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Henri-Charles et Marie-Reine Geffroy |
Voici un extrait, complété, de la préface écrite par Marie-Lise Geffroy en janvier 2001 pour la réédition, chez Dangles, de "l'Alimentation saine", l'un des ouvrages majeurs de Henri-Charles Geffroy :
- Tout au long de ce siècle passé, grâce à quelques précurseurs de génie, l'homme a vu se réaliser ses rêves les plus fous. (...)
Mais, à force d'aller de découvertes en découvertes avec toujours plus d'enthousiasme et de fascination, nous sommes passés subrepticement de la réalité au virtuel... et à l'oubli !
Accaparé par toutes sortes d'espaces lointains et infinis, l'homme a oublié de s'occuper de son environnement proche (ou l'a exploité avec inconscience, entraînant des catastrophes écologiques extrêmement graves...).
Il a aussi oublié de s'occuper de lui-même (engendrant là encore à l'intérieur de son corps des catastrophes également extrêmement graves : cancers, scléroses, sida, E.S.B., etc.)
Mais il a surtout oublié que tout est lié !...
Par exemple, comme l'avait révélé il y a tout juste un siècle le génial René Quinton : "nous sommes aussi liquides que notre globe, et la composition de notre sang reproduit exactement celle de l'eau de mer"...
Il y a non seulement interdépendance entre les hommes eux-mêmes, mais aussi interdépendance entre l'Homme et sa planète-Mère !...
(...) Face aux inévitables agressions microbiennes ou virales - qui ne sont que réponses à ses erreurs -, ses réactions dictées par la panique n'en sont encore aujourd'hui qu'au stade de l'urgence, avec pour moyen défensif un arsenal de "guerre thérapeutique" aux effets secondaires (iatrogènes) souvent bien plus graves que la maladie d'origine.
Il n'a pas encore redécouvert que "le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout " (adage du grand savant français Antoine Béchamp, dont le travail précurseur sur les microzymes commence - enfin ! - à intéresser les biologistes les plus lucides du monde médical contemporain).
Car la nature, bien comprise dans toutes ses manifestations, peut engendrer une guérison même inespérée !
Plusieurs pionniers du 20ème siècle ont contribué à faire prendre conscience du problème de l'avenir de l'homme. On peut évidemment citer Henri-Charles Geffroy, novateur dans de nombreux domaines (agriculture biologique, hygiène alimentaire, thérapies naturelles et diverses autres prises de conscience écologique), mais aussi Jacques-Yves Cousteau et Hubert Reeves * qui symbolisent à eux deux les dimensions marine et stellaire de notre Univers...
Cependant, sans méconnaître ces étendues grandioses qui prêtent à rêver, Henri-Charles Geffroy a su les doter d'une dimension plus proche de l'homme. Comme les vrais paysans, il a su non seulement regarder vers les étoiles, ... mais aussi garder "les pieds sur terre" !
Depuis longtemps déjà, la nature ne cesse de nous avertir.
On le constate encore plus aujourd'hui : perturbations météorologiques, changements climatiques, réchauffement de la planète, ou encore inondations, sécheresses, ...
(voir notamment nos "Lettre de l'AGNVS" de février, avril et juin 2000 : "Les leçons de la nature", "les violences de la nature : et si c'était une chance ?", etc. ) (...)
Bien des années après la 1ère parution de cet ouvrage, le phénomène de la vache folle et des O.G.M. arrive, largement relayé par les médias (...) Ce qui n'était malheureusement pas le cas il y a seulement quelques années, et encore plus du temps de l'auteur qui a largement contribué à défendre le consommateur, "criant" sans relâche la vérité dans son journal "La Vie Claire", lors de multiples conférences, et dans de nombreuses brochures distribuées gratuitement...
Depuis, la pression de quelques consommateurs avertis, et surtout la vitesse de propagation des données par le réseau "Internet", contribuent à donner au public une information, libre, de plus en plus forte et convaincante.
Chacun est dès lors de plus en plus à même de vérifier la qualité de son alimentation !
D'où le formidable "boom du bio", qui signe enfin la reconnaissance d'une agriculture naturelle (quoique élaborée) dont les prémices datent pourtant des années 50, grâce à l'ouvrage du principal collaborateur de l'auteur, Michel Remy : "Nous avons brûlé la terre " (1954). Ouvrage paru au moment de la mise en place systématique de ces aberrations dont tout le monde ne peut que constater aujourd'hui les tristes conséquences, tant sur notre propre santé que sur celle de notre terre nourricière !...
