« UN ATHLÈTE DE DIEU »
C'est ainsi que Jean Giono avait surnommé son fameux Elzéar Bouffier :
"L'HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES" !...
Mon ami Georges Krassovsky, lui, ne plantait pas d'arbres - pas à ma connaissance du moins (!) -...
Mais tout au long de sa vie, il a planté des graines !!!
Oui, ce grand militant de la Vie a abondamment planté ses graines :
Des graines de PAIX... Des graines de JOIE... Des graines de SAGESSE... Des graines de LIBERTÉ... Des graines D'INTELLIGENCE... Bref : tout simplement DES GRAINES D'AMOUR !...
Notre ami commun Pierre Lance, pourtant athée notoire, lui avait déjà rendu hommage en novembre 2004 dans son n°163 de "L'Ere Nouvelle", le comparant même carrément à :
« Une sorte de Jésus-Christ qui aurait échappé par miracle à la crucifixion » !!!
Ce 12 juin, Georges Krassovsky aurait célébré ses 96 ans.
Quatre petites années encore et il devenait CENTENAIRE !!!
Mais, toujours aussi "impatient" il n'a pas eu cette patience d'attendre encore un peu. Il est parti huit jours plus tôt... Peut-être las de se sentir vieillir, et surtout de sentir tous ses efforts "vains et inutiles", désespéré de voir si peu de résultats, et s'imaginant qu'il ne poussait rien de toutes ses graines !...
C'est ainsi que Jean Giono avait surnommé son fameux Elzéar Bouffier :
"L'HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES" !...
Mon ami Georges Krassovsky, lui, ne plantait pas d'arbres - pas à ma connaissance du moins (!) -...
Mais tout au long de sa vie, il a planté des graines !!!
Oui, ce grand militant de la Vie a abondamment planté ses graines :
Des graines de PAIX... Des graines de JOIE... Des graines de SAGESSE... Des graines de LIBERTÉ... Des graines D'INTELLIGENCE... Bref : tout simplement DES GRAINES D'AMOUR !...
Notre ami commun Pierre Lance, pourtant athée notoire, lui avait déjà rendu hommage en novembre 2004 dans son n°163 de "L'Ere Nouvelle", le comparant même carrément à :
« Une sorte de Jésus-Christ qui aurait échappé par miracle à la crucifixion » !!!
Ce 12 juin, Georges Krassovsky aurait célébré ses 96 ans.
Quatre petites années encore et il devenait CENTENAIRE !!!
Mais, toujours aussi "impatient" il n'a pas eu cette patience d'attendre encore un peu. Il est parti huit jours plus tôt... Peut-être las de se sentir vieillir, et surtout de sentir tous ses efforts "vains et inutiles", désespéré de voir si peu de résultats, et s'imaginant qu'il ne poussait rien de toutes ses graines !...
Et que lui même a porté pour l'Humanité... et toute la vie sur Terre !
Il a tant fait, tant écrit, tant manifesté... et apporté tant de courage et d'enthousiasme à tous ceux qui avaient le bonheur de croiser son chemin !
(Je l'avais personnellement rencontré il y a une quinzaine d'années - avant même de rencontrer la famille Geffroy (!) -... et sans lui, il n'y aurait probablement pas de "Daneel Olivaw" aujourd'hui !!!)
(Je l'avais personnellement rencontré il y a une quinzaine d'années - avant même de rencontrer la famille Geffroy (!) -... et sans lui, il n'y aurait probablement pas de "Daneel Olivaw" aujourd'hui !!!)
Il y a un an, il a renoncé à sortir de chez lui, mais il y vivait quelques jours encore avant son départ de façon autonome et surtout pareil à lui-même au plan de la pensée et de l'engagement !
« La souffrance des dernières semaines - nous ont écrit ses enfants - aura été de ne plus jouir de la concentration nécessaire pour mettre sur papier ses dernières conclusions concernant le vote blanc et la démocratie directe, et envoyer un petit mot à ceux qui continuaient à lui écrire avec tant de chaleur pour leur dire combien ces témoignages d'affection le touchaient.... »
HOMMAGE LUI SOIT RENDU !!!
Dans la photo d'intro, on le voit en compagnie de son amie Annie Piesset, qui signe ci-dessous le message qu'elle avait rédigé à l'annonce de son départ :
Dans la photo ci-dessus, on le voit lors de la manif contre le salon "Eurosatory" en 2008 près de la grande pyramide à Paris, arborant son fameux pin's "rectangle blanc" - que j'arborais d'ailleurs moi-même lors de mon mariage avec Marie-Lise Geffroy en août 1999 - :
Symbole de son fameux "Pacte de l'an 2000" !
(Rebaptisé quelques années plus tard : "Pacte du Fol Espoir")...
Dans la photo d'intro, on le voit en compagnie de son amie Annie Piesset, qui signe ci-dessous le message qu'elle avait rédigé à l'annonce de son départ :
« Vous ne lirez plus "Esprit Libre" ni "Le Nouvel Humanisme"...
Georges Krassovsky, qui a fait paraître durant plusieurs décennies ces deux publications très appréciées des lecteurs, vient de rejoindre la Lumière il y a quelques jours.
Tous ceux qui ont connu Georges savent combien son comportement était exemplaire et son oeuvre immense. Grand Humaniste, électron libre prônant la Paix et le Désarmement, Georges était en avance sur son temps.
Ces dernières années, et surtout ces derniers mois, il vivait replié dans une immense tristesse, considérant ses efforts vains.
Pourtant, il a tracé des sillons profonds !...
Et du Plan qui l'a accueilli, il va indéniablement nous aider à continuer les tâches qui lui tenaient tant à coeur. Avec beaucoup d'émotion, Annie Piesset »
Dans la photo ci-dessus, on le voit lors de la manif contre le salon "Eurosatory" en 2008 près de la grande pyramide à Paris, arborant son fameux pin's "rectangle blanc" - que j'arborais d'ailleurs moi-même lors de mon mariage avec Marie-Lise Geffroy en août 1999 - :
Symbole de son fameux "Pacte de l'an 2000" !
(Rebaptisé quelques années plus tard : "Pacte du Fol Espoir")...
Et qui se souvient de cet épisode important de sa vie que malheureusement beaucoup de gens, - même parmi ses "fans" - ont oubliés, ou même jamais connu (!!!)...
Je le mentionnais notamment dans mon article de juin 2010 "VIVEMENT LA RETRAITE !", où je citais pour la nième fois l'hommage de 2001 que je rendais à son action : "... Comme aujourd'hui Georges Krassovsky, avec son "Pacte de l'An 2000", végétarien de 84 ans , - c'était en 1999 (!) - et qui tout récemment encore, en 1993 - à 78 ans donc -, parcourait 8.000 km à vélo à travers l'Europe, pour répandre son grand message de Paix, de Liberté, et d'Humanisme !"
EH OUI... À 78 ANS, LE VÉGÉTARIEN GEORGES KRASSOVSKY AVAIT PÉDALÉ PENDANT HUIT MILLE KILOMÈTRES - "DE L'ATLANTIQUE À L'OURAL" (!) - POUR PROMOUVOIR SES IDÉES DE PAIX ET DE FRATERNITÉ UNIVERSELLE !!!
