BIENVENUE SUR LE BLOG DE DANEEL !

En 2003 naissait le forum yahoogroupes "CULTURE NET 2013"...
Suivi quelque temps après du "FORUM 2013"...
Lequel, suite à sa pulvérisation par "l'Étoile de la mort" de l'Empire (!), fut remplacé par le forum googlegroupes :





Dans la continuité de ces sites déjà riches de centaines de discussions, d'articles et de dossiers "chauds" tous plus passionnants et édifiants les uns que les autres - :oD -... Voici donc "2013 CONTINUUM" !...


Afin que cette nouvelle année 2022
- et celles qui la suivront (!) -
voie enfin triompher la CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE...
POUR UNE VIE ENFIN PLUS EN HARMONIE AVEC NOTRE TERRE-MÈRE... GAÏA !




MEILLEURES PENSÉES DANEELIENNES !!!





dimanche 13 novembre 2011

DE LA NUCLÉOPHILIE... À LA NUCLÉOFOLIE !!!


Eh ben... une fois encore "L'Empire contre-attaque" !
Comme je l'expliquais lors de mes derniers articles, les troupes "du côté obscur de la Force" intensifient leurs agressions contre les Jedi et autres "rebelles" écologistes, végétariens, anti-OGM, anti-corrida.... mais aussi anti-vaccin... ou anti-nucléaire !

Évidemment, depuis quelques jours, on assiste à une véritable revue des troupes :
Depuis les "bons soldats" du nucléaire : Besson, Juppé, Coppé... jusqu'au général en chef de ces troupes de la mort Sarko-Vador !
Rien d'étonnant à cela, on sait que ce sont des partisans aveugles et obstinés des dogmes les plus obtus et imbéciles de LEUR RELIGION NUCLÉOPHILE !!!...
Y compris les prétendues "forces de gauche", dont on peut se demander si elles ne sont pas elles-même sur ce sujet encore plus obtuses et imbéciles que les "forces de droite" (?!?) 
Même Rocard s'y met et ajoute son énergie à ce combat d'arrière-garde nucléophile, affirmant tout récemment que "vouloir sortir du nucléaire est de la Folie" (sic)...

Évidemment, la vraie folie, c'est de continuer la même erreur imperturbablement en pensant que ses conséquences seront différentes (Les conséquences de Tchernobyl et Fukushima ont déjà été oubliées, après avoir été si obstinément niées...)

J'ai déjà consacré sur 2013 Continuum plusieurs dossiers édifiants à ce sujet :





Apparemment, cela ne suffit pas !!!
En voici donc encore un nouveau pour rappeler combien les nucléophiles mentent comme ils respirent, et nous manipulent outrancièrement depuis déjà bien trop longtemps !




Comme on pouvait aussi le lire dans cet intéressant article "Tout miser sur le nucléaire ?" :

Un coût du kWh plus faible ?…
Démontrez-le nous !

Le faible prix de vente de l’énergie nucléaire constitue un des arguments mis en avant pour favoriser son maintien ou sa progression. Quel est son prix de vente ? Comment est-il calculé ?
La méthode de calcul du coût du kWh des alternatives renouvelables est parfaitement connue.
Il serait intéressant que nous ayons le même niveau d’information sur les règles de calcul concernant l’atome.
Nous pourrons ainsi nous assurer qu’il prend en compte :
- l’extraction de l’uranium, 
- la maintenance des centrales 
- leur démantèlement
- et la gestion des déchets !...

Nous vérifierons aussi que la probabilité d’un accident et son coût économique éventuel est associée grâce à des règles statistiques. Nous pourrons ainsi comparer toutes les formes d’énergie à périmètre égal. Il conviendra bien entendu d’intégrer le niveau de subvention affecté au développement ou à l’innovation de la filière nucléaire par rapport aux attributions dont ont pu bénéficier les autres solutions.

Des emplois menacés ?…
Démontrez-le nous !

La chute de l’export et la menace de la perte de 1 million d’emplois ont été évoquées ces derniers jours. Sur le premier point, il est essentiel de corréler ces propos avec une étude macro-économique sur le secteur de l’énergie et de s’assurer que les pays étrangers ne réduisent pas leur intérêt pour le nucléaire suite à l’accident de Fukushima.
Par ailleurs, de grands pays comme la Chine et les États-Unis misent sur une mixité énergétique grâce aux énergies renouvelables, il s’agit d’un marché potentiel pour la France.
A-t-il été sérieusement estimé ?
Concernant l’impact négatif sur l’emploi, est-ce que les chiffres annoncés ont été accompagnés d’une évaluation des entreprises et des nouveaux métiers qui seraient créés si des efforts financiers étaient portés sur d’autres formes d’énergie ?
Si oui, peut-on avoir le résultat de cette étude ?
Certains disent que cinq cent mille emplois seront créés grâce au développement des énergies renouvelables. Il est essentiel de savoir si c’est plus ou moins.

La seule alternative pour éviter une hausse des émissions de CO2 ?…
Démontrez-le nous !