Maintenant que nous sommes entrés dans le 3ème millénaire, les écrits de mon grand-père restent plus que jamais d'actualité.
Malgré une certaine prise de conscience écologique par nos contemporains et de nombreux ouvrages consacrés à la diététique, l'oeuvre de Henri-Charles Geffroy, élaborée pendant un demi siècle, donne une réponse claire aux différents problèmes de santé humaine, par une alimentation vraiment saine et naturelle.
Une alimentation qui, elle, a déjà fait ses preuves au cours de plusieurs générations !!!...
Extrait de "l'information Presse" des Éditions Dangles :
- Henri-Charles Geffroy fait incontestablement partie des pionniers du XXème siècle qui ont contribué à faire prendre conscience du problème de l'avenir de l'homme, et son oeuvre, élaborée pendant un demi-siècle, donne encore aujourd'hui des réponses claires aux différents problèmes de santé humaine.
Bien des années après la première parution de cet ouvrage, le scandale de la vache folle et le phénomène des O.G.M. arrivent (...)
Doit-on à nouveau se convaincre de la nécessité d'une nourriture naturelle et équilibrée ?
La question ne se pose plus, et il est temps de passer de la théorie à la pratique en suivant les règles simples de l'alimentation saine.
Elles sont décrites dans la première partie de ce livre, du besoin des cellules à la manière de cuire les aliments, et des menus types équilibrés aux tableaux de composition des principaux aliments et substances de base (sels minéraux, oligo-éléments). Préconisant les aliments les moins générateurs de toxines, l'auteur est clairement partisan des céréales, des fruits et des légumes, excluant tout produit ou sous-produit animal.
Une solution qu'il ne cherche pas à imposer et qui ne s'improvise pas :
Les aspects psychologique et économique ont leur importance, et toute transition de régime se doit d'être progressive. (...)
Grâce à la deuxième partie de ce livre, on pourra se motiver avec des recettes à mitonner, comme par exemple : salade de fruits (excellente en entrée !) ou omelette naturiste (sans oeufs bien-sûr), couscous de l'ermite et sa jardinière de printemps, ou bien escalopes de blé et épinards aux pruneaux, et pour terminer un peu de gâteau tapioca au caramel... Un aussi agréable repas permet d'affronter les additifs et colorants alimentaires dont la dernière partie donne la liste et les effets qu'ils peuvent provoquer sur l'organisme. (...)
Henri-Charles Geffroy était un vrai militant actif pour une alimentation naturelle et un environnement préservé.
A chacun de nous d'être l'acteur de cette prise de conscience urgente, tant pour notre santé que pour le monde de demain !...
(Voir aussi :
Et surtout :
NOURRITURE JUSTE = ACTION JUSTE = CONSCIENCE JUSTE = NOURRITURE JUSTE = ACTION JUSTE = CONSCIENCE JUSTE = .....
(L'article qui suit avait déjà été publié partiellement sur CULTURE NET 2013, le 18 mars 2003.
Il s'agissait du "Message n°2", intitulé : "Le Végétarisme et son influence mondiale (notions de base)"
Mais ce message était lui-même extrait d'un article plus long - et évidemment plus ancien encore - intitulé lui :
"SAGESSE ALIMENTAIRE ; INTELLIGENCE ET CONSCIENCE !" Sous-titré : "les véritables causes des maladies, de la famine, de la malnutrition et des guerres dans le monde", la toute première version fut diffusée dès le mois de mars 1995 par le biais de photocopies envoyées à quantité de journaux et associations....
Et pour la première fois archivé sur le NET - via mes sites yahoogroups "VGphile" puis "Forum 2013" -, lors de messages datés du 30 novembre 2002 et du 22 janvier 2003...)
BONNE LECTURE
*************
SAGESSE ALIMENTAIRE ; INTELLIGENCE ET CONSCIENCE !
Bouleverser un tant soit peu son confort personnel peut avoir un impact considérable non seulement sur notre propre santé mais surtout sur la collectivité toute entière.
