Lors de la campagne pour les élections présidentielles, "l'AGNVS" avait adressé son "tract Sécheresse” aux dix candidats pour les interpeller sur ce très grave problème écologique.
Il y évoquait la solution la plus rapide et efficace pour y remédier...
Or seul Nicolas Dupont-Aignan nous a répondu !
Même les “écolos de gauche” qui se sont liés au PS - un parti politique notoirement en faveur des énergies fossiles, du nucléaire, de la chimie, de la destruction de la biodiversité et de la souffrance animale... (!) - n’ont pas daigné y répondre.
Alors certes, ces dernières semaines, la pluviosité pour le moins phénoménale qui s’est abattue sur nos terres de France pourrait nous laisser croire qu’il n’y a plus à craindre le moindre risque de sécheresse...
Mais ce serait faire là une grave erreur de jugement.
En vérité, malgré toutes ces pluies - parfois “diluviennes” (!) - le niveau de nos nappes phréatiques est toujours très faible... et il faut aussi bien se rendre compte que “L’EAU” est une ressource beaucoup plus rare et précieuse qu’on pourrait le penser en contemplant notre “planète bleue” !
Combien d’eau y a-t-il sur Terre ? Comme on pouvait notamment le lire sur site "Passeur de sciences" : L'infographie est parlante ; il faut imaginer qu'un puissant sorcier a, grâce à un maléfice habile, siphonné toute l'eau présente sur Terre et l'a réunie dans une sphère, un petit satellite liquide posé sur notre globe soudain asséché. D'un coup d'un seul, notre planète bleue est devenue brune et il y a comme une surprise à voir les océans, mers, lacs, calottes polaires, rivières et glaciers, qui recouvrent en temps normal plus de 70 % des 510 millions de km2 que compte la Terre, se résumer à un cochonnet de seulement 1 385 km de diamètre, soit à peu près la distance qui sépare Paris d'Alger à vol d'oiseau. L'eau sur Terre est un peu comme une feuille de papier cadeau recouvrant une boule de bowling !... ------------- ... L'eau douce ne représente qu'une part minoritaire du total : environ 35 millions de km3. C'est la perle à droite du cochonnet sur la carte ci-dessus. Mais, dans cette petite portion, la plus grande partie de l'eau est hors d'atteinte des êtres vivants, soit parce qu'elle est congelée dans les inlandsis, soit parce qu'elle est enfouie dans les entrailles de la Terre. Si l'on ne prend en considération que l'eau facile d'accès, celle que l'on trouve dans les lacs non salés, les marais, les fleuves et les rivières, il ne reste plus grand chose. Avez-vous repéré le petit point bleu sous la perle dont je viens de parler ? Cette tête d'épingle a moins de 60 km de diamètre. Elle contient toute l'eau douce aisément disponible pour la vie terrestre. C'est dans cette minuscule réserve que 7 milliards d'hommes puisent pour boire, irriguer leurs cultures, abreuver leurs animaux d'élevage, faire tourner leurs usines, alimenter leurs centrales électriques, etc. Et, si on met Homo sapiens de côté, quantité d'autres organismes vivants en dépendent aussi. C'est en voyant ce genre d'image que l'on s'aperçoit mieux, qu'entre la sécheresse et nous il n'y a presque rien. Que l'eau est plus rare qu'il n'y paraît. Parce que la Terre est une brune qui se teint en bleu !... En Europe, il suffit d'ouvrir le robinet pour que l'eau coule de source. Pourtant l'eau doit faire face à des menaces nombreuses et diverses : croissance démographique, changement climatique, pollution par les médicaments... |
Réchauffement climatique, risque de sécheresse, raréfaction de l’eau...
Comment répondre aux contraintes écologiques actuelles ?
Face aux urgences environnementales :
des citoyens et des associatifs demandent aux candidats des 2 élections nationales de 2012
des vraies solutions écologiques de bon sens !
C’est-à-dire :
Économiser sur la consommation
excessive d’eau et d’énergie ...