Lorsque nous avons lancé la filière nucléaire en France, nous y avons cru et nous avons mis les efforts nécessaires sur la recherche. Qu’en serait-il aujourd’hui si nous décidions de mettre nos efforts sur une énergie renouvelable, peu émettrice de CO2 et à bas coût ?
Dans un pays d’inventeurs et de technologues, il est difficile de croire que nous n’aurions pas les solutions. Croyez-vous encore à cette spécificité française qui a permis de bâtir des innovations de rupture ?
Si oui, il est difficile d’entendre les arguments qui freinent le développement d’une mixité énergétique alors qu’elle nous permettra de gagner en autonomie puisque nous ne serons plus liés à une seule solution.
On voit aujourd’hui les conséquences regrettables d’une dépendance.
La seule évocation d’un changement perturbe.

Une énergie écologique et renouvelable ?…
Démontrez-le nous !

La rareté des ressources et l’état de notre planète nous obligent à dessiner une feuille de route respectueuse de l’environnement. Cette position semble faire l’unanimité.
Est-ce que les entreprises du nucléaire poursuivent cet objectif ?
Si oui, comment prévoyons-nous d’extraire l’uranium et de stocker nos déchets à l’avenir sans risque pour les espèces et la nature ?
Il est fondamental que nous connaissions les différentes options à ce sujet, notamment s’il est question de maintenir l’énergie nucléaire à son taux de représentation actuel.

Une solution sûre et pérenne ?…
Démontrez-le nous !

Ce point, même s’il est relayé au second rang, doit rester essentiel, principalement pour garantir une rigueur intellectuelle dans l’évaluation de nos choix futurs.
Dans une approche purement économique, nous pourrions décider de prendre des risques et de connaître la probabilité que des événements malheureux se produisent.
Encore faut-il que leurs éventuelles apparitions soient prises en compte dans notre estimation des coûts du kWh, des conséquences sur la santé et les dépenses associées, et des impacts économiques ou environnementaux.

Nous avons à présent un sérieux retour d’expérience dans plusieurs régions du globe qui doit nous permettre de dessiner une cartographie des scénarios possibles.
De la même manière que certaines entreprises intègrent une comptabilité environnementale pour prendre en compte la rareté des ressources, il est fondamental que les risques d’accident soient intégrés dans vos réflexions sur l’équilibre énergétique.

En ce moment, nous entendons beaucoup de généralités et d’approximations du type : "il est trop tard pour changer", "la France s’est trop engagée dans la filière nucléaire". Nous pouvons l’entendre en tant que citoyens, mais encore faut-il savoir quelles sont les bases sérieuses qui animent votre choix.
Je considère qu’à ce jour nous n’avons pas suffisamment d’analyses et les futures élections présidentielles semblent le bon moment pour vous, Mesdames et Messieurs, acteurs ou défenseurs de la filière du nucléaire, de nous exposer, en toute transparence, les bases qui permettent de construire votre raisonnement et votre positionnement. C’est un débat qui dépasse les rivalités entre la droite et la gauche, mais concerne chaque habitant de notre pays !...





 Après de longues et âpres négociations entre le PS et les "champions Anti-Nucléaire" de EELV, il y aurait eu accord pour une "Réduction de la part du nucléaire dans la production électrique de 75% aujourd'hui à 50% en 2025"... SIC
Tout cela c'est vraiment du baratinage de politicien !

75% en 2011, 50% en 2025, 25% en 2040, 0% en 2055 ? 
Ca fait long comme sortie du nucléaire !!!...
Et depuis quand un mandat présidentiel est de 13 ans ?...
Il faudrait engager au moins des actes forts symboliquement en moins de 5 ans...
Par exemple l'arrêt de l'EPR de Flamanville !!!


Eh oui... la vraie décision de "sortir du nucléaire" ne peut être que de décider fermement de stopper la construction des EPR français !
Car promettre une "réduction" de la part du nucléaire dans une échéance de 13 ans engage le PS - ou n'importe quel autre parti politicien -... À RIEN DU TOUT !!!

Le reste n'est que blabla stérile et foutage de gueule !


Et que dire encore des manigances d'un PS qui n'a rien à envier à l'UMP au niveau des magouilles anti-démocratiques dès qu'il s'agit de défendre les intérêts de la mafia nucléaire ???
Comme on peut le voir par exemple sur le site de Médiapart :
- LE LOBBY NUCLÉAIRE RÉÉCRIT L'ACCORD PS-EELV :

"L'embarras est de taille au PS, alors même qu'il vient d'arracher au forceps un accord avec les écologistes.
Peu après que Martine Aubry et Cécile Duflot ont conclu, un paragraphe important concernant le combustible nucléaire MOX a été effacé sur ordre de François Hollande, après une intervention téléguidée par le PDG d'EDF, Henri Proglio.
Celui-ci dément, tandis qu'Areva reconnaît être intervenu..." (Sic)

(On peut également voir au sujet de cette édifiante affaire :

Et comme on peut encore le lire dans cet article du site des "Citoyens Responsables de France" (Cf. "EELV - De qui se MOX-t-on ?") :
- Fleuron du nucléaire français, Areva admet être intervenu auprès du PS, en appelant un des porte-parole fraîchement nommé de François Hollande...
L'objectif est de faire part des - PRÉTENDUES (!) - conséquences économiques, sociales, industrielles, environnementales très graves, qui conduiraient aussi à la disparition du leadership de la France dans le nucléaire civil...
"On ne peut pas construire l'avenir et un pacte majoritaire avec des gens qui renient leur parole", accuse le député EELV Noël Mamère, dénonçant la pression d'Areva et du lobby nucléaire sur le PS !...