(Mais il avait déjà bien roulé avant aussi !... Si l'on fait le bilan de tous ses tours précédents, ce sont vraiment des dizaines et des dizaines de milliers de kilomètres qu'il a accumulé dans les mollets !!! Par exemple, en 1975, il se rend ainsi sur la tombe de Saint François d'Assises - considéré comme le Saint Patron des écologistes -, puis "Paris-Varsovie" en 1978 : 3.000 kilomètres ; "Tour de l'Europe" en 1979 : 7.000 kilomètres ; et bien d'autres encore ...)
Une petite citation (parmis tant d'autres, toutes excellentes) :
- « Ce qui est infâme reste infâme, quelles que soient les justifications évoquées (...)
Témoignons plutôt notre mépris, tant pour ceux qui pratiquent que ceux qui approuvent ou "tolèrent" ces crimes contre la vie ! (...)
Il faut qu'ils sachent que ces ignominies qu'ils commettent les rendent vraiment méprisables ; l'étymologie du mot "mépris" (mé-pris) est très significative : non-agrément, non-acceptation, rejet. Il s'agit d'un sentiment parfaitement sain et qui peut même être considéré comme un signe de santé morale. Il s'étend, bien entendu, à tous ceux qui font fi de la souffrance et de la vie d'autrui : fabricants et trafiquants d'armes et de drogues, vivisecteurs, toréadors, chasseurs, etc.
Malgré leur apparente diversité, ce sont des produits d'un même processus pathologique :
CELUI DE LA DÉSHUMANISATION !... »
(Georges Krassovsky)
Quelques liens :
(Et aussi, des articles de "Destination 2013" où je parlais de lui et son travail...
Par exemple :
Comme je l'écrivais déjà sur ce blog le 11 janvier dernier
(lors de mon "Hommage à John William") :
« Ma mort est sans importance...
La mort d’aucun individu n’est importante lorsqu’on meurt et qu’on laisse une oeuvre après soi !...
On ne meurt pas complètement, on ne meurt pas totalement tant que demeure l’Humanité.
L’oeuvre de chacun contribue à l’ensemble et devient une partie immortelle du tout !
L’ensemble des vies humaines - passées, présentes et futures - forme une “ tapisserie ” qui existe depuis des milliers d’années, qui est devenue plus élaborée et, dans l’ensemble, plus belle au cours du temps. Même nos “ennemis”, constituent une ramification de cette tapisserie, et ils ajoutent eux aussi à l’élaboration et à la beauté du dessin.
La vie d’un individu n’est que le fil de la tapisserie, et qu’est-ce qu’un seul fil comparé à l’ensemble ?
Garde l’esprit fermement fixé sur la tapisserie et ne te laisse pas affecter parce qu’un fil s’estompe ou qu’un autre est sali.
Il y en a tant d’autres, tous précieux, chacun jouant son rôle !... »
En plus de celui "caché" (!) derrière l'image ci-dessous...
Un autre lien également très intéressant à voir,
car très très riche en écrits de Georges Krassovsky :
Voici encore un texte d'Hommage que le site FRATERNET avait publié il y a une dizaine d'années (Texte que l'on peut d'ailleurs retrouver aussi sur le lien que j'ai associé à l'image un peu plus haut !) :
« Un esprit de vérité au service de l'individu : voilà comment nous pourrions qualifier Georges Krassovsky, ce penseur unique, libre comme le souffle de vie, de bon sens et d'intelligence qu'il répand depuis plus de 40 ans.
Paix, désarmement, protection de l'environnement et de toute vie. tels sont les maîtres mots de cet humaniste qui n'a cessé d'interpeller les consciences un peu partout dans le monde, parcourant ainsi près de 60 000 kilomètres à vélo.
Désireux de promouvoir l'individu dans son unicité, Krassovsky fonde en 1958 le journal "l'Esprit Libre" puis en 1970 "le Combat pour l'Homme" qui deviendra, dix ans plus tard, "le Nouvel Humanisme" prônant le respect de la vie sous toutes ses formes.
Pour cet humaniste pacifique, la meilleure contribution que nous puissions apporter à la Paix consiste à rechercher l'épanouissement de « notre nature profonde qui n'est qu'harmonie » et qui, de ce fait, n'aspire qu'à la paix, l'équilibre, l'amitié, l'amour...
Une harmonie qui rejaillit d'elle-même « dans nos âmes et dans nos relations avec autrui » dès lors que nous cessons de l'entraver par nos conditionnements sociaux et familiaux et que nous redevenons des esprits libres.
Une harmonie qui rejaillit d'elle-même « dans nos âmes et dans nos relations avec autrui » dès lors que nous cessons de l'entraver par nos conditionnements sociaux et familiaux et que nous redevenons des esprits libres.
Pour cela, il est d'abord indispensable que les êtres parviennent à s'aimer eux-mêmes en refusant notamment de vivre dans une dualité "egolâtre" ou "egophobe". Il faut qu'ils apprennent à se réconcilier avec leur ego car « la vraie réussite de la vie en chacun de nous, dit-il, consiste à trouver un accord harmonieux entre nos tendances égoïstes et altruistes ».
Un désir d'unité résolument humain dans lequel l'amour de soi devient compatible avec l'amour de l'autre, la liberté individuelle avec l'harmonie collective.
On l'avait compris, pour Krassovsky, « la réalité c'est l'individu qui sent et qui pense par lui-même ».
D'où l'importance de la "non-appartenance" morale à un groupe ou à une étiquette. Condition nécessaire pour retrouver le besoin naturel de vivre en harmonie avec l'ensemble du monde vivant et de cesser de soutenir tous les chefs d'état "mégalomanes".
C'est dans cet esprit qu'il vient de lancer le "Pacte du Fol Espoir", donnant la possibilité à chacun d'opter pour la Paix en affichant des rectangles ou des insignes blancs.
Plus largement, l'humanisme de Krassovsky devrait se traduire par l'avènement d'un :
« fédéralisme mondialiste et démocratique ayant pour objectifs la défense des valeurs culturelles des peuples et l'émancipation de l'individu en tant que Citoyen du Monde ».
« fédéralisme mondialiste et démocratique ayant pour objectifs la défense des valeurs culturelles des peuples et l'émancipation de l'individu en tant que Citoyen du Monde ».
Bref, il faut lire, lire et relire les écrits de ce libre penseur qui n'est pas plus un intellectuel se complaisant dans des considérations mentales et stériles, qu'un mordu de l'action pour l'action.
Georges Krassovsky est l'Ami qui dépoussière, avec autant de pertinence que d'humanité, ce que nous recelons de plus précieux : notre potentiel créateur d'harmonie.
Georges Krassovsky est l'Ami qui dépoussière, avec autant de pertinence que d'humanité, ce que nous recelons de plus précieux : notre potentiel créateur d'harmonie.