Par l’adoption d’un geste citoyen et extrêmement simple pour non seulement éviter les maladies mais aussi la pollution de notre atmosphère et l’aggravation du réchauffement climatique...
Ce geste citoyen et extrêmement simple consiste à :
- RÉDUIRE LA CONSOMMATION DE VIANDE !!!
C’est un constat !
On consomme beaucoup trop de produits animaux qui sont, de plus : chers à produire, et cela entraîne d’importantes répercussions sur l’environnement, l’économie, la santé, l’eau, l’énergie, etc.
- ENCOURAGER LE “VÉGÉTARISME BIO”
avec des fruits frais et secs, des salades, des légumes, des céréales
et le “BON PAIN COMPLET BIO” à la place de la viande (*)
Il est non seulement amplement prouvé que le “végétarisme bio” est préventif des graves fléaux de notre époque moderne (cancer, maladies cardio-vasculaires, etc.) mais il est aussi de plus en plus évident que devenir bio-végétarien est la solution incontournable pour se sortir de l’impasse médicale, économique et écologique dans laquelle nous risquons de nous retrouver si on ne réagit pas tous ensemble, en véritables citoyens conscients de nos responsabilités !
(*) Le soja bio constitue certes une alternative mais il ne faut surtout pas en abuser.
En outre, ce nouvel art de vivre permettrait de créer de l’emploi
local très utile afin de développer une Société plus humaniste !!!
Texte élaboré par Marie-Lise GEFFROY, présidente de l’A.G.N.V.S., site : agnvswebmestre.free.fr
Le tract ci-dessus, ainsi que le document ci-dessous ont été conçus par Marie-Lise Geffroy, présidente-fondatrice de l'AGNVS. Association créée en 1995 pour diffuser - dans la lignée de l'oeuvre de son grand-père Henri-Charles Geffroy (1895-1981), fondateur du journal LA VIE CLAIRE en 1946 - des documents auprès des citoyens, de militants, et de nombreux responsables du monde politique et associatif...
A l'occasion des élections 2012 - présidentielle et législatives -, ces documents mis en ligne ici sont par ailleurs officiellement envoyés par l'AGNVS - par voie postale - aux dix candidats à la Présidence de la République française : Nicolas Sarkozy, François Hollande, Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou, Eva Joly, Marine Le Pen, Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou et Jacques Cheminade....
*************
Face à la sécheresse qui nous menace de plus en plus chaque année - et de plus en plus tôt avant même la saison estivale -, l’A.G.N.V.S. propose :
L’Alimentation saine
bio-végétarienne pour tous !
Au-delà des recommandations, déjà exprimées, pour en fait respecter :
l’Eau : prendre une douche au lieu d’un bain, utiliser les toilettes sèches autant que possible, se servir de produits d’entretien & lessives écologiques, récupérer l’eau de pluie, etc. ;
l’Air : éviter les substances chimiques et polluantes ;
la Terre : utiliser du compost pour jardiner en faisant confiance aux micro-organismes et lombrics. Éviter de la polluer par des traitements chimiques et déchets (métaux lourds, plastiques...). Favoriser les engrais naturels pour ne plus exterminer les insectes pollinisateurs. La cultiver selon des méthodes d’agriculture biologique, voire “pacifique” ! Planter des haies. Utiliser le bois de forêts cultivées. Recycler papier, carton et emballages ;
le Feu (l’Énergie) : éviter le gaspillage induit par la pollution lumineuse de l’éclairage public, le surchauffage individuel et collectif, utiliser les ampoules basse consommation, recycler les piles et isoler avec des matériaux naturels... Et même pour les petits trajets : préférer la marche à pied ou la bicyclette au lieu de la voiture !...
Et préparer ainsi la fin inévitable de l’ère du “tout Pétrole”...
Il existe d’autres habitudes à prendre, liées à notre comportement alimentaire :
Il existe d’autres habitudes à prendre, liées à notre comportement alimentaire :
1°) Diminuer puis supprimer rapidement notre consommation de viande
LÀ EST LE VÉRITABLE « DÉFI POUR LA TERRE » !