Et comme le disait encore si justement Corinne Lepage
(Dans "Direct matin" du 15 novembre 2011) :
Sortir du nucléaire donnera un avantage économique... On ne peut plus refuser de développer les filières du renouvelable qui nous permettront de réindustrialiser la France !...

LE NUCLÉAIRE NE NOUS SAUVERA PAS !
IL RISQUE DE NOUS SUICIDER ÉCONOMIQUEMENT !!!


Pour continuer notre exploration de "la vraie réalité sur le nucléaire", au-delà des manipulations et mensonges continuels de notre mafia nucléophile, commençons par un petit regard sur le forum des "Citoyens Responsables de France", lors d'un article publié il y a un mois :

Extrait :
Bien avant cette catastrophe, l'industrie nucléaire dans le monde était déjà en déclin selon un nouveau rapport publié par le Worldwatch Institute.
"L'industrie nucléaire était déjà sans doute en sursis. Dans l'écriture de l'histoire de l'industrie nucléaire, Fukushima est susceptible d'être son dernier chapitre." a déclaré Mycle Schneider, consultant international sur les questions d'énergie et de politique nucléaire, auteur principal du nouveau rapport "The world nuclear industry status report 2010-2011 - Nuclear Power in a Post-Fukushima World 25 Years After the Chernobyl Accident". (...)

Depuis près de 15 ans, l'énergie nucléaire ne parvient plus à concurrencer le dynamisme insolent des énergies renouvelables.
Aux Etats-Unis, la part des énergies renouvelables dans les ajouts de nouvelles capacités de production d'électricité est passé de 2 % en 2004 à 55 % en 2009, sans qu'aucun réacteur nucléaire ne soit construit sur cette période.
En 2010, dans le monde, pour la première fois, la capacité de production électrique des énergies renouvelables a dépassé celle de l'énergie nucléaire : 381 gigawatts (GW) contre 375 GW pour le nucléaire. L'investissement total dans les énergies renouvelables, sur cette même année, a été estimé à 243 milliards de dollars.

(A NOTER QUE SELON CÉCILE DUFLOT TOUT RÉCEMMENT SUR EUROPE 1,
IL FAUDRAIT POUR QUE LA FRANCE PUISSE CONTINUER SON PROGRAMME NUCLÉAIRE :
PLUS DE 470 MILLIARDS D'EUROS...
SANS MÊME COMPTER LE PROBLÈME DES DÉCHETS RADIOACTIFS" (!))

Afin d'évaluer le nombre de réacteurs qui devront être remplacés pour maintenir la production électrique actuelle, le rapport a établi un scénario où les centrales actuelles et en construction seraient maintenues en fonctionnement en moyenne pendant 40 ans. Il en ressort que 18 réacteurs supplémentaires devraient être achevés et mis en service avant 2015. Cela correspond à un raccordement tous les trois mois avec l'ajout de 191 unités supplémentaires (175 GW) au cours de la décennie suivante. Or, la réalisation de cet objectif est tout simplement impossible compte tenu des contraintes existantes sur la fabrication des composants d'un réacteur nucléaire, sans prendre en compte les conséquences de la catastrophe de Fukushima.
Par conséquent, le nombre de réacteurs en exploitation diminuera au cours des prochaines années, sauf si la limite de 40 ans est davantage repoussée, un scénario de moins en moins probable vu la catastrophe de Fukushima. 

Quant aux nouvelles générations de réacteurs, le projet EPR en construction à Olkiluoto en Finlande, géré par le plus grand constructeur nucléaire au monde, Areva, a tourné au fiasco financier. Le projet a déjà 4 ans de retard pour un coût total estimé à 5,7 milliards d'euros, soit 90% de plus que le budget initial !...

Réponse de Daneel Olivaw le 14 octobre 2011 :
Voilà un bon article !...
Je l'ajouterai à mes dossiers consacrés à ce sujet sur mon blog 2013 Continuum...
Ainsi que ce commentaire "à chaud" que j'avais fait après l'intervention de Besson à ce sujet sur les grands médias nationaux :
- Comme je le disais notamment sur l'un de mes dizaines de débats très chauds sur Facebook :
Le problème, c'est que tous les sbires et thuriféraires de ces industries sont payés chers dans les médias pour nous infliger leurs mensonges ; que ce soit pour la bidoche, ou les vaccins, ou le nucléaire !!!

Tiens, comme ce "Besson" - Ministre UMP de l'industrie, qui nous affirmait récemment sur Europe 1, dans le Parisien et certainement tous les grands médias de France que la sortie du nucléaire nous coûterait très cher, en se basant sur un calcul bidon lui-même basé sur une donnée bidonnée...

Je le cite (tel qu'on peut le lire dans le Parisien du 10 octobre : "Pour le gouvernement Allemand, sortir du nucléaire revient à un investissement de 250 Milliards d'euros sur 10 ans, ça veut dire 25 milliards par an - Whaou, comme il sait bien calculer :oD -. Or, le nucléaire n'entre que pour 25% dans leur production d'électricité. Si on fait un calcul sommaire, ça veut dire qu'en france, puisque nous dépendons à 75% du nucléaire, ce sont 750 milliards d'euros d'investissement qu'il faudrait réaliser" (SIC)

Trop fort le calcul sommaire ; on devrait accorder le prix ig-Nobel de Mathématiques à notre Ministre de l'Industrie !!!