Merci à cet ambassadeur de la Vie, merci à cet homme de Foi ! »
Sur un courrier personnel du 16 mars 2011 GK avait écrit entre-autre « Voici un slogan qui vient en quelque sorte en complément à Liberté, Egalité, Fraternité : "DEFENSE, DEPENSES, DEMENCE" ! »... |
Connaître Georges Krassovsky
Voici un extrait de l'interview sur "radio Enghien" le 29 mai 2006, par Roger Roth :
J’ai mon premier contact avec GK en 1998 au moment de la création de mon site de l’Alliance Humaniste suite à l’info d’un ami qui travaillait à Jussieu. Il y a eu comme un courant de sympathie, d’empathie comme dirait Georges qui est passé immédiatement entre nous. A partir de ce jour nous avons collaboré ensemble, chacun avec sa spécialité, lui au moyen de son stylo et d’une quantité impressionnante d’enveloppes envoyées à ses abonnés et moi par des articles sur mon site Internet de l’Alliance Humaniste...
C’est un homme exceptionnel, intègre, fier, obstiné, "non-appartenant", ne voulant jamais se mettre en avant, dont la défense de tout ce qui vit est devenu son combat de tous les jours. A noter une anecdote comique qui le prouve c’est son refus de tuer les mites qui avaient élu domicile dans ses placards (!)...
(Daneel : A noter que le Docteur Albert Schweitzer, grand pacifiste lui-aussi, respectait également la vie à ce point qu'il faisait inspecter les trous de fondation de ses dispensaires, afin de ne pas tuer les vers de terre ou insectes qui s'y seraient malencontreusement aventurés...)
(Daneel : A noter que le Docteur Albert Schweitzer, grand pacifiste lui-aussi, respectait également la vie à ce point qu'il faisait inspecter les trous de fondation de ses dispensaires, afin de ne pas tuer les vers de terre ou insectes qui s'y seraient malencontreusement aventurés...)
Je ne sais pas si son grand-père, général russe, lui avait inspiré son horreur devant toutes les guerres, mais le combat pour un monde sans armes est devenu pour lui un sacerdoce.
Végétarien et culturiste il a su garder une santé à toute épreuve et maintenant à 90 ans il a encore bon pied, bon œil, mais son moral a faibli après un demi siècle d’écrits et d’actions et si peu de résultat d’après lui.
Il m’a dit un jour d’un air déçu « je crois que je suis né avec un siècle en avance ou en retard » car personne ne semble me comprendre.
Il m’a dit un jour d’un air déçu « je crois que je suis né avec un siècle en avance ou en retard » car personne ne semble me comprendre.
En fait il est là pour préparer les consciences et c’est grâce à lui que le désarmement va s’accélérer car les temps viennent ou les humains n’auront plus le choix, et ce temps est imminent.
Pour garder le contact avec un maximum de pacifistes il a créé en 1958 le journal « ESPRIT LIBRE » ou l’humour et la philosophie se côtoient, puis en 1980 il ajouta un autre journal trimestriel appelé « NOUVEL HUMANISME » (en remplacement de « COMBAT POUR L’HOMME » créé en 1970) entièrement consacrés au désarmement et au respect absolu de toute vie.
Précurseur d’une Europe Unie, il a sillonné - en vélo ! - de nombreux pays en faisant des conférences de Presse dans chaque ville étape pour sensibiliser l’opinion publique.
J’ai personnellement vu une collection impressionnante de coupures de journaux relatant ces évènements y compris en Afrique et dans les pays slaves.
Dans "l'Ere Nouvelle" que j'évoquais déjà au tout début de cet article, Pierre lance s'extasiait de ce si extraordinaire "Athlète christique" qui venait alors d'accomplir le tour d'Europe à vélo : « De l'Atlantique à l'Oural (Bordeaux-Ekaterinbourg - plus de 8.000 kilomètres parcourus en 4 mois). C'est le tour dont Georges est le plus fier et qui lui a valu d'être cité dans le livre Guiness des records ! (...)
Au total, Georges Krassovsky aura parcouru environ 60.000 km à vélo, soit une fois et demie la circonférence de la Terre, au service de la Nature et de la Paix. ...
Tous ces voyages donnaient lieu, dans chaque ville-étape, à une conférence de presse qui était largement répercutée par les médias, permettant ainsi la sensibilisation de l'opinion publique aux dangers qui nous menacent...
Aura-t-il réussi à faire reculer la guerre ? Je ne le crois pas, mais le plus important, c'est qu'il aura montré l'exemple d'un homme qui refuse de courber l'échine devant la dictature de la fatalité et qui va jusqu'au bout de ses idées...
Tout au long de sa vie, Georges Krassovsky, avec une persévérance que rien n'a jamais découragée, a défendu ses idées avec une admirable énergie !... »
Dans "l'Ere Nouvelle" que j'évoquais déjà au tout début de cet article, Pierre lance s'extasiait de ce si extraordinaire "Athlète christique" qui venait alors d'accomplir le tour d'Europe à vélo : « De l'Atlantique à l'Oural (Bordeaux-Ekaterinbourg - plus de 8.000 kilomètres parcourus en 4 mois). C'est le tour dont Georges est le plus fier et qui lui a valu d'être cité dans le livre Guiness des records ! (...)
Au total, Georges Krassovsky aura parcouru environ 60.000 km à vélo, soit une fois et demie la circonférence de la Terre, au service de la Nature et de la Paix. ...
Tous ces voyages donnaient lieu, dans chaque ville-étape, à une conférence de presse qui était largement répercutée par les médias, permettant ainsi la sensibilisation de l'opinion publique aux dangers qui nous menacent...
Aura-t-il réussi à faire reculer la guerre ? Je ne le crois pas, mais le plus important, c'est qu'il aura montré l'exemple d'un homme qui refuse de courber l'échine devant la dictature de la fatalité et qui va jusqu'au bout de ses idées...
Tout au long de sa vie, Georges Krassovsky, avec une persévérance que rien n'a jamais découragée, a défendu ses idées avec une admirable énergie !... »
Voilà quelques extraits de ses actions :
1969 : grève de la faim de 41 jours pour protester contre le massacre des bébés phoques
1970 : "3 jours" pour la sauvegarde de la nature, la Paix par la non-violence, la protection des animaux...
1971 : publication du Manifeste pour la Survie de l’Homme
1975 : Pèlerinage à vélo sur la tombe de St-François-d’Assise (1.500 km).
1976 : Pèlerinage à vélo au berceau de la culture européenne : Paris-Athène (4.000 km)
1976 : Pèlerinage à vélo au berceau de la culture européenne : Paris-Athène (4.000 km)
1978 : Paris-Varsovie à vélo (3.000 km) pour le rapprochement entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest.
1979 : Tour de l’Europe à vélo (7.000 km) pour une Europe unie.
1981 : Tour Eurafricain à vélo (9.000 km) pour la défense de la méditerranée.
1982 : Paris-Stockholm à vélo (3.850 km) à l’occasion de la 10e conférence sur l’Environnement.
1984 : Tour de France des retraités à vélo (4.850 km).
1985 : Tour de France à vélo (3.000 km) et Rotterdam-Istamboul (4.000 km).
1989 : Paris-Léningrad à vélo (3.300 km).
1990 : Moscou-Paris à vélo (4.000 km).