La démonstration a déjà été amplement faite :
Le Dr. Mc Carrisson, par exemple, qui étudia sur place le comportement alimentaire des Hounza, entreprit des expériences sur ces bases, une fois de retour à Londres. Il alimenta une colonie de rats avec des grains entiers, des produits laitiers, des légumes et, exceptionnellement, avec des oeufs et un peu de viande ; une autre colonie fut mise au régime des Londoniens : pain blanc, margarine, thé abondamment sucré avec un peu de lait, choux et pommes de terre bouillies, viande bouillie etc... :
- « Alors que le premier groupe se développait normalement et présentait tous les signes d'équilibre, le second présentait des signes très nets de carence : nerveux et agressifs, ils se développaient mal et sans harmonie. Au bout de deux mois, ils commencèrent à tuer les plus faibles d'entre eux pour les manger et on dut les isoler, alors que les premiers gardaient l'attitude pacifique des êtres heureux !...»
(Bien-sûr, il n'est pas question ici de prouver quoi que ce soit médicalement, vu que l'expérimentation animale est totalement inepte et imbécile en ce qui concerne la santé humaine... mais cette expérience démontre cependant l'impact de la nourriture sur le comportement d'une société animale... donc aussi d'une société d'animaux dits "plus évolués" : les hommes !
A ce titre il est donc clairement démontré que la violence augmente avec l'ingestion de viande.
Ce qui a d'ailleurs déjà été constaté empiriquement dans nos sociétés humaines !!!)
Nous commettons en culture, comme en tout autre domaine, de dangereuses erreurs.
Nous vivons « contre nature » ; abusant des aliments pour lesquels nos organes ne sont pas adaptés.
Ainsi, quand nous étudions la question de la viande sous les rapports de l'anatomie, de la physiologie, de l'évolution, nous voyons combien la viande nous est néfaste, et ceci malgré les mensonges constamment répétés selon lesquels l'homme serait à l'origine un être carnivore !...
Comment une telle contre-vérité a t'elle pu prendre autant d'ampleur ?
Peut-être que l'homme, finalement, a une nette propension pour se faire constamment berner ?!...
Concrètement, ce n'est pas la diététique qui rendra l'homme sain, mais c'est nous qui devons rendre la diététique saine, c'est à dire non seulement idéaliste et porteuse d'une conscience collective, mais également forte économiquement et socialement, en permettant une reconstruction fondamentale de tous les circuits et secteurs d'activités touchant de près ou de loin l'acte nutritionnel.
Vision utopique d'après certains, mais je vous affirme qu'il est beaucoup plus utopique d'espérer prospérer tranquille et serein en ayant pour idéal un nombrilisme végétatif, sans subir dans les années à venir, individuellement et collectivement le contrecoup dévastateur du crédit que nous accordons à l'industrie !...
La mondialisation du marché agro-alimentaire implique des liens directs entre notre mode de vie et celui de personnes qui vivent à des milliers de kilomètres de nous.
Cette évidence doit nous apprendre à voir plus loin que notre frigo ou le supermarché et, à travers la nourriture, nous montrer quelle agriculture et quel marché industriel nous cautionnons, surtout si nous prétendons respecter la vie, ou la nature, ou les animaux,..... ou les hommes !!!!!!!!!!!!!
Je ne peux bien-sûr ignorer que l'immense majorité de la population occidentale non seulement se nourrit de viande mais de plus n'a peut-être jamais songé un seul instant aux méfaits gigantesques qu'engendrait un tel comportement. Moi-même, pendant de nombreuses années - surtout pendant mon "Tour de France Compagnonnique" - j'ai dévoré avec plaisir beef-steack, gibier, volaille, jambon et charcuteries... (sans jamais avoir eu conscience de ce que c'était réellement !!!) Cela bien- sûr ne m'empêchait pas "d'avoir la forme" (comme on dit) : la toxicité de ces produits n'est pas "théâtrale" (souvent nous mettons nos maladies et petites misères physiques - voire même psychiques - sur le dos de facteurs extérieurs (les autres, le boulot, la pollution, ...) et surtout des éternels boucs émissaires : les microbes !... Alors que la plus grande majorité des maux proviennent essentiellement de notre mode alimentaire, y compris le diabète, le cancer ou le sida) (...)
