associent troubles cardio-vasculaires, neuro-sensoriels, digestifs, respiratoires et hydro-électrolytiques.
Lors d'intoxications massives, ce délai peut être seulement de quelques minutes avec l'apparition d'emblée d'un collapsus voire d'un arrêt cardiaque ...


Enfin bref, il y en a 9 pages bien tassées comme ça !!! 😝


(Cf. https://www.ata-journal.org/articles/ata/pdf/2005/02/ata2005204.pdf)


{Et ça c'était 10 ans plus tard - en 2015 donc :) - :
- Les intoxications par hydroxychloroquine sont rares mais, comme celles à la chloroquine peuvent menacer le pronostic vital !
Eh oui ...
=> L’intoxication à l’hydroxychloroquine peut être responsable de troubles cardiovasculaires gravissimes !!!

(Cf. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2352007815000384)


[Et ça en 2008 :
- L’intoxication par la chloroquine est une intoxication moins fréquente depuis une dizaine d’années... (!)
La toxicité principalement cardiaque met en jeu le pronostic vital sans coma annonciateur.
L’intoxication est grave à partir de 2 grammes, souvent létale au delà de 4 grammes.....

(Cf. https://urgences-serveur.fr/intoxication-a-la-chloroquine,293.html)]


Enfin bref, ça c'était pour les victimes de toutes ces théories du complot qui nous serinent que "la chloroquine est sans danger" et que "c'est encore un sale coup de Macron de nous faire croire le contraire" (!) 😡 }


Après ce petit retour en arrière de 5, 12 et 15 ans...
Les News maintenant :

• La toxicité cardiaque de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine est dose-dépendante et des cas d’arythmies graves ont été rapportés lors de surdosage mais aussi à dose thérapeutique !....

• Actuellement expérimentée dans plusieurs pays dans la lutte contre le virus, l'hydroxychloroquine (connu en France sous le nom de Plaquénil, utilisé contre le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde), peut provoquer de nombreux effets secondaires dont des troubles cardiaques et neurologiques.

Et un surdosage peut être dangereux, voire mortel !


• L’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a signalé 10 cas de toxicité cardiaque dans la région suite à des prises de chloroquine !...

Face à des symptômes évocateurs du Covid-19, ces personnes auraient consommé du Plaquenil (hydroxychloroquine), nécessitant parfois « une hospitalisation en réanimation »...


• Présentés comme un remède miracle face au Covid-19, ces médicaments sont parfois utilisés en automédication alors qu’ils peuvent être dangereux pour la santé. Plusieurs patients en ont fait l’expérience en Nouvelle-Aquitaine !


Eh oui... Déjà des dégâts 😢😪😓
On a aussi pu voir dans les commentaires de cet article le cas de ce couple d'américains, qui, suite au discours de leur Président Trump, s'est auto-intoxiqué à l'hydroxychloroquine, le mari étant mort sur le coup et sa femme en piteux état (Et le pire c'est qu'ils avaient seulement peur de mourir du covid-19, ils n'étaient même pas malades...) 😖




Il y a également un passionnant témoignage dans un article de la presse franco-russe (Sputnik-News (*)) :
- Pour le docteur Aimé Bonny (éminent cardiologue, spécialiste du traitement des troubles du rythme cardiaque et de la mort subite), l’association de la chloroquine combinée à l’azithromycine est néfaste pour le cœur dans la mesure où il y a un risque que les effets secondaires de ces deux molécules emballent le rythme cardiaque chez certains patients à risque !...

Concernant la chloroquine, déjà largement utilisée dans le traitement de la malaria et contre certaines affections rhumatismales, il alerte davantage sur le dosage et la longueur du traitement nécessaires pour le traitement du Covid-19, craignant une automédication préventive :
=> « Qui risquerait de faire encore plus de mal que le coronavirus » !!! (...)

• Concernant le décès aux États-Unis qui serait dû à la prise de chloroquine, c’est un rappel que ce médicament est une drogue, potentiellement mortelle de surcroît lorsqu’elle est prise en dehors de tout contrôle médical.