1991 : Tour du proche Orient sous l’égide de l’UNESCO (4.000 km).
1993 : Citation dans le « Guiness » des records pour son parcours de l’Atlantique à l’Oural (8.000 km).
1995 : Promotion en Russie, Ukraine et Moldavie de la semaine Mondiale du désarmement ...
1998 : Lancement du « Pacte de l’An 2000 » - ON NE TUE PLUS ! - à l’occasion du 3ème millénaire.
2000 : Création du « Pacte du Fol Espoir » repris par les sites de « l’Alliance Humaniste » et « Fraternet »
2002 : Manifestation et levée de drapeaux blancs pour dire NON à la guerre en Irak.
2004 : 2ème édition de son livre écrit il y a 30 ans « Ce que Jésus voulait dire ».
2005 : Début de sa collaboration avec le mouvement de La France en Action (FEA) qui par la fédération « Agissons » lance une pétition pour un « Sommet mondial pour le désarmement ».
Une étape importante est franchie pour Georges. Il n’est plus seul maintenant ...
Je retiendrais 2 phrases reprises dans le dernier exemplaire du « Nouvel Humanisme » :
- Beaucoup de petites gens, dans beaucoup de petits lieux, faisant beaucoup de petites actions, peuvent changer la face du monde...
- De tout temps on a obligé les peuples à faire la guerre.
Il serait temps que les peuples obligent leurs dirigeants à faire la Paix.
Notre ami Roger Roth nous dressait ci-dessus le panorama des activités de Georges à partir de 1969...
Mais avant ? Que faisait donc notre ex "conducteur de taxi" et "Professeur de culture Physique" ?
Il est amusant de constater que, déjà, dans son numéro de mai 1951, la revue "LA VIE CLAIRE" passait ce message dans sa rubrique "la Cordée" :
« Les timides sont des gens sensibles. En raison même de cette sensibilité qu'ils ont le tort de prendre pour un défaut, alors que c'est la qualité qui distingue l'homme de la brute, ils ont tendance à être mal à l'aise lorsqu'ils se trouvent en présence de personnes inconnues. La plupart d'entre eux en arrivant à s'abstenir de fréquenter les lieux de distraction et, pour ne pas risquer de se retrouver au contact d'individus vulgaires ou arrogants, préfèrent la solitude...
Et encore :
En octobre 1952, "La Vie Claire" nous parle encore de Georges Krassovsky :
Georges Krassovsky à la Mutualité en Octobre 2006 pour le concert de la paix de l'ONU où il remettait le drapeau blanc à la nouvelle génération, représentée par la chanteuse Céline... |
Mais avant ? Que faisait donc notre ex "conducteur de taxi" et "Professeur de culture Physique" ?
Il est amusant de constater que, déjà, dans son numéro de mai 1951, la revue "LA VIE CLAIRE" passait ce message dans sa rubrique "la Cordée" :
« Les timides sont des gens sensibles. En raison même de cette sensibilité qu'ils ont le tort de prendre pour un défaut, alors que c'est la qualité qui distingue l'homme de la brute, ils ont tendance à être mal à l'aise lorsqu'ils se trouvent en présence de personnes inconnues. La plupart d'entre eux en arrivant à s'abstenir de fréquenter les lieux de distraction et, pour ne pas risquer de se retrouver au contact d'individus vulgaires ou arrogants, préfèrent la solitude...
C'est pour remédier à cet état de choses qu'a été fondé LE CLUB DES TIMIDES dont le but est de créer un milieu dans lequel tous les timides puissent se réunir et se distraire dans une athmosphère qui leur convienne...
Son activité comporte de multiples branches et nous ne saurions trop engager les personnes susceptibles d'y trouver un réconfort à se renseigner au cours d'une des réunions amicales du club qui ont lieu tous les mercredi au Café de la Gare, place Saint-Michel...
Nous sommes heureux d'ajouter que son sympathique président M. Krassovsky et de nombreux membres assistent souvent à nos réunions de l'OASIS. »
Et là dans son numéro d'octobre (1951) : « Pour tous renseignements concernant le CLUB DES TIMIDES, prière de s'adresser directement à "l'Académie de Danse" (..) où le fondateur, M. Georges Krassovsky, se fait un plaisir de recevoir personnellement. »
Dans "La Vie Claire" de janvier et de février (1952), on pouvait lire aussi :
« Le CLUB DES TIMIDES tient sa permanence tous les mercredi.
Des réunions amicales ont lieu le mardi. Le mercredi pour la section artistique et la chorale. le jeudi conférences ou soirées littéraires. Le samedi soirées récréatives et dansantes...
Enfin, tout un programme de sorties et de réunions sportives est prévu pour les dimanches.
Le sympathique fondateur du club, M. Krassovsky, donne tous renseignement sur demande à la permanence. »
(On peut d'ailleurs visionner ici, grâce à l'INA, des images historiques où l'on peut voir le jeune et fringant Georges au début du film, reconnaissable par son nez... et sa si fière allure :
- http://www.ina.fr/video/AFE85005392/au-bal-des-timides.fr.html)
(On peut d'ailleurs visionner ici, grâce à l'INA, des images historiques où l'on peut voir le jeune et fringant Georges au début du film, reconnaissable par son nez... et sa si fière allure :
- http://www.ina.fr/video/AFE85005392/au-bal-des-timides.fr.html)
Et encore :
Toujours dans la même rubrique "la cordée", dans son numéro de mars 1952 :
« On sait le succès du "Club des Timides" créé par un grand ami de LA VIE CLAIRE, M. Georges Krassovsky.
Ce dernier vient de fonder en outre, avec une de nos charmantes consoeurs, Catherine Gris, le "CLUB DU CHEVEU BLANC"
L'idée de ce club est de réunir, pour leur permettre de se distraire moins sévèrement que dans les Comités de bienfaisance ou à des conférences ennuyeuses, ceux qui ont dépassé l'âge des Clubs de jeunes et des Dancings...
La première manifestation a eu lieu le dimanche 9 mars, avec une remarquable conférence de Mme Béatrice Ferret sur "Les Radiations humaines"...
Henri-Charles Geffroy, qui avait été invité, constata malicieusement qu'on voyait très peu de "cheveux blancs" parmi les membres... sans doute étaient-ils très bien dissimulés !
Réunions, jeux de sociétés, bals, sorties en plein air, sports, etc...
Nous souhaitons pleine réussite à ce nouveau club. »
Marie-Lise Geffroy en 2007, lors de l'inauguration du local de la FEA |
« Une excellente occasion de prendre contact avec LE CLUB DE LA VIE INTÉGRALE, est d'assister à la conférence qu'y fera M. H.-Ch. Geffroy "intoxications et carences alimentaires", à laquelle les lecteurs de La Vie Claire sont cordialement invités »...
(A noter d'ailleurs, que dans le même temps "LVC" annonçait joyeusement la naissance, le 7 août, de... Marie-Lise Geffroy !)
Et en janvier 1953 : « Le Club de la Vie Intégrale poursuit son intéressante activité sur la brillante impulsion de son animateur Georges Krassovsky... »
(A noter d'ailleurs, que dans le même temps "LVC" annonçait joyeusement la naissance, le 7 août, de... Marie-Lise Geffroy !)