Je me dévouais également beaucoup pour favoriser les actions de la "Fondation Cousteau", d' "Amnesty International", de "Partage avec les enfants du tiers-monde" et de l' "Unicef", de "Greenpeace", de "Médecins du monde", de l' "Aspas" et du "W.W.F."... Je pense que j'étais sincère dans cette démarche... ... et puis voilà
que je découvre soudain ces propos du Dr. Thierry Bernardin, dans son remarquable ouvrage médical "Choisissez la Santé" :
« ... Alors, si vous avez toujours envie de consommer des produits animaux, faites donc vivre ceux qui les respectent et qui vous respectent également, c'est à dire les producteurs de l'agriculture biologique ou, à défaut, les rares éleveurs qui ne sont pas rentrés dans le système de la productivité. En plus, cela vous permettra d'aider les pays "en voie de développement" à sortir du piège dans lequel notre productivisme les a enfermés : Il faut savoir en effet que ces pays consacrent des surfaces de plus en plus importantes de leurs meilleures terres aux cultures destinées à l'exportation pour nourrir notre bétail, et ce, au détriment des cultures vivrières nécessaires à leur autonomie alimentaire.
Plutôt que de leur envoyer quelques sacs de riz de temps en temps, histoire de nous donner bonne conscience, il serait plus judicieux de cesser d'entretenir la famine chez eux en leur permettant d'utiliser leur terre pour se nourrir !...»
Et l'avenir garde son point d'interrogation, pourra-t-on jamais réconcilier biosphère, humanitaire, et besoins alimentaires ?
C'est possible, à condition de réagir à temps et de favoriser l'éducation des enfants, et de leurs parents, pour en faire des consommateurs avisés, lucides, et responsables !...
A l'heure où le CIV - le "Syndicat du crime" de la Viande française (!) - fait un énorme battage publicitaire pour inciter à la consommation, l'on ne peut plus rester muet, et accepter leurs sempiternels MENSONGES,
hypocrites et meurtriers !...
Nous nous trouvons placés devant le problème de l'évolution humaine, car si la fonction crée ou modifie l'organe (comme le prétendent certains "scientifiques" et médecins corrompus vantant les mérites extraordinaires de la viande et de la charcuterie), l'habitude des aliments carnés fera de l'homme un être de plus en plus frustre et grossier, son système digestif se modifiera par l'atrophie de certains organes et l'hypertrophie des autres. Ses facultés cérébrales s'amenuiseront (ce que l'on constate déjà avec l'augmentation toujours plus importante des troubles de la mémoire, des défaillances mentales, et des maladies de sénilité (Creutzfeldt-Jakob, Alzeimer, Parkinson, etc.))....
Le Dr Pascault, dans son "précis d'alimentation rationnelle" fait ainsi le point :
« Le régime carné, affirme le Professeur A. Gautier, nous rend plus agressif et plus durs.
Bien des enfants difficiles deviendraient certainement doux et agréables, si l'on voulait comprendre qu'à cet âge le système nerveux est un instrument délicat qui vibre à l'excès lorsqu'on l'excite mal à propos. Nombre d'adultes aussi ne sont hargneux, ou tristes, que parce qu'ils abusent de la viande... ou sont constipés : le caractère reflète la digestion ; Qu'ils se purgent et se mettent au vert, ils deviendront plus sociables !...»
Dans son livre "Comment vous vieillissez", le Dr. J.M. Kalmar dit :
« Il est banal d'entendre dire "puis-je manger du mouton ? Que dois-je manger de préférence, du veau ou du boeuf ?"
La sensibilité est à ce point émoussée qu'on ne perçoit même pas ce qu'il y a d'horrible dans de tels propos. Car, à l'arrière-plan, il y a le sang répandu, et tout cela suppose des assassinats commis au nom d'un pseudo-besoin physiologique !...
Il est vrai que dans un monde où des millions d'hommes sont périodiquement assassinés, sans motif valable, les flots de sang des animaux ne sauraient émouvoir. Et pourtant :
C'est dans les abattoirs et les boucheries que se préparent les guerres, car c'est là que l'on tue la sensibilité, prélude à la tuerie des hommes.
Les hommes s'évertuent à améliorer leurs conditions d'existence : ils luttent, ou prient, pour un avenir toujours meilleur, ils rêvent, ou parlent du paradis perdu. Et ils mangent de la viande à leurs repas !
Concevraient-ils l'Eden installé dans un abattoir ?
L'âge d'or serait-il l'âge sanguinaire ?
Il faut se défier de ces frauduleuses théories qui représentent l'homme des cavernes comme se nourrissant exclusivement de chair des animaux tués à la chasse ou pris à la pêche. Ils s'alimentaient surtout avec des
substances végétales...