Notre nucléophile patenté serait plus honnête de dire que la majeure partie de ces 250 milliards d'euros nécessaires pour sortir du nucléaire, consiste justement à démanteler les centrales, ce qui est donc un coût propre au nucléaire lui-même
et non aux énergies renouvelables !!!

Il faudrait évidemment quasi le même investissement
- et beaucoup plus encore ! -
si l'on continuait le nucléaire ;
car au démantèlement obligatoire des vieilles centrales,
il faudrait y ajouter encore des dizaines de milliards d'autres
pour en construire de nouvelles...
qu'il faudrait également démanteler quelques décennies plus tard !!!... 




Henri Proglio pète-t-il les plombs ?
(9 Novembre 2011)

Yannick Jadot, porte-parole d'Eva Joly, et député européen EELV, réagit aux propos tenus par Henri Proglio, patron d'EDF ce jour dans « Le Parisien » :
« Faut-il que le milieu nucléaire soit à ce point inquiet des perspectives de cette industrie en France et dans le monde que ses représentants, industriels et politiques, entrent en fission et multiplient les annonces plus aberrantes les unes que les autres :
La sortie du nucléaire coûterait 750 milliards d'euros selon Eric Besson, multiplierait le prix de l'électricité par 4 selon Nicolas Sarkoy et, depuis ce matin, mettrait en péril 1 million d'emplois selon Henri Proglio, patron d'EDF.

Est-ce les 7 à 8 milliards d'euros de surcoût programmé pour les seuls EPR de Finlande et de Flamanville ; est-ce les milliards perdus par EDF dans sa folle stratégie d'investissement international dans le nucléaire qui rendent M. Proglio aussi confus sur les chiffres ?

Alors que la catastrophe de Fukushima avait ouvert un espace médiatique rationnel et informé, qu'un débat public enfin responsable semblait possible en France, le lobby nucléaire a relancé une propagande caricaturale, étonnamment relayée. Les temps ont pourtant changé et les représentants du nucléaire ne peuvent plus tordre la réalité énergétique mondiale ni revenir sur la prise de conscience de citoyens majoritairement opposés à l'atome.

Le coût de sortie du nucléaire serait insupportable ?
Il est moins élevé que la poursuite du nucléaire !...
 La seule étude indépendante évalue à 410 milliards d'euros d'investissements cumulés la sortie du nucléaire contre 470 milliards la poursuite et le renouvellement du parc nucléaire.

Le prix de l'électricité serait multiplié par 4 avec la sortie du nucléaire ?
Tous les experts de l'énergie considèrent qu'à moyen et long terme, les prix de l'électricité augmenteront et seront équivalents quel que soit le scénario énergétique retenu.
EDF demande depuis des années une augmentation de près de 40% de ses tarifs pour mieux couvrir ses coûts. Seules une tarification sociale de l'énergie et une politique ambitieuse d'économies d'énergie réduiront les factures d'électricité et la précarité énergétique.

Un million d'emplois seraient en péril avec la sortie du nucléaire ?
Le mensonge doit-il être énorme pour être efficace ?
Selon Areva elle-même, les emplois dans le nucléaire s'élèvent au mieux à 125 000 en France, un niveau presque équivalent aux énergies renouvelables pour 7 fois moins de production !
L'Allemagne a créé 370 000 emplois dans les renouvelables en 15 ans !
Nous estimons à 500 000 emplois créés d'ici 2020 l'effet de la sortie du nucléaire en France.

Dans l'immédiat, nous soutenons la formation et le recrutement de personnels qualifiés dans le nucléaire pour faire face à la perte actuelle de capacités et aux stratégies très dangereuses de sous-traitance promues par des dirigeants comme Henri Proglio.
Henri Proglio semble péter les plombs.
Je le défie de débattre devant les Français, dans un média de son choix, de la réalité énergétique et nucléaire. En a-t-il le courage et la responsabilité ? »



Extrait :
La fébrilité du lobby nucléaire franchit un nouveau stade. Dernier exemple en date, l'édition du 9 novembre du Parisien donne une tribune au patron d'EDF. Jamais avare d'approximations, M. Proglio avance des chiffres sans commune mesure avec la réalité et les études existantes. Il prétend ainsi qu'un million d'emplois seraient condamnés par une sortie du nucléaire.
Plus c'est gros...

Rétablissons la vérité des chiffres :
Le nucléaire aujourd'hui en France, c'est 100.000 emplois directs et 300.000 emplois indirects, soit 400.000 emplois, chiffre cité par le patron d'EDF. 

Mais en plus, M. Proglio invente 500.000 délocalisations d'emplois sorties du chapeau et qui ne sont étayées par aucune démonstration ou étude sérieuse.
Pour faire bonne figure, il ajoute 100.000 « futurs » emplois à l'export qui ne seraient pas créés, sans doute pour atteindre le chiffre symbolique du million.
Ce que montrent les exemples étrangers de sortie du nucléaire est strictement inverse.