Car les animaux d’élevage sont nourris avec du soja (souvent aux OGM) et autres végétaux produits sur des terres issues de forêts dévastées dont les sols s’épuisent inexorablement (sans oublier les quelques 10.000 litres d’eau nécessaires à l’élaboration d’un seul kg de viande)... Par conséquent en s’abstenant de consommer de la viande dont la production émet de surcroît encore plus de “gaz à effet de serre” que les transports routiers, cela permettrait notamment de conserver les forêts primaires, indispensables pour nous protéger des dégâts climatiques !
2°) Privilégier les fruits et légumes de saison locaux, les céréales, etc.
tous issus de l’agriculture biologique, voire même pacifique :
- Un mode de production qui préserve nos sols et aussi nos organismes ;
- Un moyen d’éviter l’importation à grands frais de fruits exotiques...
Bref, le vrai « Défi pour la Terre »
consiste à choisir l’Alimentation saine
consiste à choisir l’Alimentation saine
pour protéger la nature et l’humanité entière...
(Et c’est simple !!!)
(Et c’est simple !!!)
Chacun pourra mieux comprendre toutes les implications de notre manière de s’alimenter non seulement sur notre santé mais aussi sur l’écologie...
en s’informant auprès de l’association A.G.N.V.S. !
La référence sur la véritable Alimentation saine... et l’Écologie :
A.G.N.V.S. 6 rue de la Mairie - 77710 PALEY
E-mail : ContactAGNVS@aol.com - Site : http://agnvswebmestre.free.fr/
Comment remédier aux graves conséquences de la sécheresse ?
- En stoppant la consommation excessive d’eau et d’énergie
partout en France par l’adoption d’un geste citoyen extrêmement simple !
Au-delà des principaux gestes écologiques à accomplir et largement médiatisés :
- l’A.G.N.V.S. en ajoute un autre, souvent ignoré mais absolument primordial, afin d’éviter non seulement les maladies mais aussi la pollution de notre atmosphère et l’aggravation du réchauffement climatique.
Ce geste très simple, applicable immédiatement, et à la portée de tous, est :
NE PAS MANGER DE VIANDE...
C’est un constat, nous sommes face à un problème écologique et planétaire majeur non clairement solutionné dont découlent plus ou moins tous les autres, à savoir :
On consomme beaucoup trop de produits animaux et cela entraîne d’importantes répercussions sur l’environnement, l’économie, la santé, l’eau, l’énergie, etc.
Or il est non seulement amplement prouvé que le “végétarisme bio” est préventif des graves fléaux de notre époque moderne (cancer, maladies cardio-vasculaires, etc.) mais il est aussi de plus en plus évident que devenir bio-végétarien est la solution incontournable pour se sortir de l’impasse médicale, économique et écologique dans laquelle nous risquons de nous retrouver si on ne réagit pas tous ensemble, en véritables citoyens conscients de nos responsabilités !
Nous nous appuyons sur une longue pratique de l’Alimentation saine dont Henri-Charles Geffroy, fondateur du journal La Vie Claire en 1946 avait fait la promotion sans relâche.
Il est clair que l’on peut agir chacun de son côté :
. Les collectivités, l’agriculteur, le consommateur...
En outre, ce nouvel art de vivre permettrait de créer de l’emploi
local très utile afin de développer une Société plus humaniste !!!
Nous proposons les meilleures idées pour vivre ensemble en bonne intelligence et harmonie !
Avec par exemple à la base, des menus sains bio-végétariens à varier selon les saisons :
. une pomme ou deux bio et/ou autres fruits frais : au moins 1/2 heure avant le repas,
. des crudités bio et/ou de la salade bio bien assaisonnées (huile d’olive de qualité, sel non raffiné, citron bio, fines herbes bio du jardin, etc. selon les goûts) avec quelques tranches de pain complet bio au levain (*) éventuellement tartinées de pâté végétal ou de tapenade ou de purée d’amandes, etc.,
. une galette de céréales bio (on en trouve en boutiques bio qui sont déjà préparées, parfois avec des légumes bio inclus : ce qui est plus facile) en accompagnement de salade(s) bio,
. et/ou alors un plat de légumes bio cuits à la vapeur ou doucement à l'étouffée (qu’il faudra apprendre à préparer), accompagné de quelques tranches de pain complet bio au levain (*),
. ou bien de bonnes pâtes semi-complètes ou complètes bio. Voire même des crêpes à base de farine(s) bio (Et de laits végétaux !!!... tels : lait d'amandes, noisettes ou châtaignes...), ou alors une part de tarte aux légumes bio...