Si nous voulons manger de la chair, il faut faire comme les animaux carnivores : tuer une proie, la dépecer et la manger fraîchement tuée, avec les os, les nerfs, les muscles et les viscères, et boire le sang tout chaud...
Il faut aussi transformer nos organes qui ne sont pas adaptés à ces fonctions !... » (...)
Dans son actuel Best-seller, "L'Alchimiste", le talentueux et admirable écrivain Paulo Coelho nous informe que :
« Quand des hommes souffrent, quand des hommes sont en guerre, l'Âme du Monde entend elle aussi les cris des combats et les cris d'agonie ; Personne n'est à l'abri des conséquences de tout ce qui se passe sous le ciel : tout est une seule et unique chose ! (...)
L'Amour est la force qui transforme et améliore l'Âme du Monde (...) elle est le reflet de tout ce qui est et a été créé, c'est nous qui alimentons l'Âme du Monde,... et la terre sur laquelle nous vivons sera meilleure ou
sera pire, selon que nous serons meilleurs ou pires (...)
Les alchimistes parviennent à réaliser cette transformation : ils nous montrent que, lorsque nous cherchons à être meilleurs que nous ne le sommes, tout devient meilleur aussi autour de nous !... »
L'homme ne peut vivre sain sur une terre malade...
Or, le monde est malade parce que l'homme est malade, et l'homme meurt peu à peu de l'agonie du monde !...
Notre "Champ Morphique" (dénommé "Inconscient Collectif" par Carl Gustav Jung), rempli de pensées égoïstes, violentes, angoissées, désespérées, indifférentes, etc... conditionne et influence les plus fragiles et les plus sensibles d´entre nos frères et soeurs, et nous voyons apparaître alors comme une fatalité : l'accroissement de la violence, de la corruption, de la délinquance, des suicides et des morts prématurées (d'origines maladives, accidentelles, ou inconnues... ) (C'est la "bête immonde" qui surgit de l'abîme pour tuer nos enfants, comme nous le montrait l'écrivain Stephen King, dans "Ça" !!!...) (...)
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Pour alimenter les animaux occidentaux destinés à nos restos, mac-do, et cuisines familiales,... le Brésil a été contraint d'augmenter de 400% ses exportations de Soja entre 1977 et 1980, alors que dans le même temps 10.000 enfants y crevaient de faim chaque année, et qu'on y dénombrait, officiellement (!), 38 millions de sous-alimentés... Au Sénégal, la culture d'arachide pour le bétail se fait aux dépends des cultures familiales et vivrières (haricot, mil, sorgho,...), et, de 1980 à 1988 plus de 65.000 enfants sont morts de faim chaque année, pour une population de seulement 4,54 millions d´habitants...
Tandis qu'en Thaïlande, 90% de la production de Manioc, principale ressource du pays, sont exportés pour nourrir les bêtes, destinées à l'alimentation pathogène et dégénérative de leurs "esclavagistes" occidentaux ...
Pendant ce temps, 50.000 enfants sont morts de faim chaque année en Thaïlande, pays qui compte seulement 5,1 millions d'habitants...
De plus, par sa grande consommation de farine de poisson, 60% de la production occidentale de boeuf industriel a engloutit les ressources de la Pêche Chilienne et Péruvienne,... tandis que chaque année, entre 1980 et 1985, 48.000 enfants au Chili, et 90.000 enfants au Pérou, sont morts directement ou indirectement de Faim !...
Dans tous ces pays, des milliers de paysans sont expropriés de manière expéditive pour que leur terre puisse être utilisée pour des cultures destinées à l'exportation, et ceci avec l'accord, voire le soutien, des gouvernements des pays industrialisés, donc, forcément, avec la complicité de tous les citoyens occidentaux !!!...
(Pour plus de détails, lire, du Professeur Robert Nègre, de la Faculté des Sciences de Marseille :
- "l'Alimentation risque majeur : écologie systémique" aux éditions Ellipses...)
Voir également les remarquables éditoriaux de Philippe Mailhebiau au début des années 90 dans son remarquable journal "Le Lien, Nature et Société" qui était alors distribué gratuitement dans toutes les boutiques bio de France et de Navarre (comme le "BioContact" d'aujourd'hui) :
- "La Viande ou la Vie,... le Choix de la Conscience", et notamment :
- "La Faim et les Moyens" !...