D'une part, les emplois directs seront préservés sur une longue période dans le cadre d'une sortie progressive du nucléaire. Il y a un avenir pour les salariés du nucléaire dans une hypothèse de sortie : il faudra gérer les centrales en fin de vie, démanteler le parc, garantir la sécurité des installations et de l'héritage radioactif que la politique énergétique française passée et actuelle lègue pour des milliers d'années, et notamment traiter et stocker les déchets. Or cela nécessite non seulement de préserver les emplois, mais aussi de former de nouveaux salariés.
D'autre part, et l'exemple allemand le prouve largement, sortir du nucléaire, c'est entrer dans une économie d'efficacité énergétique, et faire émerger enfin des modes de production d'énergie réellement respectueux de l'environnement.
Et cela représente la bagatelle de 600.000 emplois à créer, dans la filière des énergies renouvelables et du bâtiment notamment.
Donc, en regardant la réalité en face, sortir du nucléaire, c'est créer de l'emploi en France, qui plus est non délocalisable !





Petit rappel historique :
C'était en juillet 2007...

On pouvait notamment y lire : ... le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse M. Sarkozy de se livrer à un "troc nucléaire" injustifiable avec le dictateur libyen Kadhafi. (...)
Promouvoir le nucléaire, et tenter d'étendre cette technologie sur la planète, est de façon générale une très mauvaise chose pour l'environnement. Mais fournir de la technologie nucléaire à un dictateur est encore plus irresponsable.
Certes, MM Sarkozy et Kadhafi parlent de "nucléaire civil", mais l'expérience et l'actualité (par exemple en Corée ou en Iran) montrent que nucléaire civil et militaire sont intimement liés. (...)

Alors que M Sarkozy travaille en coulisse à la constitution d'un trust nucléaire regroupant Areva, Alstom et Bouygues, on ne peut que se souvenir qu'un des amis proches du Président français n'est autre que Martin Bouygues.
Et on ne peut que penser aussi que ce dernier serait certainement heureux... de construire des centrales nucléaires en Libye !...



« Le "tout nucléaire" fut lancé le 5 mars 1974 par le premier ministre Pierre Messmer (1916-2007), seul, et sans consultation préalable du parlement, consistant en la construction de treize centrales nucléaires pour assurer l’alternative énergétique même si elle ne modifiait pas l’indépendance au pétrole (il avait mis en oeuvre dès 1960, en tant que ministre des Armées, la force de frappe nucléaire voulue par Charles de Gaulle qui refusait la dépendance américaine).... »

(Extrait de la préface de Marie-Lise Geffroy, le 13 février 2010, à la réédition de Campagne 75 de "La Vie Claire" : « Péril mortel : LES CENTRALES NUCLÉAIRES (Le vrai problème de l’énergie ; Comment faire échec au programme nucléaire) » ....

Extrait de cette brochure de 1975, distribuée gratuitement à des centaines de milliers d'exemplaires par tout le réseau de magasins de LA VIE CLAIRE :
«... Dans 10 ans, le plutonium produit dans les centrales atomiques « pacifiques » permettra de produire 10.000 bombes atomiques par an.
Belle tentation de jouer à la guerre, pour des chefs d’Etat irresponsables !
Mais quelques ingénieurs atomistes qui réussiraient à subtiliser quelques kilos de plutonium pourraient aussi fabriquer une bombe artisanale et se muer en terroristes pour poser des revendications politiques, idéologiques ou personnelles. Au fait, que sont devenues les tonnes d’uranium et plutonium dont on a découvert en janvier 1975 la disparition mystérieuse dans des usines américaines ? Et le plutonium est par ailleurs la substance la plus toxique connue : sa toxicité commence avec l’absorption d’une dose d’un millième de milligramme par personne...
La production de grandes quantités de plutonium est le plus grand risque qui ait jamais été pris par l’homme !

Reste à se débarrasser des déchets radio-actifs inutilisables, qui représentent déjà annuellement quelque chose comme 300.000 m3, dont la radio-activité restera dangereuse pendant des millénaires. Les techniciens ont fait à leur sujet les propositions les plus folles, par exemple de les mettre dans de grosses fusées - à propulsion atomique - et de les envoyer dans le soleil ! Projet séduisant pour pallier l’impossibilité de continuer à les jeter à la mer ou à les enterrer dans des mines de sel. Mais le moins qu’on puisse dire est qu’il ne diminuerait pas le prix de revient de l’énergie atomique, et il y aurait du suspense à chaque lancement :
Il suffirait qu’une seule grande fusée retombe et se consume pour polluer irrémédiablement toute la biosphère...

On a dit que la civilisation était l’art de refiler ses déchets au voisin.
Avec les centrales atomiques, ce serait l’art de se servir de l’énergie tout de suite et de laisser de gigantesques dépôts de déchets épouvantablement dangereux aux générations futures.
Il n’est pas pensable que la sécurité puisse être assurée et maintenue à travers les siècles assez strictement pour éviter tout accident. Il y en a d’ailleurs eu déjà beaucoup, par exemple quand le surgénérateur russe a explosé ou quand le réacteur anglais de Windscale a partiellement fondu, libérant un nuage radio-actif qui était encore détectable au-dessus du Danemark ; quand des containers immergés dans l’Océan ont été trouvés par le Commandant Cousteau « baillant comme des huîtres » après avoir laissé filer leur contenu ; quand un satellite américain contenant un petit réacteur, a brûlé prématurément dans l’atmosphère, y répandant son plutonium, etc.
L’immense dilution des substances radio-actives dans la nature peut-elle les rendre inoffensives au regard de la radio-activité naturelle ? Même pas. Car certaines, comme le strontium 90, ont la propriété de se fixer dans les êtres vivants en se concentrant d’une espèce à l’autre le long des chaînes alimentaires. Comme les pesticides, elles peuvent ainsi parvenir à l’homme, en passant par l’herbe, le lait, la viande, 10.000 fois plus concentrées que dans le milieu ambiant.
Un réacteur atomique pose un autre problème de pollution radio-active le jour où, après quelques dizaines d’années de fonctionnement, il est « usé » et doit être arrêté. La radio-activité qui s’y est accumulée pendant son activité a contaminé toute sa masse et en interdit la manipulation. Tout au plus pourrait-on le démonter par télé-manipulation, avec des risques énormes et des frais exorbitants, mais il resterait à éliminer les débris radio-actifs. La seule solution que l’on ait trouvée consiste à déverser sur le réacteur hors de service un gigantesque tas de béton pour lui servir de tombeau éternel et empêcher à jamais quiconque d’approcher des ruines. La multiplication des centrales atomiques débouche donc sur la multiplication de sites maudits à jamais. (...)