. éventuellement un délicieux dessert bio, à base par exemple de compotes ou fruits au sirop !
(*) Il existe différents taux de blutage de pain complet bio car cela doit être adapté à la tolérance de chaque organisme (le magasin bio peut généralement être de bon conseil). Les fruits secs oléagineux (sous forme de purée que l’on tartine) et la levure alimentaire sont d’autres sources de protéines.
C'est le must de la bonne santé naturelle bio, simple, et ça nourrit !
On peut se contenter de plus ou moins de ces ingrédients selon : son âge, ses activités, les carences à couvrir (pour les novices), etc. etc.
En cas de problèmes particuliers de santé : il s'agit de voir avec un thérapeute sensible à l'alimentation saine pour une réadaptation de l’organisme affaibli, ou malade.
Les débutants auront besoin d'être conseillés objectivement, sans précipitation... donc progressivement : en vue de remplacer peu à peu les protéines animales par des protéines végétales...
PROPOSITION DE PLAN D’ACTION AUX PERSONNES DE BONNE VOLONTÉ
Au vu de l’augmentation constante des prix des denrées (viande, lait, pain, etc.), il serait temps de mettre en oeuvre des solutions économiques et écologiques durables :
1°) - Inciter sérieusement et avec pédagogie les collectivités (restaurants d’entreprises, écoles, lycées, hôpitaux, prisons, transports ferroviaires et aériens, etc.) à proposer des menus sains et nourrissants avec un vrai choix de plats bio-végétariens.
✵ Car cela évitera non seulement le gâchis de nourriture, les carences et l’obésité dues à une alimentation déséquilibrée, mais également une très importante pollution et aussi la dégradation de l’environnement du fait que la viande (même bio !) est coûteuse à produire et absolument catastrophique sur le plan environnemental.
✵ Ce n’est pas utopique puisque d’après la base de données établies en 2005 par l’Union Végétarienne Européenne, s’il y a seulement 2% de végétariens en France : l’Allemagne et la Grande-Bretagne en sont déjà à 8 et 9 %.
2°) - Développer l’Agriculture, le Maraîchage et l’Arboriculture fruitière certifiés AB.
Et donc : faciliter les conversions locales en bio pour satisfaire la demande des collectivités.
✵ Car c’est une façon judicieuse de :
- réduire les importations et transports d’aliments (bio et non bio), préserver la biodiversité, les sols et nappes phréatiques, revaloriser l’espace rural, favoriser l’insertion sociale, etc.
Est-il normal que des citoyens consciencieux « 100 % bio » soient obligés de parcourir parfois plus de 60 km aller-retour pour trouver de quoi se nourrir sainement, étant donné la rareté des commerces et restaurants spécialisés ?
3°) - Éviter, par conséquent, le gaspillage des ressources et la dégradation de la Planète suite à la surproduction de céréales, et de soja importé de pays où souvent règnent famine et OGM :
- la quantité de céréales nécessaire pour produire 1 kg de viande pourrait nourrir 7 fois plus de personnes si on les consommait directement puisqu’il faut en moyenne
7 kg de céréales et 10 000 litres d’eau pour produire 1 kg de viande.
Sans compter la pollution par divers engrais et pesticides répandus sur d’immenses surfaces qui s’infiltrent dans les nappes phréatiques, et aussi dans la mer (d’ailleurs il faudrait aussi cesser d’épuiser les ressources par une surpêche insensée, majoritairement destinée aux élevages industriels... dont la pisciculture !).