Et en janvier 1953 : « Le Club de la Vie Intégrale poursuit son intéressante activité sur la brillante impulsion de son animateur Georges Krassovsky... »
On pouvait lire aussi dans "La Vie Claire" de mars 1953, sur une demie-page, cet article au gros titre (gras et majuscule) :
« UNE SENSATIONNELLE EXPÉRIENCE...
AU CLUB DE LA VIE INTÉGRALE »
Extrait :
« Le sympathique fondateur du Club de la Vie Intégrale, Georges Krassovsky, vient de tenter une expérience appelée à un grand retentissement :
Partant du principe que le comportement habituel des humains, si l'on en juge par les résultats, n'est peut-être pas des plus raisonnables, il a proposé à ses membres de tenter l'expérience de se comporter, pendant une certaine période de temps, d'une façon absolument différente de la norme...
Voici les principes de base sur lesquels cette expérience va être tentée, tels que M. KRASSOVSKY lui-même, les a exposés :
- Adopter le régime de "La Vie Claire" (exposé par M. Henri-Charles Geffroy dans son livre "Nourris ton corps") ; suppression de la viande, du poisson, du pain blanc, du sucre blanc, de toute boisson alcoolisée, et de tous les sous-produits animaux (lait, beurre, oeufs, fromage, crême...) (...)
Onze membres du Club, parmi lesquels Georges Krassovsky lui-même, ont décidé de tenter l'expérience, pendant CENT JOURS.
Dès la fin de la première semaine, plusieurs autres membres se joignaient à eux, de sorte que le petit groupe, qui a pris le nom de GNC "(Groupe Non Conformiste") compte déjà une quinzaine de membres...
Les autres membres du Club de la Vie Intégrale suivent passionnément l'expérience, à laquelle ils participent, d'ailleurs, puisqu'ils vont servir de témoins.
A la fin des cent jours, les résultats seront examinés : augmentation ou diminution des poids, bonne ou mauvaise mine, état de santé, réistance à la maladie (rhumes, grippe, etc.), digestion, résistance à la fatigue, état d'âme, essor intellectuel, performances sportives, etc. ...
Il convient de féliciter Monsieur Georges Krassovsky pour cette heureuse initiative.
Trop de polémiques stériles, en effet, sont engagée sur la valeur du régime de Henri-Charles Geffroy par des personnes qui n'ont pas même pris la peine de l'expérimenter pendant une semaine, et qui discutent sur le plan théorique, tandis que nous recevons chaque jour des témoignages des bienfaits de cette méthode dans d'innombrables cas.
Cette façon de faire, puérile, méritait une fois pour toutes la sanction que va lui infliger l'expérience de M. Krassovsky, dont les résultats, nous n'en doutons pas un instant, couvrira de ridicule les détracteurs d'une méthode - L'ALIMENTATION SAINE - qui n'a, comme inconvénient, que celui d'exiger de ceux qui l'appliquent, un léger effort sur leur veulerie habituelle !... »
(A propos, ne manquez pas également cet autre Hommage à un grand ami de Georges Krassovsky :
- ANDRÉ PASSEBECQ !)
(A propos, ne manquez pas également cet autre Hommage à un grand ami de Georges Krassovsky :
- ANDRÉ PASSEBECQ !)
Et quelques temps plus tard, LA VIE CLAIRE du 21 avril 1953 consacrera une pleine page sur :
« LE CAMP DE LA BONNE HUMEUR !
(Situé à la Gaillarde, entre Saint-Raphaël et Sainte-Maxime (Var)) »
Extrait : « Les lecteurs de La Vie Claire vont trouver, pour la première fois, un lieu de vacance exactement conforme à leur idéal, dans l'ambiance qu'ils aiment et sans le moindre souci concernant la nourriture, saine, variée et abondante, selon la méthode Geffroy, végéto-fruitarien. (...)
La direction du Camp de la Bonne Humeur est assurée en collaboration par MM Henri Geffroy, fils de notre Directeur-Fondateur, et Georges Krassowsky, le sympathique Président du "Club des Timides" et du "Club de la Vie Intégrale", et dont nos lecteurs connaissent le dynamisme, l'entrain et précisément la bonne humeur.
C'est M. Krassowsky qui se chargera de rendre le séjour au camp aussi agréable et profitable que possible par l'organisation des sports - culture physique, natation, volley-ball, ping-pong, boules, etc. -, jeux, danses, distractions et fêtes diverses... »
Avec des nouvelles en juin - où l'on voit d'ailleurs une photo du « Sympathique animateur du Camp de la Bonne Humeur, M. Georges Krassovsky, faisant le geste symbolique par lequel s'ouvrent, aux lecteurs de La Vie Claire, les portes des bungalows, sur les mimosas... » - puis en juillet 1953 :
« Nous avons reçu de nombreuses lettres du "Camp de la Bonne Humeur", pleines d'enthousiasme.
Tous semblent enchantés du séjour là-bas, tant par l'organisation et les distractions assurées par Georges Krassovsky, que par la nourriture...
Le Directeur du camp s'excuse de ne plus pouvoir prendre aucune inscription pour août... »
Et encore bien d'autres encore, comme par exemple cette annonce en octobre 1953 :
« Au Club de la Vie Intégrale, M. Henri-Charles Geffroy fera une conférence sur "Le cancer, sa genèse, son traitement naturel".
Un débat suivra, après lequel sera projeté le film de Franju "Le sang des Bêtes"... »
(Pour l'histoire plus spécifique de "La Vie Claire", voir notamment sur ce blog, mon article :
La devise d'une vraie "vie claire" : TOUT VOIR, TOUT ENTENDRE, TOUT DIRE ! |
ADIEU !
(extrait de ESPRIT LIBRE N° 45 - Octobre 2007)
Eh oui, il se pourrait que je n'en ai plus pour bien longtemps !
Je suis encore suffisamment lucide pour m'en rendre compte.
A 92 ans, la tachycardie et l'arythmie deviennent létales. Je me dis donc que je devrais en faire part à mes correspondant(e)s et ami(e)s tant que je suis encore en mesure de tenir un « feutre » dans ma main.
Mais j'ai du mal à trouver des mots qui seraient de circonstance.
Décidément, le sujet ne m'inspire pas !
Sans doute parce que je n'ai pas la moindre envie de faire semblant d'avoir atteint je ne sais quelle « sagesse » et de jouer la comédie de la sérénité que je ne ressens pas réellement.
A vrai dire, l'idée de ma proche «disparition» me contrarie et même m'exaspère au plus haut point !
Je ne vois d'ailleurs pas comment pourrait-il en être autrement pour quelqu'un qui a toujours aimé la vie et se plaisait à être un vivant parmi les vivants !
Ne plus penser à son trépas ?
- Facile à dire ! Alors, que toutes sortes de maux, dus au vieillissement, vous le rappelle sans cesse. Quant à imaginer un hypothétique au-delà, j'ai essayé mais la perspective d'être réduit à une vibration ou à un ectoplasme ne me sourit guère non plus.