Mais que dire alors du choix officiel de la source d’énergie de l’avenir ?
En 1974, le Premier ministre annonçait qu’on ne construirait plus de centrales que nucléaires : tous les oeufs dans le même panier, une fois de plus !
Or l’énergie nucléaire a les mêmes inconvénients que le pétrole, mais à une échelle de gravité beaucoup plus grande : Elle est coûteuse !....

Immédiatement après la guerre, on affirmait qu’on allait accéder, grâce à l’atome, à l’âge d’or de l’énergie illimitée tellement bon marché que l’on ne prendrait même plus la peine de poser des compteurs !

Mais il a fallu différer la généralisation des centrales atomiques jusqu’à ce que la hausse dramatique du pétrole permette de reposer le problème de leur compétitivité. Actuellement, les experts affirment leur supériorité dans le domaine du prix de revient. Mais ils oublient certains postes dans leurs calculs.
Ils oublient par exemple que le combustible atomique est, actuellement, pour une très large part, un sous-produit de la fabrication des bombes, et que les utilisations militaires supportent une partie du prix de revient. En outre, les prix de vente pratiqués par les Etats-Unis sont « manipulés », pour aider les Américains à conquérir le marché. On connaît l’histoire de Rockefeller qui distribuait gratuitement des lampes à pétrole aux Chinois, pour créer un besoin et le satisfaire ensuite à un prix rémunérateur.
Que deviendra le prix quand il existera une forte demande ?
Et dans dix vingt trente cinquante ans, quand il y aura pénurie d’uranium ???
Les projets actuels exigent que la production d’uranium soit multipliée par 10 en moins de 15 ans !
On voit d’ici, dans ce cas, ce que feraient les prix !... »

Au fait, c'était quoi "les projets actuels" en 1975 ?...
Construire, en France, pas moins de DEUX CENTS CENTRALES NUCLÉAIRES !!!!

Autre extrait édifiant de cette fameuse "Campagne 1975" lançée par LA VIE CLAIRE pour faire justement obstacle à ce projet français démentiel :
- Rien qu’en France, l’installation, d’ici l’an 2000, de 200 centrales atomiques représentera un chiffre d’affaires de 3.000 milliards de francs actuels. C’est le vrai marché du siècle, à côté duquel celui du chasseur-bombardier est une plaisanterie. Le morceau est évidemment gros à avaler pour la collectivité qui payera la facture, mais on s’emploie à lui faire croire qu’elle a absolument besoin de doubler sa consommation d’électricité tous les 10 ans et que les centrales atomiques le permettent seules !
L’opération comporte bien un petit ennui :
La mise en service d’innombrables centrales atomiques transformerait la planète en désert, éliminant les êtres supérieurs, en particulier les hommes, puis les êtres inférieurs, et laissant peut-être survivre quelques formes primitives résistantes, comme certains insectes. ...

(Il est à noter que, malgré les apparences, cette campagne menée par Henri-Charles Geffroy POUR "faire échec au programme nucléaire" à été un véritable succès...
Car en tout et pour tout, ce n'est heureusement pas 200 centrales nucléaires qui se sont implantées dans notre hexagone... mais "seulement" 19 (pour 58 réacteurs)....




Persuadés qu’à force de la répéter, une erreur peut devenir une vérité, gouvernants et industriels persistent à ne rien céder.
Le nucléaire français, proclament-ils imperturbables, c’est la sécurité, l’indépendance énergétique, l’électricité bon marché, et pour toujours ! 
L’accident ? Il est – à jamais – impossible. Peu importe que ces affirmations fantaisistes soient régulièrement battues en brèche par les révélations répétées sur les failles de sûreté ou les rapports alarmés des autorités de sûreté et des organismes indépendants.
Les faits sont têtus, mais l’idéologie l’est davantage. On n’abandonne pas comme ça le dogme de l’infaillibilité nationale.

Reste que tout cela tient du gros œuvre, à peu près aussi bâclé et brouillon que l’actuel chantier de l’EPR de Flamanville, qui se distingue surtout pour son acception particulière du droit du travail, et dont même la qualité du béton est à revoir !....