Car les animaux ne sont plus nourris comme jadis, avec simplicité : d’herbe, de foin et du « grain » de la ferme. C’est une image bucolique qui n’a rien à voir avec la réalité.
Aujourd’hui, le scandale écologique que représente la production de viande est de plus en plus dénoncé. C’est par exemple : l’équivalent de plusieurs dizaines de milliards de kwh (soit 5 centrales nucléaires environ) gaspillés chaque année par la France rien que pour produire quelque 1,6 million de tonnes de viande bovine !
En équivalence pétrole de trajet automobile : 1 kg de viande de veau représente 220 km (à titre comparatif : 1 kg de pommes de terre à un créneau)...
Et on ne parle même pas de tous les autres animaux : porcins, volaille, ovins
dont l’élevage, même bio, est également dramatique...
Ou encore des quantités d’eau nécessaires au fonctionnement
des centrales nucléaires dont la fiabilité est très sérieusement remise en cause
suite aux graves catastrophes naturelles au Japon en mars 2011 endommageant des réacteurs.
4°) - Faire adopter à TOUS de nouvelles habitudes alimentaires plus écologiques.
✵ Et c’est possible ! Car autrefois dans les campagnes la viande n’était que très occasionnelle. Les repas se composaient essentiellement de VRAI PAIN nourrissant, qui servait de base alimentaire, accompagné de légumes locaux variés non traités et de délicieux fruits de saison.
✵ Il existe d’excellentes protéines végétales ainsi que de nombreux éléments nécessaires à l’équilibre alimentaire dans les céréales (pourvu qu’elles soient garanties, issues de l’agriculture bio, pour en optimiser les bienfaits), dont le « vrai pain complet de froment au levain naturel » - qui se conserve plusieurs jours -, et toutes sortes de galettes savoureuses...
Malheureusement on a fini par croire à la primauté des « protéines animales », ce qui est une aberration tant sur le plan santé que sur les plans économique et écologique. C’est simplement dû au fait que le pain courant n’est pas suffisant sur le plan nutritif. Car il est fabriqué avec une farine dépourvue d’une bonne partie des éléments essentiels du blé (son, germe).
Parfois des pains complets sont proposés. Néanmoins s’ils ne sont pas fabriqués avec de la farine bio et dans de bonnes conditions, il se peut qu’ils ne soient pas toujours profitables à la Santé. En outre, le son peut contenir des résidus de produits chimiques !
Par ailleurs le raffinage à un taux de blutage de 75 % pour un pain courant
nécessite une plus grande quantité de blé que pour un pain complet bio de type 85, 92 ou 98.
Pire encore, on fabrique plus de pain courant car il ne se conserve pas. Et le reste est jeté.
En conséquence, c’est un gâchis écologique et économique non négligeable.
Il faut aussi d’importantes surfaces de cultures de blé, beaucoup d’engrais, énormément d’eau.
Et les parcelles étant souvent immenses : elles sont exposées à l’évaporation, la terre est épuisée, etc.
✵ Jadis, on pratiquait le bocage par des haies protectrices du vent, de la biodiversité végétale et animale. Des maraîchers bio en plantent ! En effet, elles accueillent insectes et oiseaux dans un juste équilibre pratiquement naturel. À terme cela pourrait générer diverses activités, etc.
✵ L’Alimentation saine telle qu’enseignée, en son temps, par Henri-Charles Geffroy (lire par exemple les rééditions récentes : « Alimentation saine » (Dangles) et « Nourris ton corps » (Aquarius)), est la clé du développement durable puisqu’en respectant ses principes, elle permet d’améliorer et maintenir notre santé, de protéger la Planète, sans oublier le côté « Éthique et Morale » : ne pas exploiter les animaux et voler leur vie !
5°) - Apprendre au Citoyen à respecter non seulement la Nature mais aussi sa propre nature.
✵ Car étant informé par des moyens pédagogiques appropriés : menus sains bio-végétariens, articles de presse par de vrais spécialistes, sites internet, stages, etc. il pourra mieux comprendre les Lois de la Santé et aussi celles de la Nature afin de la gérer en toute conscience et harmonie.