Je suis encore suffisamment lucide pour m'en rendre compte.
A 92 ans, la tachycardie et l'arythmie deviennent létales. Je me dis donc que je devrais en faire part à mes correspondant(e)s et ami(e)s tant que je suis encore en mesure de tenir un « feutre » dans ma main.
Mais j'ai du mal à trouver des mots qui seraient de circonstance.
Décidément, le sujet ne m'inspire pas !
Sans doute parce que je n'ai pas la moindre envie de faire semblant d'avoir atteint je ne sais quelle « sagesse » et de jouer la comédie de la sérénité que je ne ressens pas réellement.
A vrai dire, l'idée de ma proche «disparition» me contrarie et même m'exaspère au plus haut point !
Je ne vois d'ailleurs pas comment pourrait-il en être autrement pour quelqu'un qui a toujours aimé la vie et se plaisait à être un vivant parmi les vivants !
Ne plus penser à son trépas ?
- Facile à dire ! Alors, que toutes sortes de maux, dus au vieillissement, vous le rappelle sans cesse. Quant à imaginer un hypothétique au-delà, j'ai essayé mais la perspective d'être réduit à une vibration ou à un ectoplasme ne me sourit guère non plus.
Mais passons !
De toute façon, on ne fait que cela !
Parlons d'autre chose et notamment d'ESPRIT LIBRE. Le premier numéro de ce trimestriel est paru en janvier 1957. Or, nous sommes à la fin de l'année 2007. La boucle est donc bouclée ! C'est le Cinquantenaire !
Un cas sans doute unique dans les annales des «Lettres» : un périodique rédigé et diffusé durant un demi-siècle toujours par la même personne !
Au cours de ces décennies, un bon nombre de mes lecteurs et lectrices sont devenus mes ami(e)s.
Certains sont déjà morts mais la plupart me survivront et auront sûrement de la peine en apprenant mon décès.
J'en suis navré et leur présente mes excuses.
Je n'y peux rien !
Je tiens surtout à remercier tous ceux et toutes celles qui, souvent durant des décennies, m'ont témoigné si chaleureusement leur sympathie. C'était pour moi un réel réconfort et m'incitait à poursuivre la publication de ma « feuille de choux » qui suscitait autant d'approbations....
Le thème du Désarmement est à l'heure actuelle tout particulièrement important.
De toute façon, on ne fait que cela !
Georges Krassovsky avec son ami Albert Jacquard |
Un cas sans doute unique dans les annales des «Lettres» : un périodique rédigé et diffusé durant un demi-siècle toujours par la même personne !
Au cours de ces décennies, un bon nombre de mes lecteurs et lectrices sont devenus mes ami(e)s.
Certains sont déjà morts mais la plupart me survivront et auront sûrement de la peine en apprenant mon décès.
J'en suis navré et leur présente mes excuses.
Je n'y peux rien !
Je tiens surtout à remercier tous ceux et toutes celles qui, souvent durant des décennies, m'ont témoigné si chaleureusement leur sympathie. C'était pour moi un réel réconfort et m'incitait à poursuivre la publication de ma « feuille de choux » qui suscitait autant d'approbations....
Le thème du Désarmement est à l'heure actuelle tout particulièrement important.
Il est, par conséquent, bon d'en parler et même de l'exiger.
C'est ce que font déjà les esprits libres disséminés à travers la planète.
Pour eux, nul besoin de s'organiser - surtout pas ! - Chacun sait ce qu'il a à faire et le fait d'une manière indépendante.
C'est ce que font déjà les esprits libres disséminés à travers la planète.
Pour eux, nul besoin de s'organiser - surtout pas ! - Chacun sait ce qu'il a à faire et le fait d'une manière indépendante.
Pour clore cet article, il ne me reste plus qu'à dire le mot de la fin.
Le voici : Je déteste le mot « fin » !
G.K.
Le voici : Je déteste le mot « fin » !
G.K.
« Il suffit d'écouter les gens autour de soi pour se rendre compte à quel point l'esprit de la plupart des adultes est encombré par des idées arrêtées auxquelles ils sont attachés.
Ces idées sont diverses. Les unes se présentent sous forme de convictions religieuses, philosophiques ou politiques. D'autres sont des idéaux du genre "modèles à imiter". D'autres encore sont des opinions que l'on a faites siennes et auxquelles on tient.
On peut, certes, se demander quel mal il y a à se situer ainsi les uns par rapport aux autres.
Eh bien, il s'avère que ce n'est pas si innocent que ça ! On constate, en effet, que le fait d'avoir l'esprit encombré d'idées fixes - fussent-elles très élevées, voire sublimes - présente de sérieux inconvénients :
Premièrement, un esprit encombré n'est plus en mesure de percevoir "les signaux" qui lui viennent du dedans. Qu'importent les noms que l'on donne à ces signaux : "cœur", "raison", "instinct", "intuition". Il s'agit toujours d'une voix intérieure qui monte de nos "profondeurs" et qui exprime la véritable nature humaine.
Une nature plus riche et plus belle que tout ce que l'on peut imaginer. (...)
Le deuxième inconvénient majeur de l'encombrement mental est la mésentente entre ceux qui ont des convictions et des opinions différentes. Littéralement, "ils ne s'entendent pas", au sens propre comme au sens figuré. Ils s'opposent et entrent donc quasi-inévitablement en conflit les uns avec les autres.
Et lorsqu'ils appartiennent à des groupes humains importants, cela peut dégénérer aisément en affrontements sanglants. (...)
On tue et on meurt pour des idées et des appartenances.
Peut-on concevoir quelque chose de plus abominable et de plus stupide ? »
Petite pensée de Louis Lecoin (1888-1971) :
« S'il m'était prouvé qu'en faisant la guerre, mon idéal avait des chances de prendre corps, je dirais quand-même non à la guerre. Car on n'élabore pas une société humaine sur des monceaux de cadavres !... »
Je le disais déjà et le répétais dans mes tous premiers messages aussi bien sur "Culture Net 2013" (en 2003) que dans "La Lettre de l'Agnvs" (en 2001)... ou là par exemple dans cet article de "Destination 2013" :
« SI, COMME LE DISAIT GANDHI, IL EXISTE DES IDÉES
"QUI VAILLENT LA PEINE DE MOURIR POUR ELLES" (?)
"QUI VAILLENT LA PEINE DE MOURIR POUR ELLES" (?)