Rappelons, d’abord, ce qu’est l’EPR :
Un réacteur nucléaire conçu par AREVA (avec l’allemand Siemens, qui a depuis abandonné ses activités dans le nucléaire) et construit par EDF, et que la France souhaite vendre dans le monde entier.
Objectif commercial : une filière d’exportation du savoir-faire français.
Résultat guère concluant pour l’heure, malgré la débauche de moyens investis : trois EPR sont en construction à l’étranger, dont l’un, en Finlande, accumule tant de difficultés qu’il ne peut guère susciter l’enthousiasme du client.
En France, un premier chantier a été engagé à Flamanville, dans la Manche, où le consensus politique droite-gauche en faveur de la monoculture atomique prédisait une adhésion durable et sans à-coup. Raté là aussi : le chantier additionne les retards, la facture s’alourdit et même les élus locaux les plus favorables commencent, dans les commissions locales d’information, à s’interroger sur la crédibilité des promesses de sécurité conjointes d’EDF et AREVA.

Sombre tableau, pour un modèle de réacteur qui était censé assurer le renouvellement du parc nucléaire national, l’EPR de Flamanville étant présenté comme la « tête de série » de chantiers futurs dans toute la France.
Mais les problèmes n’effraient après tout que ceux qui doutent, et l’EPR continue d’être invariablement présenté comme un outil indispensable, à la fois par ceux qui contre vents et marées promettent encore de construire de nouveaux réacteurs dans les prochaines années (alimentés par quel minerai ? Les réserves mondiales d’uranium – une ressource fossile – sont estimées à quarante ou cinquante années au niveau actuel de consommation. Il n’y a pas de réponse à cette question, qui d’ailleurs n’est jamais posée) et par ceux qui admettent, à regret, qu’il faudra bien commencer de tourner la page...

Discutons, à présent, l’hypothèse : l’EPR, outil de la transition énergétique ?
On ne s’attardera pas sur les arguments génériques, ils sont connus.
L’EPR, pas plus qu’un autre modèle de réacteur, n’échappe aux problèmes liés à la production électronucléaire : risques d’accidents, production de déchets, coûts incertains du démantèlement, technologie lourde, chère et inadaptée.
Bref, l’EPR, c’est bien du nucléaire, soit la manière la plus dangereuse de faire bouillir de l’eau, selon la formule du physicien Bernard Laponche.
Pire : présenté comme le plus sûr des réacteurs, et dès lors admis à contenir plus de matière dangereuse qu’aucun autre, l’EPR est surtout le plus dangereux, précisément parce qu’il s’alimente de davantage de combustible que tout autre !...






Voilà un exemple des commentaires que j'avais recueilli dans "Les Chroniques de Krolik" :
- La perfidie de Krolick démontrée...
Merci car ce monsieur percé à jour s'esquive souvent en affichant en bon pédagogue qu'il est, des réponses de 300 à 500 lignes immédiatement approuvées par d'autres lecteurs sensés défendre son point de vue, sans oublier sa petite phrase "quand vous ne savez pas, demandez moi"...
En réalité lui même sous d'autres pseudos.

Krolik et Billaud sont certainement de bons amis et font feu de tout bois pour la promotion de cette saleté d'atome.
En tout cas ils ont réussis conjointement, d'ami du nucléaire pas trop regardant a m'ouvrir les yeux puis à faire de moi un anti, de plus, radicalisé sous toutes ses formes. D'une part, j'exècre le mépris qu'ils portent au petites mains, eux seuls, à leurs yeux détiennent le savoir.... 

Ici , ce jour, encore plein de personnes se font piéger.
Arrêtez ! Attention ! Henri Lehn sait utiliser divers pseudos.
De par mon expérience professionnelle, mes activités etc. Il y a longtemps que je sais qui est KROLIK.
Je trouve d'ailleurs étonnant que certains aient mis tant de temps à reconnaître ce spécialiste du nucléaire et du pseudo.
J'ai de lui, des photos qu'il n'a peut être même plus... Il fait partie de ceux qui oeuvrent pour que l'Etat ne reconnaisse pas les conséquences des essais au Sahara et en Polynésie.
Il est de ceux qui participent à cette négation !
A ce mensonge d'ETAT !!!
Comme Billaud Pierre constructeur de bombe. "Saint Billaud de la négation".
Je garde des écrits des courriels je crois même, de ce monsieur. C'est un grand connaisseur de l'atome KROLIK (Henri), et personne ne peut le nier. AREVA CEA Henri , Pierre, tous la main dans la main. Combien bienveillants avec leurs collègues de l'Etat de gauche ou de droite.
Krolik et moi avons sur des forums échangé. Moi c'est Gérard JOYON. Ancien des essais nucléaires. Ancien de Canjuers quand l’équipe à la solde des menteurs de l’Etat, essayait... un de nos missiles ! (Dans un second temps, je transférerais ici les dizaines de commentaires édifiants que cet article avait suscité...)