Dans cet éditorial du journal LE LIEN - "La Faim et les moyens" -, Philippe Mailhebiau écrivait par exemple :
« Pour être constructive, toute réflexion portant sur l'alimentation en général et la diététique en particulier, doit nécessairement tenir compte des méthodes de production des aliments et de leur impact sur l'homme et la nature, la Santé de l'homme étant aussi celle de la terre et du milieu agricole !
Rappelons quand-même que le cheptel bovin de nos pays est mieux traité qu'une immense partie de la population mondiale, et à cela s'ajoute l'étendue croissante de l'élevage industriel qui nécessite une déforestation intensive et écologiquement inacceptable, rapidement suivie de désertification quand le bétail a épuisé les ressources du sol.
Pendant ce temps les populations d'affamés ne sont non seulement ni soignées ni logées, mais n'en croiraient pas leurs yeux si on leur offrait les céréales que mange quotidiennement le bétail destiné à satisfaire les appétits déformés des occidentaux (et là, on ne parlait pas encore de ces aberrantes "farines de viande" contaminées, bourrées de prions dégénérescents et débilitants !... (cette aberration ne représenterait que 3% de leur alimentation quotidienne, peut-être, mais on en constate les énormes dégâts : des milliers de bêtes vont se faire massacrer. Quand on pense que l'homme aussi est un "animal végétarien"... je pense que l'on devrait y réfléchir à deux fois avant d'ingérer des protéines animales !!!)) :
A valeur nutritive égale, la même quantité de céréales qui une fois transformée en viande nourrit une seule personne, en nourrirait 7 si on la consommait directement, et près de 20 si on la faisait préalablement germer, sans même parler du gain qualitatif, qui suit ce gain quantitatif !... »
En effet, il est tout de même extrêmement choquant de réaliser que les mangeurs de viande ont besoin de dix fois plus d'eau et de surface cultivable pour être nourris (et mal de surcroît, juste de manière à augmenter les maladies et les souffrances chez des centaines de millions de citoyens-contribuables, consolidant ainsi leur dépendance médicamenteuse et chirurgicale)
!...
Et encore, je n'aborde là que l'alimentation céréalière et végétale (sans même parler des "graines germées" et des "jeunes pousses"), les fruits sont une source alimentaire encore supérieure et bien plus efficace et économique !...
Le Mahatma Gandhi clamait déjà :
« Vivez simplement,... pour que d'autres puissent simplement vivre ! »
Rien qu'aux Etats-Unis, l'industrie de la viande est responsable de la perte de 85% de la couche fertile.
Elle utilise près de la moitié de l'eau du pays et produit vingt fois plus d'excréments que toute la population américaine, ce qui augmente bien-sûr la pollution de la terre et de l'eau, tandis que l'air est soumis à un rejet
de plus en plus important de méthane !...
Savez-vous également que ce seul bétail américain mange en céréales et en soja, des quantités qui pourraient permettre de nourrir cinq fois la population humaine des Etats-Unis ?! (...)
La famine dans le monde est essentiellement due aux habitudes alimentaires incohérentes de nos pays occidentaux, qui consomment la plus grande partie des céréales mondiales pour nourrir des animaux... dont la chair les rend malades !...
Le Docteur Christian Tal Schaller écrit :
« De plus en plus de gens doivent prendre conscience que ce mode de vie est suicidaire, car la destruction des espèces animales et végétales risque d'aboutir, si nous ne modifions pas le cours de l'histoire, à la destruction de l'espèce humaine. Toutes les formes de vie sont interdépendantes, et une société fondée sur le meurtre des animaux court à sa perte (...)
L'un des fameux "Commandements" Judéo-chrétien n'est-il pas : "Tu ne tueras point" ?!..."
Et effectivement, il suffit de relire "l'évangile de la Paix de Jésus-Christ", pour y découvrir cette mise en garde :
« La vie a été donnée à tous par Dieu, et, ce que Dieu a donné, il n'appartient pas à l'homme de le reprendre.
Car je vous le dis, en vérité, c'est d'une mère unique que procède tout ce qui vit sur terre. Voilà pourquoi celui qui tue, tue son frère.
Or, de cet homme criminel, la Mère la Terre s'en détournera (...) et la chair des animaux abattus deviendra pour son corps son propre tombeau. Car celui qui tue, se tue lui-même et celui qui mange la chair des animaux
abattus, mange le corps de mort (...)