- QUOIQU'IL VAUT TOUJOURS MIEUX VIVRE POUR LES DÉFENDRE ! -
AUCUNE IDÉE NE VAUT QUE L'ON TUE POUR ELLE :
UN SEUL MEURTRE EN SON NOM, ET CETTE IDÉE EST ALORS DISQUALIFIÉE ! »
Ainsi que l'exprimait déjà haut et fort l'un des plus grands écrivains américains, ISAAC ASIMOV :
« La violence est le dernier refuge de l'incompétence !... »
« Jamais une idée vaudra que l'on tue pour elle. Un seul meurtre, en son nom, et cette idée est dès lors disqualifiée ! » ... C'était là l'une des phrases que m'avait inspiré Georges il y a une quinzaine d'années, alors que l'on passait un après-midi chez-lui à regarder l'album-photo de son si courageux périple cycliste "De l'Atlantique à l'Oural"... Depuis, en bon écologiste, j'ai évidemment très largement recyclé cette si magnifique pensée krassovskienne :
- Par exemple dans mon article "Dites la vérité au sujet du Terrorisme !" :
« ... Comme je l'écrivais aussi dans mon premier message d'Avril 2003 sur Culture Net 2013 (Cf. "Le Discours de la Méthode (Tome 1)") : .... Je suis certes partisan de la Paix, et je suis même le premier à proclamer qu'il faut cesser de "lutter contre..." - car "se battre pour ou contre quelque chose", c'est toujours perpétuer l'état de guerre -, pour plutôt "oeuvrer pour ...." ; il ne faut donc pas se méprendre sur le présent "Discours de la méthode" : il ne cherche pas à lutter contre ce nouveau projet destructeur de l'armée américaine, mais il espère plutôt oeuvrer pour la Paix... mais une paix réelle, durable et authentique,... en mettant cartes sur table, et en osant "appeler un chat : un chat !"...
Bref : ce n'est qu'en répétant encore et encore la réalité des choses et la vérité des faits, que l'on pourra véritablement construire un avenir plus sain ! (...)
Nos fidèles lecteurs savent trop bien comme nous sommes viscéralement opposés à toute forme de violence.
Comme nous l'écrivions déjà dans notre petit dossier "Émergence d'une Nouvelle Conscience" :
« La violence ne résout rien, elle provoque des "contre-violence" : il n'y a rapidement plus de logique, plus de règles. L'émotion prend le contrôle, et c'est l'escalade de la violence ! (...)
Il ne faut jamais oublier, comme le disait déjà Gandhi, que : "s'il existe peut-être des idées qui vaillent la peine de mourir pour elles - quoiqu'il est toujours préférable de vivre pour les défendre !!! (NDLR) -, jamais une idée vaudra que l'on tue pour elle. Un seul meurtre en son nom, et cette idée est dès lors disqualifiée !"... »
- Ou là dans cet article "UNE «SACRÉE» DIFFÉRENCE !" :
« Le désarmement intérieur, spirituel, est une notion peu connue, mais c'est pourtant une nécessité !...
La haine est le pire ennemi de l'homme.
Pour réaliser la paix intérieure il s'agit d'établir l'amitié avec l'ennemi, en réduisant la haine et en développant l'amour et l'harmonie entre les êtres !... »
(Dalaï Lama Lhamo Thondup)
Pour réaliser la paix intérieure il s'agit d'établir l'amitié avec l'ennemi, en réduisant la haine et en développant l'amour et l'harmonie entre les êtres !... »
(Dalaï Lama Lhamo Thondup)
Il ne faut jamais oublier, comme le disait déjà Gandhi, que, s'il existe peut-être des idées qui vaillent la peine de mourir pour elles (quoiqu'il est toujours préférable de vivre pour les défendre), jamais une idée vaudra que l'on tue pour elle. Un seul meurtre, en son nom, et cette idée est dès lors disqualifiée...
Franchement, ne serait-il pas temps de regarder enfin la vérité en face, de cesser de s'aveugler et de toujours chercher un "bouc émissaire" à nos propres carences et imperfections : Toute nation n'a que le gouvernement et le destin qu'elle mérite !
Cette remarque avait déjà été énoncée au siècle dernier par le sociologue Gustave Le Bon. Cette dernière constation, liée aux précédentes constatations du Dalaï Lama Lhamo Thondup - notamment celle relative au "désarmement spirituel" (que l'on pourrait aussi nommer "désarmement mental") - s'approchent remarquablement du message que je délivrais déjà dans l'article "Écologie, une conscience plus élevée de la vie", publié par La Lettre de l'AGNVS en octobre 2001)...
En voici un bref condensé :
« Sans être "responsable politique", chacun de nous est cependant responsable, que nous en ayons conscience ou non. On s'est aperçu que les pays où la population était la plus sensible aux problèmes de santé et d'environnement ont édité les normes les plus rigoureuses (...) Cela veut clairement démontrer que l'opinion public joue un rôle direct dans l'établissement des normes de sûreté et de sécurité ! (...)
Chacun est responsable du tout, il faudra bien l'admettre tôt où tard.
Ces agissements détestables sont allégrement encouragé par notre indifférence, notre passivité et notre nonchalance (...)
Nous ne sommes pas innocents : "Nous avons la sûreté et la sécurité que nous méritons" déclare le physicien Roger Belbéoch (...)
Et nous avons le gouvernement, les politiciens, les lois, et même les médias que nous méritons (...)
Jacques-Yves Cousteau lui-même s'était rendu compte que les graves pollutions qui nous affectaient aujourd'hui n'avaient pu se développer "que par absence de réaction du public !"...
C'est aussi ce qu'exprimaient à leur manière Anne et Daniel Meurois-Givaudan, dans l'un de leurs petits ouvrages si extraordinaires de sagesse :
"A chaque fois qu'un être est supplicié sur cette terre, c'est nous tous qui avons contribué à sa mise à mort, c'est nous tous qui sommes complices et responsables. C'est la somme de nos pensées indifférentes, égoïstes ou endurcies, qui génère la force, qui, elle-même, alimentera le bras du bourreau" ...
Nous sommes d'autant plus responsables de l'état du monde dans lequel nous vivons que même nos pensées, nos sentiments, bien qu'ils soient invisibles sur le plan physique, ont une existence propre et agissent réellement sur les plans qui leurs correspondent !!! ...
(Qui n'a donc jamais entendu parler de ce fascinant « phénomène du 100e singe », que le talentueux écrivain James Redfield, dans ses remarquables ouvrages "La prophétie des Andes" et "La Dixième prophétie", nomme «la masse critique», tandis que Rupert Sheldrake nous parle des «champs morphique», que Bernard Werber, l'auteur des remarquables "romans" sur la fascinante civilisation myrmécéenne - les fourmis - nous parle de «Noosphère», et que Paulo Coelho, dans "l'Alchimiste" nous parle lui de «l'Ame du Monde» ?!?!?!?)
(A PROPOS, VOIR : LE "CENTIÈME SINGE"... UN MYTHE ?)
Ainsi donc, la véritable dépollution de la planète - pollution des armes y compris - passera d'abord et avant tout par la dépollution de nos pensées, de nos réflexions, de notre mental égoïste !
Lutter contre les pollutions, le nucléaire, la déforestation, l'empoisonnement de l'air, l'eau et la terre, est certainement nécessaire, important, mais totalement inefficace si, parallèlement, nous ne développons pas en nous "UNE NOUVELLE CONSCIENCE", en harmonie avec les vraies lois de la VIE, qui, elles, ne peuvent être détournées ou falsifiées ! (...)
Retrouvons ce feu intérieur, cette flamme, cet enthousiasme (mot signifiant "être dans Dieu") pour la VIE.