EN BONUS :

Extrait :
ITER, c'est la promesse du "Soleil en éprouvette" : la maîtrise de la fusion nucléaire qui a lieu sur notre Soleil dans une enceinte sécurisée, sur le site de Cadarache, Bouches-du-Rhône, en France. Cette expérimentation internationale, qui est en cours de construction promet de régler le problème de la pénurie énergétique de l'humanité en disposant d'une énergie illimitée et "propre". Une température de 150 millions de degrés (15 millions de degrés sur le Soleil) sera maintenue dans le réacteur ITER. Ses défenseurs soulignent que cette forme d'énergie est bien moins dangereuse que l'énergie atomique. En effet, elle exclut les menaces d'explosions et de fuites radioactives, car il s'agit non pas de la fission, mais de la fusion des éléments (sans réaction en chaîne).
Pourtant, le Réseau Sortir du Nucléaire relaie une lettre (de 32 pages), rédigée par des scientifiques de haut rang, qui pose un certain nombre de questions essentielles sur cette expérimentation de 15 milliards d'euros. Ces interrogations, qui portent principalement sur les failles scientifiques et techniques du projet mériteraient des réponses. En effet, ITER "n'a jamais fait l'objet d'un débat au sein de la communauté scientifique internationale".
En l'état actuel des connaissances portées au public, ITER présenterait des risques sérieux (résistance des matériaux, fragilité de l'aimant supraconducteur, dangerosité des composés utilisés en cas d'incendie...)... Aucune réponse sur ces éléments d'inquiétude n'a été fournie par ITER Organization.
De plus, la lettre présente un éventail de solutions, basées notamment sur les énergies renouvelables, à l'échelle des besoins de la planète et remet en avant les économies d'énergie en jouant notamment sur les pertes de rendement très importantes sur le réseau électrique français. Pour eux, le leitmotiv "le nucléaire ou l'éclairage à la bougie" surexploité par les pro-nucléaires est tout simplement un "mensonge" !...

ENCORE UN DE PLUS !
TOUTE LA FILIÈRE NUCLÉAIRE N'EST BASÉE QUE SUR LE MENSONGE....
ET LE TOTAL DÉNI DE DÉMOCRATIE !!!



A VOIR : 
(Vive la radioactivité !!!!)

Extrait : Le radium fut l’objet d’un véritable engouement jusqu’à la fin des années 30. La radioactivité apparaît alors comme une source de vie.
Des stations thermales vantèrent la radioactivité de leur eau. L’industrie pharmaceutique mit sur le marché des produits à base de radium : la Tubéradine soignant la bronchite, la Digéraline facilitant la digestion, la Vigoradine luttant contre la fatigue. Le mot « radium » devint un argument magique pour vendre des crèmes, poudres, cosmétiques, savons, dentifrices, et shampoings.

En France, la Société Tho-Radia vendait en pharmacie une crème de beauté à base de radium. Usurpant le nom de Marie Curie, sa formule était prescrite par un docteur Alfred Curie qui n’avait jamais existé. La crème, qui contenait 0,25 millionième de gramme de bromure de radium pour 100 grammes d’excipient, était sensée effacer les rides du visage : « La Science a créé Tho-Radia pour embellir les femmes. À elles d’en profiter. Reste laide qui veut ! » disait la réclame.

Dans le quartier de l’Opéra, le laboratoire d’un certain docteur Monteil, offrait des appareils de beauté en caoutchouc radioactif : masques, mentonnières, affine-nuques, bandes-chevilles, ceintures amaigrissantes. Le caoutchouc radioactif, à porter une demi-heure par jour, « faisait maigrir rapidement sans nuire à la santé »...

A la fin de la guerre de 1914-18, la demande est telle que le produit se fait rare et cher, ce qui provoque l’intérêt d’industriels pour un élément dont un gramme atteint le prix d’une maison de bon standing dans Paris. Une société belge, l’Union minière du Haut Katanga, développa une production de radium à partir d’un gisement congolais riche en uranium.... La laine Oradium était préconisée pour les bébés en raison des « extraordinaires effets de stimulation organique d’excitation cellulaire transmis par le radium ».

Dans ce florilège, les humains n’avaient pas le monopole des effets miraculeux : « Radia, appât radioactif, attirait les poissons et écrevisses comme l’aimant attire le fer » ; « Provadior engraissait les animaux de ferme et de basse-cour, véritable provende française contenant du radium ». C’est à cette époque que l’on prit conscience des dangers que présentait le radium.
Exemple extrême et tragique, un industriel américain, Eben Byers, meurt en 1931 des suites d’un empoisonnement. Jeune, sportif, voulant guérir une plaie au bras qui ne cicatrisait pas, on lui avait prescrit du Radithor, une potion magique censée tout soigner, des troubles digestifs aux maladies endocriniennes. Eben Byers but de 1927 à 1931, entre 1000 et 1500 flacons de Radithor à raison de plusieurs par jour. À sa mort, ses os, ses dents, ses tissus étaient devenus radioactifs...

Franchement... mes chers lecteurs lucides et intelligents ; ne pensez-vous pas également que notre société, aujourd'hui encore, 80 ans après cette première vague de folie radioactive est toujours et encore plus profondément enfoncée dans cette si affligeante NUCLÉOFOLIE ???


NICOLAS HULOT : "Au-delà des aspects économiques, je considère qu'en l'état actuel de notre technologie, la sortie du nucléaire est un d'abord un objectif moral incontournable. S'accommoder des événements de Fukushima ou de Tchernobyl est incompatible avec l'idée d'une civilisation...
Notre mémoire collective est désespérément courte. La situation d'effroi et de désarroi général pour ne pas dire de panique au moment de Fukushima est une démonstration suffisante en soi que nous avions dépassé toutes les limites acceptables dans la prise de risque !
Personne ne peut ni ne doit effacer ces instants où la communauté scientifique et les responsables politiques étaient dans un état de quasi-sidération.
Ce n'est pas l'idée que je me fais du progrès !"











 



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