Ne tuez pas et ne mangez jamais la chair de vos innocentes victimes si vous ne voulez pas devenir les esclaves de Satan.
Car voilà le chemin de la souffrance et de la maladie, qui conduit à la mort !... »
Éloquent n'est-ce pas ?
Mais si, il y a 2000 ans, Jésus et les thérapeutes esséniens nous mettaient déjà en garde contre les dangers de l'alimentation carnée et le non-respect de la vie animale,... dans la même période, des grands hommes comme Socrate, Platon, Aristote, Diogène, ... nous prévenaient également, tout comme l'avaient déjà fait, cinq cent ans auparavant, Hippocrate et Bouddha...
Dans les "Traités de Sénèque", publiés en 1994 par les éditions "Bibliothèque de la Sagesse", le stoïcien Sénèque rapporte qu'il se prit d'amour pour Pythagore, en particulier parce que les convertis à cette doctrine s'abstenaient de manger de la viande.
Les raisons qu'il invoque pour pratiquer ce régime sont diverses :
« Prendre plaisir à dévorer de la viande accoutume à la cruauté, c'est un luxe inutile et malsain, contraire à la santé !... »
Il invoque surtout l'identité de nature entre l'homme et l'animal :
« Toutes les choses créées sont liées entre-elles, et, lorsqu'on tue un animal c'est donc un véritable crime, tant contre l'âme animale que l'âme humaine !... »
Quant à Pythagore, il disait ceci :
« Tant que l'homme continuera à être le destructeur impitoyable des êtres inférieurs, il ne connaîtra ni la santé, ni la paix.
Tant que les hommesmassacreront les bêtes, ils s'entretueront...
Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut, en effet, récolter la joie et l'amour. »
Et pour Plutarque, lui :
« Ce n'est pas le végétarien qui doit justifier son alimentation, mais le mangeur de viande.
Le végétarien sait pourquoi il l'est, et attache son alimentation à des convictions profondes.
Au contraire, le « carnivore » ne se pose pas de questions, et mange de la viande parce qu'avant lui d'autres l'ont fait, ou parce qu'il aime ça, mais sans aucune autre forme de justification. »
Et Plutarque encore, de lancer ainsi au mangeur de viande :
« Si lu veux t'obstiner à soutenir que la nature t'a fait pour manger telle viande, tue-la donc toi-même le premier, je dis toi-même, sans user de couperet ni de couteau, mais comme le font les loups, les ours et les lions qui, à mesure qu'ils mangent, tuent la bête. »
Dans un tout autre registre, le célèbre agronome, écologiste et tiers-mondiste René Dumont déclarait :
« L'occidental, avec sa surconsommation de viande et son manque de générosité envers les populations les plus pauvres, se comporte véritablement comme un cannibale, un cannibale indirect ...
En consommant de la viande, ce qui gaspille les céréales qui auraient pu les sauver, nous avons mangé l'année dernière les enfants du Sahel, d'Ethiopie et du Bangladesh. Et cette année-ci, (nous les engraisserons un peu avec les sacs de riz récoltés par nos généreux enfants scolarisés, et) nous continuerons à les manger avec le même appétit !... » (...)
Dans "Le Lien" ("mensuel d'information sur la Santé, les Ressources Humaines et l'Environnement") de Juin 1991, son éditorialiste Philippe Mailhebiau insiste à juste cause :
« Les exigences de production des produits carnés sont en effet contraires à une utilisation rationnelle des ressources agricoles à même de nourrir la population mondiale, contraires également au respect de l'environnement (...) La transformation des végétaux en chair animale consommable entraîne une perte énorme de pouvoir nutritionnel, ce qui est inadmissible en regard de la famine croissante dans le monde :
Si ces végétaux et notamment les céréales étaient directement consommés, non seulement la faim finirait par disparaître des pays en voie de développement, mais conjointement les pays nantis y gagneraient beaucoup en qualité nutritionnelle, et donc en santé ! »
Dans un registre encore différent, un schéma dressé voilà quelques années par Joël de Rosnay illustre le problème de... "l'énergie" !!!... :
« En 1974, si les Américains avaient mangé 35% de viande en moins, 32 millions d'hectares de terre servant à l'alimentation du bétail auraient été libérées, de quoi planter du soja sur 5% de cette surface pour restituer aux Américains les protéines dont ils auraient besoin.
Sur les 95% de la surface restante, on aurait pu planter des végétaux à croissance rapide.