Comme toujours, l’automédication est dangereuse et peut entraîner la mort quand elle est effectuée sans contrôle sur le dosage, sur des maladies sous-jacentes ou encore sur la durée de traitement... » (**)


•••••••••••••


(*) Sources des News :
- https://fr.sputniknews.com/afrique/202003271043407794-covid-19-un-cardiologue-camerounais-met-en-garde-contre-le-traitement-du-professeur-raoult/

- https://rue89bordeaux.com/2020/03/alerte-sur-des-troubles-cardiaques-lies-a-la-chloroquine-en-nouvelle-aquitaine/

- https://www.sudouest.fr/2020/03/30/chloroquine-et-hydroxychloroquine-pourquoi-faut-il-rester-tres-prudent-a-ce-stade-7372971-10980.php

- https://actu.orange.fr/france/coronavirus-des-cas-d-intoxications-apres-l-usage-de-chloroquine-en-automedication-magic-CNT000001oWPuz.html

- https://www.rfcrpv.fr/chloroquine-point-dinformation/




(**) A noter trois autres questions/réponses dans cet article (pour ceux qui ne prendraient pas le temps de lire l'intégral de mes sites référencés ;) )
• Sputnik France : Qu’est-ce que cette pandémie va changer dans le traitement de la malaria en Afrique ? Doit-on s’attendre à des pénuries de médicaments à base de chloroquine s’il y a une ruée mondiale des malades infectés par le Covid-19 ?
- Pr Aimé Bonny : « Rien, fort heureusement, car la chloroquine n’est plus le traitement de première ligne pour soigner la malaria.
Il a été démontré de très nombreuses poches de résistance du parasite plasmodium falciparum à la Nivaquine, notamment. ...»
(D'où d'ailleurs l'utilisation encore plus dangereuse du très toxique "Lariam" (!!)... Le parasite lui devient de plus en plus résistant.... Mais pas le corps humain ! :/ )


• Sputnik France : En Afrique, il y a très longtemps que l’on traite la malaria avec des médicaments à base de chloroquine. Comment expliquez-vous que, tout à coup, en France, on semble (re)découvrir cette molécule ?
- Pr Aimé Bonny :
« Non, la France ne redécouvre pas cette molécule. La chloroquine et l’hydroxychloroquine sont des dérivés de la quinine extraite du quinquina (une écorce venant d’Amérique du sud, ndlr).

Ces dérivés sont largement utilisés en Occident dans des indications cardiologiques (traitement des arythmies cardiaques) avec la quinidine, ou rhumatologiques (traitement du lupus) avec l’hydroxychloroquine (Plaquenil).

Les pays endémiques pour la malaria ont longtemps et largement utilisé la chloroquine (Nivaquine). Si en Occident, on préfère sa forme chimique avec le radical –OH, c’est parce qu’elle est mieux tolérée.

Que ce soit pour soigner le paludisme, comme les maladies rhumatologiques, le dosage est très inférieur (300 mg/j en moyenne) à celui prescrit pour le Covid-19 (600 mg/j).
De surcroît, le traitement contre le paludisme est de courte durée –3 à 5 jours avec 300 mg/j après une dose de charge de 900 mg le premier jour.
Il en va de même dans le traitement antirhumatismal (200 à 400 mg /j).
Or, la chloroquine est réputée pour avoir une très faible marge thérapeutique (la différence entre la dose efficace et toxique, ndlr). Autrement dit, une surdose de 200 à 300 mg/j pourrait être fatale !... »


• Sputnik France : Pourquoi le Conseil scientifique nommé par Emmanuel Macron ne s’appuie-t-il pas sur les travaux réalisés dans le traitement de la malaria pour juger du bien-fondé de la combinaison préconisée par le Pr Raoult ?

- Pr Aimé Bonny : « C’est sans doute parce que l’utilisation routinière de la chloroquine, en Afrique, n’a jamais associé deux molécules (hydroxychloroquine et azithromycine) dont les effets secondaires combinés sont néfastes pour le rythme cardiaque.
L’effet de cette association est d’ailleurs visible à l’électrocardiogramme.
Elle peut provoquer, chez certains patients, des anomalies responsables de l’emballement du cœur (torsade de pointes).
Ce sont les effets secondaires combinés de ces deux molécules qui provoquent ces troubles.
C’est aussi la raison pour laquelle le traitement préconisé par le professeur Raoult n’a pas reçu, à ce jour, une autorisation officielle dans la plupart des pays durablement impactés par la pandémie.
La France n’est pas la seule concernée par cette polémique... »






A SUIVRE !!!