Travaillons sur nous-mêmes au moins autant que nous travaillerons pour améliorer notre environnement physique... »
Où encore là, dans cet autre article "Le vrai visage d'Israël (Quand on cherche la vérité (7))" :
N'oublions pas ce que je répétais déjà dès mes tous premiers messages de "Culture Net 2013" :
« IL NE FAUT PAS S'IDENTIFIER A CE QUE L'ON CROIT OU PENSE !!!
NOUS NE SOMMES PAS NOS IDÉES, NI NOTRE COMPORTEMENT D'UN MOMENT !...
Ce ne sont pas les individus qui sont dangereux ; mais bel et bien : LES PENSÉES !!!
Ce sont les pensées (idées, croyances, convictions, certitudes, etc.) qui sont à l'origine de TOUT !
C'est donc bien CONTRE LES MAUVAISES PENSÉES que nous devons oeuvrer... et non contre de malheureux individus, bien plus les victimes que les responsables de ces « pensées du diable » !!!...
Il ne faut jamais oublier, comme le disait déjà Gandhi, que, s'il existe peut-être des idées qui vaillent la peine de mourir pour elles (quoiqu'il est toujours préférable de vivre pour les défendre), jamais une idée vaudra que l'on tue pour elle.
Un seul meurtre, en son nom, et cette idée est dès lors disqualifiée !...
Ne soyons surtout ni violent, ni agressif.
Ne nous comportons pas comme ces allopathes qui, pour tenter de soigner leurs malades, utilisent les meilleurs moyens de destruction qu'ils connaissent pour anéantir la bactérie ou le virus, qui n'est pourtant qu'une conséquence de la maladie et non la cause !
Le Terrain est tout, le microbe n'est rien. Et il en est de même pour notre organisme social !...
De même : ce n'est pas en déclarant la guerre aux "mouches" qu'on les empêchera de proliférer sur "les tas d'ordures" (et cela ne nettoiera pas nos ordures pour autant)... Il nous faut donc, homéopathiquement, nous occuper du terrain :
Ne LUTTONS PAS seulement contre l'ignorance (l'obscurité - "l'enfer")...
Mais OEUVRONS plutôt pour la Connaissance (la lumière - "le paradis") ...
Les bouddhistes tibétains, qui prêchent eux-aussi la lutte non-violente, disent qu'il est inutile d'en vouloir au bâton qui nous frappe.
Ce bâton étant l'homme, manipulé par ses préjugés, sa bêtise et son ignorance ... ou simplement par sa peur !
(Laquelle, ainsi que la bêtise et le préjugé, n'existent que parce qu'il y a ignorance !
Cela est à la base de tout !!!)
Tous les êtres de l'univers sont de la même famille.
Nous ne pouvons donc faire de mal à quiconque sans devoir nous-mêmes en ressentir la souffrance un jour ou l'autre.
Nous faisons tous partie du même organisme cosmique !...
Nous sommes tous, chacun d'entre nous, du plus puissant au plus humble, impliqué dans la marche du monde !...
C'est aussi ce que nous disait à sa façon le président-fondateur de "l'Arche du Futur", Martin Gray, dans la préface du merveilleux ouvrage de Michael J. Roads "Au coeur de la Nature" :
« Nous devons comprendre que l'humanité est un grand cerveau ...
Dont chacun est un neurone !
Dont chacun est un neurone !
Nous sommes tous solidaires d'une même aventure.
Dés lors, tous les mots, tous les actes, lorsqu'ils dépassent l'intérêt égocentrique d'un individu ou d'un groupe et prennent en compte le bien-être de tous, deviennent des forces puissantes par lesquelles nous pouvons gagner le pari d'un futur sain (...)
Comprendre notre unité avec toutes les formes de vie n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Afin de maîtriser les technologies issues de notre intellect, un élargissement de nos facultés de coeur est impératif : on apprend à aimer les minéraux, les plantes, les animaux et les humains avec lesquels nous cohabitons sur le "vaisseau spatial Terre" !... »
Agissons donc sans violence, mais diffusons donc l'information sans compter.
Enseignons à nos proches ce que nous avons appris et compris, apprenons-leur à l'enseigner à leur tour,... Un jour, l'un de nous enseignera cette vérité au "six-cent-millionième être humain"... Et c'est toute l'Humanité qui verra soudain sa conscience effectuer un véritable "saut quantique" ! »
Et pour conclure cet article (rassurez-vous, un autre suivra, consacré plus spécifiquement aux écrits de Georges Krassovsky, dont on peut déjà avoir un bon aperçu en utilisant tous les liens disposés sur cette page (et n'oubliez pas aussi les images, des liens y sont souvent "cachés" !))...
... Voici un extrait de l'Éditorial que Henri-Charles Geffroy publiait dans "LA VIE CLAIRE" en novembre 1948 :
REPENSER LA VIE
« Il y a 2000 ans, Jésus apportait la nouvelle Pensée du Père, qui devait permettre d'accomplir, de parachever le Plan divin....
Les hommes avaient bien reçu la Loi sur le Sinaï, mais la Tradition l'avait conservée plus ou moins pure.
Peu à peu, comme lorsque des scories montent à la surface de l'or en fusion, le rayonnement s'était atténué, une Société monstrueuse - en contradiction totale avec ses propres lois morales - s'était construite, ayant pour bases la puissance des richesses, l'oppression des faibles, la haine de "l'ennemi" et la vanité...
Sa grande règle était "oeil pour oeil, dent pour dent" et ses philosophes, ses prêtres, ne conservaient plus de la Loi qu'une observance toute en marques extérieures sous laquelle chacun pouvait dissimuler les sentiments les plus vils et le plus sordide attachement aux jouissances matérielles.
"Je ne suis pas venu abolir la Loi et les Prophètes, mais l'accomplir" avait précisé Jésus.
Il demandait très peu aux hommes : faire passer leurs doctrines dans leurs actes !
Cette révolution intérieure devait leur épargner toutes les autres : toutes les guerres, toutes les luttes fratricides, toutes les folies sanglantes qui, depuis 2.000 ans, ont transformé cette planète en un enfer dont l'horreur ne peut que croître, jusqu'au jour où les hommes, comprenant enfin qu'il n'y a pas d'autre solution que l'Amour tel que l'a enseigné le Messie, se jetteront à ses pieds et confesseront leurs erreurs...
Hélas, quel chemin avons-nous encore à parcourir avant d'en arriver là !
Depuis 2.000 ans que la solution du problème nous a été donnée, et malgré les millions d'hommes qui ont sacrifiés leur vie, depuis le Christ, pour essayer de nous convaincre, nous en sommes toujours à nous regarder les uns les autres, chacun attendant que l'autre commence à agir en chrétien...
La religion n'est pas un moyen de se soustraire à son devoir envers Dieu ! »
« Nous sommes libres de nos actes...
Mais nous sommes toujours
responsables de leurs conséquences ! »
responsables de leurs conséquences ! »
Prise à la Mutualité à Paris, lors d'un rassemblement de LA FRANCE EN ACTION Cette photo de 2007 réuni "Les 3 Jedi" : L'extraordinaire "Princesse Leïa" : Marie-Lise Geffroy, Le fougueux "Luke Skywalker" : Patrick Cadet-Geffroy, Et le sage "Yoda" : Georges Krassovsky ! |