Cette Biomasse aurait alimenté 255 centrales thermiques de 1000 Mégawatts, soit la puissance totale en électricité installée aux Etats-Unis cette année-là !... »
(Et l'on pourrait à loisir adapter ces chiffres aux données de la France ou de l'Europe !... )
Le consommateur, désigné du doigt pour ses mauvaises habitudes alimentaires, ce qui est vrai,... a cependant bien du mal à s'y retrouver entre la méga-désinformation médiatique, les publicités racoleuses, et les milliers de produits nouveaux apparaissant chaque année !...
La réflexion « on vit plus du cancer que l'on en meurt » résume bien l'importance de l'élément commercial qui domine, plus que toute autre considération, notre civilisation industrielle.
Pour parodier le message publicitaire d'une autre industrie florissante (les pompes funèbres), le slogan des années 80-90 pourrait être : "Mangez, nous ferons le reste !..." (...)
« Pour une seule boulette coincée entre deux morceaux de pain-éponge, il faut transformer cinq mètres carrés de forêt vierge en pâturage !
Globalement, les États-Unis transforment chaque jour 1.000 tonnes de viande de boeuf en boulettes...
Cela signifie le déboisement accéléré de contrées entières en Amérique du Sud et en Amérique centrale.
Le phénomène est impressionnant : 25 millions d'êtres humains se livrent, chaque jour, par hamburgers interposés, à cette destruction massive du milieu naturel. » (Cf. Kerstin Killian, "Aertze Zeitung") (...)
Par exemple, le Costa Rica "Suisse de l'Amérique latine", était recouvert à 72% de forêts en 1950, soit 37 000 kilomètres carrés.
Aujourd'hui, cette surface n'est plus que de 26 % et 60.000 hectares sont déboisés annuellement. Le bétail envahit les pâturages ainsi libérés :
« Lorsque les carcasses s'en vont vers les États-Unis ou l'Europe, à des prix ridiculement bas, alors que les populations locales n'y ont accès qu'à des prix prohibitifs, leur sol est déjà en voie d'épuisement ! (...)
La première année après le déboisement, il faut un hectare de prairie pour nourrir unetête de bétail.
Cinq ans plus tard, cinq à sept hectares y suffisent à peine.
Encore cinq années plus tard, le sol est définitivement stérile.
Alexandre Bonilla Duran, fondateur du premier mouvement écologiste d'Amérique centrale, dénonce la perte de 680 millions de tonnes de terre fertile, dont 80 % pour l'élevage d'un bétail majoritairement destiné à
l'exportation.
Spectre de la colonisation, Stérilisation des sols, Appauvrissement des pays fournisseurs, Alourdissement de la dette, modification des habitudes alimentaires, création de nouveaux pôles d'activités économiques fondés sur la spoliation, propagande, et chaîne spéculative qui ouvre une fenêtre supplémentaire sur le dossier noir des pillages de notre société de consommation. »
(Pour de plus amples informations, lire de Philippe Desbrosse : "Le Krach alimentaire" et "la terre malade des hommes")
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Produire de la viande nécessite donc beaucoup d'énergie, une déforestation importante au profit d'une agriculture intensive ou d'un surpâturage conduisant dans les deux cas à l'érosion des sols tandis qu'engrais et pesticides polluent les nappes souterraines.
Ailleurs, la concentration de nombreux animaux dans une même unité de production génère des tonnes de fumier et de lisier chargés de pesticides, antibiotiques (de plus en plus nocifs et pathogènes !...), anabolisants,colorants, ammoniaque, phosphates.
Épandus sous forme d'engrais (?!) dans les prairies, compostés pour le commerce ou jetés dans la mer,... ces déchets ajoutent à la pollution.
De plus, le seul cheptel mondial de bovins, comptant 1.3 milliards de têtes, produit chaque année 100.000 tonnes de méthane : une molécule plus dangereuse encore que le CO2, responsable de la destruction de la couche d'ozone !...
Impossible d'y échapper, les conséquences de la consommation carnée sont aussi néfastes pour l'épanouissement du Tiers-Monde que pour la survie de notre propre monde organique... et de notre monde planétaire !...
(Voir justement à ce propos sur le site de l'AGNVS, "LE VRAI DÉFI POUR LA TERRE" :
En résumé :
- Préserver et respecter la vie animale .....
C'est avant tout préserver et respecter la vie de nos frères humains !...
A SUIVRE !!!