Aux politiques et à tous les citoyens maintenant de prendre leurs responsabilités pour aider concrètement au développement d’une véritable Alimentation saine populaire...
✵ : signale les avantages
Pour conclure ce dossier, voici un extrait de l’entretien malheureusement toujours d’actualité que le passionnant journal de “l’Association Végétarienne de France” avait réalisé dans son numéro de septembre 2010 avec Randas Lambs, professeur en “religions du monde et religion contemporaine américaine” à l’Université d’Hawaï :
« Ceux qui veulent un monde plus pacifique et non-violent, ou qui soutiennent les droits des opprimés, devraient envisager de visiter un abattoir pendant une journée, ou au moins de visionner une vidéo très bien faite sur le sujet et commenté par Paul McCartney (*)...
Quiconque prend le temps de le faire comprendra mieux que sa consommation de chair quotidienne est directement responsable des tortures extrêmement inhumaines faites aux animaux 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 dans tous le pays...
Lorsque nous mangeons de la viande, nous perpétuons la violence dans le monde, et nous renforçons sa présence dans nos vies, directement ou indirectement....
Nous sommes bien trop nombreux à fermer les yeux sur cette réalité.
Nous le faisons parce que c’est tout simplement plus facile et plus confortable, et non parce qu’il n’y a pas d’autre option pour s’alimenter !...
Lorsqu’il y a de l’harmonie dans le monde, la paix règne.
L’absence d’harmonie conduit au déséquilibre, à la maladie et à la destruction...
Manger de la viande, ce qui entraîne l’abattage en masse des animaux, détruit bien davantage notre environnement, notre santé et nos relations avec le monde que toute autre cause à elle seule !
Qui plus est, cela favorise une attitude négligente et un état d’esprit qui rend la violence plus acceptable...
(NdD : Ce n’est pas par hasard que le Mahatma Gandhi répondait inévitablement à ceux qui lui demandaient comment réduire la violence dans le monde : “Devenez végétariens” (!))...
J’éprouve une tristesse intense pour toute la souffrance générée par les choix alimentaires des mangeurs de viande...
À toutes ces personnes qui se considèrent elles-mêmes comme des défenseurs de la paix et de la vie, qui sont préoccupées par toute la violence dans le monde, j’aimerais leur demander de regarder leur assiette et de réfléchir un instant à la façon dont toute la lutte contre l’injustice et la violence peut être mise en balance avec la torture, la souffrance et la violation des droits qui se produisent uniquement pour qu’elles puissent manger leur morceau de viande !... »
(*) Note de “Daneel” :
On peut aussi prendre le temps de lire - et de faire lire - les si édifiants dossiers abondamment illustrés que j’ai déjà réalisés sur ce sujet sur ce blog “2013 Continuum” !...
Par exemple :
- “Ha l’Halal ! ”...
- “Le végétarisme menacé !!!”...
Et même, où l’on se rend bien compte que le végétarisme est l’essence même du christianisme (et donc, que ceux qui s’en revendiquent tout en continuant cependant à manger de la viande, ne respectent pas en vérité l’enseignement de Jésus) :
A l’heure où, l’apprend-on par exemple dans le “Pèlerin” du 19 avril 2012, les Évêques de France invitent les chrétiens à :
« Prendre au sérieux la crise écologique en cours »...
Et à : « Consommer mieux ; Partager davantage ; Prévoir en solidarité avec tous les humains, d’aujourd’hui et de demain ; et Tisser de nouveaux liens avec la nature, avec nos frères et soeurs et avec Dieu et toute sa création... », il serait enfin temps d’écouter la voix de “l’AGNVS” !...
Eh oui... notre planète n’a pas besoin de bouchers !...
Comme le rappellent les évêques, à l’unisson du Pape Benoît XVI :
« Notre humanité a un urgent besoin de gens responsables et solidaires, d’économistes et d’ingénieurs, de juristes et de politiques, d’éducateurs et de paysans, d’artistes, de poètes et de mystiques réconciliés avec leur condition d’enfants de la terre.
Elle a besoin de vrais jardiniers ! »...